Frédérique Hoy

Devine qui est mort ? est un roman absolument poignant.



L'héroïne, flûtiste, est victime d'un infarctus en plein concert après avoir vu (cru voir ?) surgir un fantôme du passé dans le public. Elle se réveille victime d'amnésie. Elle ne reconnaît pas son mari, elle ne connaît plus bien sa famille, mais, à leur grand effroi, elle demande où est Akash (et je ne vous en dirai pas plus). A partir de là, entre souvenirs et reconstitution, elle remonte le fil de son histoire et… oh là là.



Ce roman est poignant de bout en bout. C'est l'histoire de trois soeurs, passées à côté de l'enfance l'une des autres, mais à cause de quel.s secret.s ? C'est l'histoire de rêves d'enfants piétinés, mais à cause de quel.s secret.s ? C'est l'histoire de filiations qui ne se font pas, mais à cause de quel.s secret.s ? A cause de secrets de famille qui rongent les beaux quartiers, pardi… à cause de la dictature des apparences qu'il faut préserver des qu'en dira-t-on, et qui n'est autre qu'une machine à enclencher des décisions irrémédiables. Des décisions qui broient les humains. Jusqu'à la fin…



Et parlons-en, de la fin ! Elle m'a stupéfaite. Mais pas parce qu'elle est illogique, ou inattendue, ou déplacée : au contraire, elle est logique jusque dans sa mécanique implacable. Mais il fallait l'oser, il fallait la mettre en oeuvre, il fallait affronter son écriture (d'ailleurs, je me demande si un éditeur oserait la publier). Et Frédérique Hoy l'a fait, elle qui avait su déployer une écriture fine et introspective tout au long des pages qui précèdent. Elle qui avait trouvé les mots pour donner envie de continuer à avancer dans une histoire dont chaque levée de secrets représentait une occasion pour le lecteur d'alterner entre nausée et larmes. Cette fin donne une issue aux drames qui y aboutissent et, croyez-moi, donne envie d'attraper son téléphone pour poser la question du titre avant la narratrice. Voilà un roman dont le titre fait formidablement corps avec le texte !



Il a obtenu le Prix des Auteurs Inconnus 2018, et en le lisant, j'ai compris pourquoi : il fallait oser, l'auteure a osé, et le résultat est une réussite totale.

"Être biographe pour le compte d'autrui était pour moi comme une longue punition d'écolier. Des lignes et des lignes d'écriture pour des gens qui aiment parler d'eux, qui ont souvent trop d'argent et pas assez de temps pour le faire eux-mêmes. Je leur inventais un style, étouffant à contrecœur le mien sous un gros coussin de dépit."



Bonne surprise que ce roman qui se lit quasiment d’une traite tant on est pris par l’intrigue.



L’histoire nous est racontée du point de vue du héros, Pierre-Octave dit Pierrot. Un type qui pourrait être brillant, il est tout de même "ghostwriter". Il écrit pour les autres, politiciens, starlettes et même « stars » du porno. Bien sûr, il aspire à autre chose. Mais Pierrot est un type banal, un peu fade, un peu lunaire. Ce n’est pas pour rien qu’à l’école les autres le surnommaient Face-de-lune…



Un jour qu’il attend son tour dans la salle d’attente de sa dentiste, il assiste dépité à la fuite de cette dernière, n’en pouvant plus de toutes ces bouches bavantes, malodorantes et infectées. Premier moment de sidération. Quand il aperçoit la jeune femme au zinc d’un café, il ne peut s’empêcher d’aller vers elle. Maladroitement, le contact se fait et se conclut carrément par un rendez-vous. Deuxième moment de sidération. Plus fébrile que jamais, il se rend à ce premier rencard, le début de nombreux problèmes à venir, prémices à un traitement bien peu banal…



Peu banal comme cette histoire qui fait se croiser des personnalités à la psychologie tourmentées et des cerveaux malades, pour le plus grand plaisir, entremêlé de frissons, du lecteur.



Ce qui au départ peut laisser augurer d’une bluette gentillette se transforme rapidement en un thriller à vous faire passer l’envie de donner suite à toute rencontre inopinée. Et je ne vous parle même pas des rendez-vous chez le dentiste ! D’ailleurs, je vais peut-être attendre un peu avant d’aller régler ce problème de carie…



La lecture terminée, le titre prend tout son sens pour ne pas dire son double et même triple sens. Quant au visage maquillé en couverture, à la fois intriguant et inquiétant, il est un peu comme un masque qu’on va voir tomber au fil de la lecture.



J’en termine avec la maison d’éditions Yakabooks, une petite maison située à Lectoure charmant village du Gers qui a fait le pari de publier des titres pour petits et grands au tarif unique de 2€. L’initiative mérite vraiment d’être saluée, allez donc faire un petit tour sur leur site et parlez-en autour de vous !





Merci à Babelio et aux Éditions Yakabooks !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Lune ou l'autre... Un titre énigmatique... Une couverture alléchante... Une maison d'édition Yakabooks dont je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais... Ça s'annonçait bien...

On va rapidement passer sur le premier chapitre dont je me suis demandé à posteriori s'il avait bien été écrit par la même personne... Ou alors peut être a-t-il été écrit à un autre moment que le reste... Un style ampoulé, raccoleur, lourd et démonstratif. C'est d'autant plus étonnant que le reste du roman est écrit dans un style fin et efficace. Frédérique Roy sait nous tenir en haleine avec un scénario habile et un ton qui allie humour noir à une certaine poésie... Heureusement que je ne me suis pas laissé décourager par le début...

Pierrot la lune rencontre la mystérieuse Claire... C'est le début d'une histoire d'amour comme beaucoup d'autres. Mais bientôt, la romance aux tons bleus flous se teinte de noir... d'un noir léger qui s'assombrit au fil des pages pour finir dans une noir profond, angoissant et terrifiant...

Je ne peux pas parler de l'intrigue sans prendre le risque d'en dire trop, ce qui serait carrément dommage. Sachez juste que ça refroidit les adeptes des coups de foudre et que ça ne donne pas envie de prendre rendez-vous chez le dentiste... C'est court, efficace, le genre de truc qu'on ne lache pas avant de savoir ce qui va se passer...

Alors voilà, vous allez à la librairie, vous vous séparez de à somme exorbitante de 2€ ( si si, pour un vrai bouquin neuf^^) et vous laissez Frédérique Hoy vous embarquer dans un roman noir maîtrisé qui, s'il ne joue pas dans la cour des grands, n'a pas à rougir et laisse esperer d'autres récits de l'autrice...

Je finis en remerciant Babelio et Yakabooks pour l'envoi et en les priant d'excuser le retard de ce petit billet...

PS: Pour rassurer les copains qui s'inquiètent de mon absence, je vais bien mais des problèmes de santé familiaux accaparent mon temps depuis quelques temps... Tout va aller bien, je reviens bientôt... Bise à tous.;-)

Efficace.



Une histoire qui vous embrase, vous fourvoie. On est tout entier derrière Albane parce qu'elle a aimé.

Puis peu à peu se dessinent les détails sordides de maltraitances, voire pire... La douleur monte crescendo, comme un orchestre qui gronde puis éclate, flamboyant. Quelques félicités apparaissent aussi, comme la trille de flûtiste, un métier qui a permis à Albane de garder la tête hors de l'eau après tout ce qu'elle a enduré.

La fin est inattendue (charme de l'édition indépendante ?) et dérange aussi...

Une livre d'une grande force.

Quelle belle démonstration de qualité littéraire, avec ce récit qui allie aussi bien belle intrigue psychologique que belle plume !



Je remercie sincèrement l'auteur qui a compris que les thrillers psychologiques avaient ma préférence.



Une histoire qui débute sur un drame, avec toutes les interrogations, les dénis, le refus d'affronter la réalité que cela suscite. Un postulat de départ assez classique mais qui va prendre un virage à 180° ! Un retournement de situation que l'on ne voit pas venir.... Ou dirais-je, que l'on se refuse de voir, tellement c'est énorme ! Glauque ! Tordu !



Tous les superlatifs du genre s'appliquent... L'auteur a le don de faire monter la pression pour que le lecteur soit broyé par des révélations toutes aussi incroyables les unes que les autres.



Avec une plume travaillée, maîtrisée, Frédérique Hoy, ne se perd pas en descriptions superflues et le lecteur est malgré lui entraîné dans ce que l'être humain peut avoir de plus sombre... Les personnages sont minutieusement travaillés avec une psychologie propre, ce qui leur donne une identité chacun, même aux plus secondaires.



Malgré toutes ces qualités, je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages... Sauf, pour Simon...



Ce n'est certes pas dû à l'auteur, mais plus à moi qui fuie les douleurs que l'on peut ressentir et garde une distance salvatrice face à ce type de lecture. En effet, je ne lis pas d'intrigues avec disparitions d'enfants... J'évite, ma sensibilité ne résistant pas... J'ai réussi à dépasser mon rejet premier, pour m'attacher à la plume de l'auteur et à son intrigue qui peu à peu prend une dimension bien différente qu'une simple disparition d'enfant...



Un coup de génie! Brillantissime, inattendu et bluffant !



Un thriller psychologique d'une densité maîtrisée, au suspense maintenu du début à la fin doublé d'un page Turner, qu'on lit avec frénésie sans pouvoir le lâcher.



Lu en une matinée, ces 265 pages furent un bonheur à découvrir.



Un final, qui pourrait sembler déconcertant, mais que je trouve parfait. Il est à l'image de cette intrigue : sombre, réaliste et humain...
Lien : https://julitlesmots.wordpre..

"Histoire macabrement inattendue"



Première page, j'ai aimé, j'ai rit. L'histoire suit son cours, elle commençait à perdre son rythme mais très intéressée par le métier de Pierre je poursuis avec intérêt la lecture. Certes c'est un roman mais son métier d'écrivain biographe pour des personnes m'interpelle. Puis, il y a les révélations de Claire, des révélations surprenantes, toute la force du caractère de ce personnage fait que je suis prise dans le récit avec une impossibilité de lâcher le livre. Je n'oublie pas Pierre, personnage central du roman qui s'affirme doucement, j'en suis même à m'inquiéter pour lui.

Il m'a manqué un élément ou deux dans l'histoire. Je n'avais pas du tout imaginé la fin comme cela. Les fins qui laissent libre cours à notre imagination ne me dérangent pas et certaines biens tournées me plaisent mais là il manque cet élément qui le permettrait. Pour autant, je recommande sa lecture.

Ce n'est pas un roman policier pourtant il y a des meurtres, ce n'est pas un thriller pourtant il y a une psychopathe voire plusieurs car à certains passages je me demandais si ce n'était pas tous des psychopathes. C'est un roman qui se lit rapidement tellement nous sommes enlisés dans l'histoire. Bravo à l'auteure.

Pierre-octave ou Pierrot la Lune est ghost writer : il écrit en tout anonymat les autobiographies de personnalités célèbres. Il fait la connaissance de Claire, une dentiste assez atypique. Là, l’histoire s’emballe franchement.

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération masse critique, j’avoue que je ne connaissais pas l’auteure Frédérique Hoy. En parcourant sa rapide biographie sur Babelio, j’ai découvert qu’elle était diplômée de Lettres Classiques : cela se ressent dans son écriture à la fois soignée et stylisée. Mais malheureusement, je n’ai pas du tout accroché. La couverture dans un premier temps me fait m’interroger  : si surprendre le lecteur était le but de l’auteure, celle-ci manque un peu de mystère en affichant clairement le thème.

Ensuite, j’avoue que le point de vue du personnage principal, Pierre le franchouillard un peu naïf et bon vivant, m’irrite un peu. J’ai eu beaucoup de mal à m’identifier à lui et pour cause : c’est un anti-héros. Tout est trop stéréotypé dans ce livre, presque trop travaillé, pas assez réaliste à mes yeux. Pas assez humain. J’ai parfois eu la franche impression que l’auteure ne s’engageait pas intimement, qu’elle ne m’emportait pas vraiment dans son monde, mais jouait trop.

Je suis déçue. Mais je ne pense pas être le genre de public qui corresponde à l’auteure. Dommage. Je reconnais malgré tout un gros travail sur le style.

Un petit roman que j'ai littéralement dévoré. La plume est fluide, déliée et élégante et le style est très maîtrisé. Je me suis laissée emporter par cette intrigue très bien construite ; du drame familial, on bascule peu à peu dans un thriller haletant. Le roman construit autour d'un flashback constant passé-présent est habile. Un seul petit bémol pour moi : la fin qui m'a un peu laissée sur ma faim (sans jeu de mots) mais le titre du roman, bien choisi, prend alors tout son sens. Une auteure de talent à découvrir. Je renouvellerai sans hésiter l'expérience avec ses autres romans.

Mais que se cache-t-il donc derrière ce titre quelque peu mystérieux, assorti d'une couverture intrigante ?

Lune, c'est tout simplement notre héros, ou plutôt Pierrot la Lune ou même Face de Lune. Pas très sympa cela, allez-vous dire. Certes, mais quand on s'appelle Pierre-Octave, finalement c'est aussi bien.

Nous allons donc suivre les tribulations de Pierrot la Lune qui nous sont contées de façon enlevée, plutôt guillerette et surtout pleine d'humour. La rencontre avec Claire, sa dentiste, va totalement bouleverser sa vie, mais pas du tout comme vous pouvez l'imaginer. Si vous suspectez une banale histoire d'amour, vous vous plantez complètement. Non, non, Frédérique Hoy va vous entraîner dans une aventure totalement décoiffante où vous irez de surprise en surprise !

Car notre ami Pierrot se nomme aussi lui-même "Pierrot la plume, écrivain privé depuis près de quinze ans, ghostwriter comme on dit maintenant, spectre d'écrivain, nègre d'autrefois, si vous préférez" et Claire va lui demander tout bonnement d'écrire son autobiographie, afin dit-elle de dresser un bilan de son existence et de tenter un examen de conscience.

Et là, le lecteur d'abord réjoui, ensuite effaré, puis horrifié, est embarqué dans un bijou d'humour noir, conté avec une verve éblouissante par un auteur à l'imagination délirante. De confidences surprenantes en aveux terrifiants, de mensonges ahurissants à une apocalypse finale violemment déstabilisante, Pierrot la Lune sera soumis à une sévère douche froide dont il aura du mal à se remettre !

Et le lecteur avec !

Alors lecteur, un bon conseil n'accepte pas d'invitation au poker et surtout ne va plus jamais chez le dentiste ! mais dévore avec avidité le présent ouvrage.



Quant à Frédérique Hoy, elle nous enchante par sa manière légère et décalée de raconter de façon bien troussée des histoires très sinistres et d'une noirceur absolue, qu'elle prend visiblement un fameux plaisir à écrire et à nous transmettre.



Et moi, je remercie Babelio de m'avoir fait découvrir cette perle noire, grâce à Masse Critique, ainsi que les éditions Yakabooks, dont il convient de saluer avec enthousiasme l'heureuse initiative de proposer des livres au prix de vente de 2 Euros ! Merci vraiment !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en me plongeant dans la lecture de "Lune ou l'autre". Enfin si, à un roman noir. Mais c'est vaste, toutes ces ténèbres promises! Qu'importe: j'aime les surprises, l'incongruité de certains voyages, l'étrangeté de certains univers... J'ai donc fait cesser mes tergiversations et je me suis lancée.

Pas de doutes: cette histoire a un grain, un sacré bon grain! On est sur du déjanté, du débridé et ça pourrait être sympathique sinon réjouissant. Ou pas.

Mais voyons plutôt de quoi il est question...

Pierre-Octave, dit Pierrot la lune est "nègre-littéraire" et prête sa plume aux personnalités désireuses de laisser leurs autobiographies à la postérité. Il fait dans la starlette, l'acteur porno, le sportif et s'il aime écrire, on ne peut pas pour autant parler d'un véritable épanouissement professionnel. Dans sa vie privée non plus, ce n'est pas exactement la béatitude: sa femme vient de le quitter pour son ami d'enfance... Notre écrivain a tout du looser magnifique et comme c'est lui qui déroule pour nous son récit, on se sent proche de lui. On irait bien boire un verre avec ce bon vieux Pierrot au bar du coin, comme ça, sans chichi... Un homme simple Pierre-Octave, même qu'il nous emmène à son rendez-vous chez le dentiste où il assiste médusé à la fuite de la praticienne prise de panique face à la dentition d'une vieille patiente. Notre homme retrouve un peu plus tard Claire -la dentiste- et parce qu'il n'est pas insensible à son charme, il engage la discussion avec elle. Il y gagne une invitation pour une soirée poker qu'elle organise plus tard avec des amis, un flirt et une nouvelle cliente puisqu'elle lui demande de l'aider à rédiger son autobiographie. C'est à partir de ce moment que tout va s'emballer. De la bluette fantaisiste et décalé, un rien burtonnienne, on bascule dans un thriller malsain et angoissant à souhait qui sacrifie à tous les codes du genre, n'omettant ni le sang, ni les coups de théâtre ou les coups de bluff. Ce serait pécher que d'en révéler plus quant à l'intrigue mais sachez qu'elle est l'avenant de la couverture du roman.

J'ai donc passé un moment.... étrange et assez indéfinissable avec cet ouvrage dont j'ai apprécié le cadre et les thèmes tels que la folie et surtout la manipulation. Moi qui adore l'humour noir, j'ai été comblée, comme j'ai été satisfaite par le coup de théâtre final et les dernières lignes. Pourtant, je ressors aussi frustrée, réservée, comme coupée dans un élan, de cette lecture. Et déçue.

Tout d'abord, si l'écriture en elle-même ne m'a pas marquée, elle reste agréable et fluide, relativement simple et efficace. Voilà qui ne comble pas mon amour pour la stylistique, mais enfin, c'est concis et cela va droit au but. Mieux que cela: cette clarté syntaxique donne un vrai rythme à l'histoire, rythme qui devient de plus en plus haletant au fil de l'intrigue. En revanche d'où sort ce premier chapitre, qui n'a rien à voir avec le reste du livre? A croire qu'il n'a pas été écrit par la même personne que le reste de l'ouvrage! C'est boursouflé, alambiqué, surbrodé... En un mot: indigeste. J'ai d'ailleurs failli décrocher pour m'en aller vers de plus verts pâturages.

Ensuite, tout arrive trop vite et j'ai trouvé bâclé la seconde partie du roman: on manque d'explications, de descriptions. Le dénouement arrive lui aussi sans crier gare, beaucoup trop vite et avec trop peu de matière...L'atmosphère aussi aurait gagné à une installation plus longue, plus approfondie... tout comme les thèmes (fascinants!) de la folie et de la manipulation qui sont à l'état d'esquisses... Je me suis sentie frustrée de ne pas en savoir plus mais aussi de ne pas avoir assez baigné dans la noirceur et toutes les arcanes de ce roman singulier et ô combien inquiétant. Je n'ai pu me départir de cette impression d'avoir lu une ébauche, un premier jet. Une tenace et désagréable impression d'inachevé...et cela m'a gêné. J'en attendais bien plus. C'est d'autant plus frustrant qu'on sent sous l'écriture tout le potentiel et les qualités de l'auteur et on se dit qu'avec les années, elle pourrait peut-être se montrer capable d'un chef d'oeuvre du genre, d'une "Tristesse du Samouraï" (roman de mon coeur!) à la française, d'un scénario à la Tarantino, sauce Belleville... Dommage. Vraiment dommage.



Enfin et avant de laisser mon clavier, je voudrais remercier Babelio qui, grâce à la Masse Critique "Mauvais Genres" m'a permis de découvrir ce roman singulier et de sortir de mes sentiers battus. Merci également aux éditions "Yaka books". Comme de nombreux babeliotes l'ont écrit avant moi, une petite maison d'édition familiale qui a fait le pari d'éditer des romans divers et variés, de qualité et qui les commercialise pour la somme unique de 2€ (oui, oui ma bonne dame!) mérite d'être soutenue, remarquée, remerciée et saluée. Bravo!

Intriguant.



Si je tenais absolument à lire ce roman, c'est à cause de sa couverture. Intrigante voir même horrifiante, elle offre au futur lecteur un aperçue de ce qui l'attends.



Dés les premières pages, j'ai découvert une écriture poétique, remplie de figure de style, de métaphores, et d'images. Une écriture agréables, bien que certains passages puissent être longuets.



L'intrigue met en scène deux personnages. Pierrot, qui nous raconte l'histoire, tout en dressant de lui-même un portrait loin d'être flatteur. Et Claire, vu par Pierrot, qui nous en dresse un portrait complexe. Deux personnages qui vont plutôt bien se marier ensemble.



L'intrigue a quelque peu tendance à partir dans tous les sens, et la fin mérite d'être digéré avant d'être comprise, ce qui peu laisser un certain gout d’inachevé.



En bref, une lecture sympathique.



Bonne lecture à tous.

Un livre dont l'histoire est vraiment très intéressante et très prenante.

Marie-Noël n'a jamais connue son père et a été élevé par sa grand-mère. Sa mère n'était pas très maternelle. Cette dernière meurt et Marie-Noël doit donc gérer tout ça, seule. Elle va, de manière assez surprenante, se lancer dans la recherche de son père. Elle va de découverte en découverte, et va faire des rencontres étonnantes.

Une histoire qui, mine de rien, donne le sourire. Toutefois, je trouve dommage que nous ne sachions pas plus ce que devient Marie-Noël, et ce père qu'elle vient de rencontrer. Ce livre s'arrête bien trop brusquement à mon goût. Il n'en reste pas moins une très bonne lecture, que je ne peux que conseiller.

Avant de recevoir ce livre, j’ai été attirée par le côté mystérieux de sa couverture, puis de son résumé qui nous laisse un peu dans le vague. Cette chronique n’est donc pas évidente à écrire. Je ne veux pas trop en dire. Je ne veux pas vous empêcher d’avoir cet état d’esprit, de ressentir ce mystère en commençant votre lecture.



J’ai beaucoup aimé ce roman, l’atmosphère étrange, ce trouble qu’il dégage dès les premières lignes. Ça enfle au fur et à mesure de la lecture, les choses s’assombrissent pour devenir de plus en plus noir, puis le deviennent complètement.



C’est écrit à la première personne. Pierre-Octave nous raconte son histoire. Il n’y a pas énormément de dialogues mais ce n’est pas long ou difficile à lire. Pierre-Octave nous offre son point de vu que l’on fini par adopter, ce posant les mêmes questions que lui. Espérant avoir les réponses tout en les redoutant. Cette écriture à la première personne m’a davantage rapproché de lui.



La plume de l’auteure est très particulière et j’ai vite compris que je ne devais pas essayer de savoir où elle voulait me conduire, sous peine ne pas apprécier ma lecture. Je devais la laisser poser une à une les pièces de son puzzle sans tenter d’y voir plus clair. Je me suis laissée porter par les mots.



En milieu de roman, tout s’enchaîne, s’accélère. La donne change jusqu’aux rebondissements auxquels je ne m’attendais pas.



Je conseille ce livre aux amateurs de romans noirs. À tous ceux qui aiment les auteur(e)s aux plumes mystérieuses. Celles qui cachent bien leur jeu avant d’abattre leur cartes.
Lien : https://laurielucasetseslect..

Ce livre n'est destiné à tout le monde car ça touche une adolescente. Il est vrai que la couverture, le titre et le résumé m'ont attiré directement. En parlant avec l'auteure, elle m'avait prévenue que c'était difficile... comment réagiriez vous si votre enfant disparaissait sans laisser de traces...si on ne retrouvait pas son corps... hé bien voilà la mise en place de l'histoire... une histoire dramatique, normal me direz vous, mais touchant car ça touche un point très sensible chez chacun d'entre nous...un enfant...une histoire qui bouleverse et qui m'a révolté car c'est pas juste...parfois on dit même que la réalité dépasse la fiction...mais qui dit que cette histoire ne pourrait pas arriver ...regardez les infos télévisées... ça fait peur...mon coeur s'est étreint plus d'une fois... et mes larmes ont coulés tellement c'était triste et révoltant...

Alors lisez le en sachant que vous ne pourrez pas oublier ce livre, cette histoire...

Un livre écrit d'une main de maître....

Personnellement je trouve que c'est une réussite...bravo et merci de m'avoir fait confiance...

J’ai lu ce livre non pas parce que l’auteure m’a demandé une chronique, mais par envie de ce nouvel univers. J’avais déjà découvert ces précédents romans et il est vrai qu’ils sont différents.







Alors ce livre va-t-il me confirmer tout le bien que je pense de ses histoires ? Suivez-moi dans mes déductions...







Adèle est une jeune femme qui est dans le viseur de la justice suite à des malversations financières qui ne sont pas de son fait car elle a été manipulée et ensuite abandonnée avec tous les soucis que cela occasionne. Abel quant à lui a des démêlés avec la police mais pour des raisons bien différentes et pour les connaître il faudra lire le roman. Ils se rencontrent d'une drôle de façon: Abel pénètre chez Adèle par effraction non pas pour la voler mais pour..... Ha je ne vous le dirais pas c'est à découvrir. La suite de cette collision frontale à découvrir...







2 prénoms qui résonnent agréablement: Abel et Adèle. 2 être qui sont destinés à se rencontrer? Abel a un passé et une enfance douloureuse mais rempli d'amour. Il a fait des mauvais choix et a subi la loi de la meute: suivre le dominant mais ce n'était pas le bon chemin. Adèle a commis la plus grosse erreur: tombée amoureuse de la mauvaise personne car comme tout le monde le sait l'amour rend aveugle et voilà pourquoi nos deux héros sont dans une mauvaise posture. Le fil rouge de ce roman est le relationnel et l'émotionnel. Comment 2 mondes diamétralement opposés se font face et pourtant vont avancer ensemble. La compréhension de l'autre, être à l'écoute avec son coeur comme avec son esprit. Ce sont des choses difficile à faire dans ces circonstances-là.







Frédérique Hoy met un point d'honneur à faire comprendre au lecteur qu'il est important d'écouter l'autre et de ne pas se fier aux apparences. Elle dévoile avec beaucoup de pudeur mais avec intensité ce que ses héros ressentent ou ont ressentis, ce qui les amenés à faire ces choix. Ils apprennent l'un de l'autre et ne retiennent que le meilleur.







Ce que j'apprécie dans cette histoire c'est la justesse des mots, cette capacité de faire passer les sentiments aux travers de ses héros sans en rajouter des tonnes. Nous découvrons leur passé, leur présent mais aussi leur histoire étalée sur quelques années et ce n'est pas si simple qu'il n'y paraît. On pourrait croire à un Happy End mais zou il y a un changement de cap qui montre au lecteur que les sentiments ne sont pas si simples qu'on le voudrait. Le coeur de ce roman est la complexité de l'être humain.







Un roman bouleversant, intense avec un énorme soupçon d'humanité.







Il y a toutefois une phrase qui m’a tapé dans l’œil et qui s’applique au jour d’aujourd’hui et pour tout le monde : « Ne crois jamais ce que l’on te dit, et crois la moitié seulement de ce que tu vois ».... À méditer et à essayer de mettre en pratique... Pas facile du tout.







Une histoire que je vous conseille de lire et de partager, car elle ne vous laissera pas de marbre. Encore une réussite et un excellent moment de lecture. Alors n’hésitez pas allez zou sur Amazon.... Bonne lecture et merci pour toutes ces émotions qui m’ont traversée.




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On rentre très vite dans l'histoire, Albane est flûtiste, elle est mariée, a une belle situation, fait un métier qu'elle aime. À première vue, aucun problème à l'horizon. Mais Albane a un malaise grave lors d'un concert, elle vient de voir une personne dans le public qui ne lui est pas inconnue. Cet accident est grave et la laisse amnésique. Elle ne se souvient plus de son mari, elle va devoir faire un travail sur elle et ses souvenirs pour arriver à se remémorer tout ce qu'elle a vécu. Je ne préfère pas en raconter plus sur l'histoire, ce serait dommage de trop en dévoiler et d'ainsi gâcher la surprise de la lecture. Car pour moi, en tant que lectrice, je suis allée de surprises en surprises au fur et à mesure des révélations.



Comme vous pouvez vous douter, le roman est construit avec des moments au présent et d'autres au passé où on retourne dans la vie d'Albane adolescente. Le passé et le présent se confrontent, les événements sont nombreux dans chacun d'eux. Ce qu'on apprend sur la vie d'Albane permet de comprendre ce qu'elle peut ressentir à l'heure actuelle. Elle vit avec de profondes cicatrices qui ne se sont jamais vraiment refermées. Mais, pour autant, elle ne se plaint jamais, elle accepte ces faits, elle les analyse pour pouvoir vivre au mieux cette vie. Albane a vécu de gros traumatismes pendant son adolescence, qui feront d'elle la femme blessée qu'elle est. Elle réussira à se reconstruire, mais elle devra mener des recherches pour mieux cicatriser et mener sa résilience. Cette amnésie va lui permettre de régler ses comptes, en quelque sorte. D'oser reprendre contact avec des personnes qu'elle pensait rayée de sa vie, afin de pouvoir mieux tourner la page et vivre son présent.



Je me suis vite attachée à Albane. Il est difficile de faire autrement. Elle est touchante dans sa vie adulte, et j'ai eu plus d'une fois envie de la protéger pendant son adolescence. En plus, Frédérique Hoy emploie la première personne du singulier pour raconter. J'aime beaucoup l'emploi de ce « je » qui me permet à chaque fois de me mettre à la place du personnage et de vivre le roman à travers ses yeux. En plus, ce qu'elle a vécu résonne et fait écho en moi. Je ne vais pas parler de ma vie privée, mais j'ai connu la même situation qu'Albane et je peux vous dire que ce qui est dit dans ce roman est on ne peut plus réel. Il a fait resurgir en moi mes propres cicatrices pas toujours toutes bien refermées. J'ai vraiment apprécié la façon dont Frédérique Hoy raconte, son style, sa manière de nous impliquer dans la vie d'Albane. Une plume très sensible, très douce et pudique qui m'ont touchée particulièrement. Et tout ceci rythmé par cette phrase « Devine qui est mort ? » qui prend tout son sens quand on comprend l'origine. Et bien sûr, elle parle avec beaucoup de justesse des secrets de famille. Ce sujet revient souvent dans les romans, mais il fait tellement partie de nos propres vies qu'on ne s'en lasse jamais. Je pense que beaucoup de personnes pourront se retrouver dans l'un ou l'autre de ces personnages.



J'ai lu ce roman en une soirée. Parce qu'il est déjà assez court, un peu plus d'une centaine de pages, et ensuite parce que j'ai tout de suite été plongée dans l'histoire et je n'ai pas réussi à la quitter tant que je n'en savais pas plus. Je l'ai d'ailleurs trouvé un peu trop court, j'aurais aimé que certaines choses ou personnages soient plus fouillés, je pense notamment au mari d'Albane que j'ai trouvé trop absent. La fin m'a énormément surprise. Je ne m'attendais pas du tout à cela, j'ai été vraiment étonnée. J'avoue que je la trouve un peu étrange. En tout cas, elle est totalement imprévisible et c'est plutôt bien trouvé de la part de l'auteure. J'aurais aimé qu'elle soit moins énigmatique, mais après tout, c'est tout aussi original de ne pas finir en total happy end ! Et, en y pensant bien, j'ai souvent eu les mêmes idées que l'héroïne, elles permettent de mettre un point final à tout, même si cela peut paraître totalement utopique.



Ce roman a été une bonne lecture. J'ai passé un moment en totale immersion avec Albane, dans son passé et son présent, je l'ai quittée à regret. J'ai en tout cas beaucoup apprécié la plume de Frédérique Hoy, c'est pour moi une très belle découverte. Elle a remué beaucoup de choses en moi, mais c'est justement parce qu'elle a bien retranscrit les faits et les sentiments de ses personnages que cela a eu ces effets. Une lecture intense à tous niveaux que je vais avoir du mal à oublier. J'ai vu que Frédérique Hoy avait écrit trois autres romans, je pense que je vais très vite les ajouter à ma wish liste, j'aimerais beaucoup continuer à la lire.

Lors de la présélection des titres pour le Prix des Auteurs Inconnus 2019, les dix premières pages de ce roman m’avaient intriguée. Au final, ce livre renferme beaucoup plus de mystères et de secrets qu’il n’y parait et j’ai été très surprise lors de ma lecture.



Ce roman raconte la vie d’Albane de Morange. Suite à un AVC, elle souffre d’amnésie partielle. A cette occasion, elle va renouer avec sa famille avec qui elle avait coupé les ponts des années auparavant. Cette rupture est due à des secrets cachés lors de l’adolescence de la jeune femme et dont elle ne s’est toujours pas remise.



Adolescente, Albane tombe amoureuse du jardinier Akash. Quelques semaines plus tard, elle est obligée de quitter le domicile familial. A son retour chez elle, plus rien ne sera comme avant et peu à peu elle se coupe de sa famille pour se plonger dans le monde de la musique.



Albane « profite » de son AVC pour reprendre sa vie en main. C’est une femme déterminée qui souffre d’avoir subie, pendant trop d’années, le poids des « on-dit » et du « qu’en dira-t-on ». Sa quête déterminée montre sa force de caractère et sa volonté de remettre de l’ordre dans sa vie.



Ce roman est incroyable. La justesse de la plume de l’autrice est remarquable, utilisant un vocabulaire riche et précis. Cette histoire est surprenante jusqu’au bout et on n’a aucun moment de répit. Cette quête menée par Albane m’a tenue en haleine jusqu’à la fin et surtout, à aucun moment je ne me suis doutée de la manière dont elle s’achèverait. Ce livre est aussi l’occasion pour l’autrice de dénoncer des pratiques réelles, qui ont eu lieu entre 1950 et 1980 dans les Flandres. Même si ce roman est une fiction, il met en lumière un scandale qui a pendant trop longtemps été passé sous silence.



Pour conclure, je ne m’attendais pas du tout à autant de rebondissements au cours de cette lecture. L’histoire d’Albane est une quête personnelle qui ne vous laissera sûrement pas de marbre et qui vous entrainera au plein cœur des secrets de famille et des convenances qui avaient cours dans les familles aristocratiques dans les années 1970.
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Une superbe découverte ! L'intrigue est très originale et prenante, le livre se lit très rapidement. La plume de l'autrice est très belle, les phrases poétiques et rythmées. J'ai beaucoup aimé le protagoniste et tous les personnages sont extrêmement bien travaillés. On va de révélations en révélations ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Je recommande vraiment ce roman dans lequel j'avais toujours super hâte de me replonger !

Je rajouterai que l'initiative de la maison d'édition Yaka Books est géniale, à savoir rendre les livres accessibles à tous grâce au prix incroyable de 2€

Bonsoir tout le monde

Voici ma chronique sur le petit dernier de Frédérique Hoy

Devine qui est mort?



Résumé



La flûtiste renommée Albane de Morange a tout pour être heureuse : un homme qui l’aime et qui partage sa passion, un appartement chic à Paris, une vie réglée comme du papier à musique. Si elle n’a pas d’enfant, c’est pour une raison bien précise : cette raison même qui fait qu’elle a rompu avec la famille de Morange il y a plusieurs années.

Le jour où, en plein concert, la musicienne frôle la mort, son monde intérieur est bouleversé. Albane éprouve le besoin de renouer les liens, et surtout de régler ses comptes avec les acteurs de ce passé douloureux qu’elle n’a jamais eu le courage d’affronter.



Après deux thrillers, Frédérique Hoy signe ici un troisième roman, moins dur mais non dénué de noirceur : un drame original et émouvant.



Mon avis

Devine qui est mort?



Un titre qui m'a fait pensé à mes beaux-parents car quand il y a un décès, quand on les a au téléphone ou lorsqu'on y va, il nous sorte cette phrase-là... Comme si on était devin ou médium...mdr



Alors est-ce un roman avec une dose d'humour ou plutôt triste? C'est la question que je me suis posée avant de commencer à lire.



Albane, l'héroïne principale de ce roman vit de sa passion et de ses concerts. C'est une passionnée de flûte traversière. Mais sa vie est bouleversée lors de l'un de ses concerts et ça va chambouler tout le reste de sa vie.



Elle en vient à se poser des questions sur son enfance, elle va vouloir comprendre sa vie d'enfant et résoudre certaines énigmes qui l'ont forcé à avoir la vie qu'elle a.



On a tous des squelettes planqués dans les placards, des secrets de famille qui nous pourrissent la vie. On finit toujours un jour ou l'autre à se poser les questions sur notre vie, on se remet en question suite à un évènement important. Car il faut arrêter de faire l'autruche et résoudre ces "problèmes" afin d'avancer. Et Albane a fait ce choix après cet "incident".



Frédérique Hoy nous parle de la vie d'Albane mais sans tomber dans la vulgarité de la douleur humaine. J'ai été transporté dans sa vie.... Parfois, il m'arrivait de me poser des questions sur sa vie avant qu'elle ne se les pose car je voulais en savoir plus.

J'avais envie de connaître tous les tenants et aboutissant de son histoire.

Chaque chapitre traite du passé et du présent mais en alternance afin que le lecteur puisse comprendre les raisons d'Albane qui l'ont poussée à être comme elle est aujourd'hui.



Une plume simple mais authentique avec un énorme talent. L'histoire est superbe, les personnages sont attachants. L'ambiance est typique de l'époque (je parle de la jeunesse d'Albane dans les Flandres). Mais alors les quiproquos familiaux, j'adore. Qui n'aime pas ça?



Un roman sur les secrets de famille très bien orchestré et qui m'a beaucoup plu. J'ai eu dû mal à le lâcher. Il est facile de s'identifier à Albane, je parle surtout de son caractère, son boutisme et de son besoin trouver des réponses et d'enfin partager avec ceux qui lui sont proches ce qui l'a traumatisé.



Ha la famille, on a dû mal à vivre avec mais c'est tout aussi compliqué de vivre sans. On accepte tellement de chose pour celle-ci mais est-ce vraiment nécessaire de s'infliger tout ça? Non , mais parfois voire souvent, on n'a pas le choix de se conformer à certains de leurs désirs (ou plutôt ordres)...







C'est le deuxième roman que je découvre et me conforte dans l'idée qu'elle a du talent et qu'on va entendre parler d'elle dans l'avenir et ce qui ne gâche rien, elle est sympathique et très proche de ses lecteurs.





Merci pour cette très belle lecture.... Beaucoup de réalisme et d'humanité...

Histoire super intéressante, et même déstabilisante qui allie la manipulation et la folie.

Pierre Octave est un auteur qui prête sa plume pour écrire pour d'autres. Il est un homme rêveur, méditatif, et contemplatif, mais c'est son côté romanesque qui m'a plu. C'est un être théâtral, qui dramatise et s'enracine dans sa vie avec un comportement psychologique déjanté à certains moments qui me rappellent quelquefois le personnage de dessins animés.

Cet homme qui a échoué dans son mariage, rencontre une dentiste, Claire, qui va lui demander d'écrire son histoire. Mais entre Pierre et Claire, la romance s'installe, mais que cache cette femme qui a fait chavirer son cœur ? Cette femme que Pierrot la lune de son surnom trouve intrigant, va se dévoiler peu à peu à lui, les secrets de Claire ne sont pas tous roses.

Un roman super captivant, Frédérique Hoy a installé un suspense dès les prémices de son roman qui est une farandole de métaphores. Les scènes sont surprenantes mêmes frôlant la folie et la démence, les personnages sont des êtres compliqués avec des caractères psychologiquement instables. Le dénouement s'enchaîne pour s'accélérer en cours de lecture avec des bons rebondissements.

Un bon roman noir très bien travaillé, écrit avec une plume mature et posée. Une belle lecture que j'ai aimée pour son côté protagoniste que je considère déséquilibré.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...