Citations de Frida Kahlo (56)
Le surréalisme est la surprise magique de trouver un lion dans un placard, là où on était sûr de trouver des chemises.
Tu mérites un amour qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lorsqu’il marche à tes côtés, qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux, qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, qui te soutient lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t’accompagne dans ton vol, qui n’a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
Mereces un amor que te quiera despeinada,
incluso con las razones que te levantan de prisa
y con todo y los demonios que no te dejan dormir.
Mereces un amor que te haga sentir segura,
que pueda comerse al mundo si camina de tu mano,
que sienta que tus abrazos van perfectos con su piel.
Mereces un amor que quiera bailar contigo,
que visite el paraíso cada vez que ve tus ojos
y que no se aburra nunca de leer tus expresiones.
Mereces un amor que te escuche cuando cantas,
que te apoye en tus ridículos,
que respete que eres libre,
que te acompañe en tu vuelo,
que no le asuste caer.
Mereces un amor que se lleve las mentiras,
que te traiga la ilusión,
el café
y la poesía.
Chaque tic-tac est une seconde de la vie qui passe, s'enfuit et ne se répète pas. Et il y a en elle tant d'intensité, tant d'intérêt, que l'unique problème est de savoir la vivre.
Il y en a qui naissent avec une étoile et d’autres comme des étoiles tombées par terre, écrasées, pleines de coups, et bien que vous ne vouliez peut-être pas le croire, je fais partie de celles qui sont bien tombées par terre.
Tellement absurde et éphémère est notre passage dans ce monde, que la seule chose qui me rassure c'est la conscience d'avoir été authentique... D'être la personne la plus ressemblante à moi-même que j'aurais pu imaginer.
Coyoacan, vendredi 3 mai 1946
Tout seul allait le petit Cerf
triste, à l’abandon, blessé
mais chez Arcady et Lina
il put enfin se réfugier
Quand le Cerf s’en reviendra
requinqué, joyeux, soulagé,
les blessures de son corps meurtri
enfin auront été gommées
Merci, mes enfants bien-aimés,
de tout cœur, pour votre appui
Dans la forêt qu’habite le Cerf
enfin le ciel s’est éclairci
Acceptez ci-joint mon portrait
pour que toujours je sois présente,
tous les jours et toutes les nuits,
même quand je serai absente.
La tristesse est reflétée
dans chaque recoin de mes tableaux,
je ne vois pas la moindre issue
car c’est bel et bien mon lot.
Inversement, le bonheur
est dedans mon cœur enfoui
grâce à Arcady et Lina
parce qu’ils m’aiment telle que je suis.
Je vous offre cette peinture
réalisée avec tendresse
en échange de votre amour
et de votre gentillesse.
Frida
Il n’y a rien de plus beau qu’un rire
Ils me disent surréaliste, mais je ne le suis pas. Je n’ai jamais peint de rêves, j’ai peint ma réalité.
La beauté et la laideur sont un miroir car les autres finissent toujours par voir notre intérieur.
Bien souvent je me dis qu'il vaudrait mieux que j'aille goûter les pissenlits par la racine, tu ne crois pas ? Je ne pourrai jamais rien faire avec cette maudite maladie, et si c'est comme ça à dix-sept ans, je veux même pas imaginer comment je serai plus tard.
Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lors qu’il marche à tes côtés, qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux, qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, qui te soutiens lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t’accompagne dans ton vol, qui n’a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
Vendredi, on m'a posé cet engin en plâtre. Depuis, c'est un vrai calvaire, comparable à rien ; je ressens comme une asphyxie, une douleur atroce dans les poumons et dans tout le dos ; quant à ma jambe, je ne peux même pas la toucher ; je ne peux presque pas marcher et encore moins dormir.
Lors de son passage à Paris en 1939 elle écrivit à un ami, à propos des Bobos d’alors, ces quelques lignes pleines de vérité. Ce qui est savoureux, c’est qu’elle est prise actuellement comme héraut par peut être les mêmes gens de maintenant .
" Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits "intellectuels" de mes deux. C’est vraiment au dessus de mes forces. Je préfèrerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutot que de devoir m’associer à ces putains d’artistes parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leur précieuses fesses aux terrasses des cafés, parlent sans discontinuité de la culture, de l’art, de la révolution et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres, et en infectant l’atmosphère de théories et encore de théories, qui ne deviennent jamais réalité."
Vous n'avez pas idée du genre de vieux cafard qu'est Breton, et je pourrais en dire de même de presque tout le groupe des surréalistes.
J'espère que la sortie sera joyeuse… et j’espère bien ne jamais revenir…
Frida
Juillet 1954
Pourquoi voudrais-je des pieds puisque j'ai des ailes pour voler.
Douleur, plaisir et mort ne sont rien de plus que le processus de la vie. La lutte révolutionnaire, dans ce processus, est une porte ouverte à l’intelligence.
J’avais l’habitude de penser que j’étais la personne la plus bizarre au monde, et puis je me suis dit, il y a beaucoup de personnes comme cela dans le monde, il doit bien y avoir quelqu’un comme moi, qui se sent étrange et meurtrie comme moi...
Je me l’imagine et j’imagine qu’elle aussi doit être en train de penser à moi...
Si tu existes et que tu me lis, saches que j’existe et que je suis aussi étrange que toi...
Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.[…] Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.