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Citations de Frida Kahlo (56)


Mon Diego :
Miroir de la nuit.
Tes yeux vertes épées dans
ma chair. ondes entre nos
mains.
Toi tout entier dans l'espace plein
de sons - dans l'ombre et dans la
lumière. Tu t'appelleras AUXO-
CHROME celui qui capte la couleur. Moi
CHROMOPHORE - celle qui qui donne la couleur.
Tu es toutes les combinaisons
de nombres. la vie.
Mon désir est de comprendre la ligne
la forme l'ombre le mou-
vement. Tu remplis et je reçois.
Ta parole parcourt tout
l'espace et parvient jusqu'à mes cellules
qui sont mes astres et va jusqu'aux
tiennes qui sont ma lumière.

Fantômes.
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Je ne saurais dire si mes tableaux sont surréalistes ou pas, mais je sais qu'ils sont la plus franche expression de moi-même, sans jamais tenir compte des jugements et des préjugés de quiconque. Je n'ai pas beaucoup peint et je l'ai fait sans le moindre désir de gloire, sans la moindre ambition, avec la conviction, d'abord de me faire plaisir, et plus tard de pouvoir gagner ma vie avec mon métier.
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Je ne te demande pas de m'embrasser! Ne t'excuse pas quand je pense que tu t'es trompé.
Je ne te demanderai même pas de me prendre dans tes bras quand j'en ai le plus besoin...
Je ne te demande pas de me dire à quel point je suis belle, Même si c'est un mensonge, ni de m'écrire quoi que ce soit de beau!
Je ne te demanderai même pas de m'appeler pour me dire comment s'est passée la journée, ni de me dire que je te manque.
Je ne te demanderai pas de me remercier pour tout ce que je fais pour toi... Ni que tu t'inquiètes pour moi, quand mes esprits sont à terre !!!
Et bien sûr, je ne vais pas te demander de me soutenir dans mes décisions. Je ne te demanderai même pas de m'écouter quand j'ai mille histoires à te raconter.
Je ne te demanderai rien, même pas de rester à mes côtés pour toujours...
Parce que si je dois te demander, je n'en veux plus.
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Auxochrome - chromophore
De longues années de soif rete-
nues dans notre corps. Des mots
enchaînés que seules les lèvres du rêve
ont réussi à prononcer.
Tout était entouré par le miracle
végétal du paysage de ton corps.
A mon contact, ta forme
a eu pour réponse les cils
des fleurs, la rumeur des
rivières. Le jus de tes lèvres
est riche de tous les fruits, le sang
de la grenade, la rondeur
du mamery et l'ananas parfait.
Je t'ai serré sur mon sein
et le prodige de ta forme
par le bout de mes doigts
a pénétré tout mon sang. Odeur
d'essence de chêne, de souvenir
de noyer, de verte haleine
de frêne. Horizons et paysages
= que mon baiser a parcourus.
L'oubli des mots fera naître
le juste langage pour
comprendre les regards de
nos yeux clos.
= Tu es présent, intangible
et tu es tout l'univers
que je crée dans l'espace de
ma chambre. Ton absence se révèle
tremblante dans le tictac de
l'horloge ; dans la pulsation de la lumière ;
tu respires à travers le miroir.
De toi jusqu'à mes mains, je parcours
ton corps entier, et je suis avec toi
une minute et je suis avec moi
un moment. Et mon sang est le miracle qui
court dans les veines de l'air
de mon cœur jusqu'au tien.
LA FEMME xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxx
L'HOMME xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Le miracle végétal du paysage
de mon corps devient en toi
la nature dans son entité.
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Frida Kahlo
Yo te cielo para amarte sin medida
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Je n’ai jamais peint mes rêves, j’ai peint ma réalité propre.
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TEXTE RÉDIGÉ SUR DU PAPIER À EN-TÊTE DU PARTI NATIONAL ÉTUDIANT "PRO-CÁRDENAS".

Mais non, ça ne se peut pas, cette fin n'est pas la bonne (...) je connais bien le roman, ami lecteur. Cet imbécile de Raskolnikov, ton héros, est allé pourrir en Sibérie, il a pourri à jamais, et sa source d'espoir, prête à le suivre n'importe où, Sonia, est morte avec lui.
C'était son destin, le destin du misérable, du déchu, de celui d'en bas, condamné à souffrir éternellement, à mourir maudit par Dieu et par les hommes.
(...) Mais il y a un autre Raskolnivov, celui qui est sorti de prison pour refaire sa vie ; celui-là est une fiction, celui-là n'a vécu que dans la conscience d'un homme médiocre qui ne se résigne pas à mourir et à être oublié.
Mais la réalité est tout autre ; elle est plus bestiale, elle est plus terrible, elle est douloureuse, et celle-là, je te l'ai déjà racontée (...) lecteur.
FIN
Frida Kahlo
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Frida Kahlo
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
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Frida Kahlo
l odeur de ton doux parfum ma petite' Frida kahlo je pense a toi chaque fois que je vois un tableau
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Frida Kahlo
Le surréalisme est la surprise magique de trouver un lion dans un placard, là où on était sûr de trouver des chemises.
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Frida Kahlo
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l'oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l'oreiller humide, ma joue s'y colle, mes cheveux mouillés contre mes
tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s'écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s'oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques
heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.

Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d‘amour, celui que j‘essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t'appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu'après tout lui et moi ne formons qu'un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.


Ma nuit me brûle d'amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m‘épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu'à toi,
t'envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient a moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m'enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s‘attriste et s'égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.

Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition,
parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n'est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le
jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller chercher mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre. sème désordre, est interdit.

Ma nuit se demande ce qui n'est pas interdit.
Il n‘est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s'offusque de voir une chair faire
corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t'aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.

Ma nuit se nourrit d'échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m'observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec
tendresse.

Ma nuit t'espère. Mon corps t'attend.

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Mi noche es como un gran corazón que late.

Son las tres y media de la madrugada.
Mi noche no tiene luna.
Mi noche tiene grandes ojos negros que miran fijamente una luz gris que se filtra por las ventanas.
Mi noche llora y la almohada se vuelve húmeda y fría.
Mi noche es larga y larga y larga y parece estirarse siempre hacia un fin incierto.
Mi noche me precipita hacia tu ausencia.
Te busco, busco tu cuerpo a mi lado, tu respiración, tu olor.
Mi noche me contesta: vacía; mi noche me da frío y soledad.
Busco un punto de contacto: tu piel. ¿Dónde estás?
Me vuelvo hacia todos los lados, la almohada húmeda, pego la mejilla a ella, mi pelo mojado contra las sienes.
No es posible que no estés aquí.
Mi cabeza vagabundea, mis pensamientos van, vienen y se aplastan, mi cuerpo no lo puede comprender.
Mi cuerpo te desearía.
Mi cuerpo, esa incertidumbre mutilada, desearía olvidarse por un momento de tu calor, mi cuerpo requiere algunas horas de serenidad.
Mi noche es un corazón hecho trizas.

Mi noche sabe que me gustaría mirarte, seguir con mis manos cada curva de tu cuerpo, reconocer tu rostro y acariciarlo.
Mi noche me ahoga por tu ausencia.
Mi noche palpita de amor, aquel a quien quisiera contener pero palpita en la penumbra, en cada una de mis fibras.
Mi noche quisiera llamarte, pero no tiene voz.
Sin embargo, desearía llamarte y encontrarte y apretarse contra vos un momento y olvidar ese tiempo que mata.
Mi cuerpo no puede comprender.
Tiene tanta necesidad de vos como yo, quizás a fin de cuentas él y yo sólo somos uno.
Mi cuerpo te necesita, a menudo casi me ha curado.
Mi noche se hunde hasta casi no sentir la carne y el sentimiento se hace más fuerte, más agudo, desprovisto de la sustancia material.

Mi noche me quema de amor.
Son las cuatro y media de la madrugada.
Mi noche me agota.
Sabe que te extraño y toda su oscuridad no basta para esconder esa evidencia.
Esa evidencia brilla como una cuchilla en la noche.
Mi noche querría tener alas que volaran hasta vos,
te envolvieran en tu sueño y te devolvieran a mí.
En tu sueño me sentirías cerca de vos y tus brazos me abrazarían sin que despertases.
Mi noche no me aconseja.
Mi noche piensa en ti, sueño despierto.
Mi noche se entristece y se pierde.
Mi noche acentúa mi soledad, todas mis soledades.

Su silencio sólo oye mis voces interiores.
Mi noche es larga y larga y larga.
Mi noche tiene miedo de que el día no aparezca jamás, nunca jamás, y a la vez teme su aparición, porque el día es un día artificial en que cada hora cuenta el doble y sin vos no es realmente vivida.
Mi noche se pregunta si mi día no se parece a mi noche. Lo que explicaría a mi noche porque temo también el día.
Mi noche tiene ganas de vestirme y de empujarme fuera para ir a buscar a mi mujer.
Pero mi noche sabe que lo que se llama locura, de cualquier tipo, esparce desorden, está prohibida.

Mi noche se pregunta qué es lo que no está prohibido.
No está prohibido confundirse con ella, eso lo sabe, pero se ofusca al ver una carne confundirse con ella en el filo de la desesperación. Una carne no está hecha para unirse con la nada.
Mi noche te quiere con toda su profundidad, y resuena también de mi profundidad.

Mi noche se nutre de ecos imaginarios. Puede hacerlo. Yo fracaso.
Mi noche me observa. Su mirada es lisa y se funde en cada cosa.
Mi noche desearía que descansases en el hueco de mi hombro y que yo descansase en el hueco del tuyo.
Mi noche quisiera ser el espía de tu placer y el mío, verte y verme temblar de placer.

Mi noche quisiera ver nuestras miradas y tener nuestras miradas cargadas de deseo.
Mi noche se volvería suave.
Mi noche gime en silencio su soledad al recordarte.
Mi noche es larga y larga y larga.
Pierde la cabeza pero no puede alejar tu imagen de mí, no puede tragarse mi deseo. Se muere al saber que no estás aquí y me mata.
Mi noche te busca sin cesar.


Mi cuerpo no consigue concebir que algunas calles o cualquier geografía nos separan.
Mi cuerpo se vuelve loco de dolor al no poder reconocer en medio de mi noche tu silueta o tu sombra.
Mi cuerpo quisiera besarte en tu sueño.
Mi cuerpo quisiera dormir en plena noche y en esas tinieblas ser despertado porque lo besabas.
Mi noche no conoce sueño más hermoso y más cruel hoy que éste.

Mi noche grita y desgarra sus velos, mi noche choca con su propio silencio, pero tu cuerpo permanece inencontrable. Te extraño tanto. Y tus palabras. Y tu color. Y tus lunares. Y tus hollitos. Y tu sonrisa. Y tus ojos negros como la noche.

Pronto va a amanecer
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Frida Kahlo
L’oubli des mots fera naître le juste langage
pour comprendre le regard de mes yeux clos.
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