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Citations de Friedrich von Schiller (211)


Je reconnais bien là la voix de la séduction ! Elle s'est emparée de ton oreille grande ouverte, elle a empoisonné ton coeur.
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Une profonde gravité et une rêveuse mélancolie étaient l'état ordinaire de son âme. Ses sympathies étaient paisibles mais tenaces à l'excès, son choix lent et timide, mais ses attachements vifs et durables. Il traversait, solitaire, le bruyant tourbillon des hommes, et, enfermé dans le monde de son imagination, faisait souvent figure d'étranger dans le monde réel.
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AMALIA : (lui sautant au cou) Pardonne-moi, Franz. (Comme il veut l'embrasser, elle lui arrache son épée et fait un bond en arrière.) Vois, scélérat, ce que je puis faire de toi. Je ne suis qu'une femme, mais une femme furieuse. Ose un peu toucher mon corps d'un geste malhonnête, et ce fer transpercera ta poitrine lubrique. L'âme de mon oncle conduira ma main. Fuis sur-le-champ!
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FRANZ : Si la naissance d'un homme est l'œuvre d'un désir bestial, d'un hasard, qui donc s'aviserait de penser que la négation de cette naissance ait une importance quelconque ?
(Ist die Geburt des Menschen das Werk einer viehischen Anwandlung, eines Ungefährs, wer sollte wegen der Verneinung seiner Geburt sich einkommen lassen, an ein bedeutendes Etwas zu denken ?)

Acte IV, Scène 2.
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STAUFFACHER : Nous pourrions faire de grandes choses en nous alliant.
TELL : Dans le naufrage, on s'aide mieux tout seul.
STAUFFACHER : Vous délaissez si froidement le bien public ?
TELL : Compter sur soi-même, rien de plus sûr.
STAUFFACHER : Unis, les faibles deviennent puissants.
TELL : Seul, l'homme fort est plus puissant.
STAUFFACHER : Ainsi la patrie ne pourra pas compter sur vous quand par désespoir elle prendra les armes ?
TELL : Tell remonte du gouffre un agneau perdu et il ferait défaut à ses amis ? Quoi que vous fassiez, laissez-moi hors de l'assemblée. Je ne sais pas prendre le temps d'examiner et choisir. Mais si vous avez besoin de moi pour une action précise alors, appelez Tell, et je serai des vôtres.
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Il est parfaitement indifférent pour la dignité de l'art que son but soit un but moral, ou qu'il ne puisse l'atteindre que par des moyens moraux. [...]
Si c'est le but lui-même qui est moral, l'art perd tout ce qui fait sa force, je veux dire son indépendance et, ce qui fait son efficacité sur toutes les âmes, l'attrait du plaisir.
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FRANZ : (troublé) Si au moment de mourir l'effroi me saisit?
MOSER : J'ai vu déjà d'autres misérables qui, jusqu'à ce moment-là, opposaient à la vérité un défi opiniâtre, mais, en face de la mort elle-même, l'illusion s'évanouit. Je me tiendrai à votre chevet quand vous mourrez - j'aimerais voir partir un tyran - je serai là, et je vous regarderai dans les yeux quand le médecin prendra votre main froide et couverte de sueur, qu'il pourra à peine trouver votre pouls imperceptible, qu'il lèvera les yeux et vous dira, avec son terrible haussement d'épaules : tout secours humain est impuissant. Prenez garde alors, prenez garde de ne pas avoir l'apparence d'un Richard ou d'un Néron.
FRANZ : (se promenant avec agitation) Bavardage de curés que tout cela!
MOSER : Alors, pour la première fois, les glaives de l'éternité traverseront votre âme, et cette première fois sera trop tard. L'idée de Dieu éveille une terrible voisine, qui est l'idée du Juge. Vous, Moor, vous avez entre les mains la vie de milliers d'hommes, et, sur mille, vous en avez rendu malheureux neuf cent quatre-vingt-dix-neuf. Pour être un Néron, il ne vous manque que l'empire romain, pour être un Pizarre que le Pérou. Eh bien! croyez-vous donc que Dieu va permettre à un seul homme de se conduire comme un furieux dans son univers, et de mettre tout sens dessus dessous? Croyez-vous donc que ces neuf cent quatre-vingt-dix-neuf ne soient là que pour leur ruine, pour servir de jouets à vos sataniques amusements? Oh! ne le croyez pas. Toutes les minutes que vous avez tué pour les autres, toutes les joies que vous leur avez empoisonnées, toutes les perfections dont vous leur avez barré le chemin, il vous en sera demandé compte un jour, et si vous trouvez quoi répondre, Moor, vous aurez gagné.
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FRANZ : Quels transports d'amour! Quelle volupté dans les embrassements! Mais n'est-il pas injuste de condamner un homme sur son apparence maladive? Dans le corps de l'infirme le plus misérable peut briller comme en Esope une grande âme digne d'amour, tel un rubis dans la fange. [...]

Acte I, scène 3.
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Maudite soit la folie des nourrices et des gouvernantes qui nous gâtent l'imagination de leurs contes effrayants et impriment dans notre cerveau docile d'affreuses images de châtiments, si bien que, devenus hommes, d'involontaires frissons secouent encore nos membres et les glacent de terreur, arrêtent nos plus audacieuses décisions, imposent à notre raison qui s'éveille les chaînes de l'obscure superstition.

Acte IV, Scène 2.
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RUDENZ : Va-t'en, chimère arrogante qui m'ensorcèles ! Je trouverai le bonheur chez moi. Ici, où mon enfance a fleuri.
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TELL : Ce que la main de l'homme fait, la main de l'homme peut le défaire.
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MILLER : Ah ! l'on a bien raison de dire : "Quand le diable a pondu un œuf dans un ménage, il en sort une jolie fille !"

(Acte II, Tableau IV, scène 1)
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L'ennui et l'oisiveté font le jeu du démon.
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FIESCO, s'assied.
Dis-moi, que raconte-t-on sur Doria et le gouvernement actuel?

LE MAURE
Pouah! des choses abominables. Le seul mot de Doria donne aux gens des frissons de fièvre. Gianettino est haï à mort. Tout le monde grogne. Les Francais, dit-on, ont été les rata de Gènes. Le chat Doria les a tous avalés et se réserve maintenant les souris.
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KARL : C'en est fini. Je voulais revenir en arrière et retourner à mon père, mais le Dieu du ciel a parlé. Cela ne doit pas être. Insensé que je suis, pourquoi avais-je cette intention ? Un si grand pécheur ne peut plus revenir en arrière, j'aurais dû le savoir depuis longtemps.

Acte V, Scène 1.
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KARL : Fi, fi de cet indolent siècle de castrats. [...] Ils lèchent les bottes du cireur de bottes pour qu'il parle en leur faveur à Sa Grâce, et tracassent le pauvre bougre dont ils n'ont rien à craindre. Ils adorent qui offre à dîner, et s'empoisonneraient entre eux pour un bois de lit qui leur échappe aux enchères.
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La conscience, ah oui, assurément, voilà un bel épouvantail pour chasser les moineaux des cerisiers, ou encore une lettre de change bien écrite grâce à laquelle un failli peut au besoin se tirer d'affaire. En fait, ce sont là de très louables institutions pour tenir les sots en respect, et la racaille sous la botte, afin de donner toute licence aux habiles. Je n'hésite pas à le dire, ces institutions sont une excellente bouffonnerie.

(Gewissen — o ja freilich ! ein tüchtiger Lumpenmann, Sperlinge von Kirschbäumen wegzuschrecken ! — auch das ein gut geschriebener Wechselbrief, mit dem auch der Bankerottierer zur Not noch hinauslangt. In der Tat, sehr lobenswürdige Anstalten, die Narren im Respekt und den Pöbel unter dem Pantoffel zu halten, damit die Gescheiten es desto bequemer haben. Ohne Anstand, recht schnackische Anstalten !)
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ATTINGHAUSEN : Oh, dites-moi ! L'alliance est conclue ? (...) Et les nobles sont-ils de cette alliance ?
STAUFFACHER : Nous comptons sur leur concours au moment requis ; pour l'heure, seuls les paysans ont juré.
ATTINGHAUSEN : Si le paysan a osé une telle action par ses propres moyens, sans l'aide des nobles, s'il s'est ainsi fié à sa propre force, c'est qu'il n'a plus besoin de nous.
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Ne rejette pas pour un vain éclat et un brillant trompeur la perle véritable de ta valeur... Être le chef d'un peuple libre qui ne se voue à toi de tout son cœur que par amour, qui te sera fidèle dans le combat et dans la mort... Que cela fasse ta fierté, vante-toi de cette noblesse-là... Serre bien fort tes liens de naissance, attache-toi à ta patrie, tiens-toi à elle de tout ton cœur. Là sont les racines vigoureuses de ta force ; là-bas, en ce monde étranger, tu seras seul, roseau tremblant que brisera la moindre tempête. Oh, viens, voilà longtemps que tu ne nous as vus, essaie de passer avec nous un jour seulement...
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Friedrich von Schiller
Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.
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