J'avais pas mal d'attente au sujet de ce roman et bien qu'il ne remplit pas à la perfection mes envies, il n'en reste pas moins un joli roman dont l'histoire se laisse facilement lire et vous emporte avec plaisir.
La plume de Gabriel Katz, que je ne connaissais pas du tout, est agréable : franche, dynamique, elle va droit au but sans s'encombrer ni s'alourdir de fioriture. Bien que le roman fait un peu plus de 400 pages, il se lit rapidement.
Concernant l'ambiance générale du roman, l'auteur sait dépendre avec beaucoup de réalisme des décors orientalistes dans lesquels vous vous laisserez happer pour voyager aux cotés des héros. J'ai particulièrement aimé les descriptions, toujours plaisantes, bien imagées, sans pour autant en rajouter des tonnes. C'est un sentiment assez présent lors de la lecture : la plume de l'auteur fait de ce livre un roman tout à fait accessible, à la portée de n'importe quel lecteur, qu'il soit féru de fantasy ou non.
Coup de cœur pour l’héroïne dont les choix, en particulier en ce qui concerne sa vie intime, en font une femme libre, loin des carcans et des stéréotypes des héroïnes amoureuses/à l'eau de rose. On a ici une jeune femme qui assume pleinement ses choix de vie, sa sexualité et ses différences. Elle est impertinente, têtue, bravache...Bref, elle a de la trempe et ça, j'adore !
Les autres personnages sont intéressants, on regrettera néanmoins un véritable manque d'approfondissement dans leur écriture, ils ne prennent pas vie devant nos yeux... Dommage.
Globalement, c'est ce sentiment que je ressens en fermant ce livre : il est bien mais... Il manque un petit, tout petit quelque chose pour le rendre bon. Tout y est ou presque, sauf cette étincelle qui vous emporte littéralement à la lecture d'un coup de cœur. La maîtresse de guerre est finalement un roman qui s'apprécie, "se consomme" rapidement et s'oublie tout aussi vite.
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