On retrouve la plume claire et fluide de Gabriel Katz dans ce roman de pure Fantasy assez classique. Plaisant et efficace, plein de rebondissements mais assez prévisible : n'y cherchez pas le niveau du Puits des mémoires du même auteur que ce soit au niveau de l'intrigue ou des personnages on en est loin mais cela reste une lecture très sympathique si vous aimez le genre.
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Je remercie grandement les Editions du masque pour la validation de ce roman.
Je découvre avec ce livre un nouvel auteur dont l’écriture va à l’essentiel tout en étant riche d’informations. La plume est fluide, précise et le chant lexical de la noyade est très fourni afin de s’approprier les deux temporalités qui composent cette histoire.
Le résumé était très alléchant, au nord de l’Ecosse, avant Noel, le mouton noir d’une famille de riches propriétaires terriens se dirigent vers le manoir pour assister au traditionnel weekend familial, il prend une auto-stoppeuse a bord de la voiture de sport qu’il conduit à vive allure et se dirige vers ces souvenirs et tient à confronter la petite famille sur son passé.
Le roman comprend donc une double temporalité bien maîtrisée par l’auteur, le présent avec ce huit clos et ses personnages croqués comme les hommes des clans écossais à l’instar des femmes dominées par le patriarcat qui sévit encore dans cette famille, ce présent bien trop fade par rapport à ce que j’avais imaginé malgré des dialogues grinçants et une ambiance pesante.
Le passé met en valeur une femme complexe, passionnée et esthète sur qui tout le roman repose puisque les membres de la famille vont faire défiler les souvenirs plus ou moins bons qu’ils ont en commun avec elle, cette partie m’a beaucoup plut malgré qu’elle ne soit pas assez exploitée à mon gout.
Il faut s’attendre à un roman sur les rancœurs et les différentes classes sociales.
Je ressors donc très mitigée de cette lecture, peut être pas le bon moment pour moi, ou simplement il m’a manqué des éléments pour comprendre pourquoi la vie avait rendu ces personnages si égoïstes et abjectes ; je m’attendais à un passionnant retour sur la tradition et plus d’action et je n’ai trouvé qu’une famille morne, je n’ai pas réussi à m’attacher à ces personnages et à entrer dans leurs secrets.
L’écriture n’y est pour rien car l’auteur a une plume très incisive et rythmée, je vous invite donc à vous faire votre propre avis ainsi ce roman trouvera certainement son lectorat.
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Il est rare qu’un roman soit écrit à partir d’un scénario de film (d’habitude c’est le contraire !) mais sans avoir vu le film j’ai pleinement apprécié l’histoire et le style de l’écriture très fluide. L’histoire nous plonge dans la vie d’un jeune issu des banlieues qui possède un don qui va le confronter à un autre milieu social. Les deux milieux sont bien décrits et l’auteur a réussi à créer un suspense autour de son histoire. J’ai passé un excellent moment à lire ce livre et j’aurais aimé continuer à suivre Mathieu et Pierre pour quelques chapitres encore.
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Un diptyque de dark fantasy bien équilibré, qui met en scène des personnages plutôt convenus et sans grande complexité. Mais cela se lit vite et sans déplaisir, peut-être parce que l'auteur nous offre de nombreux rebondissements, entre apparences trompeuses et portes romanesques brutalement fermées. Des glaives en libre-service et des religions différentes, une recette toujours efficace quand il s'agit de trucider des innocents. Pour les survivants, une nouvelle illustration de la citation élimée du Guépard de Visconti. Le train-train donc.
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Clap de fin sur cette série qui m'a tenu en haleine tout au long des trois tomes. Un bon final qui clot de manière satisfaisante l'épopée de nos 3 anti heros dont j'ai adoré l'évolution avec, comme beaucoup, une mention spéciale pour le sarcastique Nils. L'écriture est fluide, agréable et pleine de rebondissements avec juste ce qu'il faut de description. Gabriel Katz manie le cliffhanger aussi bien que le second degré, le tout au service d'un scénario quasi parfait. Le Puits des Mémoires m'a d'ailleurs convaincu du talent de l'auteur au point d'acheter ses autres œuvres ! Mon seul regret ? Si cette série de roman avait été américaine je suis certain qu'elle aurait été adaptée depuis longtemps ! C'est bien dommage qu'on adapte toujours les mêmes œuvres sans prendre de risque, cette série mériterait de dépasser son média de base. J'aimerai bien vous en dire plus mais, vous avez de la chance... J'ai un trou de memoire.
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Après un premier tome qui mettait en place l'intrigue tout en tenant en haleine le lecteur, Gabriel Katz assène une suite encore meilleure. Des révélations savamment dosées, des retournements de situation bien amenés et des personnages qui gagnent en profondeur. Ce tome 2 du Puits des mémoire est l'un des meilleurs tomes d'une saga de fantasy que j'ai lu depuis le trône de fer il y a 20 ans.
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Dans le même univers que Le - très bon - Puits des Mémoires dit la 4eme de couverture.
Peut-être bien, même si ça n'est pas tout à fait évident à vrai dire. Ce qui l'est en revanche c'est que ce livre n'a ni la qualité ni la profondeur du Puits des Mémoires.
On retrouve la fluidité d'écriture et le rythme de la narration de Gabriel Katz mais la trame dramatique, l'histoire et les personnages sont insuffisamment développés.
Ça manque un peu de chair et nous sacrifie à une lecture trop manichéenne des rapports humains.
Quand tant d'auteurs font souvent beaucoup trop long, Gabriel Katz fait ici un peu trop court pour donner la pleine mesure de son talent.
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Sur un thème vue et revu, à savoir l'amnésie, le terrain était glissant mais l'auteur s'en sort très bien en proposant un récit bien écrit et haletant. On s'attache rapidement à ces trois fuyards en quête d'identité. L'univers y est bien construit et l'auteur parvient à caler un certain nombre de surprises, de fausses pistes et de touches d'humour qui font de ce premier tome une lecture très agréable.
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Gabriel Katz est un très bon auteur, raison pour laquelle quand il m'a fallu lire un livre de fantasy, j'ai choisi le puits des mémoires; qui mêle fantasy, fantastique, thriller, etc.
De plus, j'avais adoré Conte de fées de Stephen King, donc pourquoi pas.
Tout d'abord, l'incipit est sublime :
"Au commencement étaient les ténèbres. Un monde où n'existaient ni le temps, ni la faim, ni la soif. Peut-être était-ce cela, la mort, une éternité dans un néant si étroit que l'on ne pouvait s'y tenir que recroquevillé, comme un enfant à naître...
... Mais un jour une faille s'était ouverte dans le bois. Une infime percée de lumière, comme un coup de couteau dans l'obscurité..."
Ça accroche, pas vrai ?
Le chariot transportant trois caisses dans lesquelles des hommes étaient enfermés recroquevillés dans le noir s'est renversé.
Le premier dont nous faisons la connaissance s'appelle Nils, prénom dont il vient de se doter après avoir réussi à ouvrir ses yeux aveuglés par la soudaine luminosité.
Ses deux compagnons d'infortune firent de même.
Le point commun qui frappe d'emblée les trois hommes : ils n'ont aucun souvenir de qui ils étaient avant de se retrouver sur ce chariot.
Qu'ont-ils bien pu faire pour subir le supplice de cet enfermement, auquel a succédé une traque implacable par des armées entières pour les retrouver ?
J'ai mis un certain temps à lire ce roman, bien qu'emportée par la belle plume de Gabriel Katz. J'avoue m'être ennuyée parce que j'étais à des années-lumière de ma zone de confort.
Malheureusement, la magie n'a pas opéré sur moi et j'en suis désolée.
La fantasy et moi devrons dorénavant continuer à suivre des routes parallèles, mais sans rancune.
Mais il séduira sans nul doute les amateurs du genre que j'invite à découvrir cette trilogie.
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Benjamin Varenne fait le Père Noël pour les grands Magasins quand il repère son cadeau de Noël : une fille mignonne. "20 ans, Fine. Sportive. Brune. Des yeux bleu clair, des cils de pub pour mascara, une bouche gourmande, et des Louboutin..."
- Bonjour, comment tu t'appelles?
- J'ai toujours voulu un selfie avec le Père Noël! Répond la jolie fille.
Un petit froncement de sourcils, très sexy. J'aime bien son sourire en coin."
- Toi, t'es caca-boudin, braille le petit Gabin qui a perdu son tour et bave...
Ben va se faire virer de son emploi, mais Victoire, sa conquête va l'emmener dans son traineau ( une Limousine avec ses 2 lutins: des gardes du corps) .
Puis dans son grand et luxueux appartement...
Comme dans un Conte de fée et comme pour Cendrillon, Ben doit quitter Victoire dès 6 heures du matin, car quelqu'un d'autre est là!
"Elle est encore là jusqu'à demain," fait un garde du corps.
Un réveil qui ne sonne pas ( Victoire a lâché les rennes... ) . Et, Ben essaie de se faufiler hors de l'appartement, afin de ne pas rencontrer ...la mère Fouettard !
Raté, ce Père Noël n'aura pas de verre de lait, ni de cookies...
"Une vieille, tout en noir, regarde Ben comme s'il avait déshonoré Victoire."
"Gjiché : la grand mère en albanais de 80 ans, va dans la chambre de Victoire...
Elle invective alors Ben et sort un revolver de son sac noir...
Touché dans le dos, un garde du corps meurt et lâche son flingue, Victoire crie, Gjiché la vise! Par hasard, Ben ramasse l'arme à terre et tire au jugé...
Quand Marco, le 2ème garde du corps arrive, la mamie est au sol!
Un miracle de Noël, même si ce n'est pas le sapin qu'on attendait...
C'était la môman du mec de Victoire, Valon un truand international albanais...
Il ne connaît que le Kanun, la vendetta sur 7 générations...
Victoire, Ben et Marco vont devoir se cacher...
Des tueurs à gages, un flic des services secrets, un truand qui veut se venger...
"Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel"
Avec des balles par milliers
N'oublie pas mon petit soulier
Mais, avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors, tu vas avoir peur
Pour une courte nuit de ...Bonheur!
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Les papillons noirs est une histoire d’amour comme on a pas l’habitude d’en lire. C’est le parcours de deux vies, celle d’Albert et Solange, rejetées par la société. Ils vont se croiser et dès lors ne plus se quitter. Cette lecture est surprenante, sombre et pourtant pleine d’amour.
Porté par la « voix » d’Albert, le roman est fluide, brut, laissant par petites touches toutes les nuances de rouge de la relation qu’ils partagent. Albert pourrait tout faire pour Solange, et c’est ensemble qu’ils vont grandir et se construire. La lecture est ponctuée de chapitres qui amènent la vision de Solange, finalement indispensable pour donner toute sa force à leur histoire.
C’est un bon roman qui, jusqu’à la fin, laisse son lot de surprise. On se fait totalement embarquer par la dualité des sentiments et des émotions qu’ils partagent ; et on en redemanderait presque.
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Un roman qui décape et revisite parfaitement les romans légers qu’on a envie de lire avant les fêtes ! Benjamin Varenne, acteur raté qui enchaîne les petits boulots, se retrouve à faire le Père Noël au Printemps à Paris. Entre deux marmots qui se battent sur ses genoux, c’est le coup de foudre. Il tombe sous le charme de Victoire, jeune, belle à damner, pleine aux as. C’est le début d’ennuis terribles…
Rapide, plein d’un humour auquel on ne peut pas rester insensible, on suit ses aventures loufoques qui vont l’emporter au bout du monde, avec à ses trousses un gang albanais des plus terrifiants.
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Ce livre possède un style d'écriture particulier qui me plaît énormément et une histoire certes prévisible si vous lisez beaucoup de polars mais tout de même exceptionnelle et captivante. Si ce style d'écriture vous plaît je vous conseille le livre "le chant des innocentes" de Sébastien Wagner. Ce n'est pas un polar mais il est tout de même exceptionnel.
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Livre très court, je reste un peu sur ma fin/faim
Je ne connais pas du tout la série mais je me suis laissé happer par l'histoire ! Un bonnie & Clyde des temps modernes !
Le personnage féminin m'a vraiment énervé tout le long tanpis que je me suis attaché au personnage masculin.
J'aurai aimé plus de détails, plus de longueurs mais dans un sens, un livre de 200 pages fait aussi du bien de temps en temps sans trop extrapoler
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Ce livre m'a un peu déçue. Il ne s'y passe pas grand-chose.
Parmi tous ces personnages plus odieux les uns que les autres, Clara est la plus intéressante, la plus émouvante. C'est une artiste libre qui, par son mariage, va devoir assumer le rôle de la femme d'un homme d'affaire, c'est à dire potiche décorative, fatiguée de la maternité imposée par son statut.
Le rôle de l'autostoppeuse est assez original : alors qu'elle est mutique, elle va, sans un mot, provoquer des révélations sur des secrets bien enfouis, en se trompant simplement de salle de bain.
Une réussite de ce roman est l'ambiance "fin de race", bien traduite et qui rend ce huis-clos très pesant.
Au final, je n'ai pas été vraiment transportée, mais quelques éléments positifs sauvent ce livre.
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