Grâce à son immense culture audiovisuelle, Sylvester travaille sa démarche de mafieux russe, une délicatesse de catcheur alcoolique et le rictus du serial killer sadique. (p.21)
Mais il n'y a pas que des mauvais élèves, Miette. Il y a également de mauvais parents, de mauvais copains, de mauvais profs, de mauvais ministres et de mauvais présidents. (p.41)
C'est peine perdue, monsieur.
Car il faut que je vous avoue une chose : je ne comprends pas ce que vous dites. Rien.
Mais alors rien du tout.
Pas un mot. Comme si vous parliez une langue étrangère que personne ne m'aurait enseignée. (p.19)
J'aurais pu ne pas me casser la tête et écrire conne, ou pétasse, mais les insultes c'est des mots comme les autres, il faut choisir celui qui convient. (p.14)
Demain, devant mon bulletin catastrophique, nous allons jouer une double comédie : moi qui suis triste à mourir je ferai semblant de rien, et vous qui étiez résignés d'avance, vous aurez l'air terriblement déçus. (p.9)
Le bon côté d'être un mauvais élève, ou plutôt le pire élève de la classe, et par moments du collège, c'est qu'à force, les parents s'habituent. (p.5-6)