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Citations de Gaston Leroux (605)


« La Sorelli, a écrit un chroniqueur célèbre, est une danseuse grande, belle, au visage grave et voluptueux, à la taille aussi souple qu’une branche de saule ; on dit communément d’elle que c’est « une belle créature ». Ses cheveux blonds et purs comme l’or couronnent un front mal au-dessous duquel s’enchâssent deux yeux d’émeraude. Sa tête se balance mollement comme une aigrette sur un cou long, élégant et fier. Quand elle danse, elle a un certain mouvement de hanches indescriptible, qui donne à tout son corps un frissonnement d’ineffable langueur. Quand elle lève les bras et se penche pour commencer une pirouette, accusant ainsi tout le dessin du corsage, et que l’inclination du corps fait saillir la hanche de cette délicieuse femme, il paraît que c’est un tableau à se brûler la cervelle. »
En fait de cervelle, il paraît avéré qu’elle n’en eut guère. On ne le lui reprochait point.
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Le grand Loustalot était surtout un grand misérable. Oublions-le. Il a payé sa dette, lui ! mais vous, mon cher Gaspard, quand paierez-vous la vôtre ? Ça n'est pourtant pas bien difficile à apprendre : b a ; ba, b e: be, b i : bi, b o : bo, b u : bu !
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Ah ! les temps étaient tristes !
Et l'Immortalité était bien malade.
On ne parlait plus d'elle qu'avec le sourire.
Car tout finit de la sorte en France, avec un sourire, même quand les chansons tuent.
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La chapelle est un chef d’œuvre comparable à l'église de Brou
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- Je ne crois jamais... je cherche... je vois... je constate... et quand je n’ai plus rien à constater, je conclus... Ce revolver a été acheté, il y a huit jours dans la rue de Paris, par Roland Boulenger qui ne sortait plus sans cette arme.
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– Vous m’avez demandé si j’ai une bonne santé ?... Merci, elle est excellente... je crois fermement à tout ce que vous nous avez raconté, mais en tout cas, je vous souhaite que je ne meure point, car j’ai pris mes précautions... j’ai écrit moi-même un récit de tout ce que nous avons vu et entendu chez vous, récit qui sera divulgué aussitôt après ma mort.
… … … … …
– Ça n’est pas vrai, puisque vous ne savez pas lire
… … … Comment cet homme savait-il que lui, Lalouette, ne savait pas lire ? Le secret en avait été cependant précieusement gardé. Ce n’était point Patard qui pouvait avoir parlé ! Et Éliphas avait montré trop de joie de voir à l’Académie un monsieur qui ne savait pas lire pour compromettre sa vengeance par une indiscrétion. Eulalie était le tombeau des secrets. Alors ? Comment ? Comment ? Il croyait « tenir » Loustalot et c’était Loustalot qui, au dernier moment, lui prouvait son impuissance
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Mais Mame Giry continue à mi-voix, en balançant la plume de son chapeau couleur de suie :

Partons ! partons ! Ici-bas, dans les cieux, Même sort désormais nous attend tous les deux.
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Du moins, ces demoiselles le disaient.

Et il avait, naturellement, une tête de mort.
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La Sorelli était très superstitieuse. En entendant la petite Jammes parler du fantôme, elle frissonna et dit :


« Petite bête ! »

Et comme elle était la première à croire aux fantômes en général et à celui de l’Opéra en particulier, elle voulut tout de suite être renseignée.

« Vous l’avez vu ? interrogea-t-elle.

- Comme je vous vois ! » répliqua en gémissant la petite Jammes, qui, ne tenant plus sur ses jambes, se laissa tomber sur une chaise.

Et aussitôt la petite Giry, - des yeux pruneaux, des cheveux d’encre, un teint de bistre, sa pauvre petite peau sur ses pauvres petits os, - ajouta :

« Si c’est lui, il est bien laid !

- Oh ! oui », fit le choeur des danseuses.

Et elles parlèrent toutes ensemble. Le fantôme leur était apparu sous les espèces d’un monsieur en habit noir qui s’était dressé tout à coup devant elles, dans le couloir, sans qu’on pût savoir d’où il venait. Son apparition avait été si subite qu’on eût pu croire qu’il sortait de la muraille.

« Bah ! fit l’une d’elles qui avait à peu près conservé son sang-froid, vous voyez le fantôme partout. »
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Ce soir-là, qui était celui où MM. Debienne et Poligny, les directeurs démissionnaires de l’Opéra, donnaient leur dernière soirée de gala, à l’occasion de leur départ, la loge de la Sorelli, un des premiers sujets de la danse, était subitement envahie par une demi-douzaine de ces demoiselles du corps de ballet qui remontaient de scène après avoir « dansé » Polyeucte.

Elles s’y précipitèrent dans une grande confusion, les unes faisant entendre des rires excessifs et peu naturels, et les autres des cris de terreur.
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J'avais été, dès l'abord, frappé par son regard, si pur qu'il semblait celui d'un enfant: regard de rêve, regard sublime et immatériel de l'inventeur ou du fou.
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Il avait, comme on dit, "une bonne balle". Sa tête était ronde comme un boulet, et c'est à cause de cela, pensai-je, que ses camarades de la presse lui avaient donné ce surnom qui devait lui rester et qu'il devait illustrer. "Rouletabille!"
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La solution de ce problème affolant, chacun la chercha. Ce fut comme un dramatique rébus sur lequel s'acharnèrent la vieille Europe et la jeune Amérique.
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-Je le battrai ! nous jeta-t-il... Je battrai le grand Fred, si fort soit-il; je les battrai tous... Rouletabille est plus fort qu'eux tous !... Et le grand Fred, l'illustre, le fameux, l'immense Fred... l'unique Fred raisonne comme une savate! ... comme une savate ! ... comme une savate !
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Quand on ne peut pas, dit-il, d’un air de suprême ironie, arrêter l’assassin, on peut toujours se payer le luxe de découvrir les complices.
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Seule revivait la Voix et je la suivais enivrée dans son voyage harmonieux ; je faisais partie du troupeau d'Orphée ! J'écoutais... Elle chantait... Elle me chanta des morceaux inconnus... et me fit entendre une musique nouvelle qui me causa une étrange impression de douceur, de langueur, de repos... une musique qui, après avoir soulevé mon âme, l'apaisa peu à peu, et la conduisit jusqu'au seuil du rêve.
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