Citations de Gayle Forman (710)
"On ne s'attendait pas à ce que la radio continue à jouer, après. Pourtant, c'est le cas. [...] Il y a eu une symphonie de grincements, un choeur d'éclatements, une aria d'explosions et, en guise de final, le claquement triste du métal se fichant dans le tronc des arbres." (pp. 19 et 20)
Mais je crois que ce serait plus intéressant de poser la question de la bonté de l’être humain. Est-il naturellement bon et rendu mauvais par des trucs comme le racisme, ou est-ce qu’il est naturellement mauvais et doit tout faire pour lutter contre ?
- Ce que je veux dire, c’est que tu ne renonces jamais. Ni à la danse ni aux maths ni à rien. Alors que tu aurais toutes les raisons du monde de le faire. Tes marraines-fées t’ont refilé un tas de cailloux, tu les as lavés et tu t’es fabriqué un collier. Meg, elle, a reçu des bijoux et elle s’est pendue avec.
Dans la vie il faut parfois faire des choix, et parfois ce sont les choix qui te font.
C'est comme ça que ça se passe entre adultes, tout simplement. C'est comme ça qu'on aime quand on porte déjà quelques cicatrices de guerre.
Les films et les romans se terminent généralement quand le couple échange son premier baiser. On suppose qu'après, ils sont heureux. Les choses ne se sont pas passées exactement de cette manière pour nous.
un garçon dépose un baiser léger comme un papillon sur la paupière de sa petite amie, juste avant qu'elle s'endorme.
(p.60)
Il me fallait quelqu'un à haïr. Et comme tu es la personne que j'aime le plus au monde, c'est tombé sur toi.
Je me rencontre que c'est facile de mourir, C'est vivre qui est difficile.
Quelque chose bouillonnait en moi. Ce n’était pas de la colère, mais de l’indignation et une résolution nouvelle. J’en avais assez de dépendre d’adultes cruels et incompréhensifs. C’était le monde à l’envers. Les adultes ne jouaient plus leur rôle. Ils s’étaient enfermés dans un cocon d’ignorance et voulaient nous faire croire que nous ne tournions pas rond. Nous ne pouvions plus avoir confiance en eux. Il n’y avait personne ici pour nous guider, pour veiller sur nous. Nous devions nous débrouiller seules.
j'ai compris alors qu'être soutenu ne va pas de soi.c'est quelque chose de particulier, qui peut disparaître à tout moment.
Nous nous sommes tus pendant qu'il jouait une mélodie que je n'avais jamais encore jamais entendue. Je lui ai demandé ce que c'était.
"- ça s'appelle "Le-blues-de-mon-coeur-de-punk-déchiré-par-le-départ-de-mon-amoureuse-pour-Juilliard"", a-t-il répondu en chantant d'une voix volontairement nasillarde. Puis il a ajouté, avec un sourire désarmant:
"- Je plaisante.
- Ah bon!
- Si l'on veut", a-t-il ajouté.
Tous ceux qui savent ce qui s'est vraiment passé à ce moment-là ne parlent pas. Les rumeurs, même justifiées, sont comme les flammes : privées d'oxygène, elles s’éteignent, d'elles-mêmes.
Qui t'a dit que la vie était juste ? Certainement pas moi. Je pense qu'on apprend en prenant des coups.
S'il n'avait pas neigé, sans doute ne serait-il rien arrivé.
(p9, première ligne du roman)
Il y a un monde entre le fait de savoir que quelque chose est arrive,et meme de savoir pourquoi c est arrive, et le fait de le croire.
" J'ai besoin de ta présence, je veux dire de toi en chair et en os. Cela fait maintenant des années que je me contente d'un fantasme..."
Quitter ce monde tous ensemble, en ne laissant personne derrière.
Pourtant je suis persuadée qu'il y a du vrai dans l'affirmation de l'infirmière. C'est moi qui mène le jeu. Tout le monde est au petit soin pour moi. C'ets moi qui décide, je le sais maintenant. Et cette certitude me terrifie encore plus que tout ce qui est arrivé aujourd'hui. où est Adam, bon sang ?
" Je me demande dans quel état je me trouve ..."