Gengoroh Tagame

Le deuxième tome se terminait sur une angoisse de Yaichi : comment réagir si un jour sa fille Kana lui annonçait qu'elle aimait les filles ? Au début de ce nouveau tome, nous partons en excursion aux sources thermales à la suite de Yaichi, Kana et Mike. Ce petit séjour familial est l'occasion de retrouver également Natsuki, l'ex femme de Yaichi. Ce dernier va en profiter pour faire part à sa femme de ses questionnements, tout en lui révélant son changement d'attitude vis à vis de Mike, avec qui il se trouve de plus en plus à l'aise.



Ce troisième volume dévoile un Yaichi qui se pose énormément de questions sur la manière dont on peut accueillir la nouvelle de l'homosexualité de son enfant, en pensant notamment à la future orientation sexuelle de sa fille. Kana aimera-t-elle les garçons ? Les filles ? Les réflexions discriminantes de Yaichi disparaissent face une appréhension plus globale de la famille, de sa famille. Car effectivement, une grande part de ce volume nous dresse le tableau d'une famille qui va bien au-delà des traditionnels critères sociétaux. C'est une séquence conviviale, pleine de bonne humeur et de douceur.

Des retrouvailles inattendues avec un ancien ami de lycée vont également offrir un autre aspect dans la façon dont on peut vivre son homosexualité. L'intervention de ce nouvel individu est d'autant plus pertinente qu'elle est traitée par le regard de Mike, la personne la plus à même de comprendre ce que peut ressentir une personne homosexuelle.

La recette du "Mari de mon Frère" continue à faire mouche et à dépeindre des personnages forts et attachants. Les réflexions sur l'acceptation de l'homosexualité dans la société sont abordées sous un nouvel angle et la thématique de la famille, quelle que soit sa composition, est le fil directeur de ce troisième volume qui prône toujours la tolérance, le respect et la bienveillance. Le graphisme est toujours aussi agréable et quelques jolies planches nous laissent profiter du paysage bucolique.

Un manga qui fait du bien par les temps qui courent...

Un régal que la spontanéité de cette petite fille toute craquante. L’histoire débute lorsqu’un malabar de canadien débarque au Japon chez son papa. C’est le mari de son tonton, frère jumeau de son père, récemment décédé. Comment accepter la différence ? Les questions de la fillette sont percutantes. C’est de la fraîcheur qui se dégage de ce manga aux dessins nets et précis et aux personnages attachants. Super !

Le manga que j'ai reçu grâce à la Masse Critique de Babelio a été ma toute première expérience du genre et elle s'est avérée très positive. Passé les premières pages et la sensation bizarre de commencer par la fin du livre, j'ai poursuivi la découverte de ce petit album familial avec beaucoup de plaisir.



La question de l'homosexualité et du mariage entre deux personnes du même sexe est abordée avec beaucoup de simplicité et de naturel. Tout est tellement moins compliqué dans les yeux d'un enfant innocent.



J'ai apprécié le graphisme fin et soigné ainsi que les petits rappels entre les chapitres sur les droits des homosexuels dans les différents pays.



Un sympathique manga dont j'ai bien envie de connaître la suite.
Lien : http://edytalectures.blogspo..

Clap de fin pour cette famille originale au Japon.

Yaishi a beaucoup évolué en quelques semaines abandonnant ses doutes et passant à des certitudes, des affirmations et pouvant assumer sa famille atypique et la défendre face aux bien-pensants.

Le regard et l'innocence de Kana lui ont ouverts les yeux, le caractère franc et la gentillesse de Mike ont ont permis de créer des liens forts et sincères entre eux trois pour longtemps.

Tant que l'on considère chacun dans son entièreté, donc comme un être humain à part entière et non selon une caractéristique, un détail ou un stigmate, les différences et discriminations ne peuvent exister, ni la peur de l'autre. Voilà la conclusion de cette oeuvre.

Ces quatre tomes et ce dernier notamment sont un hymne à la tolérance qui font du bien.

A faire découvrir aux lecteurs dès 10 ans aussi.

Dans ce troisième tome, les différents personnages sont bien installés et une certaine routine s'installe. Yaishi est plus au clair avec lui même, ses réflexions et ses prises de décision quant aux questions d'homosexualité pouvant concerner les différents membres de sa famille et notamment sa fille Kana.

Ce troisième tome m'a semblé plus tranquille, moins fort dans ses thematiques et messages que le second que j'ai préféré.

Mais j'ai hâte de terminer cette série et de découvrir pourquoi Mike s'attarde tant au Japon...

Un dernier tome plutôt émouvant car Mike repart au Canada. On savait bien que ça allait arriver mais Kana et son père sont maintenant vraiment attaché à lui alors on sait que les adieux vont être difficiles. J'ai bien aimé voir l'évolution de Yaichi, qui n'est as trop brusque et plutôt réaliste. C'est une série sans surprise mais pour autant très intéressante ,beaucoup de moments de vie que j'ai apprécié voir et qui me donne encore plus envie de retourner au Japon.

Challenge BD 2021

Après 3 semaines passées au Japon, c'est le moment pour Mike de préparer son retour au Canada.

L'occasion de faire un bilan, sur le séjour en lui-même, sur le deuil, l'évolution des préjugés de Yaichi et ce qui est essentiel dans nos vies.

Un peu de bons sentiments bien sûr, mais pas trop.



Le tome le plus émouvant de la série, qui conclue parfaitement cette série que je ne peux que recommander.

Troisième tome du voyage (quête) de Mike au Japon, terre de son défunt mari. Parallèlement à ce voyage dans le temps, Yaichi, le frère du défunt continue son introspection sur sa réaction face au coming-out de son défunt frère.



Cet épisode fait la part belle à u une sortie aux bains chauds. Et une petite rencontre du passé : le seul gay du lycée qui permettait à Ryoji de se sentir moins seul.



Rien de bien transcendant. Si les personnages sont toujours aussi attachants, et la lecture toujours intéressante, ce tome m'a fait l'effet d'une transition avant la conclusion de la série.

Troisième tome, parution décembre 2016. Sniff !!!!! Quand vais-je retrouver la petite Kana qu’on aimerait connaître pour sa spontanéité, le canadien pour son côté nounours et le papa pour sa remise en cause et son ouverture d’esprit. Quel bonheur que ces personnages qui apportent émotion et fraîcheur ! Une lecture qui fait du bien pour tout public.

Ce troisième tome m'a particulièrement touchée. Yaichi rencontre par hasard Katoyan, un ami d'enfance de son frère décédé Ryôji.

Le lendemain, Katoyan vient rendre à Yaichi des CD et des livres que Ryôji lui avait prêté il y a longtemps, et il rencontre par la même occasion Mike, qu'il invite discrètement au restaurant.

Katoyan lui révèle son homosexualité mais refuse de faire son coming-out autour de lui, et demande à Mike de ne rien dire de leur rencontre à Yaichi, ce qui blesse profondément Mike.

Dans ce tome, encore une fois, Tagame aborde le tabou de l'homosexualité au Japon et ailleurs. Yaichi lui-même se pose beaucoup de questions sur ses comportements passés et le regard posé sur les homosexuels.

Les quatre personnages de ce manga sont vraiment attachants, et comme l'auteur, on n'a pas envie de les quitter. Kana, par sa jeunesse et innocence, est le lien entre ses parents divorcés, entre Yaichi et son beau-frère mais aussi entre les adultes qui l'entourent et son oncle; à elle-seule elle provoque pas mal de réflexions et soulève nombre de tabous. Une très belle idée que ce manga généreux;

J'ai aimé le premier tome, mais j'ai adoré celui-ci! On entre un peu plus dans le thème des discriminations en tout genre: personne n'est à l'abri. Mike lui-même, homosexuel, pense immédiatement que la femme de Yaichi est décédée puisqu'il s'occupe seul de sa fille.

On découvre également, ici, que les personnes tatouées n'ont pas accès à tout, notamment aux piscines, et sont encore considérées comme des personnes dangereuses.



L'air de rien, Gengorah Tagame lance un gros pavé dans la mare des idées reçues et des comportements dans son propre pays, le Japon et c'est Yaichi qui prend cher mais qui accepte aussi de prendre le temps de la réflexion: pourquoi il ne prendrait pas sa fille dans ses bras, comme Mike le fait si naturellement? Que faire pour à la fois protéger sa fille et l'ouvrir aux autres?



C'est un manga très clair dans ses intentions mais qui a sa place dans le monde actuel. Mais surtout, il es très agréable à lire et les trois personnages sont aussi attachants les uns que les autres.

C'est déjà le dernier tome de cette série qui est finalement très (trop) courte et que j'ai découvert avec beaucoup de plaisir.



Dans ce troisième tome, nous retrouvons Sora qui s'est éloigné du Patron après avoir appris des choses sur son passé. Quant à Naho, elle va chercher à en savoir plus... Mais pour Sora, le passé du Patron sera l'occasion de pouvoir enfin s'ouvrir sur son "secret" auprès de ses proches...



Si c'était plaisant de voir que le coming-out auprès de ses parents se passaient bien, j'ai trouvé que l'action de Sora était assez inopinée. L'auteur nous offre un happy end et c'est tant mieux mais c'est peut-être un peu trop édulcoré...



J'ai beaucoup aimé le personnage du Patron qui était intéressant et avait un passé mystérieux. Sora est plus lisse et moins approfondi alors qu'il est le protagoniste. J'ai trouvé que les éléments de ce troisième tome s'enchaînaient et j'ai été déçue de ne pas voir certaines choses arriver comme la déclaration d'amour de Sora .



Si j'ai apprécié cette trilogie, elle reste bien en-dessous du Mari de mon frère qui avait été un coup de cœur ! Nous avons ici un chouette manga LGBTQI+ mais qui ne me marquera pas autant que ça... Je vais quand même continuer à suivre l'auteur dont j'apprécie le travail !

Après un premier tome, où Yaichi, jeune père solo japonais, accueille son beau-frère gay et s'interroge sur ses préjugés et donc sur son comportement envers lui, ce deuxième tome permet de traiter d'autres questions: qu'est-ce qu'une famille? N'existe-t-il qu'un modèle ? Quelle place pour l'homosexualité au Japon? Pour l'homophobie. Les questions du coming out, de la prise de conscience de son homosexualité, de l'influence et du rejet des proches et de l'entourage plus lointain sont aussi bien évoqués.

Toutes ces thématiques sont à nouveau traiter à la fois grâce au regard optimiste et enfantin de Kana, mais surtout par celui de Yaishi dont on voit ses reflexions évoluer.

Ce manga est un hymne à la tolérance, à accueillir et accepter chacun tel qu'il est, soit une personne à part entière avec sa personnalité, ses envies, ses qualités et ses failles, quelle que soit son orientationsexuelle ou ses choix de vie..

Un 2ème tome très accessible à tous , positif et tolérant. Une lecture qui fait du bien.

Il est vrai que peu à peu, notre héros Yaichi s'est habitué à la présence de Mike qui s'entend également très bien avec sa fille Kana. Il organise un séjour aux sources thermales ce qui ravit Mike le canadien.



On assiste également à un petit tour du Japon touristique ce qui n'est pas pour me déplaire.



Il y a également des questions que Yaichi se pose en tant que père et qui sont légitimes. On peut également se les poser en tant que parent. C'est assez légitime. Les réponses seront assez simples pour ceux qui veulent bien entendre.



On aura toujours droit à ces petits intermèdes qui nous apprennent des choses assez intéressante sur cette culture gay comme l’origine de la marche des fiertés. L'outing sera également évoqué. J'ai vu d'ailleurs un beau film à ce propos qui s'intitule « Love, Simon » par les producteurs de « Nos étoiles contraires ». C'est un véritable hymne à la tolérance.



Encore une fois, il faut avoir l'esprit assez ouvert. Yaichi est en train de changer sous nos yeux car on voit que Mike est non seulement homo mais qu'il est réellement très sympathique sans le faire exprès pour se montrer sous un bon jour.



C'est une série vraiment qui fait du bien avec ses moments de partage et de convivialité mais également d'une grande humanité jusqu'à dans sa narration qui pose les bonnes questions mais qui apportent surtout les bonne s réponses. Un manga sur la tolérance mais également sur la culture LGBT. Deux mots pour la caractériser : bienveillance et tolérance.

Un manga très intéressant. En partie pour l'histoire mais surtout pour ce qu'il révèle de la société Japonaise. Société oú l'homosexualité est toujours très peu tolérée.



J'ai lu que l'auteur (Gengoroh Tagame) est connu principalement pour des manga plus hard tant en violence que sexe mais ce manga n'est pas du tout de cette veine. Les dessins sont tout doux et l'histoire n'est pas niaise, de vraies questions sont posées.



Un papa, Yaichi, élevant seul sa fille, Kana, phénomène très rare au Japon. Seul 10% des familles monoparenrales au Japon sont dans ce cas. Dans ce premier tome, on ne sait pas pourquoi la maman est absente.



Arrive Mike, un Canadien, sorte de bûcheron Irlandais ou de gros nounours (grand, roux, costaud, poilu), tout ce qui dénote au Japon. Surprise, surprise... Cet homme est le mari du frère jumeau du papa. Frère décédé dont on sait rien.



Autant Kana accueille son nouvel oncle avec enthousiasme, autant Yaichi est plus réservé. Il ne sait pas comment se comporter avec cet homme qu'il ne connaît pas. Le mariage homosexuel n'existe pas au Japon.



Cette visite va faire remonter des souvenirs à la surface et Yaichi va devoir se poser des questions sur son attitude vis-à-vis de son frère et de son homosexualité.



Kana de son côté, en posant des questions "naives" va mettre en avant les contradictions de son père et de la société Japonaise.



Entre deux chapitres, il y a une page sur la culture homosexuelle. J'ai ainsi appris que me triangle rose, utilisé lors de la seconde guerre mondiale, inversé est devenu un symbole de la culture LBGT dans le monde.



Pris à la médiathèque de la ville voisine, j'ai hâte de continuer cette découverte. Il me reste 3 tomes.



Je vous le conseille si vous voulez découvrir le Japon et surtout si c'est votre première lecture d'un manga.

Vacances en famille, rencontre d'un vieil ami de Ryô, discrimination et culture gay, voici les différents thèmes de ce troisième tome.

On explore la culture japonaise et la place de l'homosexualité dans cette société. C'est intéressant, touchant et l'auteur n'est jamais vraiment dans le jugement des autres. Il donne des faits et fait preuve de beaucoup de positivisme. J'aime beaucoup. Ce trio est très attachant.

Dernier volume de cette série. C'est agréable de voir qu'il existe encore des auteurs qui décident d'arrêter avant que leur inspiration ne s'étiole complètement.



On retrouve les principaux protagonistes au moment du départ de Mike. L'occasion de réfléchir à l'évolution des sentiments de chacun et de la réflexion sur l'avenir er l'appartenance à une famille / communauté.



Un excellent manga à mettre entre toutes les mains.

Le second tome n'a fait que confirmer tout le bien que je pensais de cette série assez particulière qui met en scène un gay qui va devenir le mari du frère jumeau de Yaichi qui est un vrai hétéro. Pour ceux qui pensait qu'il va virer homo, c'est faire fausse route. Il va simplement évoluer dans sa conception de ce que sont les gay et trouver une articulation convenable pour le bien de son adorable fille Kana qu'il élève seule.



On va d'ailleurs faire connaissance de son ex-épouse qui n'est pas morte mais qui a préféré abandonner la garde de sa fille Kana en lui laissant le soin de l'élever seul. Elle est en effet mariée à son travail alors que Yaichi est rentier d'un immeuble laissé en héritage par ses parents.



L'ex-épouse en question est présentée sous un regard assez favorable et accepte Mike pour ce qu'il est. On se demande alors les raisons du divorce. Yaichi lâchera qu'il n'a pas pu gérer les conséquences du mariage. C'était si dur que cela alors qu'ils ont l'air de sin bien s'entendre ?



Kana est une adorable petite fille car elle n'a aucun préjugé et son rôle sera déterminant pour faire évoluer le point de vue de son père qui est sous l'influence d'une société nippone bien moins ouverte qu'annoncée au départ. Yaichi va faire un gros effort sur lui-même également pour avancer.



On aura droit à un petit intermède sur la culture gay à savoir le drapeau arc-en-ciel symbolisant la diversité. On apprendra également que le Japon n'autorise pas le mariage gay.



Il y aura également un intermède sur le coming-out (littéralement sortir du placard). Il est dommage de ne pas avoir poussé la réflexion plus loin sur le fait qu'un hétéro n'a pas besoin de faire un coming-out ce qui constitue déjà en soi une espèce de discrimination sauf à considérer que cette situation est normale.



A noter également une grande place qui est laissée à la gastronomie japonaise et de tout un certain art de vivre.



La série reste très soft sur le fond et la forme afin de ne pas heurter les différentes sensibilités. C'est un tome où les liens se resserrent entre les membres de cette famille pas comme les autres. Bref, cela demeure une belle découverte !

Un second tome tout aussi intéressant que le premier - la surprise de la découverte en moins.



Dans ce tome, le mangaka s'attarde sur la problématique du regard des autres et des préjugés. Et en arrière-plan, la souffrance des adolescents faisant leur coming-out...



à suivre!

Je ne connais rien aux mangas : cet univers m’est complètement étranger ou presque. Je me suis un peu documentée parce que je suis bénévole dans la bibliothèque de mon petit village et que nous en proposons à la lecture, bien sûr, mais personnellement, je me sens peu attirée par ce genre. Je me suis lancée dans celui-ci, Le Mari de mon frère de Gengoroh Tagame, par curiosité : le sujet me semblait peu courant. Yaichi élève seul sa petite fille Kana. Il reçoit un beau jour une visite inattendue : le mari de son frère jumeau Ryoji, mort depuis peu, se présente à sa porte. Mike et Yaichi ne se sont jamais rencontrés : Mike est canadien ; lui et Ryoji vivaient au Canada. Yaichi ne sait pas trop comment réagir ni quelle attitude adopter envers Mike. L’embarras de Yaichi a plusieurs causes. Il savait que son frère était gay et pensait l’avoir accepté, mais la visite de Mike lui impose un retour sur lui-même et lui rappelle sa gêne à aborder ouvertement ce sujet. Kana, avec ses questions à la fois innocentes et impertinentes, va sauver la situation parce qu’elle accepte Mike pour ce qu’il est : un membre de la famille.

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Ce manga est destiné à informer et à faire réfléchir sur un sujet précis, l’homosexualité, mais aussi sur ce que cette orientation sexuelle implique socialement et affectivement. Pendant les quatre tomes de la série qui racontent les trois semaines du séjour de Mike au Japon, l’attitude des deux hommes évolue, souvent grâce à Kana. Tous prennent conscience des différences culturelles, et avant tout, de celles qui concernent les gays. Dans chaque tome sauf le dernier, on trouve deux ou trois « Petits cours de culture gay by Mike » : le mariage gay, le triangle rose, les drapeaux des fiertés, etc. Bref, ce manga propose une véritable réflexion sur la tolérance et l’attitude envers l’homosexualité et les homosexuels.

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Pourquoi trois étoiles seulement, alors ? Notre médiathèque départementale a classé ce manga parmi les œuvres pour adultes, ce qui, me semble-t-il, n’est pas adéquat : le propos paraît plutôt destiné aux jeunes et, avec un regard d’adulte, je l’ai trouvé parfois simpliste, parfois assez pesamment didactique. Par ailleurs, pour moi, c’est comme si la pertinence du texte se trouvait démentie par le dessin. Mike est une caricature du bûcheron canadien, chemise comprise, et devient un cliché ambulant. Les deux hommes ont un physique de culturistes : gigantesque et poilu pour Mike ; plus râblé, mais tout aussi costaud pour Yaichi . Ceci dit, ce manga reste pudique sur la représentation des corps, bien que certaines images soient extrêmement suggestives : Tagame est un artiste érotique gay dit sa bio à la dernière page du troisième tome. Yaichi frise aussi la caricature, tant dans la représentation graphique que dans le comportement : papa modèle, il accomplit lui-même toutes les tâches ménagères, sans aide aucune. Et puis décidément, j’ai peur d’être définitivement imperméable au graphisme des mangas. Je n’aime pas les immenses yeux ronds des enfants, les personnages aux bouches grandes ouvertes qui semblent toujours crier, la quantité de vignettes dont la nécessité n’est pas flagrante et, dans celui-ci, les profils fréquemment dessinés sans nez… Toujours pas conquise, loin de là ! Je réessaierai.