Citations de George R.R. Martin (2237)
La terre et l'eau, l'humus et la pierre, les chênes, les ormes et les saules, ils étaient là avant nous et resteront quand nous seront partis.
L'orgueil sied mal aux mendiants [...].
moins la sorcellerie semble requérir d'efforts, et plus les hommes redoutent le sorcier.
« Pourquoi faut-il que, si un homme construit un mur, aussitôt en survienne un second qui brûle de savoir ce qu’il y a derrière ? »
Qu'est ce qu'il a dans la bouche? questionna Podrick.
Brienne du s'armer de courage pour regarder. le visage était gris et vert et blafard, la bouche démesurément béante. Quelqu'un avait fourré entre les dents une pierre blanche aux arêtes aigües. Une pierre ou bien...
L'homme qui tue son propre sang est maudit pour jamais au regard des dieux et des hommes
Tu demandes a un boiteux d’enseigner la danse à un paralytique. Sin sincère que soit la leçon, le résultat promet d’être grotesque. Toutefois, je sais ce que c’est que d’aimer un frère, lord Snow. Si peu que se soit, je ferait tout mon possible pour aider Bran.
- [...] La vaillance est un piètre substitut au nombre.
- [...] As-tu connaissance d'un quelconque peuple qui vive éternellement ?
-Non, répondit-elle. Tous les hommes doivent mourir.
Il [Sandor Clegane] lui tendit un morceau de fromage sur la pointe de son couteau. "Tu n'es qu'une petite idiote. A supposer que tu réussisses à t'échapper, qu'y gagnerais-tu ? Tu n'arriverais qu'à te faire attraper par quelqu'un de pire.
- Sûrement pas ! protesta-t-elle. Il n'y a personne de pire.
- Tu n'as jamais rencontré mon frère. [...]"
- Il y a des gens qui maltraitent les autres uniquement parce qu'ils en ont le pouvoir, remarqua Jojen.
Les mots sont du vent et, au Mur, le vent souffle toujours.
Son khal a tué son frère pour la faire reine. Ensuite, elle a tué son khal pour devenir khaleesi. Elle pratique des sacrifices sanglants, elle ment comme elle respire, elle se retourne contre les siens par caprice. Elle a violé les trêves, torturé des ambassadeurs… Son père était fou, lui aussi. Ça se transmet par le sang.
De toutes les saisons, Adara préférait l'hiver car, lorsque le froid envahissait le monde, le dragon de glace surgissait. D'un blanc cristallin, ce blanc dur et froid, presque bleu, le dragon de glace était couvert de givre ; quand il se déplaçait, sa peau se craquelait telle la croûte de neige sous les bottes d'un marcheur et des paillettes de glace en tombaient. Il avait des yeux clairs, profonds, glacés. Il avait de grandes ailes de chauve-souris, couleur azur, translucides. A travers, Adara discernait les nuages, et parfois la lune et les étoiles, lorsque la bête tournoyait dans le ciel. Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. Le dragon de glace insufflait la mort au monde, la mort, le silence et le froid. Mais Adara n'avait pas peur. Elle était fille de l'hiver, et le dragon de glace était son secret. (Le dragon de glace)
Que pèse l'honneur, contre l'amour d'une femme ? Que pèse le devoir, contre un nouveau-né qu'on étreint… , ou contre le souvenir d'un frère qui sourit ? Du vent, des mots. Des mots, du vent. Nous ne sommes que des créatures humaines, et les dieux nous ont créées en vue de l'amour. C'est là notre auguste gloire, là notre auguste tragédie.
N'oublie jamais ce que tu es, car le monde ne l'oubliera pas.
- Que faites-vous donc, perché là ? Vous boudez la fête ?
- Trop chaud, trop de bruit. Puis j'avais trop bu et, si j'en crois mes éducateurs, il est malséant de dégobiller sur son frère.
Mon frère a son épée, le roi Robert sa masse d'armes, moi mon esprit..., et l'esprit a autant besoin de livres qu'une épée de pierre à aiguiser pour conserver son tranchant.
Page 126
Personne n’a jamais prétendu qu’on se devait d’aimer ses frères.
Jon Snow page 455
Dans l'antichambre l'attendait Bronn, qui le raccompagna jusqu'à la tour de la Main. "Les forgerons se trouvent dans votre salle d'audience, attendant votre bon plaisir, dit-il pendant qu'ils traversaient le poste.
- Attendant mon bon plaisir. Voilà qui me charme l'oreille Bronn. Tu sonnes presque comme un authentique courtisan. D'ici que tu t'agenouilles...
- Va te faire foutre, nabot.