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3.82/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , le 04/02/1904
Mort(e) à : Paris , le 13/10/1967
Biographie :

Georges Sadoul est un journaliste et écrivain français spécialisé dans le cinéma.
A 19 ans, étudiant à Nancy, il fonde le Comité Nancy-Paris. L'objectif de ce comité est de permettre à la population nancéienne de rencontrer les productions et les artistes parisiens. Il fera venir notammment Jean Epstein, Henry Prunières, André Lurçat, Jacques Rivière, Jacques Copeau ou André Lhote.
Ancien surréaliste, il devient communiste en 1932. Il a été journaliste aux Lettres françaises.
Il est l'auteur de l'Histoire générale du cinéma (1940), document incontournable sur l'histoire du cinéma mondial, qu'il écrivit en réaction à l'Histoire du cinéma de Maurice Bardèche et Robert Brasillach. Au moment de la rédaction, le cinéma mondial est à la fois pris comme un art et comme une industrie. Pour réaliser avec méthode son histoire générale du cinéma, il conceptualise les œuvres et travaille sur les archives et l'écriture. Il recoupe les sources : documents et témoignages, ce qui nuance l'appréciation de l'œuvre. Son Histoire générale du cinéma est très longtemps marginale, car rejetée par les partisans de l'histoire cinéphile et de l'histoire techniciste. Pour les cinéphiles, son œuvre empêche la légitimisation du cinéma comme art. Les historiens, technicistes, pensent que le cinéma est un produit populaire, de masse, de loisirs et, de ce fait, peu recommandable.
Georges Sadoul a porté une attention particulière au cinéma des pays en voie de développement. Dans une publication de la Cinémathèque de Lausanne, Du cinématographe au septième Art (1959), il remarque sur les cartes de l’UNESCO la corrélation entre les zones d’illettrisme fort, et celles où le cinéma reste méconnu. En outre, il travaille avec les cinémathèques et les écoles de cinéma du monde entier ; il aide à la création de plusieurs cinémathèques africaines. Il estime que le cinéma est un moyen exceptionnel de communication entre les hommes et entre les peuples.
Il est également l'auteur d'une importante étude sur le cinéaste Georges Méliès.
Il a enseigné à la Sorbonne et à l'IDHEC, l'école française de cinéma à laquelle a succédé la FEMIS .
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Georges Sadoul   (28)Voir plus

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Video et interviews (16) Voir plusAjouter une vidéo

Cinéma
Emission publique présentée par François-Régis BASTIDE et Michel POLAC consacrée au cinéma en compagnie des critiques, Georges CHARENSOL, Jean-Luc GODARD, Claude MAURIAC, Georges SADOUL et l'invité, Marcel CAMUS. Les intermèdes musicaux sont interprétés à la guitare par Romano. - Courrier des auditeurs - à 03' : tour de table de films présentés comme "mineurs" : "Marie-Octobre" de...

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Julien Duvivier
Réalisa une centaine de films. Il avait débuté médiocrement et devint avec le parlant un bon directeur d'acteurs, ayant le sens de l'atmosphère.
Emporté par le courant du réalisme poétique, il se surpassa en 1934-1938 et fut notamment après "Pépé le moko" considéré à l'étranger comme l'égal de Renoir, Clair, Feyder ou Carné.
Après 1940, il reprit la même voie qu'au début de sa carrière, dirigeant bon an mal an deux ou trois films très bien faits avec des vedettes et des scénaristes très côtés.
Il remporta alors un gros succès mondial avec ses deux "Don Camillo"........
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La soif du mal
« Welles confirme que ce qu'il a mis de personnel dans le film est sa haine envers l'abus que fait la police de sa puissance. Il n'aurait pas pu traiter cette question si Quinlan n'avait été qu'un flic ordinaire « Il est intéressant d'en parler, dit-il, avec un homme d'un certain volume. » Et il précise que si l'on a le choix entre l'abus d'un pouvoir policier et le crime impuni, alors il faut choisir le crime impuni. » (Maurice Bessy)
Page 290
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A Nancy, entre 1600 et 1608, le petit Jacques Callot avait pu (peut-être) applaudir les comédiens italiens appelés par la cour ducale. La Commedia dell'arte est par essence populaire. Son comique violemment plébéien ne dédaigne pas la grossièreté ou l'obscénité. Ses spectacles sont laïques et païens. La vie de tous les jours l'inspire, et la critique sociale. On y raille les puissants à travers les types qui leur sont dévoués, tels les "docteurs" ou les "capitans". Les comiques italiens devaient inspirer Molière. Ils sont à l'origine de la pantomime anglaise d'où sont venus Mac Sennett, Buster Keaton, Charles Chaplin et les grands comiques américains. (...) Dès que la personnalité de Callot s'affirma, son œuvre montra en bonne place les comédiens populaires.
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Un gentil petit faon (Bambi) et sa mère biche résistent à l'hiver et à l'incendie. Après avoir joué avec les autres animaux (dont un lapin et un hibou), le faon devenu cerf épouse la bichette Féline. Avec ses animaux aux longs cils, ses mièvreries et minauderies, le film a spéculé sur l'attendrissement des petits et des grands. Présenté avec grand succès pendant la guerre en URSS (où Disney était presque inconnu), ce chromo animé y exerça une trop grand influence.
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Il fait beau à n'y pas croire
Il fait beau comme jamais

C'est un temps contre nature
comme le ciel des peintures

Un temps à rire et à courir
un temps à ne pas mourir
un temps à craindre le pire
Il fait beau comme jamais

Maintenant que la jeunesse - extrait -
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C'est Paris ce théâtre d'ombres que je porte
Mon Paris qu'on ne peut tout à fait m'avoir pris
Pas plus qu'on ne peut prendre à des lèvres leurs cris
Que n'aura-t-il fallu pour m'en mettre à la porte
Arrachez-moi le coeur vous y verrez Paris

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L'homme au complet blanc
Un inventeur (Alec Guiness) crée un tissu insalissable et indéchirable, avec l'aide de la fille (Joan Greenwood) de son patron (Cecil Parker). Industriels et ouvriers poursuivent « l'homme au complet blanc », dont le vêtement tombe soudain en poussière. Une sorte d'apologue philosophique et satirique, mené avec un entrain un peu ricanant, un grand sens du montage visuel et sonore. Avec Noblesse oblige, le meilleur film de l'école humoristique anglaise, qui allait bientôt entrer en décadence.
Page 140
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Verts pâturages
C'est donc Marc Connelly (Co-Ré) et non pas William Keighley l'auteur d'un film à qui diverses trouvailles, d'excellents acteurs et surtout son pittoresque exotisme valurent* une grosse popularité en France. Mais ce spectacle monté non pas dans le Sud, par et pour des noirs, mais à New York pour faire rire Broadway de la naïveté des noirs, est tout aussi « nègre » qu'une commode 1900 est « Louis XV ».

Vers 1936
Page 330
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C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C' était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
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Le mythe de l'industrie conditionne la vie de tous, la dépouille de tout imprévu, la désincarne, les produits synthétiques dominent, qui tôt ou tard finiront par rejeter parmi les antiquités les arbres, comme déjà les chevaux.
(Antonioni)
(Cité à propose de son film Désert rouge)
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