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Citations de Geraldine Brooks (53)


Un dicton :
S'il a quatre pattes, un long nez et qu'il mange du foin, cherchez un cheval avant de chercher un zèbre.
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Pendant notre voyage il m'a confié son intention de s'engager dans l'armée dès que ses fonctions de précepteur prendraient fin, à l'automne prochain, avec l'entrée de Laurie à l'université. J'aurais voulu dire "Non, servez votre pays comme vous le faites, en formant de jeunes esprits, et non en brisant de jeunes corps ! "
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En ce qui concerne ma soi-disant famille à problèmes, j'ai hérité d'une idée fondamentale: ne jamais compter sur autrui pour sa survie affective. Trouver quelque chose de passionnant à faire, pour ne pas avoir le temps de se lamenter sur son sort. Ma mère aime son métier. Moi aussi. Et donc le fait que nous ne nous aimions pas toutes les deux... eh bien, je n'y pense presque jamais.
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Je connaissais la météorologie de son caractère : la pression intérieure qui montait, tandis que des nuées noires s'amoncelaient, obscurcissant l'éclat de sa véritable nature ; les coups de tonnerre de sa fureur et, enfin, le soulagement d'une grosse pluie, des cataractes de larmes suivies d'un flot de bonnes résolutions.
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Car connaître la bibliothèque d'un homme, c'est dans une certaine mesure connaître son esprit.
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Vous n'imaginez pas , monsieur Corlett, à quel point j'ai été enchantée d'apprendre qu'une femme (Anne Bradstreet) pouvait écrire et publier de la poésie, et quelle poésie ! Et quelle femme, une fille fidèle, irréprochable, une épouse et une mère estimée ! (…) Je fermai les yeux, et les vers que j'avais appris par coeur me vinrent aisément :
Dites-moi, les femmes ont-elles de la valeur ?
S'en serait-elle allée, avec notre reine ?
Certains disent que notre sexe est dénué de raison,
Une calomnie qui autrefois fut une trahison. 
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Je me suis toujours représenté le paradis comme une sorte de bibliothèque.
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Chaque fois que j'ai travaillé sur des objets beaux et rares, ce premier contact a été une sensation étrange et puissante.
Comme celle de frôler un fil sous tension et en même temps caresser la nuque d'un nouveau-né.
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J'ai toujours admiré les Sarajéviens d'avoir été si surpris par la guerre (en 1992). Une réaction que j'avais jugée rationnelle. Comment ne pas répondre par le déni quand votre voisin de palier se met brusquement à vous tirer dessus, d'un geste désinvolte, dénué de remords, comme si vous étiez une sorte d'espèce indésirable, à la manière des fermiers qui éliminent les lapins dans mon pays (l'Australie).
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Comme il était facile de distribuer de sages conseils, mais combien plus ardu de s'y conformer !
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Qui peut-on qualifier de brave ? Celui qui ne connaît pas la peur ? S’il en est ainsi, la bravoure n’est que le terme poli pour désigner un esprit dénué de rationalité et d’imagination. Le brave, le vrai héros, tremble de peur, transpire, sent ses entrailles le trahir et, malgré cela, avance pour accomplir l’acte qu’il redoute.

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Guider le nègre sans excès de passion, tel est le défi chrétien. De cette manière, personne ne prend pour malice personnelle ce qui est simple exigence de gestion.
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Le seul moyen de garder des esclaves honnêtes est de ne pas leur faire confiance
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Mais comment le roi et la reine ont-ils pu faire une chose pareille ? C’est l’argent des Juifs, ou du moins l’argent collecté par les Juifs, qui leur assuré la victoire sur les Maures !

- Nous avons été dépouillés mon frère. Et maintenant, comme une vache qui ne donne plus de lait, on nous envoie à l’abattoir.

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« Au lieu de développer un penchant pour l’oisiveté ou la vanité ou un esprit à qui tout est mâché, mes filles ont acquis énergie, assiduité et indépendance. En ces temps difficiles, je ne crois pas qu’elles aient perdu au change. » (p. 189)
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Je grignotai un petit morceau de vagues du Danube, un gâteau merveilleusement riche, le préféré de Werner.
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Ce soir, les nuages gaufraient le ciel. Le soleil déclinant dorait et cuivrait leurs bords effilochés comme si le firmament était surfilé de fils précieux.Je marque une pause pour essuyer mon œil enflammé qui ne cesse de larmoyer. Cette phrase que je viens de noter est peut-être d'un style un peu trop fleuri, mais qu'importe : ma femme est une critique indulgente. Ma main qui, je le remarque, est mouchetée de traces de flegme séché, tremble d'épuisement.Pardonnez mon écriture disgracieuse, une armée en marche ne fournit guère de coin tranquille à la réflexion et à la correspondance. (J'espère que mon jeune auteur chéri trouve le temps, entre toutes ses bonnes œuvres, de profiter de mon petit cabinet de travail, et que ses amis les rats ne lui en voudront pas de s'être absenté un court moment de son nid d'aigle coutumier.) Et pourtant s'asseoir ici à l'abri d'un grand arbre pendant que les hommes allument leurs feux et plaisantent apporte une certaine paix. Je travaille sur l'écritoire que les filles et vous m'avez si judicieusement procurée et, bien que j'aie renversé ma réserve d'encre, vous n'aurez pas à vous donner la peine de m'en envoyer une autre, puisqu'un des soldats m'a donné l'ingénieuse recette d'un succédané bien commode obtenu à partir des dernières mûres de la saison. Je suis donc en mesure de vous expédier des mots «doux» !
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Nous étions trop intelligents, trop cyniques pour la guerre. Bien sûr, il n'est pas nécessaire d'être stupide et primitif pour avoir une mort stupide et primitive. Nous le savons à présent. Mais à ce moment-là, les tous premiers jours (de la guerre), nous avons tous fait des choses un peu dingues. Les gosses, les ados ils sont allés manifester contre la guerre, avec des affiches et de la musique, comme pour un pique-nique. Les snipers (tireurs d'élite embusqués) en ont descendu une douzaine, mais nous ne comprenions toujours pas. Nous pensions (comme en Syrie...) que la communauté internationale y mettrait un terme.
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Je dus me rappeler que l'Islam était autrefois (16e siècle) parvenu jusqu'aux portes de Vienne; qu'à l'époque où la Haggada avait été fabriquée, le vaste empire des musulmans (Ottomans) avait été la lumière à l'âge des ténèbres, le seul lieu où la science et la poésie s'épanouissaient, où les juifs, torturés et massacrés par les chrétiens, pouvaient trouver une certaine paix.
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j'aurais pu dire que je brûlais d'envie de lire les mots d'une femme instruite, parceque ces femmes vivaient et mouraient en silence alors que seuls les hommes couchaient leurs idées sur le papier.
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