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Critiques de Gérard Pussey (43)
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Camille et François



Voilà une grande fresque romanesque qui débute sous les bombardements en 42 et s'achève en 2001 lors de l'effondrement des tours de Manhattan.

Ce roman dirait-on a manqué de visibilité parmi les livres de cet été et c'est dommage, il se lit facilement, les chapitres sont courts et pourtant de nombreux personnages y gravitent mais chacun prend très vite sa place.

Les bébés de deux amies sont élevés ensemble : l'une Camille est née en "faisant mourir sa mère", traumatisme qui va la marquer à vie , l'autre François ne connaît pas son père tué à la guerre.

Un lien tellement fort va les unir alors qu'ils ne sont pas frère et soeur, que Camille s'éloignera toujours par crainte d'un amour pourtant nullement interdit, François , grégaire deviendra sculpteur sur bois mondialement connu, Camille s'abrutira à Wall Street, viendra un bébé peut-être?

Entoure ces jeunes gens une famille plus ou moins dispersée mais aimante, le père de Camille, Norbert est une des figures principales de ce livre dans lequel se mêle la grande Histoire, un frère Gilles est également superbement campé, Idriss le chauffeur également, les mères, les grands parents etc...

Ce livre raconte 60ans d'une famille française, les Lavayssière avec son comptant de réussites et de malheurs dans la grande tradition de ces romans-fleuves comme les Pasquier ou les Thibault . Un livre qui vaut la peine d'être lu sans aucun doute.
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Piquanchagne

C'est l'image de la couverture qui m'a attirée : cette espèce de poisson géant entreposé dans une vieille salle a piqué ma curiosité. J'ai été un peu déçue car il s'agit surtout d'une peinture de la vie quotidienne du jeune Alfred-Moïse (une dizaine d'années) entre son père et son oncle, le frère de sa mère, qui se prennent souvent le chou. La mère du garçon prend la défense de son frère sans discuter. Le récit est certes plaisant mais trop répétitif. Il y a bien plus tard la recherche de la Bête Maousse qui donnera un peu de piment au récit mais l'ensemble reste un peu trop plat à mon goût. Dommage.
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Les succursales du ciel

Une vision très masculine de l’homme vieillissant.

Julien est remercié par le journal qui l’employait, sa femme le quitte.

La soixantaine s’annonce difficile !

Comment occuper son temps ? Le démon de midi le pousse dans les bras de la jeune Camille qui l’incite à écrire un second roman.

C’est toute la question du bilan de l’existence à l’aube de la vie. L’angoisse de la vieillesse se réveille. Qu’avons-nous fait de notre vie ? Quelle part de fidélité à notre jeunesse lui avons-nous réservée ?

Un livre qui se lit bien, le style n’est pas désagréable, si ce n’était cet agaçant « Voyons vouère » que Julien utilise à tout bout de champ.

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Fiston et Gros-Papa

Avec un papa poule , on vit comme un coq en pâte .
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Au temps des vivants

"L'enterrement d'un proche ouvre les placards du passé" affirme Gérard Pussey dans son roman autobiographique Au temps des vivants.

Les souvenirs se ramassent à la pelle, suite au décès de son père ouvrier des Usines Renault, communiste notoire qui s'élevait, avec hargne, contre Dieu et les patrons.

D'origine modeste, après six ans passés chez une nourrice "omnisciente et bienfaitrice", Gérard Pussey a été poussé par sa mère (plus que par son père qui l'aurait vu ingénieur) à sortir de la mécanique, du cambouis et surtout "de leur condition de gens simples".

A la mort d'un père on se dit:qu'est-ce qui a fait que je n'ai pas suivi le même parcours?

C'est l'attrait pour la fantaisie de l'oncle René écrivain "bohème" qui lui ouvre des perspectives, l'amitié constructive pour Voltaire, un coiffeur des plus farfelus (qui coupe les cheveux des sublimes "Blue Bell Girls"),le rejet d'un père parfois porté sur la boisson, le besoin de reconnaissance sociale, la fuite des petites humiliations d'un enfant différent car de milieu simple (ex:la petite cravate à élastique imposée pour faire riche, dont l'élastique claque comme une gifle), les diverses amitiés qui ont influencé son choix de vie.

Au temps des vivants permet au lecteur de comprendre la naissance d'un futur écrivain car même si Gérard Pussey, enfant, n'était pas un élève des plus studieux, c'est la fascination pour son oncle René, pris pour modèle, qui l'a initié aux vers de Rimbaud (et aux bons livres) et l'attrait pour le monde (éditeur,Prévert,Brassens..) qui gravitait autour de ce même oncle qui l'ont incité à rêver d'écrire lui aussi.

Sur fond de pans d'histoire (De Gaulle, Kennedy) et de progrès (premier Frigidaires, télévision..) ce roman fourmille d'émotions entre frustrations,peur du ridicule,acharnement,premiers émois,admiration...et de souvenirs familiaux (plus ou moins intéressants).

De la course à pied d'un bon sprinter (se réfugiant dans le sport pour fuir ses angoisses) à Châteaux en Afrique (prix du premier roman), L'homme intérieur (prix Roger Nimier et prix de la vocation) à L'amour tombé du lit ( prix Contrepoint) que de chemin parcouru!

Un chemin où un adolescent, sous influences, ouvre les ailes du libre arbitre!
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Au temps des vivants

Le livre débute par une citation de Paul Valéry, que je trouve magnifique d’humanité, extrait du discours de réception à l’Académie française au fauteuil d’Anatole France :

« Les morts n’ont plus que les vivants pour ressource. Nos pensées sont pour eux les seuls chemins du jour. Eux qui nous ont tant appris, eux qui nous semblent s’être effacés pour nous et nous avoir abandonné toutes leurs chances, il est juste et digne de nous qu’ils soient pieusement accueillis dans nos mémoires et qu’ils boivent un peu de vie dans nos paroles. »



Voici un roman pour une très large part autobiographique, semble-t-il. A Villeneuve-Saint-Georges, Gérard assiste à l’enterrement de son père qui a lieu en même temps que celui du professeur d’allemand détesté, un certain Blandin. Récit à partir des souvenirs d’enfance, tableau minutieux d’une famille, de la famille de l’auteur. Le narrateur s’attarde sur tous les êtres chers qu’il a irrémédiablement perdus, sur le contraste du temps d’enfance qui paraît à cet âge infini et la rapidité avec laquelle tout se délite fatalement.

« Nous sommes tous assis, indubitablement, sur le grand toboggan qui conduit au sous-sol, tous essayant de ralentir la folle descente, d’esquiver la chute vers l’abîme dont rien ne nous sauvera jamais, pas même la littérature. »



Aller-retour entre Paris et la province. Il habite avec ses parents, Maurice et Dédée, en région parisienne, plus précisément dans le Val de Marne à Villeneuve-Saint-Georges (Maurice travaille chez Renault à Choisy-le-roi) puis ils vont construire un pavillon à Crosnes, à quelques kilomètres de Villeneuve (drame du désir de la mère de Gérard d’un toit à quatre pans à la place du toit à double pente existant). Une partie de la famille est dans l’Allier, à Thionne, ce qui donne lieu à de bien belles parties de pêche à Jaligny sur la Besbre avec l’oncle Claude dit Tarin.



Les personnages sont originaux et pathétiques, que ce soit le père, la mère et leur famille : l’oncle Claude (l’éternel perdant), l’oncle Maurice Ogburn (construction jamais terminée de la machine pour « le bonheur de la dactylo »). L’autre frère René (c’est l’écrivain et scénariste René Fallet) fait partie des personnages solaires qui vont tracer une voie émancipatrice à l’auteur. « Pas perdus » est un film adapté d’un roman de René avec Michèle Morgan et Jean-Louis Trintignant. C’est cet oncle qui va l’introduire à la littérature en lui faisant côtoyer des artistes majeurs de l’époque (Brassens, Prévert, Devos, Püpchen (l’amie de Brassens), André Hardellet). Il y a aussi des modèles (masculins toujours) plus ambigus : le champion de courses de fond, Bernard Paulat, François M fils de Georges M ministre de De Gaulle promis lui-même à une carrière politique, Serge Grünbaum l’énigmatique fils de bonne famille devenu psychanalyste. Mais comment être satisfait de soi quand on a de tels modèles si inaccessibles et d’autres modèles plus proches mais malgré tout toujours inaccessibles (Paulat par sa course souple et aérienne, François par sa facilité liée à une naissance dans une « bonne famille »), Serge étant plus un équivalent gênant.



Pour atteindre l’inaccessible – les personnages qui gravitent autour de lui ont placé la barre trop haut – Gérard court jusqu’à l’épuisement… Les cours avec le professeur d’allemand sont un cauchemar (la langue allemande est vue ici, de façon très injuste selon moi, à travers ce personnage et à travers l’histoire de la famille avec ses drames mêlés aux guerres avec l’Allemagne).



Heureusement il y a des journées lumineuses à la campagne. Quelle belle scène que celle de la partie de pêche sur la Besbre :

« Soudain d’un coup de rein le brochet crève la surface de la crique…Tendue vers le ciel, c’est une torpille sombre, une longue ogive de cuir fauve corsetée de fureur et caparaçonnée de rêves. »

La description du mouvement du poisson dans le ciel est digne d’un ralenti de cinéma :

« Vandoises et chevesnes, brutalement ferrés alors qu’ils venaient gober l’hameçon en surface, traversaient l’espace, zébrant l’azur de reflets, pour venir choir dans l’herbe des berges. J’étais chargé de recueillir cette argenterie tombée du ciel. »



Ce n’est pas la même poésie avec le curé Dubidet (espérons que c’est un nom inventé par le romancier) :

« Je me sentais coupable de ne rien trouver de licencieux à avouer à Dubidet, qui me soufflait au visage une haleine tournée, car cet hépatique au teint de citron ne se nourrissait pas que de fumées d’encens… Il me semblait que ce moment passé avec Dubidet avait sali les prés et jusqu’à la lumière du soleil. »



L’humour et la bienveillance sont présents, alors même que les histoires cocasses et les bons mots fusent de toute part. Ainsi de l’histoire de la grand-mère maternelle et sa sœur, tante Eugénie, intoxiquées par l’eau bénite de Lourdes dont elles ingurgitent un petit verre tous les soirs…



Bravo Gérard Pussey pour ces récits hauts en couleur, explorant comme il est dit sur la quatrième de couverture « les territoires oubliés du passé et leur peuple d’ombre. » Ce livre permet d’avoir une vision précise de la vie dans les années 1950, de la sociologie et de l'histoire proche, un peu à la manière d’Annie Ernaux, ce qui est un vrai compliment à cet auteur attachant et une incitation à le découvrir ou le relire.

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Camille et François

Conseil de Jérôme Garcin dans le Masque et la plume, j'ai beaucoup apprécié cette chronique familiale et sociétale. Au fait des événements de la vie et de la société française, chacun se nourrit du capital familial et de la société tout en prenant et en rejetant ce qu'il veut pour se forger un destin et un caractère. C'est très bien construit, finement observé et analysé pour ce gros roman.
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Les vélos rouillés

Les vélos rouillés est une histoire pour enfants très sympa', elle est de celles qui nous mettent face à la vieillesse, aux incompréhensions des gens face aux personnes âgées et des relations avec la famille...



Elle ne fait pas partie de mes histoires préférées, ni de celles que je lisais tout le temps quand j'étais petite : moi j'étais plutôt fan des histoires de sorcières...!

Pourtant c'est une histoire très touchante et très crédible : c'est l'amitié entre un petit garçon et un vieux monsieur à qui il tient compagnie. C'est vraiment très émouvant.



Le texte est simple, du genre des premières lectures qu'on a tous eu quand on était enfant... Il n'y a pas de difficulté de langage, et le texte est très plaisant.

Gérard Pussay écrit avec beaucoup de simplicité et son texte à parfois une note un peu rétro', ce qui m'est plaisant mais qui pourra déplaire à certains... Un peu comme si on était envoyé dans un autre monde ou une autre époque.

L'histoire se déroule d'ailleurs un peu dans le passé : on se retrouve dans des situations qui nous sont un peu lointaine mais qui restent cependant très plaisant.

C'est une histoire hors du commun et émouvant que je conseille à tous les lecteurs...
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Menteur

nous partons grâce à Gérard Pussey avec un petit bonhomme et une contrebasse et nous les suivons en jubilant jusqu'à la dernière scène ! très distrayant, du talent !
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Camille et François

Je suis assez étonnée de ne pas avoir encore croisé d’avis sur ce beau roman sorti le 3 avril dernier, mais pas mécontente de vous le faire découvrir !

Si vous avez envie de vous plonger dans une grande fresque familiale elle-même immergée dans la grande Histoire, ce livre d’une grande envergure romanesque est fait pour vous. Idéalement construit pour vous captiver tout en vous laissant respirer (chapitres courts, rebondissements, humour), il est le candidat idéal pour devenir le partenaire de votre été.



De quoi ça parle ? Camille et François sont deux bébés élevés ensemble : leurs jeunes mères sont devenues amies en 1940 lors de l’Occupation, l’une est veuve, l’autre est la nourrice d’un veuf bien placé en politique, Norbert Lavayssière, déjà père d’un grand garçon, Gilles. Très vite, tout ce petit monde va cohabiter ensemble et Camille et François ne se quitteront pas d’une semelle jusqu’au « bachot ». Cependant, Camille est brillante pour les études quand François est plutôt destiné à travailler le bois et les matières. Leur séparation sera inéluctable mais jamais leur amour ne fléchira. Car élevés comme des frères et soeurs, ils n’en sont pourtant pas. Et l’amour et parfois le désir qu’ils étouffent ne cessera jamais de les animer profondément.

Autour d’eux, les tourments de leurs mères, de Norbert, les mouvements politiques de l’époque renforcent le récit et ancrent toute une époque.

De la France des Trente Glorieuses à New York en 2001, ce livre est une histoire d’amour impossible qui unit deux guerres et deux époques. Une écriture au charme suranné, un livre addictif aux personnages incarnés et foisonnants. À découvrir !
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Mamy Ward

très émouvant : l'enfance de Gérard Pussey sauvée par une mamie haute en couleurs ! biographie qui nous accompagne les jours qui suivent la lecture,
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Turpitudes (Le don d'Hélène)

Turpitudes est une version remaniée du livre du même auteur Le don d'Hélène, paru en 2014 aux éditions Lajouanie. Fort bien écrit ce petit roman d'atmosphère qui décrit joyeusement et finement la vie des habitants d'une petite ville de Bretagne. Tout le monde y passe et notamment les notables et aussi un gendarme au portrait savoureux : "Miratou est un couard qui doit ses galons à sa prudence, à ses décisions précautionneuses, à ses méthodes cauteleuses. Et lorsque Hélène Quémeneur pénètre ce jour-là dans son bureau, c'est avec une déférence appuyée qu'il reçoit celle qui est à la fois la femme du maire -certes contesté et mal en point, mais toujours maire quand même- et la bru de Norbert, une huile, un des cadres du Rotary Club parmi les plus généreux, les plus prompts à améliorer l'ordinaire de la gendarmerie. Le major offre le thé, c'est exceptionnel. Pour l'occasion, il a reconverti en soubrette le brigadier Blaise Perrucheau qui apporte sur un plateau l'eau chaude et les infusettes." (p.137)



Je disais tout le monde y passe, parce que lorsque le don d'Hélène apparaît, ce sont toutes les turpitudes des habitants qu'elle connaît, et c'est pas très joli joli... En revanche, pour nous lecteurs, c'est réjouissant, parce qu'en outre, Gérard Pussey se fait un plaisir de nous mettre au courant de manière plutôt légère. Et bien que léger, ce "roman pas policier mais presque..." selon le nom de la collection, décrit la vie d'une petite ville où les nouvelles circulent vite, où l'anonymat est difficilement tenable, où la moindre des erreurs est vite montée en épingle, où les cancaneurs voient la paille des voisins pour mieux faire oublier leur poutre... Rapide, court, bien agréable pour cet été.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les vélos rouillés

jolie petite histoire à lire avec ses enfants, l'âge conseillé ( 6/8ans n'est pas cohérent du tout avec le vocabulaire employé)
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Le libraire et l'écrivain

Ce qui s’annonçait comme l’histoire d’une amitié naissante entre un libraire et un écrivain partageant un amour pour la littérature prend une tournure bien différente à mesure que les deux hommes se lient.



Or, Sigismond, libraire d’une quarantaine d’années qui vit avec sa mère, n’est pas du genre à se faire des amis et encore moins à ouvrir sa maison à quiconque. C’est pourtant cela qui va se passer après une séance de signature de l’écrivain Frédéric Lestang à sa librairie.



En effet, ce dernier lui raconte à quel moins il est démuni en ce moment à la suite d’une rupture avec sa fiancée, laquelle l’entretenait, le lecteur le comprendra assez vite. Mais l’admiration de Sigismond pour l’écrivain et le seul et unique livre qu’il a écrit est sans bornes, si bien qu’il installe l’homme de lettres chez lui en ayant la conviction que celui-ci va y écrire son prochain chef-d’œuvre.



C’est donc sans réticence et avec beaucoup de naïveté que Sigismond se laisse prendre au jeu du manipulateur et de l’abuseur qu’est Lestang, et qu’il en vient graduellement à gruger presque la totalité de ses économies pour subvenir aux besoins princiers de son nouvel ami qui, malheureusement, a du mal avec l’écriture de son nouveau roman.



Mais comment tout cela va-t-il finir? Sigismond va-t-il un jour accepter le fait qu’il s’est fait avoir? Va-t-il jeter son pensionnaire dehors? Le revirement sera inattendu, c’est tout ce que je concéderai à vous dire.



Le roman de Gérard Pussey est loin d’être banal ou convenu. En fin psychologue de l’âme humaine et de ses tortueux détours, il nous offre avec Le libraire et l’écrivain un roman proche du suspense tant par son rythme que par les éléments qu’il dissémine au fil des pages.



Vous ne verrez plus ni les écrivains ni les libraires de la même manière dès les dernières lignes lues.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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La Nuit du Boufadou

Livre qui convient aux enfants à partir de 6 ans, juste pour qu'ils soient eux aussi rassurés : tout le monde a peur, même les parents.

J'aurais aimé plus de contenu, images, ou autres autour du personnage du Boufadou. On reste dans un "imaginaire" intrapersonnel pur.
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Camille et François

Comment Jérôme Garcin, à la fin d’un Masque, a-t-il pu conseiller ce roman kitschissime aux situations convenues, aux multiples clichés, à la vraisemblance vacillante, à la tonalité cucul la praline ? On croirait un livre sorti de la naphtaline où il avait été englouti dans les années soixante-dix ! Comment peut-on encore écrire comme ça ? Comment peut-on faire répéter à l’un des personnages principaux « merde alors ! » comme si c’était la plus grande des audaces (et comme si, certainement, c’était… drôle !) ? Comment ce personnage féminin peut-il appeler son pseudo-frère « mon vieux » et surtout « Petit Soleil » à tout bout de champ sans se rendre compte de son ridicule ? Comment les deux personnages principaux, élevés comme frère et sœur, peuvent-ils se voussoyer ? Les quelques bonheurs d’écriture, qu’il faut reconnaître, ne peuvent en aucun cas rattraper ce déluge de bêtise. J’ai pour ma part arrêté (c’est rarissime pour moi d’arrêter la lecture d’un livre en cours) lorsque apparaît un galeriste évidemment homosexuel ; je vous le dis : aucun cliché ne nous sera épargné. Fuyez !
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Camille et François

Un très bon cru, sorti au mois d’Avril et trop peu vu sur le net. Camille et François de Gérard Pussey va faire battre votre cœur ❤️ Très belle fresque romanesque , très grande saga familiale avec en toile de fond un contexte historique s’étendant sur plusieurs décennies. Un récit écrit avec une fort belle écriture digne des naturalistes, le tout saupoudré d’un parfum capiteux qui donne un charme irrésistible à ce roman

Un jeu scénique cinématographique. Un ton réaliste avec des pointes d’humour. Un rythme enlevé.

Un livre qui vit, dont les poumons sont le « couple » Camille et François. Elle, légère, brillante, intelligente, le cœur au vent. Lui, matérialiste, laborieux, homme du terroir, les pieds sur terre.

Ils sont frères et sœurs sans l’être, ils s’aiment sans pouvoir s’aimer, sans se donner le droit de s’aimer. Un amour profond et malheureux, une fusion, une osmose, un interdit....Ils sont inséparables, ils se séparent , se retrouvent, se perdent tout en se cherchant, se retrouvant tout en s’éloignant. L’amour toujours présent. Ils s’aiment même si ils ne se le disent pas, même si leur corps le dit.

Comment tout commence... Pendant l’occupation , avec deux jeunes femmes qui se lient d’amitié et ne vont plus se quitter , une est enceinte d’un résistant qui ne verra jamais son fils François, l’autre est la nurse de Camille fille, d’un notable, homme politique en vogue. Les circonstances vont faire que les deux enfants vont être élevés ensembles, vont grandir ensembles, côte à côte. Puis ils vont connaitre tous les bouleversements économiques, politiques qui vont traverser la France.

2 jeunes enfants, 2 beaux adolescents, 2 adultes qui font carrières, un homme et une femme qui aiment, s’aiment. Mais comment s’aimer quand vous vous en empêchez, comment braver les tabous et les interdits familiaux.

Une quête de soi, de la vie, de l’amour. Des personnages secondaires travaillés, aux états d’âme divers qui prennent tout leur sens dans le sillage de Camille et François

Comment tout cela finit, je vous laisse le découvrir , final bouleversant , renversant , on ne peut échapper au destin , un livre à découvrir absolument !!!!!
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Le libraire et l'écrivain

En lisant le titre et le résumé, je m'attendais à un roman sur l'amitié entre un libraire et un écrivain partageant ensemble l'amour de la lecture et de l'écriture. En fait, il n'en est rien. Il s'agit d'un récit quelque peu original.

En effet, Sigismon un libraire invite souvent des auteurs à venir dédicacer leurs oeuvres dans sa librairie. Fred, écrivain, est donc venu faire la promotion de son livre dans la librairie de Sigismon.



Cette rencontre bouleversera les deux destins des personnages. En effet, Fred auteur sans le sous depuis la mort tragique de sa promise va trouver refuge chez Sigismon qui admire l'oeuvre et le génie de Fred, afin qu'il puisse dans les meilleures conditions rédiger et publier une seconde oeuvre.

C'est à partir de ce moment que tout va s'emballer et finir de façon bien inattendue avec une succession de rebondissements.



C'est un bon roman à suspence plus qu'un roman ciblé sur la passion de la lecture.

C'est un livre qui vaut tout de même que l'on s'y attarde et que l'on prenne le temps de le découvrir.
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Les vélos rouillés

C'est l'histoire d'un garçon qui cherche à faire de petits boulots dans son village afin de récolter suffisamment d'argent pour se payer un tour en avion. Un jour, le Comte de Roquebrune le fait appeler pour lui proposer de tenir compagnie à son père, un vieux monsieur à qui il devra faire la lecture. Monsieur Victor s'avère être un grand-père fantaisiste et plein d'humour et une très belle relation d'amitié se noue.

Un livre frais et tendre avec des personnages attachants.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Une journée pour tout changer suivi de Mort d..

C'est bien écrit, surtout la description des états émotionnels. Mais ce livre n'est innovant ni en terme de forme, ni en terme de récit. C'est une histoire détendante et courte, très bien pour atténuer les petites déprimes avant de partir au boulot.
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