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Citations de Gérard Streiff (54)


Chloé, songeuse, ferme son écran. Drôle d’histoire, décidément, drôle d’enquête : un bonze l’épie, un corbeau lui distille des informations (merci), un flic boit la tasse, un autre s’enflamme. Elle ne comprend pas bien le mode d’emploi. Et elle a horreur de ne pas comprendre.
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les tortionnaires jetèrent des dizaines de leurs victimes dans la Seine qui coule à quelques mètres. (…) M. Papon, préfet de police, et M. Leglay, de la police municipale, assistaient à ces horribles scènes
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(La manif du 17 octobre 1961)
Il y eut ce jour là au moins 30 000 manifestants, 10 000 emprisonnés, presque autant de blessés, plus de 200 morts ! Tous Algériens. Et cette boucherie, en plein Paris, tout le monde, ou presque, l'a effacée.
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En 1994, année du cinquantenaire de la Libération, se tient à Paris un défilé assez particulier. Les autorités françaises en effet ont tenu à y associer la partie allemande. [...] Un symbole fort de réconciliation et d'entente.
Ce jour-là, Hans Heisel aurait bien voulu être de la fête, il aurait aimé participer à la délégation venue de Berlin. N'avait-il pas oeuvré, à sa manière, avec courage et efficacité à la fin du nazisme ? N'était-il pas un pionnier d'une vraie concorde franco-allemande ? Pourtant, le chancelier Kohl s'opposa à sa présence. Pas question de reconnaître un Allemand passé à la Résistance, un "traître", un "déserteur", un "renégat" ! Hans Heisel avait commis la faute de désobéir. Il s'était opposé à l'ordre en place, nazi en l'occurrence. Il avait eu le courage de dire non. Il fallait le lui faire payer. Et l'ordre était sauf. (p.91)
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¬Pardonnez moi l'expression, cher docteur, mais la cerise sur le gâteau, comme on dit ici, c'est le Montrachet. Un Blanc. Pour finir en beauté. » L'Américain avait appris jadis une expression bien française sur le mélange des vins. Le blanc et le rouge, le blanc avant les rouges. Mais c'était à présent trop embrouillé dans sa tête. Il ne retrouvait plus la formule. Il se mit à rire.
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Un jour, sans doute, cet homme eut peur. De ne pas s’y retrouver. À force de brouiller les pistes, qui était-il au juste ? où était la personnalité de ce sectaire libéral, de cet outrancier travaillé par le doute, de ce russophone qui rêvait d’être américaniste ? un simple « reflet » comme il l’écrit, un effet de mode, de tendance, de courant, une opportunité ?
S’est-il dit qu’il était au fond travaillé par de naturelles contradictions, qu’ainsi était l’humaine condition, qu’il changeait sans changer, qu’il épousa certes mille combats qui le constituèrent mais que, dans cette affaire, il ne fut pas qu’un buvard, il imprima sa marque, il manifesta sa personnalité dans ce qu’elle a de plus intime, la passion, l’égale passion qui le porta toute sa vie ; il ne fut pas que porte-voix, il donna à son discours, amoureux ou politique, son irréductible accent.
Sans doute s’est-il dit tout cela ; il dut penser que cela se tenait, mais que cela ne faisait pas le compte non plus. Il restait une part de mystère, d’incohérence, d’inexploré, d’inexplicable. Comme dans ces mosaïques antiques, laborieusement reconstituées, il peut manquer des pièces, perdues, et ces vides empêcheront à jamais de parfaire le puzzle.
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Le polar ? Bof. Je suis du métier, pourtant, mais c’est bien simple, je n’en lis jamais. Vous savez d’ailleurs ce qu’en disait Paul Claudel : Le roman policier s’adresse aux couches les plus basses de la société. Je suis assez d’accord.

Pauvre Claudel. Remarquez, il en connait un brin en polar avec ce qu’il a fait subir à sa pauvre sœur Camille. Mais passons. Citation pour citation, je préfère celle de Cavanna : J’aime le polar parce que j’aime le roman et que le vrai roman ne se trouve plus guère que dans le polar.
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Au plan politique, il [Ben Bella] manifeste son autorité. Certains parlent déjà d’autoritarisme. Ici ou là, on se méfie du culte de la personnalité. Sur les murs apparaît le slogan : Un seul héros, le peuple !
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L’Algérie a acquis chèrement son indépendance, reste à bâtir le pays.La tâche est colossale. Tout ou presque est a reconstruire. « Nous avons notre drapeau, nous avons notre hymne mais tout le reste, c’est l’Occident qui le décide », dira Ben Bella.
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Duras : […] « Je reste profondément communiste mais je ne marche plus avec vous.»
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Duras : On avait décidé, Dionys et moi, de ne plus reprendre notre carte. Mais on ne quitte pas le parti c’est lui qui vous quitte. Qui vous chasse.
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Son adjoint n'était autre que Nikos Piranas, l'incontournable animateur de ce genre de jeux ; il venait notamment de présenter avec pugnacité "Frim'bac 3", un succès total, de l'avis général.
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Tout semble artificiel. Ambagitus,toujours en tête,a déjà traversé la plus grande partie de la prairie et se trouve légèrement à l'avant de sa troupe.Soudain,il s'effondre au moment même ou, à l'orée du bois,comme surgi de l'enfer,un mur d'archers se dresse devant la colonne.l'effet de surprise est total.
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Les curés ici assurent le catéchisme en classe; le concordat, comme on dit. La séparation de l'église et de l'état, c'est bon pour le reste de la France. Chaque lundi matin, la visite du prêtre était au programme; ... Quand le directeur reprenait possession des lieux, il se gardait bien de croiser l'ecclésiastique; simplement, il criait en traversant la salle d'un pas décidé : "ouvrez les fenêtres, ça sent le corbeau !"
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