Citations de Gianrico Carofiglio (161)
......la lettura è un presupposto necessario, anche se non sufficiente, per scrivere qualsiasi cosa.
La lecture est une condition nécessaire, même si c'est insuffisant, pour écrire quoi que ce soit.
Fitzgerald était un grand écrivain et un homme malheureux. Je pense souvent à cette citation de lui : “Dans la véritable nuit noire de l’âme, il est toujours trois heures du matin.
Parfois, je me demande ce que ça veut vraiment dire, être libre, ai-je dit de but en blanc.
- Je crois que la liberté n’existe pas sans un certain degré de risque, d’insécurité. La liberté, c’est un équilibre précaire, c’est n’être jamais tout à fait à sa place.
- J’aime bien cette idée : ne jamais être tout à fait à sa place.
- C’est ce que nous disions, ta mère et moi, il y a des années de cela
Pour finir elle explique qu’il faut épuiser la joie quand elle nous surprend car c’est la seule façon de ne pas la gâcher. Elle répète cette expression, à l’évidence très importante, et qui reste en effet gravée en moi : il faut épuiser la joie, c’est la seule façon de ne pas la gâcher, après, elle disparait
- Il y a à peine deux jours, je ne connaissais pas mon père.”
- Et bien ça, c’est Balikwas.
Quand il a terminé, concluant son morceau par deux gammes mélancoliques, des applaudissements chargés de sympathie ont éclaté. J’ai applaudi moi aussi, et j’ai continué jusqu’à ce que je sois certain qu’il m’ait vu, parce que je commençais à comprendre que les équivoques existaient, et je ne voulais pas qu’il y en ait à ce moment-là.
Faire passer le temps, quelle expression idiote ! Le temps y pense tout sel, à passer, il n’a nullement besoin d’aide, a dit mon père.
il faut épuiser la joie, c'est la seule façon de ne pas la gâcher, après elle disparaît.
-Il se produit des courts-circuits, dans la tête et dans l’âme des gens, que personne ne parviendra jamais à saisir. Si on essaye de les élucider, on devient fou.
« Qui se serait douté qu’à Marseille il y avait des endroits aussi beau? a fait remarquer mon père au bout d’un demi heure de navigation.
Aujourd'hui encore, je suis parfaitement capable de faire une pause dans un travail longtemps avant de l'avoir commencé. p. 91
Les gens manipulent et se font manipuler, trompent et se font tromper continuellement, sans s’en rendre compte. Ils font du mal et en reçoivent, sans s’en rendre compte. Ils refusent de s’en rendre compte parce qu’ils ne pourraient pas le supporter. La prestidigitation est une chose honnête parce qu’il est clair dès le départ que la réalité n’est pas dans ce qui se voit.
Si quelqu’un dit que la vie n’est pas une continuelle succession de manipulations, c’est qu’on a affaire soit à un menteur, soit à un crétin. La vraie différence n’est pas entre manipuler ou ne pas manipuler. La différence est entre manipuler volontairement et manipuler involontairement.
J’ai fait un signe de la tête que j’étais d’accord. Comme quelqu’un qui maîtrise bien la situation.
En réalité je ne comprenais rien à ce qu’il racontait. J’en avais une vague intuition, comme je percevais vaguement que cette nuit-là, j’étais sur le point de franchir un cap. Peut-être même que le cap était déjà franchi.
Prima di quel momento, se mi avessero chiesto di descrivere il suo viso, avrei avuto delle difficoltà. Certo avrei parlato del naso lievamente pronunciato, degli occhiali, degli occhi scuri, dei capelli folti e spruzzati di grigio. Ma non avrei saputo dire -- perché non me ero mai accorto -- che aveva una fossetta sotto il mento, ciglia lunghe e una cicatrice sul sopracciglio sinistro. Com'era possibile che non ci avessi mai fatto caso ?
Nos mots sont souvent privés de signification. Et ce parce que nous les avons usés, épuisés, vidés, par un usage excessif et surtout inconscient. Nous les avons transformés en cocons vides. Pour raconter, il nous faut régénérer nos mots. Leur rendre sens, consistance, couleur, son, odeur. Pour ce faire, il nous faut les mettre en pièces, puis les reconstruire.
Chaque métier possède ses points, ses signes de rupture. Des fissures dans le mur de la conscience qui vous avertissent – qui devraient vous avertir – que le moment est venu de s’arrêter, de changer, de faire autre chose. Si possible. Naturellement, ça ne l’est jamais, ou presque. Et, de toute façon, il est rare que l’on ait le courage de l’envisager.
Ce que la chenille appelle la fin du monde, le reste du monde l'appelle un papillon.
La persécution est une forme de terrorisme qui ne s’adresse qu’à un seul individu, dans le but d’établir un contact avec celui-ci et de le dominer. C’est un crime souvent invisible, jusqu’à l’explosion d’une violence parfois homicide. C’est généralement à ce moment-là qu’intervient la police ; et c’est généralement trop tard.
L’auteur montrait que la plupart des hommes appartenant à la catégorie des persécuteurs cachaient leur propre sentiment de dépendance derrière une image ultra-machiste, stéréotypée, et qu’ils présentaient une agressivité chronique envers les femmes.
« Je suis un con. D’accord, je suis un con. Il y a une loi qui interdit d’être con ? Non. Alors je déconne tant que je veux. »