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Critiques de Giuliano da Empoli (554)
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Le mage du Kremlin

Vous voulez en savoir plus sur la Russie et l'ascension de Poutine ? Il faut lire le mage du Kremlin.



Une lecture sans trop prise de tête, avec juste quelques mots russes spécifiques à rechercher de temps en temps.



Je le mettrais bien près de tsunami de Marc Dugain, les styles sont cousins.



Certes, il colle au plus près de l'actualité, mais aussi, de la vie en règle générale.



Le discours de fin fait office d'avertissement.
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Le mage du Kremlin

Paru quelques semaines à peine après le début de la guerre en Ukraine, "Le Mage du Kremlin" a sans aucun doute bénéficié de l'émotion provoquée par une agression que beaucoup n'auraient jamais envisagée. S'en sont suivies des critiques dithyrambiques quasi unanimes dans les médias. N'ayant pas attendu le 24 février 2022 pour m'intéresser aux différents maîtres de l'URSS et de la Russie, ayant de surcroit beaucoup lu sur Poutine sans compter les multiples émissions et reportages dont il a fait l'objet et que j'ai pu voir, je me faisais une joie de lire le roman de Giuliano Da Empoli.

Eh bien, je l'ai parcouru sans plaisir et l'ai terminé par devoir sans jamais ressentir l'intérêt que j'éprouve d'ordinaire à l'évocation de l'ascension jusqu'au poste suprême d'un pâle agent du KGB. Est-ce dû à la forme de ce que j'ai de la peine à considérer comme un roman, ce long monologue du "mage du Kremlin", Vadim Baranov, personnage fictif très proche de Vladislav Sourkov qui fut l'un de ceux qui ont permis à Poutine d'accéder au pouvoir ? Est-ce dû à cette sorte d'enchevêtrement entre fiction et réalité, difficiles à démêler si on ne se livre pas à une recherche sur les noms de différents personnages comme Zaldostanov, Sechine ou Berezovski. Est-ce dû à l'écriture de Giuliano Da Empoli qui m'a souvent laissé au bord du chemin ? Quant à l'évocation des relations entre Baranov et la dénommée Ksenia, elle m'a prodigieusement ennuyé.

Peut-être l'ouvrage a-t-il une portée philosophique, à laquelle je ne suis pas capable d'accéder, mais pour ce qui est d'un éclairage nouveau que j'espérais trouver sur le "mystère" Poutine, je suis resté sur ma faim, l'anecdote du labrador destiné à faire perdre tous ses moyens à une Angela Merkel connue pour sa phobie des chiens étant par exemple de notoriété quasi publique ...

Reste que la parution de ce livre m'aura confirmé un panurgisme que je subodorais parmi les professionnels de la critique littéraire.
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Le mage du Kremlin

J’ai ouvert ce livre sans aucune conviction, ne m’intéressant pas du tout à la politique en général, mais succès considérable m’a poussé à le tenter. Et j’ai vraiment bien fait car je ne l’ai pas lâché, passionnée, intéressée que j’ai été par cette lecture fluide, avec rebondissements et détails glaçants.

« Distinguer les hommes d’argent et les hommes de pouvoir. Les deux ne sont pas forcément liés mais en politique, ce n’est pas l’argent qui décide mais le pouvoir ». Nous entrons donc dans la mécanique de l’ascension d’un homme, le Tsar Poutine, jusqu’à la plus haute fonction du pouvoir. Et cela à travers une histoire inventée (mais visiblement très inspirée) de son éminence grise. On y côtoie les soirées folles des années 80 et la progressive montée en puissance de Poutine, les manipulations, la terrible et puissance froide du Pouvoir, ce sentiment patriotique, l’abandon du communisme et l’envie de revenir aux frontières de l’ancienne Russie des Tsars.

C’est terriblement bien fait et le fait que ce ne soit pas une biographie mais un roman presque d’espionnage, permet une lecture facile, à des novices comme moi, de la Russie contemporaine.

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Le mage du Kremlin

Première fois que je me plonge dans un roman qui traite de la politique, même s'il y s'agit plus d'une autobiographie du bras droit de Vladimir Poutine.

J'ai bien aimé découvrir le mode de vie, de penser et le fonctionnement de la Russie, qui était pour un moi mystère avant cet ouvrage.

Ce roman parle essentiellement de l'ascension au pouvoir de l'ancien chef des services secrets. On y voit un homme fort, sur de lui et de sa manière de gouverner, avec un sang froid et pas de scrupule pour écraser les autres qui sont contre son mode de gouvernance. Il y apparaît comme un homme sans grande émotion, et avec peu de plaisir.

Sa réelle obsession est le pouvoir, il décrit de telle manière que la seule chose qui pourra le faire quitter son siège, est la mort en elle-même.

On y apprend malheureusement l'origine du conflit Russo-Ukrainien, en passant par l'organisation des Jeux Olympiques à Sotchi.

Cela reste un roman intéressant pour comprendre la vie en Russie, et pourquoi tous ces choix fait depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine.

Même si certain sont plus que douteux.

Je conseille vivement cette lecture, qui était très enrichissante pour ma part.
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Le mage du Kremlin

Un bon roman pour mieux comprendre l’évolution de la Russie des 20 dernières années, et en particulier le fonctionnement du pouvoir, sous le regard d’un des plus influents conseiller de Vladimir Poutine.

C’est aussi une large réflexion de philosophie politique des régimes autoritaires, mais qui peut s’appliquer aussi à certains aspects de nos démocraties.

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Le mage du Kremlin

Il est très difficile d'écrire une critique sur un livre tel que celui-ci. Impossible pour moi de dire si les faits sont réels (cependant d'autres m'ont fait) mais finalement, ça n'est pas important. A travers l'histoire d'un des grands conseillés de Poutine, l'auteur va surtout analyser les rouages du pouvoirs, que ce soit ceux qui permettent d'y accéder ou ceux qui permettent d'y rester. J'ai dévoré ce roman extrêmement bien écrit avec parfois une sensation de malaise tant on se met dans ses bottes et par la façon dont il justifie ses actes.

Dictature ou pas, la recette et les interactions qui mènent au pouvoir sont les mêmes partout. Un très bon livre qui fait réfléchir sans abrutir.
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Le mage du Kremlin

"Le mage du Kremlin", roman de fiction politique bien documenté et assez proche de la réalité, décrit l'ascension d'un conseiller de Vladimir Poutine. L'homme, fils d'un "homo sovieticus" mais petit-fils d'un Russe plus traditionaliste, voire nostalgique du régime tsariste, commence sa carrière comme écrivain dans l'entourage d'un oligarque. Il assiste avec lui au recrutement du chef du FSB (autrefois KGB) comme nouveau chef du gouvernement russe. Les oligarques croient avoir porté au pouvoir une marionnette à leur service, plus présentable qu'un Boris Eltsine alcoolique au dernier degré. Ils vont déchanter. L'auteur, très familier des cercles du pouvoir moscovite et des profondeurs abyssales de l'âme russe, nous décrit avec un luxe de détail comment un ancien employé du FSB se transforme en nouveau Tsar. A lire absolument pour tous ceux qui veulent comprendre le fonctionnement de l'état profond russe et la politique de la Russie. Entendons-nous bien. C'est un roman passionnant, mais écrit avec la précision d'un documentaire.
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Le mage du Kremlin

Quand on m’a proposé de me prêter ce « roman » j’ai hésité car son sujet me tentait peu, mais comme la curiosité est un trait de mon caractère et qu’il est toujours intéressant de comprendre pourquoi un livre a autant de succès, j’ai lamentablement cédé… Ce n’est pas comme si ma PAL ne regorgeait pas de livres à lire, nous sommes d’accord. En réalité, j’ai compris assez rapidement que ce texte pouvait laisser à penser qu’une incursion dans le cerveau de Poutine, une incursion dans ses motivations, était possible. En avais-je envie ? Pas réellement. Mais le biais choisi par l’auteur est intéressant. Car c’est surtout avec le « spin-doctor » du chef du Kremlin que le lecteur fait connaissance, et c’est un personnage aussi énigmatique, que cultivé, que glaçant et que malheureusement attachant… L’énigmatique Vadim Baranov entre en scène dans la vie de Poutine par l’intermédiaire d’un ami, producteur de télévision, persuadé qu’après Eltsine, le peuple russe a besoin d’un homme comme cet employé du contre espionnage russe à la tête de l’Etat. Devenu l’éminence grise d’un Poutine, élu grâce à lui et à ses acolytes, Vadim se retrouve au coeur même du pouvoir, fort de son intelligence et de son détachement. Peu importe qu’il approuve ou non les décisions de son chef, il fera en sorte que les résultats soient là. Mais qu’est-ce que cet écrivain éclairé, ce poète amoureux de l’Europe, est venu faire dans cette galère ? Organiser la cérémonie d’ouverture des jeux ? Fréquentant les oligarques et les courtisans pour mieux les tenir, Vadim finit par avoir le vertige devant ce qu’il est arrivé à construire, mais aussi à détruire… Contre toutes attentes, j’ai été passionnée par ce roman. Je me suis à maintes reprises posée la question de l’authenticité des situations. C’est un récit que l’on voudrait mensonger tant Poutine est un personnage qui donne froid dans le dos. J’ai pour autant particulièrement aimé comment l’auteur nous expliquait la spécificité de l’histoire russe, l’état d’esprit de son peuple, sur lequel on projette bien trop souvent notre propre point de vue d’occidentaux. Vadim Baranov fait souvent référence à son héritage culturel et familial. Et j’ai repensé à tous ces romans russes lus autrefois. On ressort de ce livre bavard avec des sentiments partagés, et aussi avec le sentiment d’un immense gâchis.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Le mage du Kremlin

Indéniablement savoureux et fort habile, ce décryptage fictif, cynique et humoristique, de la politique russe contemporaine (et de son au-delà éventuellement non-dit), manque toutefois de la puissance originale des autrices et auteurs russes traitant le même matériau depuis déjà quelques années.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/12/note-de-lecture-le-mage-du-kremlin-giuliano-da-empoli/



Pendant vingt ans, Vadim Baranov a conseillé, dans le clair-obscur, le dirigeant suprême de la Fédération de Russie. Mais voici que cette éminence grise mystérieuse et redoutée disparaît soudainement, à la grande perplexité des observateurs avertis et autres kremlinologues : retraite ? accident ? décès ? Les projecteurs se déplacent sur d’autres opérateurs du champ politique russe, au premier rang desquels figure bien sûr, depuis longtemps, le Président lui-même, et la Russie se lance dans plusieurs aventures spectaculaires, et pas nécessairement heureuses. C’est quelques années plus tard, alors que l’invasion de l’Ukraine bat son plein, qu’une occasion est donnée au narrateur, à partir d’une passion partagée pour l’écrivain soviétique Evgeni Zamiatine, l’auteur du célèbre ‘Nous » en 1922, passion révélée presque accidentellement sur un réseau social lapidaire, de rencontrer face-à-face celui qui se fait appeler publiquement Nicolas Brandeis, mais qui n’est autre que l’ex-conseiller semi-occulte. Une occasion unique en effet, pour lui comme pour la lectrice et le lecteur, de bénéficier d’un regard unique, réel et imaginaire, sur la politique russe des (au moins) vingt dernières années.



Politologue italo-suisse de renom, dont l’essai « Les ingénieurs du chaos », à propos de la propagande politique à l’ère des fake news plus ou moins généralisées, a rencontré un immense succès, Giuliano Da Empoli, avec ce premier roman, écrit en français et publié chez Gallimard en 2022, nous offre une fable affûtée et savoureuse, nourrie d’authenticité et de documentation minutieuse savamment mâtinées d’humour noir, d’imagination rusée et de bons mots destinés à faire florès. Ne nous mentons pas à nous-mêmes : on prend un grand plaisir à lire ce « Mage du Kremlin ».



Alors, d’où viennent le léger malaise et la frustration que j’ai ressenti ? Sans doute du fait que, sans nier bien entendu les réels mérites de l’ouvrage, il y a eu là une très forte impression de déjà-vu / déjà-lu : chez Pavel Lounguine (dans son « Un nouveau russe » de 2002 au premier chef, y compris l’histoire d’amour centrale qui ressurgit ici si curieusement), chez Viktor Pelevine (dans son « Homo Zapiens » de 1999 plus particulièrement) et chez Vladimir Sorokine (surtout dans son « Lard bleu » de 1999, où l’injection tragi-comique de la littérature russe dans le contemporain joue déjà un rôle si essentiel), voire chez Gary Shteyngart (si l’on songe à son « Absurdistan » de 2006), toute la dimension homérique qui transforme ce réel documenté en mythe et / ou en farce cosmique figure déjà très largement. Et comme du côté du réel lui-même, au-delà de l’information bien connue internationalement, l’autrice de romans policiers Alexandra Marinina et la sociologue Svetlana Alexiévitch ont déjà accompli le travail du côté de « l’homme de la rue russe », il reste in fine surtout l’impression d’une vulgarisation réellement talentueuse (même si les traits marquants du mélange détonant comédie et cynisme sont souvent fortement soulignés et surlignés, là où les autrices et auteurs « de première main » savaient être plus diffus et plus implicites), agréable évidemment, mais manquant vraiment un peu trop de novum, comme l’aurait pensé dans d’autres contextes un Darko Suvin. Même certaines formules particulièrement heureuses, pourtant, semblent renvoyer comme un écho direct vers, par exemple, un Boris Groys (« Zamiatine a essayé d’arrêter Staline, il a compris que ce n’était pas un politique mais un artiste ») ou un Wu Ming (« Si les gens ne s’intéressent plus à la politique, nous leur offrirons une mythologie »), ce qui rend encore plus admirable l’éclectisme cultivé de l’auteur, mais renforce le sentiment de manque d’autre chose, plus personnel, peut-être.


Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le mage du Kremlin

Vadim Baranov, éminence grise de Poutine est le "Mage du Kremlin", une sorte de "Raspoutine" avec Poutine comme "Tsar" (c'est ainsi qu'il est désigné dans l'ouvrage). Point de magie noire ici, à la place la "Com". 



 Baranov est un personnage de fiction inspiré de Vladislav Sourkov, homme de théâtre et de publicité qui fut, comme Baranov dans le roman, à la tête de la Télévision et protégé du milliardaire Khodorkovski. Si le personnage principal est une invention littéraire, les autres protagonistes sont, eux bien réels. La fiction est très proche de l'histoire contemporaine et raconte l'ascension de Poutine en 1999, propulsé par l'oligarque Berezovski



Pour orchestrer la campagne électorale, rien de mieux qu'un homme de télévision qui, en outre, est un homme de théâtre:



C'est donc l'histoire d'une grande manipulation n'excluant ni la violence, ni les mensonges - bien connues fake-news - utilisant la guerre en Tchétchénie pour asseoir l'autorité de Poutine. Baranov, metteur en scène du chaos, fait du chaos le ressort de l'action. il n'hésite pas à faire appel aux éléments les plus provocateurs, les plus violents, les plus extrémistes, bikers, nationalbolchevistes de Limonov, pour des mises en scènes provocatrices. 





Mais, les manipulateurs se retrouvent manipulés. Le Tsar, Poutine, au sommet du pouvoir ne laissera pas les mains libres aux oligarques qui se croyaient tout-puissants avec leur richesse. Et le grand communicateur, l'éminence grise se retrouvera aussi éloigné du pouvoir. Le chaos, la guerre se trouvent au centre de la politique. 



J'avais  ouvert ce livre, croyant en apprendre plus sur Poutine et la Russie pour comprendre ce qui se joue en Ukraine. Je découvre les jeux de pouvoir, une sorte de théâtralité entre le Roi Lear, l'Opéra-Rock qui joue avec les symboles les plus spectaculaires comme drapeaux nazis et bombardements massifs, niant toute rationalité. Le pouvoir du chaos! 



Et si cela n'était pas réservé à la Russie? Et si la Prise du Capitole de Trump, le décervelage de la télévision de Berlusconi procédaient de la même logique?
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Le mage du Kremlin

Même s’il n’a pas obtenu le Goncourt, Le Mage du Kremlin est un indéniable succès difficile à expliquer. Il est vrai qui valait mieux lire ce livre avant le 24 février, depuis tous les média se sont penchés sur la psyché de V.Poutine et nous ont abreuvé d’analyses plus ou moins pertinentes qui nous laissent à croire que l’on sait tout sur lui.

Giuliano da Empoli a imaginé un conseiller occulte qui serait l’âme damnée de Poutine et un magicien de la politique russe. Le dénommé Victor Baranov est le descendant d’un grand père plus ou moins aristo et opposé au régime soviétique et d’un père qui à l’inverse en fut un serviteur zélé.

Pour da Empoli, Baranov est le russe des années quatre-vingt-dix : libre, apolitique, cultivé et convaincu par la démocratie. Mais voyant sa chérie le planter pour un nouveau riche (Khodorkovski tant qu’à faire), Baranov va décider d’abandonner la poésie pour faire de l’argent dans les médias ce qui le mettra en relation avec Poutine et lui fera oublier ses idéaux.

Le lecteur pourrait aller directement au chapitre 8 et à la rencontre avec Berezovski, les pages précédentes servant à construire le personnage de Baranov à coup de clichés et à lui faire vivre une improbable histoire d’amour avec une femme idéalisée et tellement métaphorique de la Russie que s’en est gênant.



Arrive la rencontre avec Poutine par le truchement de B.Berezovski qui a décider de faire de cet obscur agent du FSB le futur président de la Russie. Baratov sera son homme des médias avec une idée simple : Poutine c’est l’ordre et le rétablissement de l’honneur russe bafoué par l’occident avec l’aide involontaire de ce poivrot de Eltsine.



S’en suivent des rencontres nocturnes avec Poutine au long de la brillante carrière du personnage où le mage s’avère être plus un auditeur et un exécutant qu’un guide. Les relations des évènements qui jalonnent cette collaboration sont dignes de Wikipédia et n’éclairent en rien la personnalité du Tsar Poutine dont on sait depuis le début qu’il est dur comme l’acier et qu’on ne lui impose rien même si l’on est un mage.

Le comble est que le bandeau de l’éditeur nous promet de connaitre les hommes de Poutine, or le roman décrit Poutine comme un homme seul hormis son conseiller Baranov et son secrétaire Sechine. A lire da Empoli il n’y a personne autour de Poutine, pas d’état, pas d’administration, seules les ombres de fonctionnaires glissant dans les couloirs du Kremlin.

Pas de chance on aurait aimé comprendre l’état poutinien, qui l’aide à tenir le pays, quels rouages bloquent la société et la contestation. Certes Le mage du Kremlin est un roman, les historiens nous expliqueront tout cela un jour mais le roman est souvent un bon vecteur pour expliquer la complexité du monde encore faut-il que l’auteur le puisse.

En refermant le livre le lecteur n’aura pas le sentiment de s’être approché d’une vérité, d’avoir ressenti une atmosphère, c’est pourtant ce qu’on attend de la littérature.

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Le mage du Kremlin

Celui qui s'intéresse d'assez près à la Russie, sait à présent que Poutine a été l'un des acteurs de la conquête du pouvoir par le FSB. Un service rompu à tous les coups tordus et à toutes les manipulations. Poutine était un maître espion qui était en poste à Dresde, là où se réunissaient les membres de la fraction armée rouge. Des terroristes qui ont commis nombre d'assassinats en RFA. Ils étaient manipulés par le KGB, comme Carlos, qui avait ses bases arrières dans les pays de l'est. Alors à partir de cette considération là et de bien d'autres d'ailleurs, ce récit ne m'apparait pas crédible. Il est même parfois risible.
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Le mage du Kremlin





S'il est vrai que par les temps qui courent , peu sont ceux qui ont forcément l'envie d'ouvrir un roman sur la Russie et Vladimir Poutine , il est aussi parfois à l'inverse de bon augure d'avoir quelques clés en main avant de se lancer dans des tirades pour la plupart du temps bien loin de certaines réalités.



Lire Giuliano Da Empoli , conseiller politique italien , président de Volta (thing thank ) et enseignant à Sciences Po c'est entrer dans un monde que nous voudrions ne pas voir , ne pas connaitre et pourtant , c'est bien celui qui nous dirige. Le comprendre c'est peut-être éviter le pire ou si ce n'est plus possible , rester le plus distant possible des propagandes imposées ou subrepticement distillées , qu'elles soient russes ou occidentales. le jugement est sans doute ce qu'attendent n'importe quels dirigeants de ce monde , des prises de positions abruptes qui finalement alimentent leurs politiques néfastes. Les contradicteurs et la bien-pensance ne font que renforcer le pouvoir , nous leur donnons ce qu'ils veulent , le fil de fer.



"Notre seule ligne, c'est le fil de fer. Nous le tordons d'un côté et nous le tordons de l'autre. Jusqu'à ce qu'il se casse."



Sous le pseudonyme de Vadim Baranov se cache Vladislav Surkov , souvent surnommé le Raspoutine de Poutine. Si nous lisons bien un roman , au delà du monologue du personnage et de sa vie privée , les faits sont avérés. L'histoire de notre temps avec un grand H se déroule sous nos yeux et nous , nous l'alimentons à notre façon.



Mais comment tenter de comprendre ce conflit ?



En commençant par ouvrir ce livre sans idée préconçue , en balayant notre vision occidentale , en acceptant celle des slaves , d'une culture différente , sans à priori. S'ensuivra peut-être par la suite une idée plus précise et plus étayée.



Pour ma part , j'ai toujours pensé en creusant que la géopolitique n'était jamais toute noire ou toute blanche. Peut-être aussi le fait d'avoir vécu des années en ex pays d'URSS sous dictature me permet d'avoir une vision plus mesurée et moins arrêtée . Nous pouvons effectivement condamner certains actes mais en revanche ne jamais manquer de ressources pour comprendre de quelles manières nous en sommes arrivés là.



Dans les années 90 , le communisme tombé , la Russie découvre sous Gorbatchev et Eltsine un libéralisme bien plus conséquent qu'en occident , en partant de rien , les oligarques sont nés; de cette liberté à tous niveaux a émergé la fracture d'une génération qui a bousculé un régime dans une perte de contrôle non sans conséquences . La Russie s'enlise , s'affaiblit sur la scène internationale laissant place à un nouveau dogmatisme perverti et dégradant . Si certains s'enrichissent , la plupart dépérissent dans une nation qu'ils ne reconnaissent plus.



C'est en ces temps précis que s'imposent les ingérences américaines qui depuis la fin du communisme ont voulu édicter sur la scène slave leur monopole. Nous nous souvenons tous j'imagine des épisodes avec Eltsine aux Etats- Unis reçu avec toute la condescendance qu'on leur connait , de la CIA qui s'est insidieusement glissée dans le paysage géorgien et des élections en Ukraine , de l'OTAN aux frontières de la Russie.



Ce n'est sans aucun doute pas que par ces erreurs que Poutine est né. Non , Poutine est né et a grandi au sein du KGB puis du FSB , a été propulsé par un oligarque du nom de Berezovsky , proche d'Eltsine et qui désirait au même titre que le peuple russe en finir avec cette décrépitude slave. Grosse erreur d'appréciation , Poutine ne sera jamais la marionnette de Berezovsky , il s'imposera d'entrée de jeu après avoir gagné les élections , et avant de détruire son bienfaiteur exilé en Angleterre où il se donnera la mort , souhaite redonner la grandeur d'antan à la nation loin des directions idéologiques de l'Occident.



Commencera alors la politique de Vladislav Surkov , celui qui murmurait à l'oreille du Tsar. La grandeur de Poutine aux yeux des russes ne fait que monter , aller chercher les tchétchènes jusque dans les chiottes en début de règne démontre au peuple la pugnacité d'un chef à la hauteur de ce qu'ils ont connu , Staline , Ivan le terrible , toujours considérés à ce jour comme des héros nationaux.

Le pouvoir et rien que le pouvoir , seules la peur et la sécurité font reculer le chaos et empêchent un tsar de tomber , mais pour cela la guerre ne suffit pas , non , la guerre est insidieuse , elle se passe sur les réseaux sociaux , dans les médias et les groupuscules qui distillent des idées. Le sabotage en est une partie intégrante.



"Le sabotage est une explication beaucoup plus convaincante que l'inefficacité, Vadia. Quand il est découvert, le coupable peut être puni. Justice est faite, quelqu'un a payé et l'ordre est rétabli. C'est ça le point fondamental."



La guerre c'est recevoir Merkel avec un chien , montrer son autorité , dire que non , la Russie n'est pas perdue , elle est une grande puissance. Un tsar n'a pas le droit à l'erreur , une simple mouche lors d'une allocution , une faille dans les rouages est impossible. Une erreur amène à se faire lapider en place publique par son peuple qui ne demande que la sécurité et un chef. Pire pour un "Dieu" la déchéance et l'extradition. Que sont alors nos propres présidents occidentaux ?



A ses yeux des marionnettes. Des acteurs de seconde zone laissant les situations pourrir par peur de prendre des responsabilités et froisser les vrais dirigeants d'un monde dans lequel Poutine a fait en sorte d'être l'unique et le meilleur administrateur. La technologie d'état.



Une vision pas si lointaine de la réalité

.

En Occident , le pouvoir est détenu non pas par nos dirigeants , mais une oligarchie bien plus dangereuse que n'importe quel dictateur , elles dictent leurs lois , dirigent les pensées du monde , en savent bien plus sur nous tous que n'importe quel souverain ; je parle bien de Facebook , google , Apple et compagnie… Ils ont réussi ce que le FSB aurait rêvé de faire en les surpassant , en allant bien plus loin ! Nos oligarques dictateurs sont ceux qui prennent l'argent et manipulent les Etats tout en ayant l'aval de nos dirigeants , pire , la plupart d'entre nous les adulent pour leur réussite…



Ce livre est machiavélique et ce de tous les côtés du monde , vous y lirez les rouages et la projection dans un futur proche qui est bien entendu aussi dark qu'un certain site pirate.



C'est une guerre de tous les instants que se livrent la Russie et l'Occident , nous plongeons dans les pouvoirs tous aussi terrorisants les uns que les autres , le monde est un théâtre politique peuplé d'acteurs de première et seconde zone mais une chose est sûre , si l'Occident est considéré décadent et faiblard , le Tsar ne cille pas , le tsar ne vacille pas , le tsar contrôle et ira au bout de ses souhaits, peu importe le temps que ca prendra.



"C'est là que j'ai commencé à soupçonner Poutine d'appartenir à ce que Stanislavski appelait la race des grands acteurs. Il y a voyez-vous, trois types d'interprètes. Le premier possède le talent instinctif qui, quand il est en forme, réussit à entraîner son public ; mais dans les mauvais jours, où il devient emphatique et gênant. C'est le type de comédien qui peut détruire à lui seul une production entière. Puis il y a l'acteur méthodique, celui qui étudie, qui fait des exercices de respiration, passe ses nuits à répéter les gestes et les intonations. Celui-là, c'est le contraire, avec lui vous ne risquez pas d'éprouver de grandes émotions, mais il ne déçoit pas. Il fait toujours ce qu'il a à faire et l'on peut compter sur ses immuables clichés en toute circonstance. Poutine n'est ni l'un ni l'autre. Comme tous les politiques, il appartient au troisième type : l'acteur qui se met lui-même en scène, qui n'a pas besoin de jouer parce qu'il est à tel point pénétré par le rôle que l'intrigue de la pièce est devenue son histoire, elle coule dans ses veines...."



En finalité , nous ne sommes que les figurants d'un sombre théâtre installé dans une cour d'école à taille internationale.



Un livre magistral , d'une grande intelligence à lire absolument



Je conclue avec Charles Baudelaire

"impitoyable dictature que celle de l'opinion dans les sociétés démocratiques; n'implorez d'elle ni charité, ni indulgence, ni élasticité quelconque dans l'application de ses lois. "
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Le mage du Kremlin

Les voies du Seigneur sont impénétrables… tout comme celles du pouvoir, sauf pour Vadim Baranov, alias le mage du Kremlin, un des plus proches et des fidèles conseillers de Vladimir Poutine à l’avoir servi loyalement et respectueusement, sans jamais courber l’échine !



A l’occasion d’une interview accordée en privé à l’auteur, les origines familiales, le parcours de vie, l’ascension politique et les états d’âme de Vadim Baranov n’ont désormais plus aucun secret pour Giuliano Da Empoli. A la faveur d’une plume talentueuse, le romancier nous dévoile les réflexions et les confessions de cet homme intègre qui ne pratique pas la langue de bois ; il nous fait découvrir « l’envers du décor » de la vie du président russe et nous plonge dans les arcanes d’un pouvoir corrompu par l’oligarchie.



Cet ouvrage est très intéressant du point de vue de l’Histoire de la Russie. Lorsqu’on connaît la complexité de la transition politique à laquelle ont été confrontés les dirigeants russes de l’après URSS, on comprend mieux pourquoi les termes de « pouvoir » et de « démocratie » entrent en totale dissonance, aujourd’hui encore, avec les théories et les idées que peuvent en avoir les chefs d’Etat des nations occidentales démocratisées.

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Le mage du Kremlin



Une lecture rapide au coeur du Kremlin et

la machine politique de Poutine ...

J'ai bien aimer, les Russes sont toujours

empreints de mystères. Je me suis un peu perdue par moments pour tout ce qui concernait les magouilles politiques mais ca reste une bonne lecture dans l'ensemble.

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Le mage du Kremlin

Ce mage du Kremlin n'a vraiment rien de magique !

Il faut attendre la page 90 pour voir apparaitre le personnage important du récit, Vladimir Poutine. Et finalement, qu'apprend t'on sur Vladimir, rien de nouveau ni d'intéressant: il aime les labradors, la piscine et le pouvoir.

L'auteur nous gratifie de mauvais mots d'esprits:

" Que veux tu Boris, la vie est une maladie mortelle."

Ou bien,

"C'est qu'à force de rester trop jeune, on finit par mal vieillir."

Vous comprendrez donc que j'ai été très déçu par ce livre encensé par la critique et récompensé par le prix de l'académie française.

La dernière page du livre mentionne les remerciements de l'auteur... "aux gobelets de vodka"...Soit il n'en a pas bu assez (pour être si peu original), soit il en a bu trop (pour être si peu inspiré).

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Le mage du Kremlin

Baranov, principal conseiller de Poutine se raconte et raconte l'ascension du Tsar. Le roman, très documenté, brosse le portrait de la Russie depuis la fin du tsarisme à aujourd'hui. Comment l'ex URSS est passée d'une société de l'ennui à une folie débridée, d'une économie sociale à un capitalisme sans règle. Une société violente, où l'argent est roi, vantée par son miroir aux alouettes, à savoir une télévision trash. G. da Empoli explique comment un Eltsine moribond et alcoolique au dernier degré a pu être réélu, comment Poutine s'est construit, d'abord premier ministre inconnu qui prend le pouvoir grâce aux attentats de Moscou et la guerre en Tchétchénie et aussi grâce au besoin de sécurité exprimé par la population russe, face au gangstérisme de leur société. On y rencontre aussi Evgueni Prigogine et bien d'autres...Baranov explique le risque pour la nouvelle Russie que représentaient les révolutions Géorgienne et Ukrainienne, la mise en place de réseaux d'influence sur le net pour déstabiliser les sociétés occidentales. Tous ces faits constituent le cœur de ce livre, assez érudit, on y parle de Ziamtine, Custine, des écrivains russes, Nesselrode, ministre des Affaires étrangère de l'empire dès 1821...Il est souvent utile de consulter des pages Wikipédia pour suivre la lecture...Du point de vue romanesque, la rencontre entre Baranov et le narrateur est assez improbable et l'histoire d'amour entre le mage de Kremlin et l'insaisissable Kesnia n'apporte pas grand chose au sujet. G. da Empoli est avant tout un essayiste, aussi il nous fait partager ses réflexions sur l'âme russe, sa servilité intrinsèque, le fonctionnement des masses, le pouvoir absolu que constitue Internet, avec un flicage totalement consenti par les populations, ce à quoi ont rêvé tous les états totalitaires sans réussir à le mettre en place...La machine comme Dieu absolu ...Certaines pages de ce roman sont totalement addictives, certaines moins intéressantes, mais comme le livre est construit avec des chapitres courts, le plaisir de lecture reste total.

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Le mage du Kremlin

Ce roman est aussi beaucoup plus qu’un roman ! En tant que tel, il est bien mené ; l’histoire est simple : il s’agit de la vie du plus proche conseiller de Vladimir Poutine depuis sa jeunesse – il a vingt ans dans les années 90 – jusqu’à sa récente démission. La narration est limpide et s’offre une construction en poupées russes, même s’il n’y en a que deux : un narrateur rencontre celui qu’on a appelé le mage du Kremlin tant son rôle fut important, qui très vite devient le narrateur de sa propre histoire, le récit cadre ne servant que d’introduction et de conclusion au récit enchâssé. Vadim Baranov est-il pour autant au centre du roman ? Oui et non. Oui parce que tout ce qui est raconté passe par le prisme de sa subjectivité, et qu’il est encore malgré son éloignement subjugué par la pensée du Tsar, non car tout ici tourne autour de la façon dont Vladimir Poutine a tissé sa toile pour atteindre le pouvoir au moment de la succession de Boris Eltsine avant d’en faire sa chose exclusive, avec pour tout bagage sa formation d’espion au KGB et pour toute force, une haine viscérale de l’Occident, l’obsession de rétablir la grandeur impériale de La Russie, à moins que cela soit celle de L’URSS on ne sait trop, un mépris absolu de la vie humaine tant que c’est celle des autres, y compris de ses proches collaborateurs ; s’y ajoutent la capacité de « saisir les circonstances » pour augmenter toujours son pouvoir, une détermination sans faille et un cynisme à tout épreuve qui lui donne l’idée d’organiser le chaos pour voir le peuple, pétri de peur, réclamer toujours plus de sécurité…

Si le roman est passionnant, ce n’est pas grâce à la sympathie que les personnages peuvent inspirer : ivres de pouvoir, d’ambition, de richesse, de gloire à n’importe quel prix, ils sont avant tout repoussants et inquiétants quelque soit leur intelligence. Même l’histoire d’amour entre Vadim et Ksénia fait froid dans le dos. Mais parce que le lecteur est invité à plonger dans l’histoire de la Russie au XXe siècle, dans les luttes qui y ont été menées. Ainsi (re-)découvre-t-il l’existence de Zamiatine et de son livre Nous, son conflit avec Staline. Plus près dans le temps, on rencontre des personnages comme Limonov et quelques autres moins connus mais tous hauts en couleurs… Enfin ce qui le rend agréable à lire, c’est la qualité de l’écriture souvent sobre parfois métaphorique et toujours émaillée d’un humour très fin.

Roman intéressant, Le Mage du Kremlin constitue en même temps une leçon de science politique et un cri d’alarme…

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Le mage du Kremlin

Une sacré claque : on me l'a conseillé sans trop m'en dire, et j'ai été décontenancé par le récit géopolitique, et non romancé comme c'est l'usage.

Mais une fois qu'on comprend que c'est l'histoire du raspoutine de Vladimir Poutine, ca devient genial. Celui-ci nous raconte la situation de l'urss, puis de la Russie des années 90 jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Vu comme un simple pantin pour remplacer Boris Eltsine, Poutine va rapidement faire comprendre que c'est lui qui mène le jeu.

C'est super bien raconté, avec un riche vocabulaire mais accessible, et permet de mieux comprendre la situation actuelle de la Russie. Bien documenté, passionnant de bout en bout, pour tous ceux qui s'intéressent à l'actualité, l'Histoire et a la geopolitique, et qui aiment s'instruire en général (facilement, j'insiste !)
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Le mage du Kremlin

Roman acheté durant les vacances de Noël, j’ai eu un vif intérêt à découvrir l’histoire de cette Russie contemporaine, qui fait tant parler d’elle aujourd’hui.



En effet, dans un contexte international marqué par une opposition féroce entre deux mondes que tout oppose, cette lecture a revêtu un sens particulier et m’a permis de mieux cerner et mieux comprendre ce qui animait l’âme russe.



Difficile en effet, avec mon tropisme très français de comprendre cette fascination que le Tsar exerce sur son peuple. L’auteur, à travers ce roman, a su faire preuve d’une pédagogie éclairante sur les relations de pouvoirs qui ont conduit Vladimir Poutine aux plus hautes sphères de décisions.



L’histoire des années 1990 en Russie est effrayante par ses excès et ses abus mais est également riche d’enseignement sur son devenir jusqu’à son rôle sur la scène internationale aujourd’hui.



Un livre passionnant, qui bien que mêlant fiction et faits réels, m’a passionné et m’a poussé a m’interroger profondément sur les relations de pouvoir.
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