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Critiques de Grégoire Lacroix (37)
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Il suffit d'une balle

Grégoire, avec 170 de QI est surdoué et se place dans la cour des génies tels que Einstein, Shakespeare ou Rodin. « Même dans l’ombre des génies, le soleil brille ».

Il suffit d’une balle n’est pas à proprement parlé un roman, encore moins un polar comme annoncé sur la quatrième de couverture. C’est un condensé de pensées philosophiques, humoristiques où les mots se tordent soit de rire ou bien de dérision, parfois ils font pitié ces pauvres mots tordus dans tous les sens. Grégoire a bien un voisin de palier, Édouard mis à mal avec un cadavre retrouvé chez lui. Mais cette intrigue est tellement confuse voire absente qu’il ne reste que quelques tiroirs tirés par les cheveux qui plairont aux amateurs de philosophie et d’humour décalé.

Ce livre aurait gagné en qualité si la philosophie agrémentait une trame et non l’inverse car l’ensemble m’a semblé trop brouillon malgré quelques passages éclairés et pertinents, de bons jeux de mots, des idées qui font réfléchir ou sourire.

Il pourra aussi semblé prétentieux car l’auteur termine chaque chapitre avec un sempiternel « Nous Autres les Surdoués ... » pensons que, trouvons que,...

À lire au troisième degré car ces surdoués pourraient vite lasser...
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Les euphorismes de Grégoire

Aphorisme : Phrase qui résume en quelques mots une vérité fondamentale.

Euphorismes : c'est, heu...





-Ah non, c'est un peu court, jeune homme. On pourrait dire, oh Dieu...Bien des choses en somme!

En variant le ton, par exemple, tenez:





- Agressif:

" Quand une femme fait le premier pas, c'est qu'elle veut avoir le dernier mot."





-Amical:

"Pour les femmes, rien ne se perd, rien de secret."





-Descriptif:

"Les femmes ont un sixième sens, malheureusement il est giratoire."



- Curieux:

"Il est des femmes que l'on comble comme on comble une lacune."





-Gracieux:

"De toutes les erreurs que Dieu a faites, la femme est la plus réussie."



-Truculent:

"L'amour, c'est comme le jazz (et la java!) C'est n'importe quoi mais pas n'importe comment."





- Prévenant :

"Je crois à la possibilité d'une amitié entre un homme et une femme, surtout si la femme demande qu'on lui fasse l'amour, par amitié."





-Tendre:

"Il n'y a pas plus beau lever de soleil que le sourire d'une femme amoureuse."





-Pédant:

"Les femmes ont raison 9 fois sur 10. Mais pourquoi

commencent-elles par la dixième ?"





- Cavalier:

L'amour est un droit, mais pas un devoir ."





-Emphatique:

"Le sexe n'est pas tout. On ne peut pas remplacer les sentiments par des centimètres.



-Dramatique:

Le mariage est le passage de l'éphémère à l'effet mémère."





-Lyrique:

"Pourquoi l'homme tire -t-il fierté de son sexe? Un arbre se vante-t-il de la plus petite de ses brindilles?"





-Naïf:

" Le plus beau cadeau que je puisse faire à une femme, c'est de lui pardonner tous MES défauts."





-Campagnard:

" J'aime les femmes qui sont tout "OUI" quand on leur parle d'amour."





-Militaire:

"Certaines femmes résistent bien aux tentations, mais pas aux tentatives."





-Pratique:

”Un eunuque décapité, ça n'a ni queue ni tête."

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Les euphorismes de Grégoire

Un bon moment pour travailler les zygomatiques, l'euphorisme est bon pour la santé ! Petit bémol tout de même, les petites phrases assassines envers la gent féminine, du style :



" Il y a des femmes dont

la beauté intérieure

n'a manifestement

pas trouvé la sortie".



À cause de ce côté misogyne et si peu misandre, je lui ai ôté une étoile !
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Jeune depuis longtemps...

Jeune …depuis longtemps !





Le titre en dit ont sur l’état d’esprit de Grégoire Lacroix, prêt à bondir sur toutes les occasions de manipuler nos mots et expressions pour en tirer des leçons de philosophie, pour chercher sans aucune illusion de le trouver un sens à la vie ou pour juste en sourire. Jeune…depuis longtemps mais aussi jeune…pour longtemps.



Sans s’appesantir sur le temps qui passe, Grégoire est dans le présent, sans gourou, sans s’y obliger, c’est juste comme ça, profiter des opportunités qui se présentent sous la forme de belles rencontres.



Les euphorismes, joli mot valise qui insiste sur la météo interne de leur auteur, sont distillés au cours des pages, et il serait dommage de les lire d’un coup, sans les déguster, sans y revenir. C’est un petit livre à garder à proximité, sur une table de chevet, dans un sac à main, pour sublimer un temps d’attente.



C’est aussi un livre à offrir, à ceux que l’on aime et qui aiment les mots ou simplement se chatouiller les méninges sans trop se prendre au sérieux.









Merci à Babelio et aux éditions Max Milo pour leur confiance et pour cette sympathique découverte
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Les nouveaux euphorismes de Grégoire

Si j'avais bien aimé le premier petit livre des Euphorismes de Grégoire, bien que contrariée par certains mauvais jeux de mots sur les femmes, celui-ci m'a un peu déçue. Forcément, il est difficile de renouveler l'exercice, et du coup j'ai trouvé des répétitions, des "euphorismes" déjà lus dans le premier.

Cependant, on trouve quelques pépites ici aussi.
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Il suffit d'une balle

Grégoire découvre à la suite d’un test de QI sur Internet qu’il a un score de 170 et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela va lui monter à la tête. Il se trouve mêlé à un crime farfelu, à cause de son voisin, l’insignifiant Edouard et mène l’enquête…



J’ai du mérite, je n’ai pas refermé ce livre au bout de quarante pages ! un soi-disant crime, capillotracté, des considérations sur les surdoués toutes les deux pages, avec une phrase en caractère gras pour bien entretenir son ego surdimensionné du type : « Nous Autres les Surdoués, ». Au départ, c’est drôle mais très vite cela devient insupportable. « MOI, personnage important, je… » disait ironiquement ma grand-mère qui détestait les « moi, je moi, je….



L’auteur use et abuse des jeux de mots parfois lourds, en se moquant au passage de Freud et Lacan, alors qu’il utilise un langage typiquement lacanien (mystère rieuse, ani-mots et autres corps accords !!!



Et d’abord, on ne dit plus « surdoués » mais « intellectuellement précoces » et le surnom des enfants précoces est « Zèbres ». Na, moi-aussi je peux étaler ma science…



J’ai choisi ce livre, car j’ai trouvé la couverture originale et on essayait de m’appâter en me proposant un « polar philosophique ». Eh bien, c’est raté ! pour le côté polar comme pour la philosophie (même pas « une philosophie de boudoir » dirait Sade. L’unique plaisir dans cette lecture est le cadeau que l’on reçoit à la fin : notre Narcisse va tomber de haut !



Soit je suis passée complètement à côté d’un génie, soit ce n’est pas mon genre d’humour…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Flamant Noir qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.





#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance
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Les euphorismes de Grégoire

« Quand on a le courage de ne pas avoir d'opinion, il faut le dire de façon très ferme. »

Une sentence parmi les 888 grâce auxquelles Grégoire Lacroix parvient à créer un univers positif et plein d'humour. Ce recueil est une mine d'intelligence et de légèreté, de phrases courtes et savoureuses, de pensées absurdes, provocantes, profondes ou délicieusement optimistes qui ne sont pas sans rappeler les bons mots de Pierre Desproges ou d'Alphonse Allais. Les hommes, les femmes, Dieu, la mort, l'amour, autant de thèmes qui donnent lieu à un florilège d'aphorismes euphorisants.

125 pages de plaisir à consommer sans aucune modération.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/eup..
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Il suffit d'une balle

Il suffit d'une Balle Grégoire Lacroix Flamant Noir éditions

#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance



Bienvenue chez Nous autres les Surdoués. Je vous présente Grégoire l'un des dignes représentants de cette confrérie.

Grégoire est-il sensé par ses propos abscons me faire rire ou du moins sourire? Peine perdue mais bien sur j'oubliais je ne fais pas partie de la confrérie!

Le texte est court mais bien trop long pour moi. De l'humour de potache à un humour même pas digne de celui d'une salle de garde, lieu que j'ai ma foi fréquenté quelques années, de réflexions psycho-philosophico-sociétales le tout baignant dans un jargon qui j'ose l'espérer a conquis son auteur. Bref vous l'avez compris je n'ai pas aimé, je n'ai vraiment pas aimé, je dirai même que j'ai détesté !

Cela m'apprendra à faire une confiance aveugle à un éditeur qui jusqu'à ce jour ne m'avait jamais déçue. Partie remise je l'espère
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Il suffit d'une balle

Ce livre est classé par son auteur comme polar philosophique, ce qui est plutôt original et m'a  donné envie de voir de quoi il retournait. Et je n'ai pas été déçue, ce roman est atypique et il m'a beaucoup plu. La partie polar n'est pas très développée, on y trouve du chantage et un cadavre dans le jardin du voisin, l'homme semble s'être suicidé, l'intérêt du livre réside ailleurs.





Grégoire (le narrateur) est une sorte d'agent secret, il fait un test de Q.I sur internet et apprend qu'il a 170, ce qui ne tarde pas à lui monter à la tête, maintenant qu'il fait partie du club de "Nous autres les surdoués", comme il le répète à chaque fin de chapitre. Le côté polar n'est qu'un prétexte pour lui de donner son avis sur tout et n'importe quoi, il aime aussi séduire les femmes, en particulier Héléna l'épouse de son ami et voisin Edmond, qu'il prend pour un imbécile mais fréquente assidument. Ce livre est impossible à résumer, car toute sa saveur tient dans les discours philosophiques de Grégoire, mais je vous rassure, il s'agit d'une philosophie totalement abordable, on n'est pas dans un texte de St Thomas d'Aquin ou d'Husserl. Ce sont plutôt des propos de bon sens dans un style très très humoristique, il faut prendre ce roman au troisième degré et il vous fera passer une excellente soirée, riche en fous rires. Il est totalement farfelu et déjanté. L'auteur joue avec la langue française pour notre plus grand plaisir, mais il ne faut pas chercher de sens profond à ce texte.





Par exemple à propos de Malraux , Grégoire nous dit : "Effectivement, tout est focalisé sur l'esprit. Les anges gardiens se sont dématérialisés, on les appelle des coachs. L'athéisme est devenu une religion. Les multinationales sponsorisent des lieux de méditation. Le mot Dieu ne figure plus dans les jurons les plus courants et tout le monde s'imagine qu'il sera réincarné dans une espèce protégé - fabuleux alibi pour ne rien faire ici-bas.

Et pour couronner le tout, on peu choisir entre 850 sonneries sur son portable ! "





J'ai beaucoup aimé ce livre et je remercie Netgalley et les Editions du Flamant noir pour cette agréable découverte.





#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance
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Euphorismes

Mon frigo a bon dos :



J’ai offert à ma fille Mathilde, 15 ans, ce joli recueil de Grégoire LACROIX

«Euphorismes».

Nous sommes toutes deux accros aux belles maximes et toujours à l’affût de la citation, l’haïku ou le proverbe qui bouleversera notre âme et apaisera notre cœur.



Avec Grégoire LACROIX nous sommes servies comme des princesses. Ce livre est une vraie thérapie pour l’esprit. Il manie les mots avec humour, sagesse, parfois sa plume est acerbe mais toujours avec philosophie. Le seul reproche que je pourrai lui faire c’est d’être trop petit. Mathilde et moi sommes toujours crayon et papier à la main pour noter au gré d’un texte, d’un film ou d’une chanson, la citation qui embellira notre journée.



Qu’affiche ton frigo je te dirai qui tu es :



Le matin, mon frigo a cette lourde tache de me nourrir le corps et l’esprit. De plus il devine mon humeur car chaque jour il révèle les citations que j’ai cueillies de ci de là. Le frigo de mon collègue est pense bête : « Acheter PQ, dentifrice, aspirine, prozac » bof. Celui de ma sœur est secrétaire : « Rendez-vous psy, avocat, notaire, dentiste… » pas très excitant. Le plus désespérant est celui de ma voisine, le sien est comptable : « Payer l’EDF, les Impôts, les assurances, le garage, les taxes…… » Au secourssssssss, un peu de douceur s’il vous plait.



Le mien est poète, car il arbore avec fierté des maximes, des proverbes, des poèmes, et souvent pour enjoliver ma journée, on peut y voir, un tout petit post It, tout timide à coté d’une pensée de Pascal, et on peut y lire :



« Bonne journée Mamounette, Je t’aime, à ce soir »



Celui ci vaut toutes les maximes du monde.

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Jeune depuis longtemps...

Grégoire Lacroix, né en 1933 est jeune depuis longtemps et sans aucun doute éternellement. Il est l'auteur des fameux Euphorismes, de polars irrésistibles et décalés : Jazz Band, L'enfer du dossier Li, Il suffit d'une balle. Mais il est aussi guitariste, auteurs de chansons, amateur -parce qu'il aime- éclairé, amateur de siestes, cité par les plus grands : Claude Lelouch, Rufus, Jean Dujardin, Chantal Ladesou ou encore et entre autres Julie Ferrier... et tout à fait immodestement, moi !



Jeune depuis longtemps donc et facétieux, blagueur, toujours le bon mot à portée de voix de main puisque je les lis plutôt que je ne les entends, encore que parfois, même en les lisant en silence, je me les entends les dire. Grégoire Lacroix puise dans l'humour français et dans l'humour anglais, un joli mélange. Quand je vous dis à longueur d'année que le meilleur est dans le métissage, le mélange, Grégoire Lacroix le prouve.



Ce petit livre reprend quelques thèmes chers à l'auteur auxquels il ajoute sa vision absolument pas nostalgique ou mélancolique mais au contraire malicieuse, parfois irrespectueuse, inclassable. Je ne peux pas tout citer évidemment, je me contenterai donc de quelques euphorismes : "L'esprit c'est comme le frigo, il ne s'allume que s'il est ouvert", "Quand la femme se dit l'égale de l'homme, elle se dévalorise.", et une question existentielle : "Qui sait à quoi ressemble un hérisson chauve ?"



Grégoire Lacroix parle de ses rencontres avec des gens connus, mais aussi de celle qu'il fait tous les jours avec des anonymes, de ses thèmes favoris que sont la liberté, la tolérance, la curiosité d'autrui surtout s'il est très différent, de la musique, ... Avec son ton particulier, il pose de bonnes questions et bien sûr, en bon philosophe, n'apporte pas de réponses, sauf dans ses euphorismes, dont celui qui est le sous-titre de ce livre : "Vieillir est un jeu d'enfant".



J'ai toujours à portée de mains -oui, les deux c'est pour les tenir tous- mes trois tomes de ses désormais célèbres maximes, au cas où je serais pris d'un subit accès de spleen.
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Il suffit d'une balle

Je remercie les éditions Flamant Noir, tout particulièrement Nathalie, et Net Galley qui me permettent de découvrir ce roman en avant première (parution le 29 juillet).



Le hasard des parutions (et de mes envies) a fait que mes dernières lectures ont été des romans courts, heureusement que la qualité ne se compte pas au nombre de pages ! C’est le troisième roman de moins de 200 pages que j’enchaîne, trois univers radicalement différents et trois belles surprises.



De Grégoire Lacroix j’avais déjà lu Jazz Band – Eros Héros Sept, qui m’avait déjà régalé avec ses bons mots tout en me laissant sur ma faim par le manque de profondeur de son intrigue. Ce nouveau roman est surtout prétexte pour l’auteur de faire ce qu’il fait de mieux, jouer avec les mots, les détourner, les associer ou les dissocier au gré de ses envies. Un pur régal à lire pour tout amoureux de la langue française.



L’intrigue tient davantage lieu de fil rouge que de réelle enquête policière (même s’il y a bien un mort, tué par la fameuse balle du titre) ; permettant au narrateur de partager son point de vue sur divers sujets selon l’inspiration du moment. Je vous rassure de suite, si le terme polar philosophique vous rebute, on est bien plus proche de la philosophie de comptoir que de Socrate et consorts.



Grégoire (le narrateur, pas l’auteur) se découvre du jour au lendemain un Q.I. exceptionnel qui le propulse dans le cercle restreint des surdoués. Une révélation qu’il obtient à l’issue d’un test fait sur internet ; et tout le monde sait pertinemment que si c’est sur internet alors ce ne peut qu’être la vérité vraie ! Et l’ami Grégoire ne cultive pas vraiment la modestie quand il s’agit de partager son incommensurable savoir, ainsi il conclut systématiquement ses grandes démonstrations par l’incontournable : Nous les Surdoués… Prétentieux, vous avez dit prétentieux ?



Un court roman qui se déguste d’une traite, ce qui ne nous empêche pas d’en savourer la substantifique moelle. Un roman qui vous booste le moral par sa bonne humeur et vous offre une séance intense de gymnastique zygomatique.
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Il suffit d'une balle

Nous sommes ici avec Grégoire, qui suite à un test de QI sur internet, se découvre être un surdoué, puisque son score atteint 170. Dès lors, grisé par cette découverte, il va se permettre de donner son avis sur absolument tout. Il va également s’immiscer dans la vie de son voisin, Édouard. Mais ce dernier va l’impliquer dans un meurtre, et Grégoire se retrouve totalement perdu.



Mais quelle originalité dans ce polar. Dès les premières lignes, j’ai accroché au style déluré, drôle, sarcastique et même parfois caustique et je n’ai plus su lâcher mon roman. C’est bien la première fois que je lis un polar philosophique et c’est cette caractéristique qui m’a attirée de prime abord pour découvrir ce roman. J’ai eu raison puisque j’ai passé un excellent moment.



Le narrateur, Grégoire, est drôle et ses aventures sont totalement délurées. Mais sous couvert de cet humour, il y a de réelles réflexions qui nous poussent en tant que lecteur à réfléchir et à se questionner. Le ton est tellement enjoué que ce roman se lit tout seul.



Ici, il ne faut pas s’attendre à une enquête au suspense insoutenable. Il faut rechercher autre chose dans cette lecture, sinon vous risqueriez d’être déçus. Effectivement, l’intrigue est somme toute assez simple, mais rassurez-vous, elle réserve tout de même quelques surprises. Ce roman est à découvrir surtout pour son côté original, philosophique, drôle et déjanté.



Un excellent polar qui se démarque du genre, en nous proposant beaucoup d’originalité. Il se lit d’une traite et j’ai passé un excellent moment de lecture.




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L'enfer du Dossier Li

Les deux premiers tomes mettant en scène ces deux supers agents étaient follement drôles. Le troisième tome l’est tout autant. Ce fut un vrai plaisir de retrouver Gibson Greg, et surtout Basile Duglandier, personnage pour lequel j’avais déjà un faible. Basile évolue… Si Greg s’estime toujours autant et n’a aucun doute sur ses capacités de séducteur et d’agent secret, ou plutôt, il n’a aucun doute sur aucune de ses capacités, il en avait des quantités sur celles de son adjoint/sous-fifre/faire valoir. Il faut cependant reconnaître que Basile a bien plus de capacités que Greg ne le pense.

Leur enquête commençait pourtant bien, puisqu’elle partait dans toutes les directions ou presque. Nos deux agents secrets reprenaient donc leur couverture et enquêtaient donc sur terre et sur mer, avec le soutien de Florence, le grand amour, la grande passion de Basile. Les journalistes aussi sont capables de mener l’enquête.

Greg ne se ménage pas, et est toujours capable d’aligner les aphorismes avec une régularité confondante. Ils sont toujours très percutants, marqués du sceau de sa suffisance absolument hilarante, même dans les moments où il se trouve en sérieuses difficultés. La vie d’un agent secret n’est pas de tout repos !

L’enfer du dossier Li, un roman à lire en toutes circonstances.
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Jazz Band

L’intrigue pourrait ressembler à n’importe quel (ou presque) scénario d’espionnage pour romans de gare (je hais ce terme puant d’élitisme mais je l’emploi fort à propos… et fort modestement) ; mais il ne faut pas se fier aux apparences. Jazz Band est à James Bond ce que le Canada Dry est à la bière ! On est davantage dans la parodie que dans l’imitation.



Le personnage de Jazz Band vaut à lui seul le détour. Autoproclamé surdoué et convaincu d’avoir un charme irrésistible, il pourrait être la parfaite tête à claque mais les clichés sont poussés si loin qu’il en devient pathétiquement risible. Rassurez-vous c’est l’effet recherché.

Notre cher JB prend aussi un malin plaisir à rabaisser ses interlocuteurs. Il faut dire que son adjoint, Duglantier, qu’il surnomme Dugu alors que Dugland lui conviendrait mieux, ne brille ni par sa perspicacité, ni par son enthousiasme face au boulot. Même le ras des pâquerettes ça lui passe largement au-dessus !



JB, puisqu’il s’agit d’un récit à la première personne, nous raconte deux affaires sur lesquelles il a dû intervenir. Exit James Bond, welcome Austin Powers ! On quitte le monde des possibles pour la quatrième dimension tellement l’improbable est de rigueur.

Je vous laisse juger par vous même. Affaire n°1 : retrouver le Professeur Dhozone, inventeur de la couche du même nom, qui a été enlevé. Affaire n°2 : neutraliser Intersecte, un groupe criminel qui compte unifier toutes les sectes du monde sous une seule enseigne. Avouez que c’est du lourd…



Si je me limitais à ces seuls aspects, très second degré, du roman je passerai (et vous aussi, que j’espère pourtant bien convaincre) de l’essentiel. Le fond n’est qu’un prétexte pour mettre en avant la forme : le style narratif du bouquin. Ami(e)s de la langue française vous allez vous régaler, l’auteur multiplie les jeux de mots en tout genre (calembours, contrepèteries, déconstructions/reconstructions…). Au final on obtient un phrasé qui semble issu d’un croisement linguistique entre Sacha Guitry, Frédéric Dard et Raymond Devos.



J’avoue que pour ma part j’aurai apprécié que la forme soit mise au service d’un fond un peu plus conséquent. Un bémol modéré par l’épaisseur du bouquin, un peu moins de 300 pages ; un bon format pour apprécier les bons mots sans que le jeu ne devienne lassant.
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Jeune depuis longtemps...

"Jeune depuis longtemps" aborde le thème de la vieillesse, sujet encore souvent tabou dans notre société car la vieillesse nous rapproche inexorablement de la mort. Ayant atteint un certain âge, Grégoire Lacroix se livre à une introspection. Etre vieux, c'est avoir du temps pour soi, pour ses hobbies, c'est donc, comme il le dit "un jeu d'enfant". Et jouer, Grégoire Lacroix le fait très bien avec les mots. Alors même s'il traite de thèmes sérieux comme la liberté, la tolérance, le racisme, le doute …. le lecteur ne cesse de sourire au fil des pages. Toujours très pertinent, il pose les bonnes questions sans nécessairement y répondre, sans jouer un rôle de moralisateur. D'ailleurs, y-a-t-il vraiment de bonnes réponses à ces questions? Il nous parle, également, de ses rencontres avec des personnages connus mais aussi des inconnus. Là encore, son ton particulier rend la narration de ces rencontres savoureuse. Grégoire Lacroix manie la plume avec beaucoup de subtilité et ses euphorismes sont à consommer sans modération. Alors, cher lecteur, vous l'avez compris si vous n'avez jamais lu cet auteur sachez que lorsqu'on commence à lire "Jeune depuis longtemps", la seule chose que l'on redoute, c'est d'arriver à la fin.
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Il suffit d'une balle

Ah Grégoire Lacoix ! Pour le lire, mettez de côté votre bon sens, votre esprit cartésien et laissez-vous porter par le second ou le troisième -voire plus si affinés- degré, l'humour, l'absurde, les jeux de mots parfois subtils, parfois faciles -souvent ceux qui me font le plus rire, car plus faciles à voir-, les situations abracadabrantesques. Rien, dans son livre n'est sérieux. Encore que l'on puisse penser que l'humour est une chose sérieuse, sans doute, le héros surdoué de cet ouvrage aurait une réponse à cette question. Que dis-je ? Sans doute dans le sens de peut-être ? Sans nul doute il en aurait une puisqu'il en a pour tout questionnement du plus futile au plus complexe. Et en a-t-il une pour qualifier son livre, car ni polar, ni essai philosophique, il est bien ardu de la classer. En fait, comme un grand gamin, Grégoire Lacroix joue dans toutes les cours et ne s'empêche rien, et comme un autre grand gamin, j'adore !



Lire Grégoire Lacoix, c'est donc prendre une bonne dose d’optimisme et de rigolade, histoire d'affronter ensuite les vicissitudes quotidiennes ou hebdomadaires enfin qu'importe leur fréquence, et les romans moins drôles de la rentrée. Grégoire Lacroix est donc, dans ce petit livre, fidèle à lui-même, drôle et décalé, absurde, allaisien -il est d'ailleurs Membre de l'Académie Alphonse Allais. Si vous doutez encore que ce livre peut vous faire du bien, relisez tout ce que j'i déjà écrit sur ces précédents ouvrages : Jazz Band, Eros Héros sept, Le bictionnaire de Grégoire, Les euphorismes, Les patates parlantes, L'enfer du dossier Li. Et en plus d'être drôle, c'est un homme de goût, puisqu'il publie dans cette petite et très belle maison Flamant noir.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Il suffit d'une balle

Merci à NetGalley et aux éditions Flamant noir de m'avoir permis la lecture de ce bon polar original .Grégoire découvre qu'il est surdoué suite à un test de QI où il atteint le score de 170.Paré de ce nouveau statut ,il se sent contraint de donner son avis éclairé sur tout et d'en faire part à son voisin Edouard Flandrin de Padirac dont la femme,Elena,ne le laisse pas insensible.



Un jour Edouard demande l'aide de Grégoire suite à la présence incongrue d'un homme dans son jardin...Jubilatoire !!
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Jazz Band

J’espère sincèrement que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman, parce qu’il serait quand même rudement dommage d’écrire une œuvre aussi jubilatoire, bourré d’inventivité et de nous servir après le couplet de « l’écriture est une souffrance » avec forces soupirs.

Je ne parlerai pas non plus de la construction de l’intrigue qui est totalement rocambolesque du début jusqu’à la fin, que ce soit pour la première « mission » de Jazz Band ou pour la « seconde ». Il faut oser, de temps en temps, aller au-delà de ce qui paraît raisonnable – et pourquoi toutes les intrigues devraient être ultra-réalistes, je vous demande un peu ?

Si Jazz est un surdoué, il a également un égo surdimensionné – qu’il exprime parfaitement dans son texte. Mais j’ai préféré l’inénarrable Basile Duglantier. Comme dit si bien Jazz Band « L’ennui, avec lui, c’est la rareté de la matière première : quand il a une idée derrière la tête, c’est loin derrière et comme il n’en a qu’une à la fois, elle s’enfuit aussitôt par peur de la solitude. "

Jazz Band, un livre à lire si vous aimez les romans d’espionnage qui sortent de l’ordinaire.
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Les euphorismes de Grégoire

Petit recueil de phrases assassines qui touchent surtout les femmes. Non qu'il faille censurer un propos en particulier mais la récurrence de la même cible finit par apparaitre. A certains moments on dirait que l'ouvrage date des années 50.



J'ai moins ris qu'attendu, mais certaines lignes sont à retenir. Mon bémol provient surtout du mécanisme utilisé pour créer la surprise : l'opposition des contraires (un chauffard libéré pour bonne conduite). Son omniprésence fini par tasser l'effet de surprise. Sinon, la lecture toujours agréable, m'a fait sourire...
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