AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Guillaume Apollinaire (1425)


Le pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Commenter  J’apprécie          1502
Guillaume Apollinaire
J'ai tout donné au soleil, tout, sauf mon ombre.
Commenter  J’apprécie          1230
Signe

Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne
Partant j’aime les fruits je déteste les fleurs
Je regrette chacun des baisers que je donne
Tel un noyer gaulé dit au vent ses douleurs
Mon Automne éternelle ô ma saison mentale
Les mains des amantes d’antan jonchent ton sol
Une épouse me suit c’est mon ombre fatale
Les colombes ce soir prennent leur dernier vol
Commenter  J’apprécie          1193
Guillaume Apollinaire
Le rêve est la meilleure chose qui soit au monde car c'est grâce à lui que nous avançons dans le réel.
Commenter  J’apprécie          1080
Ta bouche me disait
Des mots de damnation si pervers et si tendres
Que je me demande ô mon âme blessée
Comment j’ai pu alors sans mourir les entendre
O mots si doux si forts que quand j’y pense il me semble
Que je les touche
Et que s’ouvre encore la porte de ta bouche
Commenter  J’apprécie          1080
Saltimbanques (A Louis Dumur)

Dans la plaine les baladins
S'éloignent au long des jardins
Devant l'huis des auberges grises
Par les villages sans églises

Et les enfants s'en vont devant
Les autres suivent en rêvant
Chaque arbre fruitier se résigne
Quand de très loin ils lui font signe

Ils ont des poids ronds ou carrés
Des tambours des cerceaux dorés
L'ours et le singe animaux sages
Quêtent des sous sur leur passage
Commenter  J’apprécie          1001
L'Adieu

J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
Commenter  J’apprécie          951
Nuit rhénane

Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire
Commenter  J’apprécie          949
J'écoute les bruits de la ville
Et prisonnier sans horizon
Je ne vois rien qu'un ciel hostile
Et les murs nus de ma prison

Le jour s'en va voici que brûle
Une lampe dans la prison
Nous sommes seuls dans ma cellule
Belle clarté Chère raison
Commenter  J’apprécie          700
Guillaume Apollinaire
Mai

Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes
Commenter  J’apprécie          672
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

( Le pont Mirabeau )
Commenter  J’apprécie          630
Le Chat

Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.

(P.8, Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée).
Commenter  J’apprécie          624
La blanche neige

Les anges les anges dans le ciel
L’un est vêtu en officier
L’un est vêtu en cuisinier
Et les autres chantent

Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps longtemps après Noël
Te médaillera d’un beau soleil
D’un beau soleil

Le cuisinier plume les oies
Ah! tombe neige
Tombe et que n’ai-je
Ma bien-aimée entre mes bras
Commenter  J’apprécie          600
Guillaume Apollinaire
De temps en temps, il est bon d'arrêter notre quête du bonheur et d'être tout simplement heureux...
Commenter  J’apprécie          593
Guillaume Apollinaire
Il est grand temps de rallumer les étoiles.

Commenter  J’apprécie          570
Passons, passons, puisque tout passe,
Je me retournerai souvent.
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi le vent.
Commenter  J’apprécie          564
Je donne à mon espoir tout l’avenir qui tremble comme une petite lueur au loin dans la forêt…
Commenter  J’apprécie          550
Je t'aime éperdument ma chère
J'ai perdu le sens de la vie
Je ne connais plus la lumière
Puisque l'Amour est mon envie
Mon soleil et ma vie entière

Écoute-le battre mon cœur
Un régiment d'artillerie
En marche mon cœur d'Artilleur
Pour toi se mettre en batterie
Écoute-le petite sœur

Petite sœur je te prends toute
Tu m'appartiens je t'appartiens
Ensemble nous faisons la route
Et dis-moi de ces petits riens
Qui consolent qui les écoute
Commenter  J’apprécie          544
Guillaume Apollinaire
Le chat

Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres.
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Commenter  J’apprécie          523
Guillaume Apollinaire
Ici-bas tous les lilas meurent
Je rêve aux printemps qui demeurent
Toujours
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours

(" Poèmes à Lou")
Commenter  J’apprécie          490



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guillaume Apollinaire Voir plus

Quiz Voir plus

Apollinaire

Dans quelle capitale européenne est né Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire ?

Paris
Rome
Londres
Varsovie

10 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Guillaume ApollinaireCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..