Etes-vous prêts pour un voyage littéraire hors du commun ?
Oubliez tout ce que vous savez sur la littérature, laissez votre premier degré au placard, et lancez-vous dans cette histoire totalement déjantée.
Petit village de Saint-Djosé-en-Brutasse. Martine Beurrée vient d’être assassinée. Le commissaire Hamik met les inspecteurs Biscotte et Moncher sur l’affaire. Malheureusement, ces deux inspecteurs n’ont pas inventé l’eau chaude et leur intuition, leurs méthodes d’investigation, leurs raisonnements laissent à désirer. Ils commencent leur enquête avec un veau. Rendez-vous compte…
« -Du coup, j’ai besoin de votre intelligence sans limites, Moncher, vous êtes le cerveau du binôme. »
En fait, ils s’appuient sur des expressions qu’ils détournent bien malgré eux. Exemple : « Il faut pêcher le veau pour savoir le vrai ». Voilà donc pourquoi ils ont besoin d’un veau pour débuter leur enquête… Le pire dans tout cela, c’est que de tribulations en coup de chance, nos deux compères se rapprochent dangereusement de la vérité.
Le style de l’auteur est particulier, puisque le roman est écrit quasi exclusivement sous forme de dialogues. Mais ne vous inquiétez pas, passées les premières pages, vous prenez le rythme et tout se déroule parfaitement bien. Vous n’en perdrez pas votre lapin…heu latin.
Le fond (l’histoire et les personnages) et la forme (les dialogues et les jeux de mots) s’influencent mutuellement tout au long de la lecture. Et le résultat est stupéfiant.
L’histoire est habilement menée, c’est totalement déjanté, loufoque, ça fait rire, et surtout, passer un bon moment de lecture loin des prises de tête du quotidien. La plume de Guillaume est truculente, fluide et farfelue. Guillaume détourne le genre du polar. L’ambiance, les protagonistes, le coupable (car on sait dès le départ qui il est…), tout vise à divertir. Rien n’inquiète, rien n’effraie, cette parodie ne suscite que le rire. Rien n’est noir, si c’est n’est l’humour.
Rien que la couverture donne le ton et fait sourire. En le regardant, on se dit que l’auteur va dépasser les borgnes, c’est obligé.
SI vous avez envie de quelques heures d’évasion, n’hésitez pas. Accompagnez Biscotte et Moncher dans leur enquête, vous allez devenir copains comme cochon avec eux.
Je remercie Guillaume pour cette lecture.
« -Est-on vraiment sûrs qu’un maire travaille dans une mairie ?
-Excellente question. Si l’on en croit la similitude des termes « maire » et « mairie », oui.
– Certes, mais un préfet ne travaille pas forcément dans un préfabriqué, un papillon dans un pavillon et un prêtre n’est pas forcément interprète. »
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