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Critiques de Guillaume Lecler (44)
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Partie fine, et inversement.

Ne pas se fier à la minceur du livre de 111 pages, je l'ai lu deux fois… et oui l'auteur non seulement nous fait éclater de rire mais s'amuse à remonter des thèmes qui nous touche, au fil des pages, en plein milieu de dialogues, on part sur tout autre chose, de bien plus sérieux. Allez savoir comment il s'y prend le bougre, mais il nous fait remonter le fil de lecture pour voir si l'on n'aurait pas loupé quelque chose. L'auteur nous balade et qui plus est nous surveille, oui oui oui, vous le constaterez, point de lecture rapide ici (perso je ne sais pas faire) si vous voulez bien comprendre toute l'histoire vous avez intérêt à lire toutes les pages et tous les mots je vous le dis… D'ailleurs le livre commence à : Tous droits réservés…. Et se termine à : Papa de Guillaume sur la 4ème de couv. N'oubliez surtout pas de lire les annotations, parties intégrantes de l'histoire et ça vaut le détour. J'ai bien entendu lu les deux premiers : " Deux zéros et demi" et "Bons baisers de Goscranie" (heureusement parce que tu te fais rappeler à l'ordre). Un style particulier, une belle écriture, riche qui va vous détendre les zygomatiques et vous faire un peu réfléchir.

J'ai été enchantée de retrouver Tallia, Jermold et Ethinor…

Les plus : les couvertures sont magnifiques et réalisées par son (petit/grand) frère Alex Lecler et les prix tout riquiqui pour une lecture enchanteresse.
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Deux zéros et demi

Aucune lecture (pour peu qu’elle soit compréhensible) est inutile... mais on ne peut pas tout apprécier. Ce fut mon cas pour ce livre.



Pour autant, la plume de l’auteur est agréable, surtout quand il fait parler en rime un certain Manu. Je n’adhère malheureusement pas à son humour décalé. Cela n’engage que moi. L’histoire se suit sans problème mais je l’aurai plutôt vu en BD, voir en épisodes télévisés style « Kamelott ». Autre point négatif pour moi : la vulgarité trop présente. Un mot grossier de temps à autre ne me dérange pas mais dans ce récit il y en a beaucoup trop.



Pour autant j’ai lu le livre jusqu’au bout. Ce qui prouve que la plume de l’auteur me plait quand même. Ah si j’ai cependant éclaté de rire à l’évocation d’une certaine pucelle... (J’avoue qu’il y a quelques bons jeux de mots).



Si vous êtes curieux et adepte des Monty Python ou des épisodes du Roi Arthur version Alexandre Astier, ce livre devrait vous plaire !
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Bons baisers de Goscranie

Coup de cœur, à nouveau, pour Guillaume Lecler. Le tome 2 "Bons baisers de Goscranie" est plus qu'une réussite 😍.

Sans spoiler, et pour faire assez court, nos 3 joyeux lurons vont se voir confier une nouvelle mission prestigieuse : Négocier les conditions d'exportation de furets avec les charmants voisins Goscrans, aux mœurs particulières. Sous cette couverture, une vraie mission d'espionnage, avec déduction, discrétion et tout un tas de qualités que n'ont pas nos 3 compères. Alors, prêts pour l'aventure ? ... 🙃

Pour être claire, c'est une suite (tome 1 "Deux zéros et demi") mais elle peut se lire indépendamment (pour les finances de l'auteur, je le déconseille) 💰. Et je peux vous dire que ce tome 2 est très largement à la hauteur du premier. Même mieux que ça, il le surpasse. Les descriptions ont gagné en finesse et le récit se tient encore mieux ; une belle stabilité dans l'écriture et dans la trame. Il n'y a pas de redite, pas de déjà vu (enfin si, mais pas le sens que vous imaginez, lisez le pour comprendre !) dans les gags, l'aventure ou la narration. Les personnages gagnent aussi en réflexion et en maturité (si, si!). J'avais été bluffée par les dialogues dans le premier opus, et là encore l'auteur monte d'un cran. C'est vif, pointu et totalement barré. Ce que j'avais adoré et que je retrouve en plus grand et plus fort ici c'est que, sous couvert d'humour grand guignolesque Guillaume Lecler propose un récit à double niveau de lecture. Il aborde des thèmes sociétaux très actuels en nous plongeant dans ce roman d'héroïc fantansy décalé : l'économie, le commerce local, la trahison, le pouvoir du féminin sacré... (nan là je déconne ! 🤣 quoique ?...)

Une réussite de bout en bout. Mon seul reproche, c'est que je n'ai pas encore le troisième tome en main ! (Qu'est-ce' tu fous Gui !??).

C'est un livre totalement "stupifiant", et pour comprendre cette vanne, lisez-le !! 😁
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Bons baisers de Goscranie

« Bons baisers de Goscranie » est le second tome de « Deux Zéros et demi ». Il peut néanmoins se lire indépendamment, et même si l’on croisera quelques références au premier opus, elles sont surtout l’occasion pour l’auteur d’en faire un peu de publicité. D’ailleurs, alors que je prends souvent pour exemple Terry Pratchett quand je parle de Guillaume Lecler, c’est finalement à Astérix que ce tome m’a fait penser plusieurs fois. L’humour est fin, beaucoup moins potache que dans « Deux zéros et demi », et le premier tome y est uniquement mentionné pour expliciter la présence de certains personnages. La construction du récit est plus aboutie, la narration est plus stable. Il faut être assez attentifs aux dialogues cependant, il est très facile de se perdre dans les échanges entre les personnages. Pas parce que ce n’est pas clair. Simplement parce que l’esprit doit être assez vif pour saisir les nuances qui y sont glissées. Et là encore, l’auteur réussit avec brio à faire passer quelques critiques sociales et références culturelles ça et là, l’air de rien. Comme Goscinny et Uderzo, Guillaume Lecler, qui est, je le rappelle, indépendant, se paie même le culot d’intégrer quelques anachronismes pour mieux ficeler l’intrigue et respecter les codes de la Light Fantasy.



Si je devais qualifier ce roman en un mot, je dirais qu’il est fin. Je ne parle évidemment pas de l’épaisseur du livre, mais de l’intelligence et de l’humour de l’auteur. Contrairement à « Deux zéros et demi », dans lequel on pouvait noter quelques passages plus lourds et un peu poussifs, « Bons baisers de Goscranie » se contente de l’essentiel, sans essayer d’épater avec des fioritures. Il n’en est pas moins drôle pour autant. Bien au contraire. Je dirai qu’il est plus… adulte, plus réfléchi. On ressent même une certaine sérénité à la lecture. Le style est plus imagé, plus visuel, et le rythme de récit est très similaire à celui d’une bande dessinée. C’est une chose que j’ai vraiment beaucoup appréciée. On voit d’ailleurs, de-ci de-là, des adaptations BD de certains romans, je suis certaine que nos trois antihéros feraient un carton dans le domaine de la bulle.



Je pense ne pas me tromper de beaucoup en parlant de lecture à plusieurs niveaux. Et encore une fois, on se rapproche du concept des « Astérix ». Ce livre peut-être parcouru au premier degré : trois clampins incapables à qui l’on confie — une de fois plus — une mission improbable histoire de s’en débarrasser, qui finiront, contre toute attente, par sauver le monde (ou presque), sans le faire exprès. Le lecteur passe un bon moment, il sourit pendant deux heures, referme le livre et vaque à ses occupations. Merci bien. Mais en y regardant de plus près, l’histoire est bien plus profonde que ça, et l’on sent que l’auteur veut dessiner doucement, sous sa plume, les caractéristiques de notre société. De la critique du monde du travail à l’hypocrisie économique en passant par la condition féminine, le système contemporain s’invite très intelligemment et très finement chez les Goscranes. Les personnages en ont, eux aussi, profité. Ils ont malgré leurs défauts naturels, qu’on adore, beaucoup plus d’étoffe et de maturité. Je salue d’ailleurs, exactement pour la même raison, la couverture du livre, qui cristallise totalement cette impression. Dans un dessin d’une précision exceptionnelle, Alex Lecler, qui n’est autre que le frère de l’auteur, et qui avait déjà réalisé l’illustration du premier opus, utilise (sur demande de Guillaume Lecler) l’anthropomorphisme pour représenter Thallia, Ethinor, et Jermold. Au départ, on se dit simplement que l’image est jolie, bien exécutée. Mais quand on referme le livre, toute la cohérence entre l’intrigue et la couverture se révèle.
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Bons baisers de Goscranie

La suite de deux zéros et demi est toujours aussi hilarante. J'ai passé un excellent moment de lecture et aussi à devoir partager quelques lignes à haute voix pour que ma famille comprenne mes fous-rires stupifiants (si, si, stupifiant, faut lire le livre pour comprendre) !!! Bien-sûr c'est trop court ! Alors vivement le tome 3 !!!
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Deux zéros et demi

Une histoire totalement « What the fuck », un style déjanté, drôle et captivant, un auteur, je dois l’avouer, sacrément perché. Voilà comment je pourrais résumer Deux zéros et demi. Ce livre c’est 294 pages de plaisir et de douceur. Un petit roman bien sympathique. Un joyeux bordel. Mais ne vous y trompez pas, ce roman est riche.



Riche en personnages. Tous plus déjantés les uns que les autres, et tous plus ou moins débiles – ou naïfs, faudrait pas les vexer. C’est qu’ils ont du répondant ces personnages barrés! Mais rassurez-vous si le barbare Thamer vous écorche, si Jermold le magicien vous lance un sort, ou si Tallia la guerrière parvient à vous toucher, ils n’auront pas fait exprès. Parce qu’en plus d’être naïfs, ils sont maladroits. Deux mains gauches multiplié par trois, et un cerveau à se partager, ça promet. Enfin, si il n’y avait qu’eux… Parce qu’en réalité, c’est l’ensemble des personnages qui mériteraient une chronique. Tous plus fous les uns que les autres, ils sont une source inépuisable de rire et de joie qui filent la bonne humeur.



Riche en vocabulaire. Sous ses airs de roman qui amuse la galerie, Deux Zéros et demi épate aussi par la richesse de ses mots. De toute évidence, l’auteur a su mettre à profit son côté décalé, déjanté, un peu taré aussi, pour nous livrer une histoire des plus originales (et drôles). Si le style surprend à priori, il n’en reste pas moins délicieux. Alors c’est vrai, il faut s’y adapter, c’est du moins le sentiment que j’ai eu. Mais une fois dedans, il est très difficile de lâcher ce nid à jeux de mots, boutades, et fous rire. Respect pour ce monsieur qui, de la première page à la dernière, m’aura au pire fait sourire, au mieux faire marrer.



Riche en rebondissements ! Ah oui, c’est que nos personnages n’ont pas la vie facile, et que le Destin et la Chance, ne sont pas toujours de leur côté. Jamais en réalité. Alors nos compagnons enchaînent les événements inopinés, les situations embarrassantes ainsi que les traquenards. Le lecteur, lui, en attendant, se régale de tout ce qui tombe sur la tête des trois fanfarons. À s’en faire mal au bide. À en pleurer de rire. À en relire certains passages, juste pour rire à nouveau. Et si cette malchance est présente, elle n’est pas exagérée. Parce que trop peu n’aurait pas justifié les pavés à mourir de rire, et que trop serait devenu barbant. On se situe exactement dans le juste milieu qui permet de nous dire « c’est vraiment pas de chance, mais qu’est-ce-que c’est drôle ».



J’aurais voulu que ça dure, encore et encore. J’aurais aimé découvrir pour la première fois ce roman à chaque nouveau chapitre. Et figurez-vous que c’est un peu le cas. Parce que le style, bien qu’abouti, ne se cantonne pas qu’à une seule facette. Non. On rit mais justement parce qu’on ne s’attend jamais à ce qui nous tombe dessus. Entre chaque gag, Guillaume Lecler a su se renouveler pour surprendre son lecteur. Et ça marche tellement bien, qu’on en redemande !



Winston Churchill avait raison : le livre le plus drôle que j’ai lu depuis bien longtemps. C’est qu’il envoie du steak le bousin mine de rien…
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Deux zéros et demi

Ma petite chronique :

Le titre et la couverture ont attisé ma curiosité (Des personnages caricaturés dans deux énormes mains !) , lorsque j'ai lu le synopsis je me suis laissée tenter.

Du début à la fin je suis restée accrochée car il ne faut pas se laisser déconcentrer.

J'ai bien aimé le total dépaysement dans ces lieux hors du commun avec des personnages loufoques.

L'auteur nous embarque dans un monde fantastique et magique. Des dieux qui se querellent comme des enfants, des protagonistes tous plus ridicules les uns que les autres et pourtant on s'y attache.

Un bon moment qui rappelle toutefois certains membres de notre entourage.

Si, si , regardez bien et je suis certaine que vous trouverez :

- Un Jernold, magicien juste de nom, le seul à croire qu'il est intelligent et "Caliméro" sur pieds " c'est jamais sa faute, le pauvre!"

- Un Ethinor, monsieur muscles tout dans les bras rien dans la tête qui se croit invincible. Un égocentrique qui ne parle que de lui mais qui se défile quand la situation se complique.

- Et une Tallia, la fille super sexy aux formes généreuses mais qui se bat et se comporte comme un garçon car elle n'a peur de rien.

Et bien d'autres que je vous laisse découvrir.
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Deux zéros et demi

Exceptionnel !!! Guillaume Lecler a un talent remarquable ! Il arrive à nous embarquer dans une aventure, à première vue totalement loufoque, et qui au final est une aventure incroyablement riche en émotions, écrite avec sensibilité et générosité dans un style "travaillé, fin et perfectionniste sans en avoir l'air " avec en plus des notes de bas de page bien placées qui créent une certaine complicité avec l'auteur. C'est un bonheur à lire et à ressentir.... Gros coups de cœur ❤️
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Deux zéros et demi

Rien que faire se demander à des Dieux si les hommes poursuivent une route toute tracée où si la chance peut forcer le destin donne le ton du livre. Amis fanatiques de la Fantasy pure et dure, passez votre chemin. Ici point de héros vaillant prêt à tout pour pourfendre les méchants et sauver la veuve et l’orphelin. Les trois antihéros créés par Guillaume Leclerc pataugent à foison dans un monde proche du Disque-Monde de Terry Pratchett. Quand le burlesque et l’absurde se font une place dans un milieu réputé sérieux et manichéen, c’est un réel plaisir à lire, d’autant que la plume du Sieur Leclerc est fort plaisante.

Le livre est drôle, mais également bien écrit. Les codes de la fantasy y sont présents et respectés, même s’ils ne sont que les instruments d’une intrigue aussi loufoque qu’amusante. L’on pourra également suivre les aventures de nos compères, relatés -plus ou moins fidèlement- par Deux-Fois. (En entête courte de chapitre.) Une pratique de plus en plus répandue.

Alors certes, le lecteur notera parfois quelques longueurs. Mais elles sont largement compensées par la qualité de certains dialogues, dignes des plus grandes comédies. Certains passages rappellent notamment cette scène du Diner de Cons.



Si le livre est humoristique, l’intrigue n’en est pas moins intéressante. Au contraire, c’est ce qui fait le charme de la Light Fantasy en général, et de « Deux zéros et demi » en particulier. En effet, prenez la même quête, de « vrais » héros, rédigez leurs aventures d’une plume plus sérieuse, et vous obtiendrez un bon roman de High Fantasy. Déjà vu, déjà lu, peut-être, mais crédible. Et c’est ce qui donne toute la légitimité de ce livre. Le ton léger et burlesque apporte le petit plus qui donne envie de parcourir les lignes au plus vite. De tourner les pages le sourire aux lèvres. « Deux zéros et demi » illumine notre quotidien pour quelques heures. Un auteur qui ne se prend pas au sérieux, ça fait du bien.
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Deux zéros et demi

Rafraîchissant !



Voilà une comédie épique (ou serait-ce une épopée comique ?) pour le moins rafraîchissante ! Le genre de lecture qu’il fait bon avoir sous la main en cas de cafard. Un bon moment d’évasion donc, par les temps qui courent…



Guillaume Lecler possède certes un sens comique dynamique et imagé, ça, tout le monde l’a déjà écrit, mais sait l’habiller d’une écriture souple, à la fois riche et accessible. Une très belle plume, donc. On notera son don pour les dialogues, l’un des éléments clefs d’un bon bouquin, ainsi que sa maîtrise de plusieurs niveaux de langage (et l’écrit-parlé est tout sauf abordable)

L’emploi récurrent du comique de mot ou de situation peut sembler un peu lourd de prime abord ; il suffit pourtant d’accepter d’entrer dans le délire de l’auteur pour s’en payer une bonne tranche !

Ses personnages sont très attachants, par leurs caractères forts, bien identifiés, volontairement archétypaux (mot compte triple > 120 pts), et surtout par les défauts ou handicaps dont l’auteur les affuble. On se prend réellement d’affection pour ces aventuriers un peu nœuds nœuds, et l’on se plaît à découvrir le regard qu’ils ont d’eux-mêmes (car oui, le plus beau, c’est qu’ils ont conscience d’être tarés)

Le scénario est somme toute assez simple, mais diablement efficace. Quelques combats épico-burlesques, un peu de magie, du sexy dosé avec parcimonie, des descriptions succinctes néanmoins précises, du sarcasme à la louche, et pas mal de clins d’œil aptes à nous décrocher un sourire. J’ai même franchement ri une fois, et je peux vous assurer que ce n’est pas fréquent… Hein ? Ah, l’autre me dit que c’est même la première fois. Bon. Bien joué, Guillaume Lecler.



Si vous aimez l’heroic-fantasy complètement décalé, une écriture bourrée de qualités sans toutefois se prendre au sérieux, foncez (« pauvres fous ») !
Lien : https://editionslintemporel...
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Deux zéros et demi

Cette saga ne se contente pas d'être drôle, elle arrive également à être bigrement (c'est dire) intelligente. Depuis Holbach à Rössler, Deux zéros et demi, l'Intégrale englobe tout un panel de concepts et mérite tout un tas d’épithètes que son résumé ne vous aidera pas à imaginer. Voyez plutôt.





Dans un style recherché d'une finesse savoureuse, Guillaume Lecler nous narre les aventures de Tallia, la guerrière aussi secrète qu'inversement, du fraternel et puissant Ethinor, et de Jermold. Il se joue, certes, des grands clichés de la fantasy, de l'action, de l'aventure et du fantastique, avec un humour ''glacé et sophistiqué'' frôlant les limites de l'absurde, mais évoque également de nombreuses questions. Voyez plutôt :

Quid de l'existence intrinsèque du sujet en tant qu'individu agissant, extérieur au Moi conscient ?

De l'intervention des puissances telluriques sur le psychisme des individus ? Sur la considération de l'Autre à l'égard de Je ? Quelle physiologie pour l'affrontement ? De la nature de l'aphorisme et de sa sœur jumelle ? Comment se caractérise l'unicité de l'être dans sa relation à l'Univers et à sa propre existentialité ? Et si vous croyez que je quadricapilloscalpe, allez donc lire le livre.

« Les civilisations en panne de croissance façonnent de nouvelles idoles, des stéréotypes auxquels s'identifier quand l'ego est en mal de reconnaissance ; cependant, à se partager les mêmes modèles, l'originalité escomptée ne se trouve guère que dans l'écart séparant la copie du protoype »( Rubis sur gage.)

Ça pique là où ce que ça fait mal.





Vous pourrez, en prime, y savourer des descriptions saisissantes et quasiment poétiques qui n'osent tout de même pas altérer le ton général décalé, le vocabulaire richissime dont l'auteur joue avec une verve et une maestria rarement égalées, l'humour parfois caustique qui jongle avec les genres, de l'ironie, du sarcasme ou du grivois sans tomber dans le graveleux ou la vulgarité, mettant férocement à mal les idéaux de l'universalisme, grâce à des métaphores, des images, des euphémismes, des parenthèses et des notes qui émaillent le texte comme autant de joyaux. Non seulement on adhère aussi à une intrigue forte et complexe, mais on s'attache également aux personnages grâce, je pense, à la grande implication de leur créateur dans la construction de leur psyché avec délicatesse et pudeur. Mais, hormis une pépite de littérature, on y trouve aussi, esquissées ou plus lourdement crayonnées, de nombreuses réflexions humaines, sociales, politiques et écologiques dont la présence ne casse jamais le rythme effréné de la prose, et ce, malgré les thèmes changeants de livres en livres au fur et à mesure de la saga, jusqu'à une fin brillante, extrêmement bien trouvée, voyez plutôt :

« … Puis tout(...) »





La saga Deux Zéros et demi, composée de six livres dont la liste suit, est une des meilleures parodies, parmi les plus fines et bien conçues, que j'ai eu le plaisir de lire, et on y compte pourtant les Aventures de Kalon qui, désormais détrônées, ont longtemps tenu fièrement les lauriers du genre dans ma bibliothèque. Si, après la lecture de :

- Rubis sur gage

- Les noces écrues

- Bons baisers de Goscranie

- Partie fine, et inversement.

- Des illusions matutinales

- Anamorphoses et boulettes,

vous n'avez pas poussé un pouarf, un niark ou un ahahah par livre, c'est moi qui fais la vaisselle. Et je ne prends pas de risques.


Lien : https://guensorde.home.blog/..
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Deux zéros et demi

Si vous aimez la fantasy, l'absurde, l'humour, et les aventuriers fêlés, vous serez servi !

J'ai trouvé cette lecture vraiment agréable. Le genre de livre qui fait du bien à la tête car il n'amène aucunes réflexions. Et cela n'est absolument pas péjoratif. C'est vraiment un livre qui est fait pour se divertir, et rigoler, vraiment beaucoup rigoler ! On se laisse aller avec cette bande de bras cassés au grès de leurs péripéties rocambolesques. On se demande même comment ils font pour arriver à la fin de l'histoire en entier !

L'histoire et son déroulement son plutôt bien construit. La narration est soutenue et il n'y a pas de temps de mort. Le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer.

Et la couverture est chouette ! Détail toujours intéressant ça la couverture d'un livre !

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Anamorphose et boulettes

Il y a des bouquins, et peut-être surtout des auteurs, qui ne payent pas de mine. Ils s’amusent un peu, rigolent, racontent des blagues sur les réseaux… alors quand on ouvre leur livre, on s’attend un peu à la même chose. Tant que ce n’est qu’un peu, ça va, car oui, Guillaume Lecler est un marrant, dans les livres comme dans ses posts facebook, mais… c’est aussi un lettré, un passionné et un esprit curieux qui s’intéresse à tout. Quand dans le précédent épisode (Des illusions matutinales), il faisait un hommage assaisonné façon Kaamelott-Monthy-Pratchett à Shakespeare et son Songe d’une nuit d’été, cette fois il s’inspire de la science pour faire vivre à nos héros une aventure très différente et particulière. Il va leur falloir apprendre, comprendre et mettre en pratique une théorie basée sur des “boulettes”.

« Le monde entier est constitué de petites boules. – Racontez pas de conneries. Ça tourne pas rond chez vous ! Il me semble pas, moi, qu’une épée, c’est une boule. Par exemple. Si on s’est tapé tout ce chemin pour entendre des trucs pareils… – Et pourtant. Votre épée est formée de minuscules boules, si petites qu’elles en sont invisibles. Mais elles sont bien là. – Des boules partout ? »

Sauf que, les choses ne se passent pas comme attendues par le professeur vacataire qui les instruit, ou plutôt essaie de leur faire comprendre, la science et son application.



Lecler a encore fait un épisode court, oui, mais attention, c’est du pur jus, que dis-je, du concentré ! Ne vous fiez pas à l’aspect innocent de certains dialogues, ils cachent clefs et volontés secrètes, et si comme moi vous vous laissez aller à le lire comme n’importe quel roman qui ne demande aucune implication, vous le relirez certainement avec délice pour redécouvrir à la lumière des révélations ce qui pouvait se cacher à chaque page tournée trop vite.

Par honnêteté, je lui trouverais bien un petit défaut : il y a une ellipse qui m’a un peu perturbée et qui aurait, à mon goût, mérité justement un peu de remplissage.



Alors, si vous aimez l’humour, Retour vers le futur, Sliders ou encore L’Effet papillon, vous avez trouvé le livre qu’il vous faut. Mais comme il serait dommage de se priver des précédents, chacun avec une orientation différente (l’un est pur humour, l’autre est plus engagé, etc.), sachez qu’il existe une intégrale de tous les épisodes des Deux Zéros et Demi !
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Des illusions matutinales

La nouvelle aventure de nos 3 zéros, pardon de nos 3 héros, les amène à Faërlhèm, le pays des bestioles bizarres, pardon la Contrée des Elfes.

Tallia a été enlevée, leur mission est de la retrouver et de ramener son kidnappeur à sa femme, la reine, la splendide Titane aux fins cheveux, auxblanches épaules, aux cuisses ciselées, et au langage de charretier.

Si vous connaissez déjà, vous retrouverez avec plaisir la verve et la poésie de Guillaume Lecler, avec quelques touches poétiques dues à un virulent bacille bucolique.

Si vous ne connaissez pas, laissez vous embarquer dans cette épopée sauvage et vivez l'aventure avec un grand A. Et n'hésitez pas à remonter aux sources en découvrant les 3 tomes précédents.

Je n'en dirai pas plus parce que "quand c'est magique, il n'y a pas besoin d'explications; Si on arrive à expliquer, ce n'est plus magique".

Deux raisons supplémentaires de vous rendre acquéreur de cette œuvre : le prix modique et l'illustration de couverture réalisée par le frère de l'auteur et qui est – comme les précédentes – sublime !

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Bons baisers de Goscranie

Moi qui n'aime pas les romans historiques d'aventures épiques avec des guerrier.e.s., des nains magiciens et des héros que c'est le plus grand de tous les héros de tous les temps ben je dois dire que j'ai été plus qu'emballée par "bons baisers de Goscranie". Après le monumental et inoubliable

Un roman chevaleresque et romantique où intrigues et séduction se mêlent en finesse et en délicatesse pour notre plus grand plaisir. ..

Nan je déconne !!!

C'est les mêmes qu'avant … en plus con … en plus sournois … en plus … non en encore moins féminine et les voilà partis dans une intrigue pleine de rebondissements, où fouines et furets s'emmêlent dans le vrais sens du terme, où espions s'espionnent comme de bien entendu et où, une fois encore, les dieux sont tombés sur la tête !

A lire sans modération, même si on n'a pas lu le tome 1 mais franchement ça serait con de pas le lire le tome 1 … parce que !

Mon ami Alexandre Dumas me disait pas plus tard qu'hier que ce Guillaume Lecler là était de la veine dont on fait les grands historiens !
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Partie fine, et inversement.

Un troisième opus très attendu pour ma part et sans aucune déception.

Cette fois l'auteur nous fait passer un message, celui de la tolérance, du respect de l'autre avec ses différences. La différence nous aide à grandir, à ouvrir notre univers.

Et si la tolérance était la solution aux guerres?

Mais bien sûr on peut compter sur Tallia, Jermold et Ethinor pour nous apporter leur lot de gaffes et blagues en tout genre.

Un excellent moment de lecture pour moi.
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Bons baisers de Goscranie

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Deux zéros et demi

Je ne sais pas vraiment commencer à vous parler de ce livre, parce que c’est le livre le plus original, le plus hilarant et le plus atypique que j’ai lu de toute ma vie.



Tout d’abord, il s’agit d’un ouvrage de fantasy, dans un univers très agréable à découvrir, assez traditionnel somme toute, mais c’est aussi là que la magie se fait dans ce roman : les références de fantasy y seront utilisées d’une manière tout à fait… non conventionnelle.



Une particularité de cet univers est la présence très importante (et vraiment pas discrète, n’est-ce pas ROGER !) des dieux. Des dieux qui, je dirais, sont pires que les Hommes. Ou au moins aussi cinglés. Et remplis de défauts tous plus catastrophiques les uns que les autres.



Ai-je oublié de préciser que ce livre est un véritable roman humoristique ? Ah, oui. Mais je pense que vous commenciez à le sentir venir… Alors oui, Deux Zéros et demi est hilarant. Cocasse. Burlesque. Le style de l’auteur oscille entre un style de narration très bien tourné (c’est très fluide à lire, très agréable, ça se lit vraiment tout seul !) et un vocabulaire plus trivial. L’humour ne vole pas toujours haut (et même, hum ! je dirais… vraiment pas haut ! ;-) ) mais c’est vraiment bien dosé, et pourtant, chaque mot semble être choisi pour être tourné en dérision. Il y a eu une seule scène que j’ai trouvé « too much », c’est le déversage alimentaire de Jermold pendant le festin chez l’empereur, mais je pense que c’est très personnel, et bon, ce n’étaient toujours que quelques lignes.



En tous les cas, je suis arrivée à la fin de ce très bon roman avec une immense surprise : c’est déjà fini ? Je n’ai pas vu défiler les pages, et l’histoire est très bien ficelée, même si on a l’impression que, vu la nullité de nos héros, y’a pas vraiment d’histoire (en fait y’en a une, sisi ;-) ). A la base de l’aventure, les dieux du Destin et de la Chance qui veulent se départager, et pour ce faire vont utiliser les trois premiers « héros » qui leur tombent sous la main, et question héros… le titre en dit long sur eux.



Parlons un peu des personnages.

Ethinor : le héros de légende par excellence, sauf qu’il… a perdu toute forme de renommée. Il est fort, puissant, n’a peur de rien (sauf des magiciens, mais faut dire qu’ils foutent la pétoche, ceux-là, aussi, à pouvoir lancer des sorts et des malédictions !). Il n’est pas très intelligent, mais pas si bête qu’il en a l’air au final (ou si. Mais ça dépend des fois et du point de vue). C’est peut-être mon personnage préféré. Sans doute à cause de sa masse de muscles. Ou alors parce qu’il est cool, malgré sa violence potentielle à fleur de peau.



Tallia : la guerrière aux airbags fournis avec le packaging, elle a pas l’air de se débrouiller super bien en combat, mais a l’intelligence pour elle. Elle traine les deux autres dans son sillage (enfin, faut pas beaucoup les trainer quand on a des formes rebondies dissimulées par un minimum de vêtements, remarquez). Elle possède un étrange secret, qui fait que tous les personnages rencontrés (ou presque) lui posent la même question… Tallia, la farouche vierge amazon, aurait-elle un passé mystérieux et pas très clair ? J’adore son caractère bien trempé et hyper désagréable. ;-)



Jermold : le boulet de la troupe. Il est petit, moche, vraiment pas intelligent, n’a aucune self-estime et est nul en magie… ce qui, pour un magicien, est gênant. Sans lui, l’histoire ne serait pas aussi drôle, mais on passe son temps à avoir envie de le baffer. Ce qui est bien, c’est que l’auteur ne lui fait presque que des misères, ça défoule ces envies de jouer au baseball avec sa tête comme balle. ;-)



Trun et Machin : ils ne sont pas du tout principaux, mais reviennent souvent et… ils m’ont fait mourir de rire. Deux assassins complètement nuls, à qui il arrivera les pires mésaventures dans leur poursuite acharnée contre nos trois zéros.

Morgune : un personnage « féminin »… très atypique, détestable à souhait, et qui cache des secrets bien… surprenants.



La démone : (j’ai oublié son nom… lol) Elle n’est pas super présente, mais met une touche très dynamique et drôle dans l’avancée de l’aventure. Elle est condamnée à réaliser des bonnes actions, et ne parvient pas bien à cerner ce qu’est une bonne action, au fond.



Manu : ou Manufatoresumenos (j’ai juste ? lol voilà le nom impossible !! :-p ) est un magicien soi-disant puissant, mais à part parler en énigmes et en rimes et lancer des malédictions toutes pourries, franchement… Ses rencontres forcées d’avec nos héros sont un vrai plus, très légendaires !!



Pour finir, ce livre vous fera mourir de rire, et vous donnera une pêche monstre. C’est de la grande œuvre, Monsieur Lecler, je n’avais jamais rien lu de tel en fantasy (pourtant, j’ai lu du Pratchett, beaucoup, et aussi du Arleston), et je ne regrette pas ma lecture ! Je vous le conseille vivement, le bouquin n’est pas cher (2,99 euros en ebook), et l’auteur, si vous voulez une version papier, est super sympa et adorable, et plein d’humour (comment ça, surprenant ? ;-) ) et… bref. Lisez-le. Avec le temps qu’il fait, c’est le moment idéal pour un peu de sourires et de rires dans ce monde de brutes ! ^^



Tiens, au passage, merci à toi Guillaume, pour ton envoi très généreux de ton roman il y a quelques temps ! C’était un chouette geste, qui m’a beaucoup touchée !
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Deux zéros et demi

Eviter de lire ce roman en public, on risque de considérer que vous êtes atteint(e) de folie...à rire comme ça !! Entre l'histoire en elle même, les références et les petits mots de l'auteur, ce roman est un véritable anti-dépresseur. Du rire en mots !!! A lire !!
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Bons baisers de Goscranie

Demande à Thamer



Guillaume Lecler remet l’couvert, et il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Autant dire que lorsqu’il se met à table, ses personnages ne manquent pas sel. Et pis, ça ne mange pas d’pain de s’en payer une bonne tranche de temps en temps… Bref, vous l’aurez compris, la seule, unique et louable vocation de ce livre-là est bien de vous détendre les zygomatiques, de vous faire oublier la grisaille ambiante en vous immergeant dans une quête sans queue ni tête – bien que l’un possède une queue et que nos compagnons d’aventure parviennent difficilement à constituer une tête, à eux trois.

Toujours les mêmes ingrédients, ici. De l’absurde, du burlesque, du quiproquo, des personnages tous plus bancals les uns que les autres, de la dérision, beaucoup, de la moquerie – vraiment ? -, des valeurs bien bien dissimulées, et des dialogues de sourds – dialogues qui par ailleurs cristallisent toute l’efficacité de ce récit.



L’objet de cette quête lui-même est trouble, et annonce des péripéties improbables, néanmoins délectables du point du vue du spectateur. L’auteur nous embarque dans cette nouvelle mission dont Thamer, Sans-Refus et Deux-fois se seraient volontiers passé. Les relations interpersonnelles sont au cœur du récit, et les échanges entre nos trois zéros et les rencontres qu’ils vont faire nous amusent autant qu’ils nous désolent. Comment est-ce possible qu’untel soit parvenu jusqu’à l’âge adulte ? se dit-on. Comment un Etat, une population peuvent-ils entretenir une culture et des coutumes aussi largement décalées, cupides, ignorantes voire malsaines, bref… spéciales ? Où Tallia peut-elle trouver autant de patience pour supporter les frasques de ses deux acolytes ? Le vocabulaire d’Ethinor semble s’étoffer par moment, et puis non, en fait… Jermold n’a pas recours à la magie (encore heureux), alors il compense avec le courage (ou pas). Quoi qu’il en soit, tous demeurent excessivement attachants. Étonnant, non ? Quelques trouvailles de calembours patronymiques apportent encore davantage d’eau au moulin de la dérision. Spéciale dédicace à l’immense famille Pareye ou au roi Teulet.



La langue est belle, riche, parfois grossière, souvent soutenue, mais toujours très maîtrisée. Ah ça, Guillaume Lecler manie l’emphase avec force exagération, et le second degré (puis le troisième, et ainsi de suite) avec autant d’aisance que ses officiers de vérité. De plus, le récit est fluide, rythmé, sans aucun temps mort et bigrement entraînant. Donc, encore une réussite du point de vue littéraire, et un humour omniprésent dont on ne se lasse pas. Je l’ai d’ailleurs trouvé plus équilibré que dans Deux Zéros et demi – ou alors c’est moi qui m’accoutume au style de l’auteur, ce qui n’est pas pour me rassurer.

J’en remets une couche au sujet de la qualité des dialogues. Ils sont vifs. Absurdes, mais vifs. La communication a vraiment du mal à passer entre ces trois-là, mais ils parviennent tout de même à se comprendre. Ils rebondissent (souvent à côté) et nous embarquent dans des réflexions qu’on aurait jugées impossibles dans une récit d’heroic-fantasy.

Avec les mêmes ingrédients, Guillaume Lecler est parvenu à ne pas trop se répéter, à ne pas nous ennuyer, mais au contraire a su nous donner envie de suivre les aventures loufoques de ce trio implacable. Encore un très bon moment de lecture.
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