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Citations de Guillaume Siaudeau (205)


Ce doit être
tout un art
de survivre
à l'âge où
les sourires
sont plus nombreux
que les dents
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Avant ils étaient deux
matin midi et soir
clope au bec
et fumées réunies
sur le balcon d'en face
Depuis quelques semaines
elle est toute seule
J'imagine qu'il a simplement
arrêté de fumer
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C'est le jour
du nez en l'air
Un jour où
les yeux voyagent
à dos d'oiseau
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On pleure
pour économiser
des sourires
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Chaque livre est l’enfant d’un gros rêve et d’un petit courage.
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Les nuits ne sont pas les mêmes lorsqu'on est en fuite. La liberté les rend plus belles mais plus dangereuses.
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Je reste persuadé, malgré les apparences, qu'on ne fuit pas pour éviter quelque chose. On fuit pour se retrouver.
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Il se souvient parfaitement de l'odeur de sa chemise de nuit. Il pourrait la reconnaître encore aujourd'hui parmi mille odeurs de chemise de nuit. Si on planquait la chemise de nuit de sa mère dans le plus grand magasin de chemises de nuit du monde, Joe saurait la retrouver en moins de deux. Parce que cette odeur avait le parfum d'un sauvetage.
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Les rêves sont impitoyables. Ils sont tout ce qu'il reste à l'homme lorsqu'il ne sait plus à quel saint se vouer. Ils feraient n'importe quoi pour vous persuader qu'un jour la vie se mettra à sourire. Les rêves n'ont aucune preuve, aucun alibi. Ils vendraient père et mère pour faire croire au plus triste des hommes que le bonheur est à portée de main.
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Joe pense être chez Jacques en fin de matinée. Il ne l'a pas prévenu de son passage et espère qu'il répondra présent. Le fait qu'ils ne se soient pas vus depuis des lustres n'est pas un problème. C'est à ça qu'on reconnaît les amis d'enfance. Avec les années, les retrouvailles deviennent de plus en plus banales. Peu importe le laps de temps qui sépare chacune d'entre elles. Les amis d'enfance sont une machine à souligner le ridicule du temps qui passe.
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Certains jours, c'est la lumière qui guide les pas, d'autres jours, c'est le mot d'un enfant.
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Quand Joe le voit s'extasier, plus rien n'a d'importance. Il se dit que si le monde devait s'écrouler d'une minute à l'autre, c'est précisément là qu'il aimerait s'arrêter pour attendre la fin. Au bord d'un sourire d'enfant.
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Je reste persuadé malgré les apparences, qu'on ne fuit pas pour éviter quelque chose. On fuit pour se retrouver. "Va voir là-bas si j'y suis.", qu'il disait.
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On dit qu'ici il n'y a que le paysage qui reste muet.
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Dans ce village de deux cent âmes, les nouvelles vont vite. Le paradis des enquêtes. Le royaume des indics.
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Ils laissent peu à peu Joe en paix et il se surprend à entendre des sons auxquels il ne prêtait plus guère attention. Il ne se souvenait plus qu'un sourire émettait un léger tintement, que la beauté des brindilles venait finalement du vacarme qu'elles diffusent en se courbant à l'unisson. Il avait oublié que le silence ne sert qu'à mettre en avant l'orchestre, qu'il n'est qu'un piédestal pour le brouhaha ambiant, qu'un socle aux diverses résonances.
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Ils se sont levés et le petit déjeuner était prêt sur la table. Bols fumants et pain grillé. Odeur du feu faisant la fête à la petite fraîcheur matinale installée dans la maison. Même les amants les plus aimés n'ont pas tous droit à tant d'attentions.
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Il serait sans doute passé chercher l'infirmière Joséphine et il lui aurait offert une journée de rêve. Restaurant et nuit à l'hôtel.
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Cette chaleur humaine est plus efficace que le feu de la cheminée. C'est elle qui les empêche de grelotter. Elle est bouillante. Profondément brûlante. Joe se demande si on pourrait y faire cuire un œuf. S'il devait jouer avec un feu,c'est avec celui-là qu'il aimerait le faire. Avec cette belle flamme d'amitié qui présentement les embrase.
Ici, ce soir, Joe se sent rassuré. Tous les feux qui ne brûlent pas sont des feux qui réchauffent.
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Ici chaque chose apparaît plus simple. On parle souvent du retour à la réalité mais jamais du retour au rêve. La vie chez Robert est de cette trempe-là. Il suffit de s'attarder un instant sur ses doigts pour comprendre qu'ils ont passé plus de temps à donner qu'à prendre. On voit bien que ce sont des années de partage qui ont creusé et abîmé ses mains. Que ses rides ne sont pas là par hasard. Que ce ne sont pas des questions qui les ont dessinées mais le mauvais sang qu'il s'est fait pour les autres.
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