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3.37/5 (sur 50 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/09/1818
Mort(e) à : Paris , le 20/06/1883
Biographie :

Gustave Aimard est le pseudonyme de Olivier Gloux, romancier français né le 13 septembre 1818 à Paris où il est mort le 20 juin 1883.

Abandonné par ses parents, il s'enfuit à 9 ans du domicile de sa famille adoptive, les Gloux, et s'engage comme mousse sur un bateau. Il débarque en Patagonie, puis se rend en Amérique du Nord où il mène une vie aventureuse, notamment comme chercheur d'or et trappeur. Il s’enrôle dans la marine en 1835 avant de déserter quatre ans plus tard lors d'une escale au Chili. Il épouse une Cheyenne, puis entame des voyages en Europe et dans le Caucase.

De retour en France, en 1854, il devient écrivain. Sa spécialité : les récits consacrés à l'Ouest américain. Aussi populaire, en son temps, qu'Eugène Sue et Paul Féval, il a écrit une soixantaine de romans. Il est l'auteur, notamment, de Les Trappeurs de l'Arkansas en 1858 et Les bandits de l'Arizona en 1882.
En 1879, paraît sous la double signature de Gustave Aimard et Jules Berlioz d’Auriac, Jim l’Indien, comme onze autres romans publiés chez l'éditeur Degorce-Cadot. Ces romans étaient pourtant parus une première fois chez l'éditeur Brunet, sous la seule signature de Jules Berlioz d’Auriac. Il y aurait donc eu accaparement des œuvres par Aimard, offrant en échange sa célébrité à un Jules Berlioz d’Auriac qui n’avait pas la sienne. Selon Simon Jeune, spécialiste de ces questions, les romans de Jules Berlioz d’Auriac seraient sans doute des traductions et des adaptations de dime novels peu connus d’auteurs américains.

A partir des années 1870, Aimard est atteint par la maladie et vit dans la misère. Considéré comme fou, il est enfermé à l’asile de Sainte-Anne, à Paris, où il meurt en 1883.

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Le dîner avait été copieux, et un nombre considérable de bouteilles vides, rangées plus ou moins symétriquement sur la table, prouvait surabondamment que la soirée ne s’était pas écoulée avec une sobriété exemplaire. Je me sentais la tête lourde ; j’avais beaucoup fumé, et, sans être ivre, j’avais cependant dépassé de fort loin les limites d’une honnête gaieté, et mon esprit, naturellement rétif et entêté, se ressentait de cette petite débauche […].
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Les animaux sont créés pour être les amis et les collaborateurs de l'homme ; leur instinct les pousse à se mettre sous sa protection ; la méchanceté humaine seule les éloigne et en fait des ennemis.
Page 200
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En définition, l’Oncle Jerry était plutôt craint qu’aimé : cependant comme habituellement il disait ce qu’il pensait, il faisait ce qu’il disait, on ajoutait foi à ses paroles. D’autre part il n’inquiétait personne pour opinion politiques ou religieuses, laissant chacun libre comme il voulait l’être lui même : il resta donc en bon termes avec les « Amis » qui lui pardonnèrent ses deux ou trois mariages, et le traitant toujours comme l’un des leurs, continuèrent de l’appeler "Jérémiah".
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Le capitaine, nonchalamment appuyé sur le rebord de la plate-forme, fixait sur moi ses yeux fauves, et me regardait en souriant avec ironie.
« Ah ! ha ! fit-il.
« – Démon ! » m’écriai-je avec rage.
« Sans me répondre, le Niño se pencha au dehors pour me saisir.
« Lâchant d’une main la barre qui me soutenait dans l’espace, je pris un des pistolets que j’avais mis tout armés à ma ceinture…
« Tu ne m’échapperas pas, compagnon, dit le bandit en ricanant.
« – Oh ! je te tuerai ! » murmurai-je en l’ajustant avec mon pistolet
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Gustave Aimard
[…] les Peaux-Rouges disent que le castor est un homme qui ne parle pas, et ils ont raison ; il est sage, prudent, brave, industrieux et économe.
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Les premiers navigateurs, involontairement ou non, ont couvert ce pays d'un voile mystérieux que la science et des relations fréquentes n'ont pas encore entièrement soulevé. Le célèbre Magalhaës (Magellan) et son historien le chevalier Pigadetta, qui touchèrent ces côtes en 1520, furent les premiers qui inventèrent ces géants patagons si hauts que les Européens atteignaient à peine à leur ceinture, ou grands de plus de neuf pieds et ressemblants à des cyclopes. Ces fables, comme toutes le fables, ont été acceptées pour des vérités et, au siècle dernier, devinrent le thème d'une très vive polémique entre les savants. Aussi donna-t-on le nom de Patagons (grands pieds) aux habitants de cette terre qui s'étend du versant occidental des Andes à l'océan Atlantique.
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À cette époque, j’avais à peine vingt-trois ans. Au lieu de me confiner dans Cadix, dont les rues sont étroites et sales, je louai un joli mirador à Puerto-Réal, ville coquette, aux blanches maisons percées d’un nombre infini de fenêtres, derrière les jalousies desquelles on est certain, à toute heure du jour, de voir étinceler des yeux noirs et sourire des lèvres roses.
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Le dîner avait été copieux, et un nombre considérable de bouteilles vides, rangées plus ou moins symétriquement sur la table, prouvait surabondamment que la soirée ne s’était pas écoulée avec une sobriété exemplaire. Je me sentais la tête lourde ; j’avais beaucoup fumé, et, sans être ivre, j’avais cependant dépassé de fort loin les limites d’une honnête gaieté, et mon esprit, naturellement rétif et entêté, se ressentait de cette petite débauche ; si bien que je demeurai sourd à toutes les observations de mon ami, et quoiqu’il me pressât fortement de rester auprès de lui en m’objectant l’heure avancée, la longueur du chemin et le peu de sécurité des routes, je m’obstinai à partir.
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Il y a deux siècles à peine, des peuplades appelées Sauvages, – pourquoi sauvages ?… – promenaient dans les forêts vierges du Nouveau-Monde leur libre indolence, leur liberté solitaire, leur ignorance insouciante du reste de l’univers.

La civilisation s’est abattue sur ces régions heureuses, comme une avalanche, elle a balayé devant elle les bois, leurs hôtes errants, – Indiens, buffles, gazelles ou léopards ; – elle a supprimé le désert et ses profonds mystères ; elle a tout absorbé.

Aujourd’hui on imprime et on vend des journaux là où jadis le Delaware, le Mohican ou le Huron fumait le calumet de paix ; on agiote à la Bourse là où mugissait le buffle ; on fabrique des machines à coudre là où la squaw indienne préparait le pemmican des chasseurs ; le rail-way a remplacé les pistes du Sioux sur le sentier de la guerre ; on vend de la bonneterie là où combattirent des héros.

Et peu à peu l’Homme rouge, le vrai, le maître du désert, s’est retiré, luttant d’abord, fuyant ensuite, demandant grâce enfin… – demandant, sans l’obtenir ! une dernière place sur cette terre de ses ancêtres, pour y dormir à côté de leurs vieux ossements.
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- Un moment, s’il vous plaît ! Une fille blanche ?
Belle comme les fleurs du printemps, avec des cheveux blonds comme la soie qui flotte autour du maïs en automne, des yeux bleus comme le ciel, des joues comme les roses de la prairie, des lèvres rouges comme les fruits du Sumac, une voix douce comme le murmure d’un ruisseau dans le désert.
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