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EAN : 978B005Q4TIE4
(27/09/2011)
3.07/5   7 notes
Résumé :
Dans un banquet, quand vient son tour de raconter un fait marquant dans sa vie, un officier choisit de raconter une mésaventure qui lui est arrivée en Espagne: À la fin d'une soirée au cours de laquelle il a rencontré un ancien brigand, il décide, contre l'avis de son hôte, de rentrer chez lui sans attendre la fin de la tempête qui sévit. C'est l'esprit encore enfumé et plein des histoires du bandit, qu'il part sur les routes fréquentées par les bandes de brigands..... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cette nouvelle de Gustave Aimard résonne comme l'écho des récits de veillée et ce n'est sans doute pas un hasard si elle est déclamée au coin du feu, entre compagnons, et fait habilement naître suspense et curiosité.

Bien que la chute soit assez classique, elle reste très efficace ; le lecteur se laisse prendre à cette aventure de bandits de grands chemins qu'affronte seul le narrateur, pris au piège de la "Tour des hiboux", ruine andalouse, comme dans une souricière.

Gustave Aimard fait partie de ces auteurs français du XIXème siècle qui n'auront pas eu la chance de passer dans la postérité avec le même éclat que Maupassant, Dumas et consorts. Pourtant, spécialisé dans le roman d'aventures, ce sont plus de soixante-dix oeuvres qu'il a léguées à la littérature et à notre mémoire. A l'instar de Lewis Wallace, sa vie fut une succession ininterrompue de voyages et de pérégrinations. Prenez quelques secondes pour découvrir sa biographie sur wikipedia, vous n'en reviendrez pas !


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Devant l'insistance des autres participants à un festin, notre narrateur consent à raconter un épisode épique de sa vie. Si j'emploie le verbe consentir, c'est que le bougre s'est quelque peu laissé prier… Il faut dire qu'il pensait ne rien avoir d'intéressant à raconter, alors que l'histoire qu'il dessine sous nos yeux, et qui lui est arrivée lors de ses jeunes années, est des plus haletantes.

Retour donc dans le passé : après un repas chez un ami en compagnie d'un célèbre voleur de grand chemin, il décide de rentrer chez lui malgré le danger de voyager seul en pleine nuit, a fortiori en pleine tempête ! Mais devant le déchaînement des éléments, il finit par trouver refuge dans une vieille tour laissée à l'abandon… Malheureusement pour lui, il semble avoir choisi le mauvais endroit pour passer la nuit, du moins, une nuit tranquille.

La nouvelle étant très courte, je n'en dirai pas plus si ce n'est que l'auteur a réussi à créer une ambiance mystérieuse et plutôt angoissante. de fil en aiguille, on en vient à sérieusement s'inquiéter pour notre narrateur, tout en tentant de se rassurer : s'il est capable de narrer cette aventure, c'est bien qu'il s'en est sorti. La chute à l'heure actuelle est assez commune, mais elle n'en demeure pas moins efficace. Mais la force de cette nouvelle, du moins pour moi qui adore les belles plumes, est indéniablement le style de cet auteur du XIXe siècle. Un style classique dans ce qu'il y a de meilleur avec cette fluidité teintée d'élégance qui permet de savourer les mots, tout en appréciant l'immersion qu'ils favorisent.

En bref, voici une sympathique nouvelle qui rappelle un peu la tradition des veillées d'antan et qui devrait plaire aux amateurs d'histoires avec des brigands.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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J'ai voulu diversifier ma (re)découverte des nouvelles du 19ème avec un auteur peu connu.
Et bien, juger un écrivain sur une seule nouvelle est peut-être un peu léger mais celle-ci ne m'a guère donné envie d'en découvrir plus.
Ni le style qui paraît parfois maladroit, ni surtout l'histoire et surtout sa chute digne d'un enfant ne m'ont convaincue.
Il faut dire pour être honnête que je l'ai lue juste après un recueil de nouvelles De Maupassant. Tout le monde ne peut pas être le Maître.
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Une bonne nouvelle, bien ficelée, bien écrite et dont l'ambiance est assez développée.
La fin m'a déçue, un peu abrupte et facile à mon goût elle en était néanmoins inattendue ce qui a rattrapé la sauce en ce qui me concerne.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le dîner avait été copieux, et un nombre considérable de bouteilles vides, rangées plus ou moins symétriquement sur la table, prouvait surabondamment que la soirée ne s’était pas écoulée avec une sobriété exemplaire. Je me sentais la tête lourde ; j’avais beaucoup fumé, et, sans être ivre, j’avais cependant dépassé de fort loin les limites d’une honnête gaieté, et mon esprit, naturellement rétif et entêté, se ressentait de cette petite débauche […].
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Le capitaine, nonchalamment appuyé sur le rebord de la plate-forme, fixait sur moi ses yeux fauves, et me regardait en souriant avec ironie.
« Ah ! ha ! fit-il.
« – Démon ! » m’écriai-je avec rage.
« Sans me répondre, le Niño se pencha au dehors pour me saisir.
« Lâchant d’une main la barre qui me soutenait dans l’espace, je pris un des pistolets que j’avais mis tout armés à ma ceinture…
« Tu ne m’échapperas pas, compagnon, dit le bandit en ricanant.
« – Oh ! je te tuerai ! » murmurai-je en l’ajustant avec mon pistolet
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À cette époque, j’avais à peine vingt-trois ans. Au lieu de me confiner dans Cadix, dont les rues sont étroites et sales, je louai un joli mirador à Puerto-Réal, ville coquette, aux blanches maisons percées d’un nombre infini de fenêtres, derrière les jalousies desquelles on est certain, à toute heure du jour, de voir étinceler des yeux noirs et sourire des lèvres roses.
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Le dîner avait été copieux, et un nombre considérable de bouteilles vides, rangées plus ou moins symétriquement sur la table, prouvait surabondamment que la soirée ne s’était pas écoulée avec une sobriété exemplaire. Je me sentais la tête lourde ; j’avais beaucoup fumé, et, sans être ivre, j’avais cependant dépassé de fort loin les limites d’une honnête gaieté, et mon esprit, naturellement rétif et entêté, se ressentait de cette petite débauche ; si bien que je demeurai sourd à toutes les observations de mon ami, et quoiqu’il me pressât fortement de rester auprès de lui en m’objectant l’heure avancée, la longueur du chemin et le peu de sécurité des routes, je m’obstinai à partir.
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