Citations de Harold Cobert (215)
je chante le chien crotté, le chien sans domicile, le chien flâneur, le chien saltimbanque, le chien dont l'instinct, comme celui du pauvre, du bohémien et de l'histrion, est merveilleusement aiguillonné par la nécessité, cette si bonne mère, cette vraie patronne des intelligences !
Je chante les chiens calamiteux, soit ceux qui errent, solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit à l'homme abandonné, avec des yeux clignotants et spirituels : "Prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur!"
Charles Baudelaire, "Les bons chiens"
Le Spleen de Paris
La vulgarité est le dernier refuge des hommes à court d'arguments... La vulgarité ou la violence...
L'opinion est désormais le seul fondement durable de tout pouvoir. La mépriser, c'est attiser lentement les foudres d'une tempête qui, tôt ou tard, vous entraînera dans l'abîme!
« Et puis faut pas croire, il est exigeant mon fauve, très exigeant pour ses proies, comme avec son chien, il ne chasse pas n’importe qui, ça non, ce n’est pas toujours Noël, et quand bien même elles ne sont pas reparties, toutes ces filles, franchement, le viol, ce n’est pas mortel, dans d’autres pays, les fillettes violées, c’est presque normal, pourquoi on en fait tout un foin comme ça ? »
Ne t'inquiète pas, Baudelaire, les grands poètes sont immortels...
« Prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce bonheur ! » Baudelaire
Le jeune homme pleura tellement que ses larmes
percèrent le rideau nocturne de petits accrocs scintillants qui devinrent les étoiles.
Marie-Antoinette fixe l'horizon avec un demi-sourire à la fois fasciné et effrayé.
- C'est diabolique !
Mirabeau fait un pas de côté et croise les mains derrière le dos.
- Non, Votre Majesté, c'est ... politique!
Il m'arrivait juste de caresser l'idée que, si Ferdinand avait été une petite comète, celle ou celui que nous n'avions pas connu avait été une étoile filante. Et tous deux, à leur mesure, laissaient dans notre ciel une traînée de poussière d'étoiles, que rien ni personne ne saurait effacer.
« Si je comprends bien, non seulement, votre peuple me hait, mais il exige que je l’aime… » (p. 76)
« Ne comptez pas sur moi pour fomenter une contre-révolution. Je suis l’homme du rétablissement de l’ordre, et non du retour à l’ancien ordre. » (p. 60)
« Il croit dans l’alchimie de sa laideur et de ses talents d’orateur. » (p. 22)
Samedi matin. Je me suis réveillé en sursaut. Un mauvais rêve. Ma femme me disait : Le bébé est mort.
Le soir où je l’ai rencontrée, elle m’a quitté en posant sa main sur mon ventre. Il était cinq heures du matin.
Je ne lui ai rien caché de la colère qui m’habitait, de cette rage que je ne pouvais tourner contre personne.
Manger ou être mangé, telle est la loi de la nature dans ce désert blanc de froid et de glace.
Il constata la poussée des forces politiques extrêmes dans la majorité des pays européens (…), tous fleurissant sur la misère et la rancœur essaimées par la Grande Guerre
La crise financière, la misère féconde aux rancœurs extrêmes et aux déchirements sanglants des peuples, en Europe, en Russie et jusqu’ici, aux États-Unis. Plus aucun pays n’était à l’abri de la contagion soviétique ou fasciste. Un monde de guerres, de charniers et de camps où l’homme redevient un loup pour l’homme.
Je vois dans le fascisme et le communisme les deux faces d’une même médaille. Chacun d’eux mène un pouvoir dictatorial qui s’exerce contre les peuples et leurs libertés fondamentales.
L’idéologie, c’est ce qui pense à votre place.
JF Revel