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Citations de Harriet Lane (35)


L'évasive Nina, intimidante comme seuls les femmes minces et chic savent l'être, perchée sur le tabouret en pin dans son élégante robe noire avec ses collants épais bleu canard, ses chaussures incroyables, des chaussures de femme d'architecte. Où Emma a t-elle dégotée ce couple? et pourquoi s'intéressent-ils à elle?
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Nina et moi devons être de la même génération, même si par bien des aspects, elle parait plus âgée; plus sophistiquée, plus raffinée. Sa façon de se mouvoir dans une pièce avec ses vêtements sombres, réussissant à capter la lumière sans rechercher visiblement à attirer l'attention.
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La tyrannie de la vie de famille est trop imposante. Il y a toujours autre chose qui exige qu’on s’y attelle. Quelque chose à jeter ou à acheter, à réparer ou à plier, à ramasser ou à nettoyer.
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La plupart des gens semblent préférer parler. C'est à qui sera le plus entendu. Ils emplissent l'air de leurs bavardages, en général sur des sujets sans intérêt ; des mauvaises blagues, du bluff, des excuses. Un bruit de fond, de l'air chaud. Mais parfois, quand on tend l'oreille, on peut attraper une information qui pourrait s'avérer utile.
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Ce n’est pas un véritable mensonge quand on n’est pas pleinement conscient de ce qu’on fait. Quand on croit que ce devrait être la vérité. Que ce serait exactement ainsi, dans un monde parfait.
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Parfois, tout au moins en ce qui concerne ma mère, je soupçonne que le but réel d’avoir une famille consiste à avoir un sujet de conversation tout prêt quand elle croise madame Tucker au supermarché.
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Nous sommes tous en train de penser à la même chose : à nos enfants, évidemment, bordés dans des chambres sombres décorées de vaisseaux spatiaux et de châteaux de contes de fées, des constellations fidèles d’étoiles brillantes s’estompant au plafond ; les dormeurs veillés par des escadrons attendris et vigilants d’ours et de singes en peluche. Nous méditons sur l’effort nécessaire pour garder ces enfants en sécurité, en bonne santé et heureux. Pressentant combien la suite nous échappe ; sentant, même vaguement, de façon purement théorique, venir le moment où nous serons impuissants.
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... le désir de bien faire, d’agir comme prévu – est puissant, même chez les enfants aussi jeunes. Personne ne veut passer pour un idiot.
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-[…] Qu’ est-ce que je peux faire pour que tu te sentes mieux ? Comment puis-je me rattraper?
Ça, c’est vraiment injuste, me dis-je avec une bouffée d’indignation. S’il se donnait la peine d’y réfléchir, s’il prenait le temps de se mettre à ma place, il saurait exactement comment arranger les choses. Mais - j’ ai eu l’occasion de m’en rendre compte - d’un point de vue émotionnel,il est paresseux. Il préfère que les autres fassent le boulot à sa place.
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A mon réveil, il y a une raison à la journée.
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Arnold, qui malgré tout ses défauts a décelé en moi les choses que je savais à peine que je possédais, et les a exploitées, laissant mes mauvaises habitudes derrière moi, me libérant de ma gaucherie et de mes doutes tout comme il m'a libérée de mon père. Je me rappelle Arnold dans son rôle de marchand d'art du début, je le revois déambuler dans mon premier atelier, être surpris par mon travail. Parfois j'ai le sentiment qu'Arnold, avec sa confiance, sa générosité et son gout, m'a donné vie, suggérant autant qu'encourageant les traits de caractère qui aujourd'hui me définissent pleinement. Il a transformé ma timidité en réserve, ma pruderie en maîtrise de soi. Il m'a sorti de l'ombre. Tous ces discours à propos de "découvrir qui on est"; souvent, ce sont les autres qui vous montrent en premier qui vous êtes.
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Le rêve n’était qu’une longue fouille désespérée des tiroirs à couverts, de la poubelle de recyclage et du panier à linge.
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Je suis frappée par le fait que Laurence semble fort bien s’accommoder de la situation : le veuf avec son petit secret discret. Peut-être qu’il savoure le beurre en gardant l’argent du beurre, comme toujours.
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La vérité c’est que chez un adulte, cette forme d’innocence se transforme bien vite en bêtise. C’est une preuve, un symptôme de corruption : trop de privilèges, trop d’indulgence.
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La lecture est une frivolité de dilettantes parmi tant d’autres.
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C’est dans les cafés que je lis le mieux. J’ai beaucoup plus de mal à la maison, dans le silence absolu de mon appartement.
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C’est un jardin de très bon goût. Avec un minimum de couleur et d’odeur – ma mère considère que la plupart des fleurs sont vulgaires, or elle a une terreur profonde de la vulgarité, comme si celle-ci pouvait l’attaquer par surprise dans une ruelle sombre – mais une abondance de textures et de formes. À cette époque de l’année, tandis que le crépuscule s’épaissit, il semble plus triste encore que d’habitude.
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Parfois, tout au moins en ce qui concerne ma mère, je soupçonne que le but réel d’avoir une famille consiste à avoir un sujet de conversation tout prêt quand elle croise madame Tucker au supermarché.
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[…] mon rôle consiste à sauver, semaine après semaine, quelque célèbre professeur ou autre prodige des griffes d’accords désaccordés ou d’apostrophes catastrophiques. Je suis secrétaire de rédaction, en d’autres termes une sorte de drone invisible de la production, toujours dans les starting-blocks pour sauver des gens de leurs propres erreurs. Si je laisse passer une seule proie, je me fais chauffer les oreilles par Mary Pym, la directrice littéraire.
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à l'épicerie bio du coin, avec son éclairage arctique et sa climatisation tout aussi polaire, une fille en tablier d'apparence pénitentiaire nous installe à l'immense table commune de leur petit café. Honor commande des barres granola et un café au lait de soja.
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