Citations de Heather Morris (233)
Que vous ayez choisi de survivre toutes les deux, c'est déjà une forme de résistance face à ces salauds de nazis. Choisir de vivre, c'est un acte de défi, une forme d'héroïsme.
-Tu lui avais mis de grandes idées dans la tête. Il voulait sauver "une vie", la tienne.
-Celui qui sauve une vie sauve le monde entier.
Il s'arrête de nager et se laisse porter par le courant dans la direction des tirs croisés. Si on le voit, on le prendra pour un bout de bois ou un cadavre à ignorer. Dès qu'il se croit à l'abri des armées qui se combattent, il nage frénétiquement jusqu'à l'autre rive. Il sort de l'eau et se traîne jusqu'aux arbres. Trempé, tremblant de tout son corps, il perd connaissance.
Les étoiles qui scintillent au-dessus de lui ne le sont plus d'aucun réconfort. Elles ne font que souligner le gouffre entre ce que devrait être la vie est ce qu'elle est en cet instant
« D’autres visages de femmes . Des têtes rasées, des joues creuses. Elles avaient toutes un nom. Elles avaient toutes un numéro .
Les images crépitent , brûlent . Les pleurs des femmes remplissent le silence . À moins que ce ne soit ses larmes à elle.
Elle ne sait plus » .
Je ne veux pas être défini par ma judéité. Je ne cherche pas à nier le fait que je suis juif, mais je suis d'abord un homme.
Pour survivre, il faut demeurer invisible. Attirer l attention, ne serait-ce qu'un instant, suffit souvent à vous condamner à une mort immédiate.
la colère n'est que l'expression de notre impuissance
-Ce n'est pas une héroïne. Elle veut vivre, c'est tout.
-Et c'est ce qui fait d'elle une héroïne. Toi aussi, tu es une héroïne. Que vous ayez choisi de survivre toutes les deux, c'est déjà une forme de résistance face à ces salauds de nazis. Choisir de vivre, c'est un acte de défi, une forme d'héroïsme.
Tu sais quoi, Tatowierer ? Je parie que tu es le seul Juif à être entré dans un four et à en être ressorti vivant.
Il a appris de sa mère l’art de la séduction et l’a aussi pratiqué sur elle. Il est pratiquement certain qu’elle ne s’en est pas rendu compte, mais lui savait parfaitement ce qu’il faisait. Il a compris, en observant ses réactions, ce qui plait à une femme, et ce qui lui déplaît, ce qu’il faut faire ou ne pas faire.
Je crois que le meilleur hommage que tu puisses leur rendre, c'est de rester en vie, de survivre à cet endroit et de dire au monde entier ce qui s'est passé ici.
Chacun réagit différemment à la guerre, la captivité ou l’oppression – ceux qui ne les ont pas connues essaient de deviner comment ils agiraient ou réagiraient dans les mêmes circonstances, mais ils ne le savent pas vraiment.
Les yeux perdus dans le vague, elles restent silencieuses, s'enfonçant dans les ténèbres du désespoir, chacune se demandant ce qu'est devenue sa famille. Doucement, les deux groupes de femmes, les anciennes et le nouvelles, se rejoignent.
(...) la colère n'est que l'expression de notre impuissance (...)
En arrivant devant la porte d'Auschwitz, Lale lève les yeux vers les mots qui figurent sur le fronton : ARBEIT MACHT FREI. En silence, il maudit le Dieu, quel qu'il soit, qui a permis ça.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Rien... tout. C'est cet endroit.
- C'est le même qu'hier. Le même que demain. C'est toi qui m'a appris ça. Qu'est-ce qui a changé pour toi ?
- Tu as raison - c'est le même, toujours le même. C'est juste que j'ai rêvé d'une fille que j'ai connu dans une autre vie.
- Comment elle s'appelait ?
- J'ai oublié. Ça n'a pas d'importance.
- Tu n'étais pas amoureux d'elle alors ?
- Je les aimais toutes mais aucune n'a conquis mon cœur. Tu comprends ?
- Pas vraiment. Pour moi, il n'y en aura qu'une, celle que j'aimerai et avec qui je passerais le reste de ma vie.
L'homme n'a pas levé une fois les yeux vers Lale
Il regarde à travers les lattes du wagon la neige qui tombe impitoyablement. Birkenau disparaît petit à petit.
Il se penche et cueille la fleur à la courte tige. Il trouvera le moyen de l'offrir à Gita demain. De retour dans sa chambre, Lale pose doucement la précieuse fleur à côté de son lit avant de sombrer dans un sommeil sans rêves, mais le lendemain, quand il se réveille, les pétales de la fleur se sont séparés et gisent recroquevillés à côté du cœur noir. C'est la mort qui a toujours le dernier mot ici