Heather Morris

Il est très difficile bien sûre de mettre une critique sur un livre comme celui ci, de juger une partie d’histoire aussi catastrophique et inhumaine.



Le plus :

Cette ouvrage, une histoire vraie, nous apprends énormément de choses sur cette partie de l’histoire. Un extrait de vie, une survie, un quotidien au milieu de la mort et de l’horreur. Ce livre devrait être présent dans les écoles, au même titres que d’autres du même genre afin de retracer l’histoire par le regards des opprimés plutôt que par des faits uniquement.



Le moins :

Peut être que l’histoire soit raconté par un journaliste ? En terminant le livre je me suis rendue compte que je n’avais versé aucunes larmes.

On nous raconte une horreur indescriptible de façon si détaché et «  devenue quotidienne » que cette histoire m’a moins percuté que mes attentes.

Heather Morris nous dévoile un nouveau pan d’histoire, toujours basé sur des faits réel comme elle l’a fait pour ses précédents romans. J’ai aimé ce cadre de la seconde guerre mondiale du côté du front Pacifique, la seconde guerre mondiale qui a fait rage aussi sur cette autre partie du globe est nettement moins évoquée que la partie européenne. Cette lecture est donc très instructive.



A la base du récit, un drame, celui du naufrage du Vyner Book, coulé par les japonais. Si un groupe de femmes constitués d’infirmières australiennes et de civiles en réchappe, ce n’est que pour mieux tomber entre les mains des japonais. Ballotées d’un camps de prisonniers à l’autre, nous entrons au cœur de la survie de ce groupe de femmes, solidaires et fortes. Les conditions de détention sont dures, confrontées aux maladies, à la famine, à l’inconfort et sans aucun contact avec leurs proches, c’est vraiment l’union du groupe qui va permettre à chacune d’avancer, jour après jour. Elles vont notamment fonder une chorale qui sera leur petit bonheur hebdomadaire pour survivre à la guerre.



Le sujet du roman est fort et m’a beaucoup plu. Pour autant, je n’ai pas retrouvé la même passion qu’avec les précédents romans d’Heather Morris parce qu’il y a ici de nombreux personnages qui se croisent et que j’ai peiné à faire connaissance avec chacune d’elles. On en sait un peu plus sur les deux sœurs Norah et /// qui ont chacune laissé derrière elles un mari, leurs parents, leur sœur et pour Norah sa fille également. Mais de toutes les autres femmes du camp, on en sait assez peu, on vit la guerre à leur côté mais leur passé, ce qui les attend, ce qu’elles espèrent retrouver après la guerre est beaucoup plus flou. Ca m’a gênée parce que du coup j’ai un peu mélangé tous les personnages au lieu qu’il y en ait moins d’évoqués mais avec chacune une identité forte. C’est dommage parce que quand on est prisonnier ainsi on évoque forcément sa vie d’avant, on se rattache à cet espoir, aux gens qu’on aime et qu’on attend de retrouver. Il m’a manqué ça pour créer un vrai lien plus personnel et intimiste avec ce roman.
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Durant la seconde guerre mondiale, Norah et sa sœur Ena fuient Singapour lorsque leur bateau est bombardé. Capturées par les japonais, elles sont transférées dans un camp de prisonniers au sein de la jungle indonésienne, et y rencontrent Nesta, infirmière de l'armée australienne...



Violence, épidémies, faim... le roman raconte l'histoire de ce groupe de femmes qui pour survivre et résister ont pris les choses en main, pour éviter que les prisonnières ne se laissent déborder par la peur, utilisant une organisation bien rodée pour garder l'esprit occupé et que personne ne se sente délaissé. Cette incertitude sur leur sort durera plus de trois ans et fera naître des liens extrêmement forts.

J'ai eu quelque difficultés à entrer dans le roman en raison de l'écriture qui m'a semblé survoler des détails cruciaux de la tragédie vécue par les prisonniers, pour se concentrer sur le positif et évacuer le sordide (par exemple, au sein du camp les gardiens semblent tout à fait absents), ce qui est un parti pris louable sans doute. Puis je me suis laissée emporter dans cette histoire oubliée, éprouvant l'envie d'en savoir davantage, le roman ayant le grand mérite de rappeler et mettre en valeur le courage et l'abnégation de ces prisonnières, en particulier les infirmières australiennes.

Si vous avez aimé les précédents romans de l'autrice (Le tatoueur d'Auschwitz, Le voyage de Cilka, Les sœurs d'Auschwitz), alors vous adorerez Quand le soleil se lèvera qui met en lumière des femmes à la force inépuisable. Bien que différents des autres romans, celui-ci est tout aussi prenant, même s'il m'a fallu prendre le temps pour être prise par le récit. Basé sur des faits réels, Heather Morris écrit sur les femmes qui sont prisonnière dans les camps japonais qui luttent pour leur vie. Nous sommes en 1942, Singapour tombe aux mains de l’armée japonaise.  La musicienne anglaise Norah Chambers envoie sa fille Sally, huit ans, avec sa sœur Barbara et ses enfants, sur un bateau quittant Singapour, pour assurer la sécurité de son enfant.Alors que l'île brûle, Norah, son mari John et sa sœur rejoignent une cargaison.  Sur le navire, ils rencontrent Nesta James, une infirmière australienne et son équipe d'infirmières. Lorsque le bateau est pris sous les bombes, ils se retrouvent sur une île, mais très vite, ils sont déportés dans un camp. Malgré la dureté du récit, on y découvre une belle histoire de sororité. La force des personnages est développée et l'autrice a encore fait preuve d'un travail de recherches énorme. Plusieurs émotions nous traversent pendant la lecture et j'en ai appris beaucoup en découvrant ce nouveau roman.

Bonjour,

Je ne laisse jamais de critique sur les livres que je lis, mais là, autant dire que j'ai besoin de votre avis: je ne COMPRENDS pas l'engouement autour de ce livre : les personnages sont creux, les descriptions inexistantes, quant au style.... Mon dieu le style... Les phrases sont courtes, hachées, les dialogues tout droit sortis d'une sitcom AB Productions... En lisant j'avais parfois l'impression que les protagonistes se trouvaient en colonie de vacances...

Je l'ai malgré tout fini mais c'est un livre que je ne recommande absolument pas....

Aujourd'hui, je viens vous parler de Quand le soleil se lèvera d'Heather Morris.



Après avoir eu des coups de cœur pour le tatoueur d'Auschwitz ainsi que le voyage de Cilka, j'avais hâte de découvrir ce nouveau roman de l'auteure. Heather Morris s'inspire à chaque fois de personnes ayant réellement existées ce qui donne des romans poignants qui nous touchent en plein cœur.



Après la prise de Singapour par les Japonais, de nombreuses personnes tentent de fuir en partant en bâteau. Mais celui-ci va faire naufrage et les survivants vont se retrouver prisonniers des Japonais au coeur de la jungle indonésienne. Parmi ceux ci, se trouvent Norah une jeune musicienne britannique et Nesta, une infirmière australienne. Elles feront partie d'un groupe de 500 femmes de différentes nationalités, toutes unies face à l'adversité. Elles seront peu nourries, maltraitées, humiliées... Mais toujours soudées et tentant de garder la force d'avancer et d'aider les autres aussi bien physiquement que mentalement.



Même si je n'ai pas eu de coup de coeur comme les précédents romans cités, j'ai aimé découvrir ce pan de l'histoire que je ne connaissais pas. Et c'est ce que je trouve intéressant avec les romans historiques, car même si cela reste des fictions, ils nous permettent la découverte de nombreux événements historiques et personnages dont nous n'aurions peut-être jamais entendu parler.



Vous l'avez lu ? Il vous tente ? Vous avez déjà lu d'autres romans sur la seconde guerre mondiale se déroulant en Asie ?

Lale 23ans est envoyé au camp d'Auschwitz. Là bas, il va vite découvrir que pour survivre dans cet enfer, il va devoir s'adapter. Et c'est grâce à ses connaissances en langues étrangères qu'il va rapidement devenir le tatoueur.



Grâce à de travail, il aura certains privilèges ("libre" accès au camp, double ration de nourriture,...) et en fera profiter le plus grand nombre de prisonniers.

Mais il ne sera pas pour autant épargné par les atrocités du camp et verra, subira les pires horreurs.



Et c'est dans ce milieu hostile qu'il va rencontrer Gita et l'incroyable, l'impensable va se produire : une histoire d'amour va naître au sein du camp.

Cet amour va leur donner la force de se battre et leur apporter un peu d'espoir. Cela deviendra leur raison de vivre mais est-ce que cela suffisant ?



Dans ce témoignage, nous ferons la rencontre de nombreuses personnes dont certaines seront très attachantes comme Cilka, cette amie précieuse dont le crime (en plus d'être juive) sera d'être jolie. Elle sera contrainte d'offrir son corps pour survivre et aider ses amis.



Le duo Lale et Gita est bien entendu très touchant mais contre toute attente, la personne qui m'a le plus émue est Jakub. Je n'oublierai pas cette scène au Block 11...



Alors que Lale jouait de ses privilèges pour "améliorer" le quotidien des prisonniers, il se fera prendre et sera envoyé au Block 11 pour sévèrement puni.



On découvrira avec horreur que cette zone était réserver aux détenus que les allemands voulaient faire parler en leur infligeant les pires tortures avant de les exécuter.

Quel rapport avec Jakub ?! A son arrivée au camp, Lale a aidé, conseillé Jakub, ce colosse au bon cœur. Ils se perdront de vue pour ce retrouver dans ce Block. Jakub est devenus l'un de ces tortionnaires, chargés de "faire parler" les détenus.



Cette scène a été particulièrement difficile à lire, j'en ai versé quelques larmes...



En bref : Un roman puissant, émouvant, bouleversant et d'une telle dureté qu'une partie de moi refuse presque d'admettre que tant d'horreur ait pu exister.

Dans ce roman basé sur un témoignage, Heather Morris nous fait suivre les pas de Lale, un juif slovaque qui est déporté à Auschwitz. Avec lui, nous vivons les difficultés du quotidien, la survie jour après jour, la cruauté des SS. Lale parvient de haute lutte à obtenir quelques avantages : il devient tatoueur et met au point des petits trafics pour améliorer son quotidien et celui de ses camarades.

Plus inattendu, l'amour et l'espoir d'un après vont le faire tenir. Il rencontre Geta et va tout faire pour la protéger.

Un roman forcément émouvant puisque basé sur une histoire vraie. Certaines scènes sont dures. L'auteure parvient à rendre l'histoire d'amour touchante et réaliste malgré le décor infernal. Un roman réussi.

Comme dans chacun des romans d’Heather Morris, je suis si admirative de ce travail de mémoire. Mais surtout de tous ces héros qui ont combattu pour un monde meilleur.

Ce livre est une nouvelle ode à la solidarité, à la bienveillance et à l’entraide.

Cette histoire est un très beau témoignage, poignant, percutant et émouvant. L’autrice nous décrit des portraits de femmes fortes et lumineuses malgré l’horreur des camps ; l’espoir ne les quitte jamais.

Ce roman tiendra à jamais une place particulière dans mon cœur. Je suis admirative de ces infirmières si courageuses qui ont toujours soutenu les autres au détriment de leur propre personne. Et je suis fière d’avoir choisi à mon tour cette vocation.

Les romans d’Heather Morris sont à mettre dans toutes les mains.

J'avais ce livre dans un bibliothèque depuis un moment suite à tous les avis que j'avais vu passer. Étant une grande fan des livres historiques sur cette période de notre histoire, j'étais très curieuse de découvrir ce roman. 😄

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Tout d'abord, je dois dire que j'apprécie beaucoup l'écriture assez fluide et belle de l'auteure. Ça se lit tellement facilement et rapidement. Je pense que ça vient aussi de cette très belle histoire tirée d'une histoire vraie, que j'ai trouvé très touchante, prenante et pleine d'espoir. Cet amour naissant au beau milieu de l'horreur du camps insuffle une dose de liberté et de bonheur parmi le chaos. 🥺

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Je suis passée par beaucoup d'émotions au cours de ma lecture, prenant du plaisir à tourner les pages malgré un sujet assez sombre.

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L'auteure, ayant eu l'occasion de poser des questions à un survivant des camps, rend ce récit très réaliste, tout en utilisant les mots parfaits, sans trop en faire pour nous décrire la vie vécu par des milliers de gens pendant des années. 💔

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Pour moi, il s'agit d'une sublime lecture que je recommande à tous.
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Trois soeurs subissent la montée de l'antisémitisme aux portes de la seconde guerre mondiale. Étant juives, elles vont être confrontées à la déportation et aux camps de concentration. J'ai bien aimé le récit de cette déportation et de la survie difficile dans les camps. En revanche, j'ai trouvé les 100 dernières pages superflues. Chaque sœur ressasse ses souvenirs et construit une nouvelle famille. Cette dernière partie aurait pu être plus courte et moins ennuyeuse. Même si je comprends que l'auteur ait voulu finir sur une note plus joyeuse.

S’appuyant sur des faits réels, Heather Morris raconte les liens puissants de fraternité, de bravoure, d’amitié entre les 500 femmes australiennes, anglaises, néerlandaises et néo-zélandaises qui ont lutté et survécu ensemble pendant presque quatre ans. Cette histoire est un témoignage véritable, profond, bouleversant, percutant et édifiant



Sœurs d’armes, Norah et Nesta se battent côte à côte, découvrant en elles d’extraordinaires réserves de courage, d’ingéniosité et d’humour dans leur détermination à conserver leur humanité en prenant soin des autres



Même ici, la joie peut être trouvée par ceux qui ont la volonté. Lorsque Norah forme un « orchestre vocal » dans lequel les voix des femmes remplacent les instruments, leur musique a le pouvoir d’apporter l’espoir au milieu du désespoir et la lumière au cœur des ténèbres



Ce qui unit ces femmes, c’est la faculté dont elles prennent soin les uns des autres, leur incroyable courage, leur résilience. Pourtant malgré toutes les atrocités inimaginables qu’elles ont enduré, elles partagent l’espoir et leur force



Heather Morris sait comment nous transporter dans le temps jusqu’en 1942 et crée un visuel inoubliable et déchirant. Elle taille une place dans votre cœur pour chaque femme. Voir le camp à travers les yeux de Norah et Nesta donne une perspective unique en tant que lectrice. Parfois j’ai du m’arrêter et me rappeler que ces femmes ne sont pas de simples personnages mais de vraies personnes qui ont survécu à cet enfer



« Ce n’est pas pour qu’on se souvienne des détenus des camps de prisonniers de guerre d’Indonesie que j’ai raconté cette histoire. Je l’ai raconté pour qu’elles soient connues. Ce qu’elles ont vécu devrait être mis en lumière, au même titre que ce que tous les hommes prisonniers de guerre ont vécu, leurs souffrances, leurs survies et le courage dont elles ont fait preuve en s’occupant de leurs sœurs et camarades qui ont péri devraient être reconnus et salués »

C’est avec grand plaisir que je retrouvais la plume de Heather Morris et ses personnages toujours aussi forts. J’ai bien aimé ce récit, il est prenant émouvant et plein de beaux messages. Par contre je ne sais pas si c’était pas la bonne période pour moi mais je l’ai beaucoup moins dévoré que le premier j’ai mis d’ailleurs longtemps à le lire. J’ai trouvé des longueurs par rapport aux deux romans précédents. Ça reste tout de même une lecture agréable que je conseille.

Quand se lèvera le soleil de Heather Morris🎏



Je suis ravie d’avoir retrouvé la plume de l’auteure, même si cette dernière a tendance à adoucir l’horreur des camps. Elle se lit toujours aussi vite et sait accrocher le lecteur.



Dans ce roman, on suit Nesta, une infirmière de l’armée australienne, ainsi que Norah, une civile anglaise qui habitait à Maya. Lorsque la guerre éclate, les deux groupes se retrouvent dans le même bateau, qui sera coulé par les Japonais.



Après quelques péripéties et beaucoup de doutes, les naufragés se retrouvent dans un village de minier abandonné. Ce village sera transformé en camp de prisonniers de guerre.



Dès le début de l’aventure, les infirmières australiennes prennent à cœur de prendre soin des autres. Elles organisent des roulements pour des visites à « domiciles » et créent un petit « hopital », afin de soigner les maux des autres. Dans ce camp les horreurs sont moins importantes et présentes qu’à Auschwitz, mais elles existent.



Les soldats japonais réclament des femmes pour qu’elles les « divertissent », si elles refusent, ils affament le camp entier. Les femmes et les enfants doivent travailler, entretenir l’état et l’entretien du camp. La beauté de ce texte, c’est la sororité et le lien d’entraide qui va être développé au sein de ce groupe. Groupe dans lequel, même ceux qui n’ont rien vont trouver moyen de survivre.



Comme dans les précédents livres de l’auteure, je déplore que sa plume adoucisse trop la vie au sein des camps. La faim, la précarité et autres ne sont pas forcément ressentis dans le roman, on les oublie presque. Heather Morris se concentre sur ce qui est beau dans cette histoire, probablement pour ne pas heurter. Je trouve que ça dénature le souvenir de ces événements gravissimes.



Ça ne m’empêchera pas de continuer à lire ses romans, si elle en sort d’autres, mais c’est important de rappeler que la plume romance et adoucit la réalité de la vie de ses femmes.



Je trouve que nous avons une ébauche des « femmes de plaisir coréennes » que les Japonais refusent d’assumer de nos jours. J’ai beaucoup apprécié le roman !🌊



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Ce roman est une ode à la vie, une ode à l’humanité. Je suis bouleversée par ce roman, par cette fin. Il est dur de trouver les mots justes lorsque ceux d’Heather Morris le sont. Encore une fois, une quatrième fois, je suis touchée par l’un de ses romans.



En pleine Seconde Guerre Mondiale, loin de nos terres, à Singapour, la guerre fait rage. Les blessés se multiplient. Tous essaient de fuir. Femmes, enfants, hommes. La peur est là. Réfugiés sur le Vyner Brooke, ils sont bombardés et n’ont que pour seule solution de sauter en pleine mer. C’est le début de la survie.



Ce roman est rempli de lumière. De soleil. Qui réchauffe le cœur malgré les atrocités que subissent les prisonniers de guerre. Les voix des femmes, des prisonnières, des infirmières s’élèvent pour ne former qu’un seul soleil capable de réchauffer leur âme dans ce camp.



J’ai rencontré des femmes fortes de l’Histoire. J’ai été inspirée. J’ai beaucoup appris sur cette partie de l’Histoire. J’en ressors grandie.



En ouvrant ce roman, vous serez aux côtés de femmes qui se sont unies pour survivre. Vous les écouterez vous livrer leurs histoires, leurs batailles, leur rage de vivre.



Un roman unique, fort, juste et poignant. Merci Heather Morris.

J'ai apprécié découvrir le destin de Norah, sa sœur et son mari, ainsi que Nesta, infirmière, qui font naufrage à bord d'un bateau qui essaye de fuir Singapour suite à une attaque japonaise. Ils sont emmenés dans un camp de prisonniers, où femmes et enfants y vivent plusieurs années dans la précarité et la famine. 



Ce roman raconte l'entraide et la force nécessaire pour survivre dans ces camps, il raconte le destin de femmes fortes qui ont fait de grands sacrifices pour survivre à cet affreux quotidien et à la brutalité de leurs geôliers. 



Malgré ce cadre extrêmement difficile, et triste, l'autrice nous raconte la création de liens indéfectibles entre femmes. Elle nous montre à quel point, même lorsque tout semble perdu, il faut garder espoir, et continuer d'essayer de sourire et de se divertir, avec de la musique et des chants par exemple. Avec du recul, j'ai vraiment retenu ces liens amicaux profonds qui permettent de survivre aux pires situations.



Le roman nous accueille tout de suite dans cette atmosphère de guerre pesante, où les personnages luttent pour survivre, et doivent se séparer de certains de leurs proches. 



Malgré le fait que ça n'est pas mon genre de prédilection, j'ai passé un moment de lecture agréable, et j'ai appris beaucoup de choses sur ces camps de prisonniers. J'ai trouvé ce roman percutant et extrêmement émouvant, certaines choses sont dures à lire mais importantes pour porter ce sujet.



Et ceci est inspiré d'histoires vraies ? Quel courage, quelle abnégation !

Ceci est l'histoire vraie, bien que romancée, des trois sœurs Meller.



L'histoire commence en juin 1929, avec une promesse de trois jeunes sœurs slovaques et juives faites à leur père. Elles resteront proches et unies, s'entraideront et veilleront les unes sur les autres en toutes circonstances

Cette promesse va les suivre tout au long de leur vie.



En mars 1942, le pire se produit. Elles vont être déportées à Auschwitz à des moments différents. Cette promesse les 3 sœurs vont essayer de la tenir coûte que coûte malgré l'enfer de la guerre et des camps. La faim, le froid, la douleur, la maladie. Commence alors pour elles un combat incessant pour se maintenir en vie et s'aider mutuellement à survivre à l'enfer.



Merci Heather pour ce beau roman. L'autrice a vraiment fait un travail remarquable pour rendre hommage à ces trois sœurs. C'est un livre puissant, bouleversant d'autant qu'il relate des faits réels. Les annotations et les photos à la fin du livre rendent les sœurs encore plus réelles, ce qui rend ce témoignage intense encore plus poignant et déchirant. Certaines scènes sont insoutenables. Et pourtant, il est nécessaire de les lire, encore et encore, pour ne pas oublier notre devoir de mémoire.

Je suis bouleversée par l'histoire de Nesta et Norah ainsi que toutes ces femmes qui ont subi le même sort.



L'auteure nous permet de suivre le quotidien de prisonnières de guerre, enfermées dans plusieurs camps dans la jungle indonésienne par les Japonais. Nous y découvrons la malnutrition, le manque cruel de soin, mais aussi une très forte solidarité, des femmes d'un immense courage et une sororité à toute épreuve. J'ai été profondément marquée par l'altruisme et l'humilité des infirmières australiennes qui ont tout fait pour leurs codétenues, n'hésitant pas à se priver pour donner un peu plus à celles dans le besoin.



Ces femmes ont réussi à survivre aux horreurs de la guerre en se serrant les coudes. Elles ont essayé de dédramatiser la situation, de chercher tous les petits bonheurs possibles, tous les moyens de donner le sourire aux autres. J'ai été admirative de l'imagination dont elles ont fait preuve, que ce soit pour créer un orchestre vocal ou pour dénicher de la nourriture. J'ai été émue par les petits cadeaux qu'elles ont pu se faire, par les Noëls particuliers qu'elles ont organisés.



Je dois avouer avoir eu la larme à l'oeil à la fin du roman et quitte à regret Nesta, Norah, Ena, June, Mrs Hinsch et toutes les autres.

Je reste choquée de ce qu'ont pu faire les Japonais, même si j'en connaissais une grande partie, cela reste difficile de le vivre à travers le destin détaillé de femmes.

J'ai lu le tatoueur d Auschwitz qui m avait beaucoup touché.

Je me suis donc lancé dans le voyage de Cilka où on plonge encore plus crûment dans l enfer du goulag.



Cécilia KLEIN est enfermé à Auschwitz à 16 ans et ne survit qu en étant l objet sexuel d un tortionnaire. Et à la libération, elle se retrouve condamné à 15 ans d enfermement dans un goulag pour avoir pactise avec les nazis. Direction Vorkouta à la frontière sibérienne.



On y découvre les conditions extrêmes de la vie sibérienne (froid intense, travaux forcés), de la vie au goulag (manque de nourriture, viols, humiliation, cohabitation dans un baraquement avec des punitions collectives et ses conséquences).

Malgré cet enfer, on découvre l entraide, la bienveillance, la résilience et l attention de cilka pour protéger ses amies.

Toutes ces qualités qui lui permettront de se mettre au service des autres en intégrant l hôpital du camp comme infirmière.



Le livre retrace également une partie de sa vie dans le camp d Auschwitz à travers des retours en arrière.



Contrairement à certaines critiques que j ai lu, je ne trouve pas les personnages manichéen car ils ont tous leurs qualités et défauts.

Ce roman nous prend aux tripes, nous glace d'effroi mais nous touche aussi à travers l altruisme et la générosité de certains personnages.



Pour ne jamais oublier les horreurs dont les hommes sont capables.

Pour ne jamais oublier qu il faut toujours essayer de résister au totalitarisme et d aider son prochain.

Roman historique à lire absolument.

Il fait partie des livres à lire sur la SHOAH.

C est un livre autobiographique sur la vie de lale sokolov, tatoueur en chef à Auschwitz qui tombe éperdument amoureux de gita dès qu il la voit.

Nonobstant certaines critiques sur la véracité historique du livre, on est pris par les descriptions des conditions du camp mais aussi par l histoire afin de connaître le destin de Lale et de Gita pour qu'ils ne soient pas que des numéros.

En plus de son aspect historique, il raconte une histoire d'amour et des histoires d'amitié au sein des camps de concentration.

Livre à lire et faire lire pour ne jamais oublier.