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3.74/5 (sur 317 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , 1973
Biographie :

Heather O'Neill est une romancière, nouvelliste, scénariste et journaliste.

Née d'un père québécois et d'une mère américaine, elle a vécu, avenue de l'Hôtel-de-Ville, près du square Saint-Louis, puis dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal. Après le divorce de ses parents, elle a vécu plusieurs années dans le sud des États-Unis avec sa mère avant de retourner vivre à Montréal avec son père.

Diplômée de l’Université McGill, elle a été auteure et journaliste à la CBC Radio, au New York Times Magazine, The Guardian, Toronto Star etc.

Après un recueil de poèmes, "Two Eyes Are You Sleeping" (1999), elle a écrit un premier roman, "La ballade de Baby" ("Lullabies for Little Criminals", 2006), acheté par l'un des plus grands éditeurs américains, Harper Collins.

"La ballade de Baby" a reçu le prix Canada Read en 2007. Elle a de plus été finaliste au prix Orange, prix littéraire décerné en Angleterre.

"Mademoiselle Samedi soir" (The Girl Who Was Saturday Night, 2014), son deuxième roman, a été finaliste au prix Giller en 2014.

Son recueil de nouvelles "La vie rêvée des grille-pain" (Daydreams of Angels, 2015) a été finaliste aux prix Giller et Paragraphe Hugh MacLennan, en plus d’avoir été sélectionné par le Globe and Mail, le National Post et la CBC comme l’un des meilleurs livres de 2015.

Elle a remporté le Prix Paragraphe Hugh MacLennan avec son troisième roman "Les enfants de cœur", également publié en français sous le titre "Hôtel Lonely Hearts", (Lonely Hearts Hotel, 2017).

Mère d'une fille, elle vit et écrit à Montréal.

Twitter : https://twitter.com/lethal_heroine?lang=fr
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Source : espace.canoe.ca
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Citations et extraits (153) Voir plus Ajouter une citation
Le livre parlait d'innocence. Il parlait de délices. Il parlait de rapports intimes. Il parlait d'amour vrai. Il parlait du fait que le reste du monde cesse d'exister pour les vrais amoureux. Ils seraient prêts à violer et à assassiner pour leur amour, mais celui-ci n'en était pas moins célébré. Et n'était-ce pas là une chose merveilleuse ? N'était-ce pas merveilleux ? Elle était convaincue d'avoir écrit quelque chose de valable. Qu'est-ce que cela pouvait bien faire qu'elle ait utilisé le corps de la femme et sa sexualité comme métaphore pour la liberté et la création ?
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C'est parce qu'on est des filles. On est censées avoir seulement des émotions. On n'est même pas censées avoir des pensées. Et c'est très bien d'éprouver de la tristesse, du bonheur, de la colère et de l'amour – mais ce ne sont que des humeurs. Les émotions ne peuvent rien accomplir. Une émotion, ce n'est qu'une réaction. On ne veut pas simplement avoir des réactions, dans cette existence. Il faut accomplir aussi des actions, des actions réfléchies.
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Ils ne savaient jamais trop quand pleuvraient les coups, car les religieuses les frappaient sans rime ni raison. La nature d'un tel système voulait que les enfants ne puissent jamais deviner à quel moment ils allaient être battus – qu'ils ne puissent ni le prévoir ni le contrôler. Selon la sagesse des nonnes, les enfants étaient mauvais du simple fait de leur existence. Il s'ensuivait, en substance, que toutes leurs actions étaient mauvaises. Et ils pouvaient être châtiés pour des actions qui, commises par d'autres enfants, auraient été jugées anodines.
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Tous les enfants sont en réalité orphelins. Au fin fond de soi, l'enfant n'a rien à voir avec ses parents, son milieu, son nom de famille, son genre, le métier de sa famille. C'est une personne toute neuve, née avec le seul héritage que reçoivent tous les individus en ouvrant les yeux en ce monde : le droit inaliénable d'être libre.
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Elle aimait que tous les enfants du voisinage semblent connaître le nom de Pierrot. Elle aimait qu'il sache faire cuire un œuf sur le plat, une cigarette entre les lèvres. Elle aimait sa façon de l'appeler depuis le trottoir. Elle aimait sa manière de lui passer un bras autour des épaules. Elle aimait sa façon de parler des peintures quand ils allaient au musée. Elle aimait les choses qu'il remarquait sur le monde.
Il aimait les choses qu'elle remarquait sur le monde. Il aimait l'allure qu'elle avait, en sous-vêtements, assise en tailleur sur le lit, alors qu'elle décrivait ce qui lui était arrivé de terrible. Il aimait quand elle lisait des passages qu'elle avait soulignés dans des romans. Il aimait qu'elle se mêle des disputes des gens dans la rue. Il aimait qu'elle commence toujours la journée en lisant le journal. Il aimait la façon dont il se sentait avec elle.
Elle aimait la façon dont elle se sentait avec lui.
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C’était une idée toute neuve que de considérer l’enfance comme une période de la vie méritant d’être célébrée, digne de considération en elle-même. Alors qu’on voyait autrefois les enfants comme des adultes incompétents, on estimait maintenant qu’ils appartenaient à un état édénique qui leur permettait d’accéder à une faculté d’imagination supérieure à la raison. La moindre de leurs paroles recelait une sagesse qui avait été perdue par les adultes. Il fallait encourager l’enfance, se consacrer à en faire l’âge le plus magique de la vie.
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De toutes parts, on s'efforçait de convaincre Rose que personne n'avait rien à fiche de ce qu'une fille avait à dire. On ne s'attendait pas à ce qu'elle ait des idées futées ou audacieuses, on s'attendait simplement à ce qu'elle tente vaguement de suivre ce qui intéressait les hommes. Ceux-ci étaient censés pouvoir lui envoyer leurs idées comme des balles de squash. C'était une façon plus ou moins agréable de se parler à soi même.
Il était important pour une femme d'être un peu idiote. Il était important de ne pas être trop fière de soi. On devait éprouver de la fierté uniquement quand son mari accomplissait quelque chose. Si on avait du talent, on risquait d'humilier son époux, alors mieux valait dissimuler ses talents, ou bien devenir talentueuse dans des domaines qui ne l'intéressaient pas. Ainsi, on pouvait être son habile assistante. Mais Rose ne pouvait accepter cela.
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Il est vrai que la femme était physiquement plus faible que l’homme. Mais elle était pleine de rage. Et comme n’importe quel animal, n’importe quelle proie, elle avait appris la manipulation et la rouerie pour survivre.
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Rose estimait qu'ils devaient tenter de réaliser des économies en mettant à l'affiche des numéros locaux n'ayant pas encore été découverts.
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Il aimait les choses qu'elle remarquait sur le monde. Il aimait l'allure qu'elle avait, en sous-vêtements, assise en tailleur sur le lit, alors qu'elle décrivait ce qui lui était arrivé de mauvais. Il aimait quand elle lisait des passages qu'elle avait soulignés dans des romans. Il aimait qu'elle se mêle des disputes des gens dans la rue. Il aimait qu'elle commence toujours la journée en lisant le journal. Il aimait la façon dont il se sentait avec elle.
Elle aimait la façon dont elle se sentait avec lui.
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