Hélène Grémillon

Une enquête sombre et prenante pour disculper un psychiatre accusé du meurtre de sa femme quelques années après la fin de la dictature en Argentine (1984).

De nombreux thèmes sont abordés par l'auteure : la perte d'un enfant, les atrocités de la dictature argentine (les fameux "disparus" ) et d'autres que vous découvrirez (sinon je vous dévoile la fin étonnante...). Bref un bouquin pas hilarant, mais très intéressant par l'aspect historique et l'analyse des sentiments...

J'ai dévoré ce livre d'une traite.... L'auteure alterne différents points de vue pour écrire une histoire à tiroirs au suspense parfaitement maîtrisé, sur fond de seconde guerre mondiale. Les différents sentiments évoqués (le désir d'enfant, la maternité, la passion, l'absence, la fidélité, la trahison, l'amour ) sont décrits avec beaucoup de justesse. L'écriture est efficace, la plume fluide et agréable. Bref, un très bon roman qui m'a captivée jusqu'au dénouement !

Une jeune femme perd sa mère et trouve parmi les enveloppes de condoléance un courrier qui attire son attention. Dans ce courrier un homme lui raconte une histoire qui va changer sa vie.

Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre une lettre non signée, qui sera suivi par plusieurs autres tout aussi étrange: Camille est fascinée par l'histoire racontée dans ces lettres, alors est-ce un ami ou un ennemi qui lui envoie ces lettres?

Avec pour toile de fond la seconde guerre mondiale, Hélène Grémillon aborde les thèmes de l'amour, de la maternité et des secrets de famille dans un récit touchant.

Une réussite pour ce tout premier roman.

L’auteur X évoque quatre personnages, qui, entre la quiétude de N. et un Paris menacé, vont entrelacer leurs destins pour le pire. Annie, la petite prodige de la peinture, Louis, qui est tombé amoureux d’elle enfant à l’église, et les riches Mr et Mme M. J’ai adoré l’histoire intime et extrêmement forte tout autant que l’aspect très documenté du roman autour de l’Occupation, des moeurs et de la famille de l’époque. Le confident parle de femmes, surtout, qui se sont retrouvées à un tournant de l’histoire par hasard, mais qui ne sont véritablement meurtries que par la douleur intime. Et cette très belle idée est portée par une plume plus belle encore.



Je vous recommande plus que chaudement cette lecture, où il y a tout : l’Histoire, l’histoire, le suspense, l’amour, la guerre, la peur, la trahison et toutes ces choses qui nous font pleurer et rire, et avaler ces quelques trois cent pages à la vitesse de la lumière.
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. L’intrigue se déroule à Lisbonne et débute avec la mort très violente d’une femme, Lisandra, défenestrée. La thèse du suicide est vite écartée par les enquêteurs et les soupçons se concentrent sur le mari, Vittorio Puig, psychanalyste. Une des patientes de ce dernier, Eva Maria, ne croit pas en sa culpabilité et décide de l’aider à prouver son innocence. Le psychanalyste, au mépris de toute déontologie, enregistrait à l’insu des patients ses séances : il charge Eva Maria de les retranscrire et de venir lui faire la lecture au parloir pour chercher des indices pouvant orienter la police vers un de ses patients car il est persuadé que les plus perturbés d’entre eux auraient pu s’en prendre à sa femme. Mais plus l’intrigue avance plus le lecteur à la suite d’Eva Maria s’interroge. Hélène Grémillon distille savamment les listes et les fausses pistes.
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C'est difficile de sortir de ce roman, d'autant plus qu'il est rapide et se lit très facilement. Il y est question d'un secret de famille, que Camille va découvrir au gré des lettres anonymes qu'elle reçoit; et de la guerre aussi. Les périodes se croisent et se heurtent pour une intrigue plutôt originale et très bien montée.

L'écriture est fluide, belle, intéressante. C'est un très beau roman.

sans doute un de mes livres préférés que je dois absolument relire tant il m'a bouleversé. Le genre de roman que l'on prête comme un rite de passage. j'aurai adoré que l'auteur en est écrit beaucoup plus

J’ai voulu profiter de la fin d’année pour lire quelques recueils de nouvelles que j’avais acheté mais que je n’avais pas pris le temps de lire. Celui-ci contient 17 histoires de 17 auteurs français contemporains et il est vendu au profit de l’UNICEF.



Comme avec tous les recueils de ce type il y a de bonnes et de moins bonnes lectures. J’ai en particulier aimé celles de Maxime Chattam et de Tatiana de Rosnay que j’ai trouvées très touchantes ainsi que celle de Romain Puértolas qui est comme souvent totalement décalée. Concernant les autres je n’ai pas eu de coup de coeur particulier mais l’ensemble du recueil reste agréable à lire.



Dans l’ensemble cela a donc été un bon moment mais malheureusement, la plupart de ces histoires ne me laisseront pas un souvenir impérissable.

Très bon premier roman. Passionnant et bien écrit.

Si vous voulez savoir jusqu'où une femme peut aller pour devenir mère.....

Livre sympathique que Enfants, je me souviens.

Des petites nouvelles écrites par différents auteurs, certaines plus intéressantes que les autres.

Pas palpitant, mais ça se lit.

Ce qui est bien, c'est que 1,50 euro est reversé à l" UNICEF pour l' achat de ce livre, alors une bonne action à faire.

Aussitôt ouvert aussitôt lu! Quand une éditrice reçoit des lettres qui ne sont a priori pas pour elle parmi les lettres de condoléances de sa mère, elle va découvrir l’histoire d’une vie. Celle de la condition de femme, de mère pendant la guerre, l’occupation et cette époque ou la maternité était une nécessité. Je suis assez partagée sur cette lecture l’histoire est très bien ficelée, on en apprend beaucoup sur les mœurs de l’époque, sur la guerre, sur les exigences de la société vis à vis des femmes. Toutefois le style ne m’a pas touchée, ni émue pour une histoire qui se veux pourtant bouleversante. Les permices des interrogations de Camille ne m’ont pas convaincus, ni les conclusions finales qui pour moi ne peuvent être apparaître qu’à un personnage omniscient alors qu’elle est censée être totalement étrangère. Ça reste toutefois une bonne lecture.
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Je ne sais plus comment ce livre est arrivé sur ma pile à lire... trop de livres dans mon pense-bête. Probablement les thèmes des secrets de famille, récits, suspens que j'affectionne. C'est un livre qui m'a happé. Comment le mal d'enfant peut amener à un tel plan. D'où l'auteure tire-t-elle son inspiration? Une petite longueur aux 3/4 du roman, lorsque je pensais avoir tout compris, et finalement j'ai été emportée jusqu'au bout avec l'envie de le recommander. Aux femmes surtout.



Spoiler:



Camille est éditrice et reçoit en même temps que les condoléances pour le décès de sa mère un début de correspondance qu'elle pensera un moment être un stratagème d'auteur pour l'approcher avant de comprendre que le bébé de l'histoire qu'elle lit n'est autre qu'elle-même. Elle s'appelle Louise pour Annie, sa mère naturelle. Mère porteuse après avoir donné une parole de jeune fille certainement trop naïve à Madame M., bourgeoise arrivée depuis peu au village qui fait tout pour la rendre épanouie dans son plaisir de peindre. Ce n'est que le début de l'histoire, des vies chargées de secrets.

Je l'ai dévoré plus que je ne l'ai lu, j'ai tout aimé, l'écriture à trois voix, les histoires qui s'entrecroisent, le suspense précieusement distillé... un petit bijoux

Paris,1975.

Camille Werner, éditrice, vient de perdre sa mère. Dans les nombreuses lettres de condoléances qu'elle reçoit, elle trouve une lettre sans adresse d'expéditeur et non signée. Tout juste découvre-t-elle dans le texte que son auteur se prénomme Louis. Elle pense à une erreur.

Puis d'autres lettres vont suivre dans laquelle Camille va découvrir une troublante histoire, celle d'une jeune femme, Annie, et d’une certaine Madame M…



“Le Confident” d’Hélène Grémillon est un livre âpre, douloureux, sans concession sur la stérilité féminine. Le désir d’enfant fait aimer, espérer puis vient le doute de plus en plus tenace et l’isolement plus grand. C’est cet isolement, cette dépossession de soi-même qui va faire perdre la raison.

Le corps intime se défait et devient corps social : nous sommes en 1943, en pleine Seconde guerre mondiale. À cette époque, le Régime de Vichy invitait à célébrer la maternité, à édifier le statut tout dévoué de mère. Ce qui revenait à essentialiser, à assigner le corps et le désir féminin à la seule fonction de reproduction et de participation à l’effort national.

Cette envie d’enfant inassouvie (Madame M…), cette dépossession intime et sociale va faire se déliter son couple et envisager le recours presque désespéré à une mère porteuse (la jeune Annie). Et puis vient l’amour improbable, dans une histoire au récit désespéré.



“Le Confident” a les ressorts d’une tragédie antique. C’est aussi un roman intimiste, féministe, essentiel, aux résonances multiples et durables. J’en recommande vivement la lecture.



Un merci à l’amie qui m’a donné de connaître Hélène Grémillon et “Le confident”.

A RELIRE : car j'ai le sentiment d'être passée à côté de cette belle histoire.

Camille, éditrice trentenaire, vient de perdre sa maman. Elle trie régulièrement le courrier des condoléances qui lui parvient, jusqu'au jour où elle découvre une lettre plus épaisse que les autres.

Intriguée par cette histoire compliquée d'amour-amitié contée par un certain Louis, elle attend désormais impatiemment le mardi, jour de réception de ce courrier. Au fur et à mesure de sa lecture, Camille comprend qu'elle n'est pas étrangère à ce récit...

Une histoire à trois voix sur fond de seconde guerre mondiale (quelques touches subtiles). Un roman en tiroirs qui se lit comme une intrigue policière allant de révélations en révélations.

Hélène Gremillon nous conte une confession troublante, un mystère complexe qui m'a totalement captivé. J'ai apprécié le style épistolaire hebdomadaire de Louis qui nous laisse en suspens à chaque reprise de parole de Camille. Tout est dosé justement, ni trop ni pas assez. Parfois il est vrai que l'on devine un peu ce qui va arriver... Mais de mon point de vue, cela n'enlève rien au charme de ce roman. On ne se perd pas dans des descriptions de Paris ou de la Champagne, même les personnages passent au travers d'une description physique. Les thématiques délicates de la maternité, du désir d'avoir un enfant, de ne pas réussir à le concevoir, dans une société où le mariage donne nécessairement lieu à une naissance, sont très bien abordées. L'auteur alterne parfaitement les points de vue entre ce duo de jeunes femmes.

Un livre difficile à lâcher sans avoir eu le point final ! J'ai soufflé, j'ai versé ma petite larme, j'ai eu peur, j'ai été choqué tout en étant parfois attendri... un grand mélange d'émotions, sans être un vrai de vrai coup de coeur, j'ai passé quelques heures superbes à lire ce roman. .

et bien j'aurai fait une bonne action en achetant ce livre ! On ne peut pas aimer toutes les nouvelles d'un livre mais franchement, celui-ci est décevant !



J'ai aimé 4 nouvelles parmi les 17



J'ai aimé "le grand acteur" de Didier van Cauwelaert



"Ne nous quittons pas" de Jacques Expert



"La paisible" de Hélène Grémillion



"La lettre de Miss Sebold" de Tatiana de Rosnay

il fait partie de ces romans que l'on commence et qu'on ne peut plus lâcher. Un roman qui nous prend en otage jusqu'à la fin.