Hélène Grémillon

Une histoire alambiquée sur fond de seconde guerre mondiale, de secret de famille et de mère porteuse.

Camille découvre tout cela après la mort de sa mère.

Un retournement (prévisible) à la fin du roman.

Donc un scénario qui ne m'a pas séduite. J'ai découvert en revanche, à l'occasion de passages sur le sujet, l'histoire des églises à pans de bois de Champagne et la tragédie de la destruction de villages engloutis par la construction d'un lac de barrage, le lac du Der, dans les années 1960/1970.

J´ai commencé ce livre court dont j’avais entendu parlé, car j’avais besoin d’une pause pendant la lecture d’un livre qui brûle mon énergie.



Le début est prometteur. Quel est ce mystère derrière cette lettre mystérieuse reçue par Camille au décès de sa mère ? La double narration fonctionne, d’un côté la narratrice enceinte, seule et de l’autre cet auteur mystérieux et cette histoire d’amour entre Annie et Louis construite autour d’un grand secret.



Et puis, le rythme ralentit, les personnages deviennent caricaturaux et l’histoire répétitive. Tout le récit perd en crédibilité, même le contexte de la seconde guerre mondiale est à peine plausible, il m’a semblé artificiel, posé pour meubler. Ensuite certaines réflexions m’ont franchement déplu et je ne parle pas de certaines scènes érotiques clichés et incongrues. L’ensemble est à la fois fouillis et peu fouillé, et surtout cela laisse peu de place à l’imagination du lecteur.



On se perd dans le temps, à cause des nombreux et perturbants anachronismes comme la narratrice sensée être née en 1940 mais très libérée et avec un language ponctué de « putain » et « merde » une parisienne d’aujourd’hui, ou encore les prénoms des personnages secondaires (une Virginie ou une Emma nées en 1910 , pour moi cela fonctionne moyennement). Le style se veut contemporain, si des phrases sonnent et si la pointe d’humour est plutôt agréable, je le trouve bavard, pas toujours efficace et pas suffisamment démonstratif.



Je conclurais sur une note plus positive, j’ai aussi ressenti des émotions vives d’indulgence et d’empathie pour le personnage meurtrie et jaloux de Madame M. L’ensemble est à mon goût: creux, scolaire et prévisible, finalement je l’aurais plus aimé condensé en une nouvelle, mais je reconnais que ce le premier roman de Hélène Grémillon se lit très vite et l’idée de base est intéressante même si le développement médiocre.

Une histoire d'amour, une histoire dramatique, une histoire tragique, le tout dans un contexte de seconde guerre mondiale. Un peu lent au début, la trame s’avère passionnante par la suite, le suspense subsistant jusqu’à un magnifique final. Un roman peut-être plus destiné à la gente féminine de par le sujet traité mais qui m'aura néanmoins captivé tout du long.

La Garconnière c'est le destin brisé d'une jeune femme, abusée dans son enfance. De ce traumatisme naitra sûrement sa jalousie maladive.

Lisandra est éperdument amoureuse de Vittorio, psychanalyste réputé au passé troublant. Un soir, la jeune femme meurt tragiquement.

Comment l'expliquer ?

Eva Maria, fonctionnaire de police, se met en quête de trouver le meurtrier, et revit, à travers cette enquête, la disparition de sa fille, et le lourd passé historique argentin.

Alors que tout accuse Vittorio, ce sont tour à tour, des patients, des amis, des amants qui sont soupçonnés. Parce qu'au-delà du couple parfait, et de la douceur que portait Lisandra à son compagnon, l'histoire révèle au fil des pages une toute autre facette de cette relation. Une histoire d'amour gâchée par le passé trop lourd de la jeune femme, et qui resurgit au moment où malheureusement, le couple fait face à une routine infernale.

Questions, passion, tromperies et maux du coeur, La Garçonnière peint ce qu'il reste d'un corps, abîmé par L Histoire, l'enfance et la jalousie.

Après avoir lu " le confident " d'Hélène Grémillon qui m'avait laissé un sentiment de platitude,

J'ai réitéré l'essai de cet auteur sous les conseils de ma bibliothèquaire qui avait affublé ce dernier roman d'un coup de cœur.



L'histoire se déroule à Buenos aires, fin des années 80, juste après le processus de réorganisation nationale orchestrée par le dictateur Videla.

La junte ayant créer ses bourreaux et ses victimes, tous les personnages de ce roman sont imprégnés de ce que l'Histoire avec un grand H aura bouleversé dans la vie de chacun, les cicatrices ou les remords.



Ce roman, sous ses airs de polar est bel et bien un roman même si la trame principale du livre est d'éclaircir les circonstances du décès de Lisandra, personnage principal.

Vittorio, second personnage tout aussi important du livre, est psychanalyste et mari de Lisandra.

Par l'intermédiaire de cassettes enregistrées en séances et par la voix de Eva Maria, une de ses patientes, nous assistons à chacune des thérapies menées dans son cabinet avec divers de ses patients, et l'on pénètre l'âme de chacun.

Au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, tout se met en place progressivement. Le rythme est constant.

Jusqu'au dernier chapitre qui vient remettre tout en question et qui m'a laissée scotchée à mon fauteuil pendant plusieurs minutes.



En somme, j'ai de loin préféré ce roman au premier.

Pas un coup de cœur pour moi mais un bon roman qui se lit facilement.

J'ai découvert ce livre en regardant l'emission la grande librairie et j'ai eu envie de le lire. Je ne le regrette pas, un très bon roman avec beaucoup de suspens. Comment un désir d'enfant peut pousser une femme à aller aussi loin.

Après l'excellent "Confident", Hélène Gremillon nous plonge au cœur de l'Argentine après la dictature, où un psychologue se retrouve accusé du meurtre de sa femme. Une de ses patientes, qui n'arrive pas à faire le deuil de sa fille disparue pendant la terreur militaire, va mener l'enquête ... un roman époustouflant. Je le conseille à ceux qui aime le suspens

Sur fond de seconde guerre mondiale, une histoire dramatique se révèle progressivement par les versions données, les unes après les autres, par les protagonistes de cette histoire. Chaque zone d'ombre obtient ainsi un éclairage, éclairage qui laisse parfois un goût amer...

je viens de rouler 1h30 sur l'A75 "le confident" dans les hauts parleurs de la voiture. Un vrai bonheur.

Je le conseille bien que je ne connais pas encore le dénouement.

Très beau français, intrigue alléchante et des voix qui sublime comme par enchantement le phrasé. J'adore. Un bon moment.

Bien qu’à la longue un peu perdue dans cette histoire tant les bonds dans le temps sont fréquents, j’ai vraiment été surprise par l’histoire et son dénouement. Encore bouleversée par ce livre, je n’ai pas beaucoup de mots, mais je le conseille, x1000. Laissez vous emporter par ces secrets de famille, par ces personnages, humains (ou pas) qui font des choix difficiles, tolérables (ou pas), imaginables (ou pas). Foncez ♥️

Ce roman a tout d'un bon roman ! Une très bonne accroche : ces lettres reçues une fois par semaine par un inconnu. Une histoire assez bien menée et originale. Enfin une fin à laquelle je n'avais pas imaginé.

Ce roman m'a plu d'autant que le suspens est à toutes les pages. Le style varie dans le roman, ce qui le rend attrayant.

Ce récit aborde la question de la manipulation dans toute sa dimension avec toutes les conséquences qui en découlent. Ce premier roman de l'auteur a rencontré un succès que je trouve mérité car ce récit est étonnant. On croit détenir la vérité lorsque soudain une autre vérité est révélée.

Une histoire à tiroir où l'on en apprend de plus en plus au fur et à mesure que les différents personnages nous livrent leur version. Tout est naturellement complémentaire.

L'auteur joue à merveille avec son lecteur. Un véritable talent. Son écriture est si fluide que vous lirez d'une traite ce roman. Un auteur à suivre...

Ce que j'ai apprécié dans ce roman c'est la forme: chaque protagoniste a son moment de parole, sous une forme ou une autre. L'intrigue est bien menée. J'ai trouvé un peu longue l'explication du dénouement, mais l'émotion est présente. L'histoire m'a fait pensé au "secret" de Philippe Grimbert, sûrement à cause du contexte de la seconde guerre mondiale. Bon roman.

"C'était si doux de dormir avec son enfant, les corps sont si bien relâchés de savoir qu'ils n'ont que ça à faire, dormir, et qu'ils ne risqueront pas de subir les assauts d'un homme. Les assauts d'un homme fidèle on s'y prête parfois, on se dit que c'était bien, mais ceux d'un homme infidèle, on ferme les yeux et on se dit qu'on aimerait tant dormir ou vomir, on ne sait pas."

À la mort de sa mère Camille se met à recevoir des lettres étranges qui lui racontent la vie d'Annie, jeune femme d'un milieu populaire et passionnée de peinture. Jeune femme qui va devenir mère durant la seconde guerre mondiale dans un contexte très singulier et dramatique. Au fur et à mesure qu'elle reçoit les lettres Camille sait que ce destin est intimement mêlé au sien.

Ce roman qui parle de maternité et des relations de couple sous des angles très différents m'a beaucoup touchée et émue. J'ai beaucoup aimé la fluidité de l'écriture et les changements de narrateur. C'est à la fois haletant et déchirant.
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Livre Audio : Très belle histoire, très touchante. Les personnages sont tous attachants. Madame M m'a particulièrement touché. Qu'est-on prêt à faire pour son propre bonheur? Livre audio très bien réalisé avec des voix différentes selon les personnages. Je recommande.

j'avoue qu'une fois que je l'ai commencé ce livre ,j'ai eu du mal à le lâcher .

je pense que j'ai été dans les profondeurs du livre, j'étais littéralement dans cette histoire, elle est profonde, émouvante.

j'ai vu beaucoup de critique négative et je suis bien contente de ne pas avoir jugé avant .

Depuis bien longtemps dans ma PAL c'est le tirage du la BookJar chez Enna qui m'a fait enfin me plonger dedans.



L'idée de ces lettres anonymes qui racontent petit à petit une histoire est originale. On se laisse prendre au jeu. L'écriture est agréable et fluide.



Les personnages sont assez torturés en particulier Madame M. grande manipulatrice, Annie, Sophie et même son mari sont sous son emprise totale. Elle mène bien sa barque pour arriver à ses fins. Camille lit ces pages le doute dans le coeur, certaines coïncidences le sont elles vraiment ?



En fond la seconde guerre mondiale, pour l'ambiance.



C'est un bon moment de lecture auquel j'ai quand même trouvé quelques longueurs.
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Deux choses m'étonnent beaucoup. D'abord, les prix littéraires reçus pour ce roman ; ensuite le succès librairie. Je suis pourtant de ceux qui pensent que ce qui compte c'est de lire, de tout lire. Mais ce roman est tellement médiocre et mièvre...

Au-delà de l'histoire en elle-même, mal racontée, le fond historique n'apporte rien au récit ; et encore moins cette construction hyper compliquée qui nous inflige de relire le roman une deuxième fois, mais écrit par un autre narrateur !

A éviter.

C'est un livre qui nous entraîne vers divers thèmes : une enquête, un rappel de la dictature, les "desaparecidos", les enfants volés. Je trouvais que ça partait un peu dans tous les sens mais j'ai été complètement soufflée par le dénouement.

C'est un roman très noir, avec des personnages torturés.

Et voilà ! Quand la barre est trop haute après un 1er succès, se renouveler est un art difficile.

¡Qué desilusión!

Comment vous dire...? c'est comme une mayonnaise qui aurait pris mais pour laquelle on a beau rajouter de l'huile elle ne monte plus.

À vouloir s'attacher aux faits et lieux réels, le récit finit par sonner faux alors certes, la lecture n'est pas désagréable mais on ne retrouve aucun des atouts du "confident".

Pour vous dire, j'ai fini le bouquin il y a à peine 15 jours et je ne me souviens déjà plus de la fin !!!