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Citations de Henri Girard (25)


Autrement je lis. Je lis beaucoup. Cela me permet d’apprendre de nouveaux sentiments, de les comparer aux miens. Parfois ça m’inquiète. Parfois ça me rassure.
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Un philosophe, c'est clair, il mange de la soupe tous les jours, mais, plutôt que de se dire qu'elle est bonne ou pas, il cherche à trouver ce qu'on a mis dedans pour en expliquer le goût. De fait, c'est un gourmet assez expert qui se servirait de son cerveau comme d'une langue, les neurones en guise de papilles. Avec l'intelligence de chercher à comprendre plutôt que l'instinct de tout gober. C'est aussi quelqu'un qui fabrique un brin de rébellion pour en nourrir les hommes, avec l'espoir qu'ils cessent enfin de brouter de l'herbe comme des moutons.
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N’empêche, si j’avais hérité d’une mère jolie, attirante du téton ou de la croupe, elle aurait sans doute eu le bon goût des toilettes suffisamment suggestives pour éduquer l’œil et les sens de son fils, au lieu des caparaçons de ma génitrice que son bourgeois d’époux devait assaillir au pied de biche comme on cambriole un coffre-fort !
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Achille, c’est un brave. Un brave entre les braves. Il a la réputation de rigolo. Sa spécialité c’est les blagues, pas toujours de bon goût. Ainsi que raconter des monologues pour noces et banquets. Ceux qui se récitent en toute occasion, dans les gueuletons d’anciens – tout court ou combattants – dans les réunions de famille, les baptêmes, les communions, les accordailles ou les noces, sans compter les anniversaires, voire les enterrements… après les pleurs.
La récitation d’un monologue nécessite un réel savoir-faire. Le vrai conteur doit posséder l’élocution d’un bon diseur, mais aussi le talent d’un accordeur d’effets, pour, discrète gestuelle à l’appui, battre la crème des mots, distiller les coquineries, faire monter l’impatience de l’auditeur jusqu’à la surprise de la chute.
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Incipit : La haine est toujours plus clairvoyante et plus ingénieuse que l’amitié (Pierre Choderlos de Laclos)
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Quand on s'est rencontrés, elle avait l'âge d'Aurore de Nevers, et moi celui d'Henri de Lagardère... à la fin du livre. Mais la vie, ce n'est pas un roman et je ne suis pas un chevalier. Jamais l'envie ne m'a fait défaut de lui demander sa main. Jamais. Jamais l'audace ne m'est venue de le faire. Jamais. Parce qu'elle était trop jeune pour moi, parce qu'elle était trop belle pour moi, parce que je ne pouvais pas non plus supporter l'idée d'un refus. Je préfère surnager dans l'espoir d'un oui que de me noyer dans d'épouvante d'un non.
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C'est dans les yeux que le temps se remonte. Pas forcément dans la forme ou dans la couleur, qui a pu un peu passer. Mais dans la vérité qui les habite. Dans l'histoire qu'ils racontent. La mienne dans les siens. La sienne dans les miens. La nôtre dans les nôtres. Ma mère se balade dans nos pupilles. Elle saute de l'une à l'autre comme une jeune fille dans les flaques d'eau, en riant un jour de pluie où il fait soleil.
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L'amour est universel. Comme la haine et la bêtise.
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Proust, c'est un peu comme un jardin de fleurs. Chaque phrase en est une. Et à défaut de respirer le parfum de l'ensemble, on peut se contenter de quelques arômes.
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Les livres : c'est mon secret. Mon orgueil.
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Mais n'étais-je pas plutôt, avec mes seize ans qui pointaient, en âge de comprendre que "tout" peut se justifier par les mots, pourvu qu'ils adoptassent l'angle d'attaque qui convient à leurs destinataires, pour ne pas dire à leurs victimes...
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J'ai adoré cette histoire qui fait l'effet d'une caresse sur la joue de l'enfant qu'on a été, quelle que soit l'époque d'ailleurs même si ce roman éveillera surement davantage de souvenirs pour la génération qui précède la mienne.
On peut penser que l'hommage au Club des Cinq d'Enyd Blyton,omniprésent,lui plairait surement beaucoup et les quelques passages choisis de cette célèbre série replongent en un claquement de doigts le lecteur dans l'ambiance de ces aventures de jeunesse,lues parfois,entre autres livres, sous la couette avec une lampe torche pour les acharnés(il y a prescription,on peut le dire maintenant sans craindre l'autorité parentale).
Un retour en enfance plutôt émouvant, des similitudes trouvées entre les héros du club des six et leurs brillants prédécesseurs,tant au niveau des personnalités que dans les façons d'aborder l'aventure.
Bien joué Henri!
Et autour des enfants il y a,comme toujours en Girardie,des personnages ordinaires et pourtant rendus hors du commun par sa plume,toujours profonde subtile et poétique,parfois tendre,parfois beaucoup moins parce que dans Les secrets du club des six,il y a des histoires de famille,des tiroirs secrets qu'on force,il y a des gens comme tout le monde,que l'on trouve partout,à toutes les époques,bourrés de défauts et de qualités(voire bourrés tout court)...Et un passé pas toujours glorieux qui ressurgit pour certains.
Un petit coup de coeur pour Nourrice,cette campagnarde attachante au giron protecteur qui incarne à elle toute seule l'abnégation, la sagesse,la simplicité,la générosité,le bon sens.
Les petits secrets percés en appelant d'autres,on se plaît à imaginer une suite car s'il y a une chose qu'on n'aime pas dans ce livre,c'est d'en tourner la dernière page.
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Crois-tu qu'ils ont passé plus de trois années à t'attendre jour et nuit ? Comme pour toi, l'égoïsme de la vie les aura pris.
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Va cuver ailleurs ! Madame Labasle peut prétendre à un autre... sigisbée*.", ou encore, un peu plus loin : "Oh, Dame Labasle ! Il me revient de vous gratifier, répondit Placide. Votre charme mérite plus que ma modeste sympathie. Ne vous turlupinez point, je pars de ce pas afin de le ramener dans sa... hum... thébaïde.(p.87)
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Magnifique roman qui nous plonge dans les années soixante, véritable voyage dans le temps. Une histoire prenante que j'ai pris plaisir à dévorer :)
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-J’aiderai Gilles, monsieur. Vous pouvez me faire confiance.
En disant cela, je mentais. J’étais plein de bonnes intentions mais je mentais. Non, on ne pouvait pas me faire confiance, tout comme je n’étais pas capable d’accorder ma confiance à quiconque. Cette blessure – aujourd’hui dérisoire certes – reçue de mon père pendant mon enfance se rappelait à moi.

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Entre roman et récit, pour masquer un peu le fond sous la forme, la vérité sous ses accommodements comme un visage sous le fard. Une espèce de compromis entre le besoin de dire et l'envie de se taire.
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L’argent, c’est un peu un cancer à sa façon ; ça vous ronge les gens et vous les change en peu de temps.
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Ma mère venait de faire ami-ami avec madame Plumeau, une horrible voisine, ex-concierge de la ville ayant abandonné sa loge, mais pas sa langue.
Guère accoutumé à ce genre de dégustation, je ressortis estropié de l'affaire, l'œil rond et les jambes en flanelle.
… au lieu des caparaçons de ma génitrice que son bourgeois d'époux devait assaillir au pied de biche comme on cambriole un coffre-fort.
Le plus âgé des cousins de mon père avait eu la bonne idée d'ensemencer son épouse d'une jolie graine maintenant en fleur de dix-huit mois mon aînée.
C'était bien pire. Il s'agissait d'une domination d'un esclavage mental.
Je crois que t'as plus envie d'avoir que d'aimer.
Déjà, la première fois, quand on était gamins, t'es un peu venu comme un coucou. T'as picoré ce qu'était bon chez nous. Je t'ai bien aidé d'ailleurs.
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On ferme les yeux, crispe les poings, respire le plus profondément possible. On se remplit d'une violence impuissante.
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