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EAN : 9782351071342
184 pages
Dorval Editions (20/11/2013)
4.5/5   6 notes
Résumé :
Les célibataires contre les hommes mariés, a-t-on idée ? Quelle mouche a donc piqué Hubert d'accepter ce match de football au village ? Lui, la quadragénaire hypocondriaque, l'autodidacte complexé, grand scrutateur de fesses de dames, conseil en ressources humaines et...bancal du sentiment.
Hubert ne veut pas entendre parler d'union, de mariage, tant l'échec du couple de ses parents l'a marqué. Alors, pas question de faire la même erreur ! Mais il y a ce fich... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Personnellement je ne suis pas adepte des préfaces, postfaces etc.....Mais là, lecteur ne rate pas la lecture de la préface signée Rufus, tout y est dit avec humour, chaleur et amitié, écrite cash sans fioritures.
Hubert célibataire quadragénaire, revient au village le temps d'un week-end. Dans sa vie quotidienne il est maître de stages en professionnalisation , bien perçu et sur de lui.
Dans sa vie personnelle c'est autre chose, pourquoi est-il toujours célibataire ? En fait Hubert est resté un « fils », l'exemple de ses parents ne l'a pas incité à franchir le pas...Pourtant Hubert est un homme qui aime les femmes « fessues » , callipyges.
Donc un homme bien vivant, alors qu'est ce qui le retient ?
C'est à vous de le découvrir !
Les apparences sont souvent trompeuses.
L'auteur vous embarque dans une histoire tendre, pleine d'humour et d'amour avec un sens de l'écrit qui devient rare, oui une belle écriture de la langue française;bien vivante et fleurie, qui sent bon la vie.
Ne vous étonnez pas si vous essuyez une petite larme en refermant ce roman, cela prouve que vous aussi êtes vivant.
Henri Girard est un auteur dont vous vous souviendrez...Il aime René Fallet, Jean Rouaud, Jacques Brel, Frédéric Dard , il leur ressemble et c'est tant mieux .

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Le dernier livre de monsieur Henri Girard,"La maison d'en face",que j'ai lu peu de temps après sa parution,me laissera un souvenir particulier.
Déjà,parce que j'ai adoré mon immersion dans le monde D Hubert, ce « popotinophile » polisson et attachant qui essaie de lutter,le coeur tourné vers les affres du passé,contre l'évidence et les sentiments mais qui,fort heureusement,est bien entouré.
J'ai aimé,mais ce n'est pas nouveau(j'avais goûté avant à "Jubilé"),le style,le choix des mots et des expressions qui émeuvent,amusent,intriguent…Bref,qui ne laissent jamais insensible et qui font le charme de l'écriture chez cet auteur.
A notre époque où l'ordinateur est devenu indispensable et où les livres numériques explosent,j'ai,par les aléas de la météo,été privée d'électricité ce qui m'a donné l'occasion de lire une partie de « La maison d'en face »à la bougie et d'apprécier encore plus d'être une irréductible tourneuse de pages.
La préface élogieuse de Rufus donnait envie de lire le roman…et je dois dire que l'enchantement qu'elle promettait était bien au rendez-vous.
Alors merci à Henri Girard pour cet excellent moment.
J'en souhaite tout autant aux nombreux lecteurs qui pousseront les portes de la Maison d'en face.

Stéphanie,une lectrice conquise.
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Sous ses airs à ne pas en avoir, Henri Girard nous embarque dans les méandres de la relation père-fils, quand le fils a déjà 40 ans et que rien n'est encore réglé entre eux.
Le père est fruste, le fils en manque d'amour, à moins que ce ne soit le contraire ; ils sont le miroir l'un de l'autre. le fils n'ose pas demander l'affection que le père, en manque lui aussi, ne sait pas donner. le fils répète à l'identique ces comportements envers les femmes, avec les mêmes attentes, les mêmes espoirs et envies, les mêmes regards qui en disent aussi long que les silences.
Chaque fois qu'Hubert revient au village familial, qu'il l'ait quitté la veille ou pendant des mois, il retrouve une situation inchangée. le père a quitté le domicile conjugal et vit dans la maison en face celle de la famille. Les amis et les proches tiennent toujours le même rôle, en un peu plus vieilli, Hubert aussi…
La première partie du roman décrit parfaitement cette situation de village où chacun se connaît, peut-être un peu trop, car il ne reste que peu de place à la nouveauté, à l'acte libre.
Arrive l'incident… le match de foot, célibataires contre mariés du village, auquel Hubert a accepté un peu trop vite de participer, car son entraînement remonte à bien des années. Erreur ou mal nécessaire, les événements vont se précipiter, les choix, les défis, le regard sur la vie. Grain de sable nécessaire pour provoquer les situations, les prises de position, la mise à l'heure des pendules.
Hubert qui a toujours refusé d'aimer pour ne pas reproduire le manque d'amour d'un père — oui, je sais, c'est compliqué — va être confronté à ses propres sentiments, hors le regard du père, à moins qu'il n'agisse que par réaction.

Le style d'Henri Girard est tendre, précis, attachant. Il sait faire passer des idées profondes par la vie des « petites gens », ceux de la France d'en bas, les sans-dents… Il sait travailler les mots, en jouer, les faire rebondir là où on ne s'y attend pas toujours.
Un bémol, s'il en fallait un, pour enrichir la gamme de compliments, le passage sur le stage de formation est un peu long. On s'y égare un peu, même si on comprend le ressenti D Hubert et l'impact qu'il a sur lui.
Lien : http://dominiquelin.overblog..
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Ce roman, comme les précédents est une oeuvre pleine de tendresse, d'humour. On se délecte en le lisant.

Lien : http://auboutdemaplume.fr
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Non, la maladie, c’est une chose, il n’y peut rien, c’est une garce qui s’impose à lui sans qu’il puisse la faire obéir, mais la douleur, il peut encore la museler, la faire taire, lui imposer silence et vivre avec elle en patron qui donne des ordres. C’est sans doute son dernier combat, il le sait, mais ce combat il ne veut pas le perdre. Il a compris depuis longtemps que cette garce de maladie finira par avoir le dernier mot mais il veut donner jusqu’au dernier moment l’image de l’homme fort qu’il a été toute sa vie. Il espère avoir assez de force pour la dominer jusqu’au bout et ne jamais voir dans ses rêves ses gros yeux jaunes cligner en signe de victoire. La force de ses muscles l’abandonne petit à petit, il le sent bien et il s’y résigne. À son âge, on se fait une raison ! Ce n’est pas dans ses muscles qu’il doit puiser la force nécessaire à vaincre la douleur, mais dans sa volonté, et cette force-là, il la possède encore ; tant qu’il la sentira lui obéir, il sera un homme, il pourra parler haut et regarder tout le monde droit dans les yeux.
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Les médecins, les chirurgiens, tous les mêmes, ils luttent contre cette gueuse en la devançant, comme quand on combat l’incendie d’un champ de blé en labourant à pleine charrue le blé mûr un peu plus loin, pour faire un coupe-feu. Belle victoire, oui, le feu finit bien par s’éteindre, mais le blé est tout autant saccagé. Et puis, dans la nuit, une flammèche réussit à franchir le coupe-feu et rallume l’incendie un champ plus loin, au moment où on ne s’y attend plus. Le mal reprend vigueur. Le médecin doit revenir
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Tant que la volonté tient, la maladie le harcèlera et ne jettera pas toutes ses forces dans la bataille finale. Quand Vincent ne pourra plus lui tenir tête, alors, en quelques jours, elle vaincra ce grand corps de paysan.
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L’argent, c’est un peu un cancer à sa façon ; ça vous ronge les gens et vous les change en peu de temps.
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Un malheur, c’est plus facile à supporter quand c’est partagé, surtout avec quelqu’un qui comprend.
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