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Critiques de Henri Vernes (457)
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Bob Morane, tome 169 : Bételgeuse & Co

Sophia Paramount hérite de son grand oncle une île et une plantation. Mais une grosse compagnie Malaisienne s'oppose à son héritage et essaye de l'éliminer. Bob et Bill sont là pour l'aider et qu'elle garde son héritage. Une bonne intrigue et beaucoup d'action et de suspense.
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Bob Morane, tome 167 bis : La mort de l'épée

Une histoire qui a rapport sur la mort d'une épée qui est pas de notre siècle. Vraiment plate comme histoire. J'aime d'habitude Bob Morane mais c'est le pire que j'ai lu. Aucune action si spectaculaire. Tout ça pour faire une suite à l'épée du paladin.
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Le secret des 7 temples

Parce qu’il a échangé sa chambre de son hôtel de Puerto-Deception avec la journaliste Rose Sunday, Morane est réveillé en pleine nuit par des coups à la porte. Un type vient mourir à sa porte, lui remettant un plan. Un plan qui indique une région éloignée du pays, où se situent sept temples mayas. Comprenant qu’il s’y trame quelque chose de pas net, Morane, Ballantine et Rose se rendent sur place, et, après qu’on ait tenté à plusieurs reprises de les tuer, découvrent que le Smog y a installé une base secrète…



Bob Morane est à la bd des années 1960/70 ce que James Bond est au cinéma des mêmes années : une mise en scène romancée mais réaliste de la guerre froide avec son lot de grands méchants, de bons espions et de belles créatures, au charme plus facile à percer que leur camp exact. Ce dernier épisode dessiné par Forton n'échappe pas à la règle. Vernes et Forton y plongent leurs deux héros et une jeune et jolie journaliste anglaise dans la forêt, les croyances et un temple maya. Le trio et son guide indien fonctionne à merveille pour notre plus grand plaisir. Et comme le méchant est un vrai grand méchant, cet album fait partie des meilleurs de la série avec un scénario enlevé, des lieux et des personnages secondaires bien campés.



Forton, petit-fils du dessinateur des Pieds-Nickelés, a de quoi s'occuper à l'époque. Toutes les cases ne bénéficient pas du même soin. Les séquences de charme, les scènes d'action - ah, le boa long de 10 mètres ! - les combats et les captures sont les plus réussies. Dans le style réaliste et populaire qui lui est cher et lui vaudra de traverser l'Atlantique pour rejoindre, après Spirou, Tintin, Vaillant et consort, les super-héros de l'écurie Marvel et l'animation.



Dernier regret sur les cases moins réussies : cette affreuse - à mon goût- couverture en fait partie. Il faut vite l'oublier et partir avec le Commandant Bob Morane et son compagnon Bill Ballantine aux sources du Rio Spirito et au bout de l'aventure. Bob Morane contre tout chacal !
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Fragments

Don est la face cachée d'Henri Vernes. Onze polars teintés d'érotismes parus dans la mythique Série Noire. Don est le contraire de Bob Morane, héros prude, lisse, sans aucune attaches féminines, sans vie sexuelle.

Fragments, c'est des extraits de roman et surtout le talents d'illustrateur d'André Taymans, (un auteur dont je suis fan)

Fragments n'est pas à mettre entre toutes mains.

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Bob Morane, tome 164 : La Panthère des hauts ..

Bob Morane reçoit la visite d'une vieille amie de collège qui lui demande de retrouver sa soeur journaliste disparue au Vietnam. Celui-ci se retrouve avec des gros problèmes dans la jungle avec une grande criminelle. Un très bon livre de Bob Morane comme je l'ai aimes.
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Bob Morane, tome 7 : Les Yeux du brouillard..

Bob Morane et Bill se ramassent à poursuivre des épouvantails au yeux verts qui tirent des lasers. Ils doivent aider une pauvre fille sur son île à retrouver son père scientifique qui est pris dans les griffes du Smog. Je l'ai vraiment aimer, du suspense et de l'action comme je les aimes
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Bob Morane, tome 151 : Des loups sur la piste

Une jeune héritière échoué d'un crash d'avion dans le labrador pendant un blizzard. Bob Morane et Bill Ballantine se font engagés pour la retrouver par la secrétaire du défunt qui sait que l'associé est prêt à tous pour avoir la fortune. Un très bon Bob Morane. C'est vraiment le style que j'aime de ses romans-là.
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Bob Morane, tome 103 : Les Cavernes de la N..

Bob et Sophia se font enlever et enfermer dans des cavernes ou des géants y vivent et son dangereux. Très bonne histoire et encore un peu de sciences que j'y comprend rien. Le méchant est vraiment cruel aucune sympathies. Et la fin est intriguant et compte sur une surprise

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Bob Morane - Le Lombard, tome 10 : Commando..

Bob et Bill se ramasse à jouer les héros pour éliminer un Cône qui fait rendre le monde fou. Une histoire de sciences et de portails interdimensionaires. Quand c'est trop scientifique, je décroche du roman. Mais sinon c'est bien écrit et bien raconté.

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Bob Morane, tome 105 : Une rose pour l'ombr..

Et un nouvel affrontement entre Bob et Mr Ming dans ce roman rythmé très axé sur la science-fiction. D’ailleurs, le premier quart du roman ne ressemble pas à une aventure de Bob puisque nous sommes à l’époque médiévale. Pour gagner le cœur de sa belle, un chevalier relève le défi de lui cueillir une rose qui ne se fanera jamais. Un magicien juif, en réalité un extraterrestre ayant pris cette apparence, l’aiguille vers une telle fleur, ce qui entraine des événements contrariant l’Ombre Jaune. Car la rose est, en réalité, le réceptacle du Strenght, un très puissant extraterrestre qui, dans un lointain futur, sera idolâtré tel un dieu.

Supposé mort (une fois de plus), Mr Ming s’est à nouveau dupliqué et agit à travers l’Histoire, se rendant au Moyen-âge pour remédier à la situation. D’où l’intervention de la Patrouille du Temps, dont les chefs demandent à Bob et Bill de le contrer. Ceux-ci refusent d’abord, estimant avoir suffisamment risqué leur vie à combattre l’Ombre Jaune. Mais lorsqu’ils apprennent que Sophia Paramount est partie investiguer à l’époque de la chevalerie, le dynamique duo se jette à son tour dans le temps…

UNE ROSE POUR L’OMBRE JAUNE appartient au « Cycle du Temps », un ensemble romanesque d’une douzaine de livres (rassemblés chez Lefrancq dans deux épais Omnibus) voyant l’intervention de la Patrouille du Temps (pas celle de Poul Anderson mais une déclinaison). Nous sommes au milieu des seventies et dans la période la plus science-fictionnelle de Bob : voyage dans le temps et l’espace, extraterrestre tout puissant, Ming littéralement immortel grâce à son duplicateur,…UNE ROSE POUR L’OMBRE JAUNE constitue donc un plaisant divertissement qui rassemble nos personnages favoris pour une aventure temporelle certes basique mais agréable pour les jeunes lecteurs.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Bob Morane, tome 47 : Le Tigre des lagunes

Bob et ses deux amis acceptent d'aider une mère Irlandaise à retrouver sa fille de 7 ans disparue dans un crash d'avion vieux de 10 ans. Il se ramasse sur le territoire du Tigre des Lagunes qui fais la terreur dans cette jungle. Une bonne histoire et des bons moments d'actions. J'ai bien aimé.
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Bob Morane, tome 113 : Krouic

Bob et Bill , profitant de quelques heures avant un voyage aux Etats - Unis , flânent dans une fête foraine , quand un étrange personnage va les interpeler , le nain Krouic ...

Après avoir perdu Bill de vue et rencontré une jeune femme , Violette , ils vont vivre d'étranges aventures ... prisonniers dans une bouteille de verre , puis aux prises avec l'araignée Ourick et aider une tribu d' hommes sauvages en lutte contre Ruicko le chasseur et enfin se débarrasser de Rokuci le robot .... Mais tout ceci est - il vraiment réel ?



************

Une plutôt bonne histoire de Bob Morane qui tourne autour du fantastique , avec un Bob qui s'adapte à toutes les difficultés rencontrées , mais agaçant au possible ...Tel le chevalier blanc , avec des mots désuets envers la jeune fille .. "petite fille , fillette et Violette des bois" .... et surtout de toute l'histoire il n'a jamais lâché son attaché - case...incroyable !! (mdr)

Malgré tout l'histoire est bien menée et agréable à lire ...



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Bob Morane, tome 110 : Les spectres d'Atlan..

Bob & Bill se ramassent sous l'emprise d'un être maléfique aquatique. Ils doivent défendre la princesse des Atlantes contre ce mal et son armée de squelettes. Je l'ai bien aimé cette histoire-là, sauf que c'est trop irréaliste malgré tout, mais j'ai quand même embarquer dans l'intrigue.
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Bob Morane, tome 71 : Terreur à la Manicouagan

J’ai été agréablement surpris par la lecture de la 71e aventure de Robert Morane dit Bob, un Français au visage osseux, aux cheveux coupés en brosse et aux yeux gris, à la carrure athlétique, doté de nyctalopie qui lui permet « d’y voir clair dans la demi-obscurité de la nuit ». Celui à qui « tout ce qui semble impossible à quelqu’un d’autre, il le réalise, lui … » Et de son fidèle compagnon d’armes écossais, William Ballantine dit Bill, un roux de deux mètres, aux mains grosses comme des roues de brouette, aux poings de la taille d'une tête d'enfant, doté d'une force colossale et friand de whisky. « De fameux numéros […] quand on fréquente des types de cette envergure, on en arrive à se demander s'ils existent » déclare un des personnages canadiens, membre de la Gendarmerie royale.



J’ai beaucoup apprécié la qualité de l’écriture (même si l’auteur use et abuse parfois de l’imparfait du subjonctif (appuyassent, se méfiât, téléphonât, eussent dû, arrivât, eussent été touchés…) et l’introduction de mots peu utilisés dans un roman jeunesse (accorte demoiselle, stakhanoviste, atémi du coude, hallali, rock-o-la…). Une mention aussi pour le rythme et les scènes d’action réparties tout au long du récit (près de l’aéroport de Dorval, dans une ruelle montréalaise, sur la rue Sainte-Catherine et, bien sûr, sur le site du barrage Manic 5 en cours de construction. Même si la finale est quelque peu invraisemblable. Somme toute, un bon suspense, un tourne page efficace.



Dans « Terreur à la Manicouagan », Charles-Henri Dewisme dit Henri Vernes livre un thriller bien intégré avec la réalité québécoise de l’époque. Dans sa dédicace au début du premier chapitre, il confirme qu’il a visité et s’est approprié des lieux où il fait évoluer ses personnages plus grands que nature dans une fiction dans laquelle on se sent réellement au Québec avec, entre autres, l’insertion d’expression de la langue populaire (« boss » (patron), « chars » (auto), « bréker » (arrêter), « minium »… :



« À la Commission Hydroélectrique de Québec et aux pionniers des barrages Manic 2 et 5 qui m'ont permis, au cours d'un voyage inoubliable, d'aller d'émerveillement en émerveillement, à cheval sur une nature sauvage toujours omniprésente et un modernisme qui appartient à la fois au présent et au futur. À tous mes amis du Québec aussi, et au Québec lui-même, avec nostalgie. »



En ouverture, le romancier belge a choisi d’amorcer les premiers volets de son scénario dans l’ambiance survoltée du Forum de Montréal où se déroule un match de hockey opposant les « Canadiens » de Montréal et les « Maple Leafs » de Toronto. Morane et Ballantine qui « voyageaient au Canada, presque en touristes » et qui sont hébergés au chic Ritz-Carlton constatent à quel point le sport national des Québécois soulève les passions.



Vernes en profite pour l’illustrer avec cette scène ou pour manifester leur mécontentent, les spectateurs lancent sur la patinoire différents objets dont, entre autres, des « claques » (« Snow-boots en caoutchouc pour les intempéries et la neige », comme les décrit une note en bas de page). Et avec cette pratique dont certains se rappelleront probablement :



« les ‘’Canadiens’’ se mirent inquiéter sérieusement la défense des ‘’Maple Leafs’’ dont les supporters, venus de Toronto, s'empressèrent d'user d'une méthode couramment employée en telle circonstance. Frottant entre leurs mains des sous noirs (pièces de monnaie), jusqu'à ce qu'elles deviennent chaudes, ils les jetaient devant les buts de leur équipe. Les pièces s'incrustaient dans la glace, opposant leur métal à celui des patins des attaquants qui, freinés brusquement, s'écroulaient. »



En ajoutant un paragraphe pour rappeler l’émeute qui éclata au Forum de Montréal le 17 mars 1955 et qui se propagea dans les rues de la ville à la suite de la suspension de Maurice Richard, lors d’un match précédent à Boston, pour la fin de la saison et pour toutes les parties des séries éliminatoires.



L’histoire se déroule en grande partie à Montréal :



« Les gratte-ciel de Ville Marie, ce petit Manhattan bâti avec une soudaine fièvre de grandeur sur l'emplacement d'un des plus vieux quartiers de Montréal, hissait sur le ciel noir les plages verticales de ses façades piquées de lumière. Ses enseignes au néon luisaient tels de gigantesques poissons abyssaux et les voitures fuyaient, rapides et silencieuses, sur la moire de ses larges avenues. »



… entre autres sur la rue Sainte-Catherine :



« La rue Sainte-Catherine est à la fois le Broadway et le Soho de la grande cité canadienne. Théâtres, cinémas, restaurants, drugstores s'y côtoient en deux lignes discontinues, allant du plus huppé au plus misérable, dans les avalanches lumineuses des néons et les élucubrations sonores des machines à musique. »



… dans un débit de boisson plus ou moins recommandable qui y a pignon sur rue :



« Le Bar-B-Q Napoleo était un des établissements déshérités de cette Babel où se côtoient toutes les classes de la société. Situé dans le tronçon le plus populaire — pour ne pas dire mal famé — de la grande artère, il offrait davantage asile aux mauvais garçons, bûcherons en rupture de forêt, blousons noirs en quête de mauvais coups, qu'aux honnêtes travailleurs. Le bar lui-même était une salle carrée, coupée à moitié par un grand comptoir flanqué de tabourets vissés au plancher afin d'éviter qu'ils ne servent de projectiles. »



… au fond duquel une porte s'ouvre sur une salle de quilles :



« … où quelques équipes s'affrontaient, les unes sur des pistes à l'américaine, où l'on joue avec de lourdes boules perforées, les autres s'adonnant au vieux jeu à la française, aux boules moins lourdes et qui, s’il demande moins de force, exige sans doute plus de finesse et de précision. »



Henri Vernes campe bien ses personnages secondaires :



Le malfrat Orgonetz : « Un individu de taille moyenne mais dont les formes obèses distendaient de partout des vêtements que, sans doute, aucun tailleur n'avait réussi à couper aux mesures de leur propriétaire. Le visage était une masse informe, grossièrement taillée dans une matière semblable à du suif, avec un nez rouge, globuleux, des yeux de poisson et des lèvres épaisses. »



Le lieutenant torrent de la Gendarmerie royale : « L'homme […] était habillé de gris et devait réussir à passer parfaitement inaperçu, tellement il parvenait à ressembler à tout le monde. Il était grand cependant, bien découplé d'allure un peu militaire. Sur son visage aux traits durs, couronnés de cheveux châtains, se lisait une froide ténacité, celle du veneur qui, après avoir repéré le gibier, ne le lâche plus jusqu'à l'hallali. »



Rose Sunday, journaliste au New York Herald : « Reporter émérite, son talent et son flair n'avaient vraiment d'égal que sa beauté. Jeune, de taille moyenne, elle montrait un visage finement ciselé, aux grands yeux verts, et entouré d'une auréole de cheveux roux, coupés court. […] mignonne comme une fleur des champs et plus entêtée qu’une mule. »



… et les décors dans lesquels il les fait évoluer, particulièrement sur le chantier de construction du barrage Manic 5 où se transporte l’action à partir de la page 103 :



« … continuel piétinement de marteaux-pilons, ces halètements de machines, ces ronronnements de camions lancés à travers les chantiers en un va-et-vient incessant […]. Le ciel gris coiffait les crêtes de sa large bourre de coton écru, les bétonnières broyaient leur musique d'enfer, et les marteaux-pilons écrasaient le silence avec l'entêtement de la goutte d'eau cherchant à creuser le rocher. »



« Le long des parois humides, de gros tuyaux passés au minium couraient tels d'interminables pythons rouges. Tous les deux ou trois mètres, une lampe brillait, enfermée dans une demi-sphère de verre laiteux, tel un gros œil sans prunelle. Ce tunnel, servant à livrer passage aux spécialistes chargés de surveiller le degré d'humidité et de température du béton, suivait le barrage sur toute sa longueur… »



Sans lésiner sur des détails techniques, comme ici à propos d’émetteur d'ondes courtes :



« Les ondes émises possèdent une fréquence précise qui, seule, peut faire réagir un détonateur radio couplé sur la même fréquence. Ces détonateurs portent le nom de peewees. Ce sont des capsules d'une conception relativement simple. Lors de l'émission et de la réception de l'onde, on porte au rouge, par l'intermédiaire de minuscules transistors, deux filaments qui enflamment une amorce qui, elle-même, fait sauter la charge... »



… ou sur une position de tir :



« Étendu bien à plat sur le sol, il appuya le canon de son arme sur un de ses bras repliés et visa soigneusement, tout en effectuant automatiquement les corrections nécessitées par la distance. »



Vernes se fait aussi pédagogue en vantant les mérites du projet de construction de la centrale de Manic 5 (une carte du Québec et un plan du complexe hydroélectrique sont entre autres insérés dans le volume) :



« Manicouagan 5 – dont on a tiré l'abréviation de Manic 5 – faisait partie du prodigieux complexe de barrages dressés sur le cours de la rivière Manicouagan par le gouvernement du Québec. Complexe qui, une fois terminé et couplé avec un complexe similaire, à l'étude sur la rivière Aux Outardes, pourrait produire quelque 33 milliards de kilowatts-heures par an, énergie qui viendra s'ajouter aux 37 milliards de kW/h alimentant actuellement la province de Québec. Situé à 135 milles [214 kilomètres] au nord du Saint-Laurent, Manic 5 était l'ouvrage clef de cet ambitieux projet d'aménagement car, situé le plus au nord, en plein pays des chasseurs de fourrures, il était destiné à retenir un premier lac artificiel, de 5 000 milliards de pieds cubes, qui alimenteraient une première usine hydro-électrique d'une puissance de 1 800 000 chevaux. »



En annexe, une section Marabout chercheur de neuf pages explique en détail le projet Manicouagan – Rivière aux Outardes à partir de documents d’Hydro Québec : les rivières concernées, le programme des chantiers, l’aménagement de la rivière, le réservoir, le barrage, la dérivation, la centrale, la construction.



Il glisse même une référence au F.L.Q. (« Front de Libération du Québec. Mouvement politique clandestin dont le but est d’obtenir l’indépendance du Québec » - note explicative en bas de page) dans la scène de la limousine qui s’écrase contre un mur et explose « comme une bombe ». Quelques paragraphes plus loin, Morane déclare ; « … nous n’avons rien à voir avec le F.L.Q…. Mon ami et moi sommes étrangers et les affaires des Québecquois (sic) ne nous regardent pas… »



J’ai souri dans cette allusion au patriotisme de Ballantine : lorsque Morane déclare qu’il est Français et que son « ami est Anglais », Ballantine le corrige aussitôt : « Écossais ». Et Vernes d’ajouter : « Le policier ne parut pas apprécier cette nuance ».



Et en relevant ces quelques extraits :



« Et on affirme que la lecture des romans policiers est néfaste… Pourtant, parfois, cela peut venir à point… »



« À plusieurs reprises, lors de leurs passages au Québec, où les étrangers de marque sont toujours reçus avec pompe et égards … »



« Un de ces soirs, nous pourrions même faire une petite balade sur le Mont Royal, pour y flirter un peu … »



« Un calme à faire trouver le temps long à un cheval de carrousel… »



Cette aventure 100% québécoise de Bob Morane se termine autour de la table d’un grand restaurant de Montréal, le 400. Les différents protagonistes (la journaliste Rose Sunday, Bob Morane, Bill Ballantine, Herbert Gains de la CIA et le lieutenant Torrent de la Gendarmerie royale) y fêtent leur victoire sur ceux qui semaient la « Terreur à la Manicouagan » et le triomphe des « Canadiens » qui « avaient finalement remporté la coupe d'Amérique ». En faisant « honneur au caviar et à la vodka directement importés de Russie par la direction de l'établissement. »



Et comme il se doit, les dernières lignes précédant le mot FIN annoncent une suite :



« À bientôt, commandant Morane... Car je sais que nous nous reverrons… Je mettrai tout en œuvre pour cela, comptez sur moi... Elle but, puis elle reposa son verre. Ce mouvement fit glisser légèrement la riche cape de vison couvrant ses épaules, et une bouffée de parfum en monta. Une bouffée d'ylang-ylang... Une menace... »



Merci à Claude Drouin, antiquaire et bouquiniste à ses heures pour m’avoir offert l’édition originale rarissime de 1965.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : ****



Intérêt/Émotion ressentie : ****



Appréciation générale : ****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Bob Morane, tome 85 : Le cratère des immortels

Bob Morane est contacté par les services secrets français pour se rendre en Guyane, où un camp d'entrainement nazi aurait été repéré par un géographe. Morane n'accepte de se rendre dans la région avec Bill Ballantine que pour retrouver l'assistante du géographe, restée en Guyane et la ramener saine et sauve.

Arrivés en Guyane, Bob et Bill se rendent compte que les services secrets israéliens sont également à la recherche du camp pour tenter d'extrader et de faire juger les anciens dirigeants SS qui pourraient s'être réfugiés dans la jungle.

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Bob Morane, tome 84 : Le talisman des Voïvodes

Cap à l'est pour Bob Morane et Bill Ballantine, qui aident la fille d'un roi tsigane qui vient d'être assassiné. De la banlieue parisienne à la Tchécoslovaquie, en passant par l'Allemagne, nos héros devront faire face à des ennemis acharnés qui n'hésitent pas à dévaliser des bijouteries pour se constituer un trésor de guerre.
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Bob Morane, tome 121 : Les voleurs de mémoire

Quinze disparitions mystérieuses de savants de toutes spécialités en France. Au beau milieu de la guerre froide, les services secrets cherchent vers "la puissance étrangère" qui aurait séduit soit par idéologie, soit par l'argent ces éminents hommes de science.

Mais la fille de l'un deux n'y croit pas, pas plus que Bob Morane et Bill Ballantine. Mais aucune piste n'aboutit et nos amis sont bien obligés de passer à autre chose. Jusqu'à ce que le hasard mette Bob Morane sur une piste, qui peut s'avérer mortelle pour lui.
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Bob Morane, tome 72 : Les guerriers de l'Om..

Neuvième opus des aventures de Bob Morane contre l'Ombre Jaune, après La couronne de Golconde, L'Ombre Jaune, La revanche de l'Ombre Jaune, Le châtiment de l'Ombre Jaune, Le retour de l'Ombre Jaune, Les sosies de l'Ombre Jaune, Les yeux de l'Ombre Jaune et l'Héritage de l'Ombre Jaune.



Pas vraiment ma tasse de thé que cet ennemi insaisissable, à la fois génie scientifique et ennemi de l'Occident moderne. Cette fois, nous sommes emmenés de Londres au Spitzberg, à la poursuite de zombies manipulés par Monsieur Ming. Heureusement que Bob Morane et Bill Ballantine sont là pour déjouer les plans de l'Ombre Jaune.
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Bob Morane, tome 5 : Panique dans le ciel

J'ai lu tous ces livres sur Bob Morane quand mes parents m'ont inscrite dans une bibliothèque. J'avais commencé par les "Alice" , "club des 5" etc... Puis je suis allée, à l'époque , côté garçon, j'ai trouvé les "Bob Morane", cela m'a plu et je les ai tous lus.

J'avis l'impression de lire des policiers pour adultes !

J'ai bien aimé.
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Bob Morane, tome 161 : Le Jade de Séoul

Envoyés spéciaux du magazine Reflets, Bob Morane et Bill Ballantine visitent la Corée du Sud pendant que leur amie Sophia Paramount se trouve en Corée du Nord pour son journal. Ils vont y croiser tous les "grands méchants" asiatiques qu'ils croisent habituellement séparément aux cours de leurs aventures : Miss Ylang-Ylang qui dirige le SMOG, l'homme aux dents d'or et l'Ombre Jaune. Tous sont à la recherche d'une statuette en jade ancienne aux mystérieux pouvoirs tombée par hasard dans les mains de Bob Morane.

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