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Critiques de Henrik Fexeus (219)
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La boîte à magie

Critiquer un roman de Camilla Lackbaerg se révèle être un exercice des plus périlleux tant le talent de cette dame fascine ses admirateurs à chacune de ses parutions . Son association assez insolite avec Henrik Fexus , pour étonnante qu'elle soit , devrat drainer un groupe encore plus élargi de fans .Quant à ceux qui , comme moi ,"peinent " à se retrouver dans les caractéristiques des polars du Nord , ils risquent de ne toujours pas trouver un " nouvel élan salvateur ".

Ce roman , vous me l'accorderez,est tout de même un bien beau "bébé"de ...650 pages ! Alors , quand on aime , on ne compte pas , ça galope , grand galop ...mieux , tout schuss ,des premiéres aux derniéres pages ...Quand on aime moins , il faut se faire une raison , passer son tour , renoncer en cours de route ou....s'infliger quelques (nombreux ) passages un peu fastidieux ;Les descriptions de la société suédoise , pour autant intéressantes qu'elles soient ont souvent eu tendance à détourner mon attention de l'intrigue principale .

L'association de deux personnages aussi différents constitue une brillante idée Mina la brigadière et Vincent , l'expert en magie ont devant eux un avenir radieux .

Le sujet ?La boite à magie, vous savez , celle dans laquelle , devant vos yeux médusés sont , et avec le sourire ,"découpées" quelques créatures de rêve...

Et là , attention mesdames et messieurs ,ici , la boite , comment dire ?Elle rend ...des cadavres !!Le challenge ? Ben le retrouver le magicien psychopate , tiens ; Il est malin , retors , fourbe , le bougre ,ça va pas être facile mais pas de panique , hein , vous avez 650 pages !!!

Mon avis ? Je fais partie de ceux qui vont trouver quelques longueurs , au point d'envisager "un abandon" peu glorieux et tout de même injuste car l'ensemble est pas mal , vraiment pas mal du tout .Et puis , vous savez , c'est un cadeau de ma fille et , je l'ai dit , ma fille elle a vraiment bon goût.







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La boîte à magie

Si le scénario de départ m'a emballé, mes espoirs de lire un super roman scandinave se sont vite essoufflés.



J'ai rapidement trouvé l'histoire poussive, cousue de fils blancs.

Les personnages eux aussi m'ont rapidement agacée.

Aucun d'eux n'est "normal". Ils sont tous ou avec des tocs, ou névrosés.

Une fois encore le trop est l'ennemi du bien.



Les histoires personnelles des uns et autres n'apportent rien de constructif au scénario a part ajouter des longueurs.



Enfin, si le scénario de base semblait être intéressant, on arrive vite a des situations complètement ubuesques et peu crédibles.



Cela faisait un sacré moment que je n'avais plus lu de Camilla Lackberg, j'avoue que c'est une déception.





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La boîte à magie

"La boîte à magie" n'est pas mon premier Camilla Läckberg, loin de là. Et si j'en retarde la lecture depuis plusieurs semaines déjà, ce n'est pas à cause de son nombre de pages (qui avoisine les 700), mais plutôt par rapport aux quelques retours mitigés que j'ai pu en lire ou qui me sont revenus autour de moi, et surtout parce que la personne qui me l'a prêté, inconditionnelle fan de l'autrice et qui a d'ailleurs lu tous ses livres, a mis plusieurs mois à le finir (elle n'a pas du tout aimé). Quelquefois (souvent ?), il m'arrive de ne pas faire comme tout le monde et d'aller à contre-courant. C'est le cas ici mais pas de l'avis général, puisque globalement "La boîte à magie" est assez bien côté (3,99/5 à ce jour sur Babelio), mais vis-à-vis des retours de mon entourage, puisque je suis pour l'instant la seule qui ai adoré. 672 pages dévorées en deux jours...



Pour ce petit pavé, Camilla Läckberg s'est associée à Henrik Fexeus, mentaliste suédois à qui l'art de la magie, des illusions et de l'esprit n'a que peu de secrets. Ils nous invitent tous deux à prendre part à l'enquête menée par une équipe quelque peu originale, où chacun des membres a une "spécialité" particulière. C'est ainsi que nous sommes amenés à faire connaissance avec Julia, Ruben, Christer, Peder, et surtout Mina, dont l'idée de faire appel à un mentaliste pour les aider vient d'elle. Voilà comment Vincent, imminent mentaliste dont le succès et la réputation ne sont plus à faire, se retrouve mêlé à des meurtres plus sordides les uns que les autres.



Certains tours de magie, qu'on connaît certainement tous d'ailleurs, comme la boîte transpercée d'épées ou la femme coupée en deux, sont mis en scène, à la différence que dans ceux-ci, on n'y décèle aucun subterfuge, aucune trappe cachée, aucune illusion, aucune chance pour que "l'assistant" n'en sorte par lui-même. C'est ainsi que Tuva sera découverte, enfermée dans une boîte et transpercée d'épées de part en part, ou encore Robert, enfermé et découpé dans une armoire à trois compartiments...



En-dehors de l'intrigue qui nous tient en haleine de bout en bout, nous sommes face à des personnages très atypiques et qui recèlent de secrets bien gardés et/ou d'un passé douloureux. Mina est une enquêtrice studieuse atteinte de mysophobie et du toc des laveurs, dont on devine un passé déchirant, qui se rend régulièrement aux Alcooliques Anonymes alors qu'elle n'a jamais eu de problèmes avec l'alcool. Elle fait souvent équipe avec Vincent, mentaliste très cultivé, lui-même atteint d'arithmomanie, de claustrophobie et de quelques autres tocs également. Ils forment donc un duo certes efficace mais bien original. Il y a aussi Julia, qui dirige l'équipe, déterminée à montrer qu'elle est bien plus que la fille de son père ; Ruben, le flic lourd et misogyne, qui ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez ; Christer, flic proche de la retraite et ami des animaux ; Peder, nouvellement papa de triplées qui se dopent de caféine et de boissons énergisantes entre deux sommes. Et puis, il y a Sara aux écoutes téléphoniques, la fille au dauphin et l'homme au chien du cercle des AA, les sœurs Maria et Ulrika, femme et ex-femme de Vincent, ainsi que leurs enfants. Les personnages sont relativement nombreux, mais reviennent constamment. On s'immisce souvent dans leur vie privée, ce qui peut être perçu comme des digressions. J'y ai vu pour ma part une bonne façon de les camper et de les cerner.



L'intrigue, quant à elle, que j'ai trouvée sacrément bien ficelée, m'a embarquée dans un milieu que je connais très peu et dont j'ai appris beaucoup, celui de l'art de la magie et du mentalisme, créant une atmosphère psychologiquement particulière, où illusions et magie côtoient mensonges et faux-semblants. Mais il y est aussi question de profilage et de psychologie, de désordres obsessionnels, de meurtres et de vengeance, de relations sociales, humaines et/ou familiales chaotiques, de jalousie aussi ou encore de fan harceleur. Rien de vraiment gai donc, avec quelques passages un peu ragoûtants (mais très peu), et pourtant j'ai été immédiatement happée par ma lecture. Suspense et tension à gogo, révélations inattendues qui arrivent à point, personnages à la psychologie fouillée (souvent tordue aussi), situations qui prêtent à sourire ou au contraire qui prend aux tripes, fin angoissante. J'ai adoré.



La seule chose que je pourrais lui reprocher, comme à chaque fois avec Camilla Läckberg d'ailleurs, ce sont les personnages essentiellement stéréotypés. Ruben en est l'exemple typique.



Petit plus pour les petits clins d'œil qu'on devine à la Covid-19, et qui font sourire. Comme Mina par exemple qui, à cause de ses troubles, rêve d'une société qui se laverait sans cesse les mains et qui porterait masques et gants au quotidien. Ou encore Torkel qui, pour être toujours prêt à faire face à n'importe quelle situation, n'hésite pas à dévaliser le rayon de papier-toilette.



Je viens tout juste d'apprendre qu'un second tome est sur le point de sortir, le 10 mai prochain. Il y a de fortes chances que je me précipite dessus, en espérant, maintenant qu'on connaît intimement le passé de Vincent, en apprendre davantage sur celui de Mina.

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Le culte

C'est un énorme plaisir que de retrouver Vincent et Mina dans une nouvelle enquête. J'avais beaucoup aimé la première dans "La boîte à magie", j'ai adoré cette seconde dans "Le culte".



Cette fois-ci, on s'éloigne totalement des tours de magie macabres, pour côtoyer le milieu des sectes et leurs idéologies/philosophies de vie qui peuvent parfois devenir dangereuses, comme ici. Des enfants de maternelle sont enlevés par des personnes d'âge et de sexe différents et retrouvés trois jours plus tard, morts d'étrange facon et tués selon le même mode opératoire. L'enquête est assignée à l'équipe de Julia, qui fera appel à deux consultants : Nova, épicurienne experte en développement personnel et qui a, à de nombreuses reprises, apporté son aide à des personnes désirant sortir d'une emprise sectaire ; et bien évidemment Vincent, notre mentaliste qu'on ne présente plus.



On y retrouve donc avec plaisir les mêmes protagonistes : Mina et sa peur des microbes et de la saleté, son gel hydroalcoolique et ses lingettes nettoyantes, son passé trouble et sa culpabilité d'avoir abandonné sa fille. Vincent et son obsession des chiffres, sa claustrophobie et sa vie de famille mouvementée. Mais aussi Peder, papa de triplées ; Christer et son chien Bosse ; Ruben qui peine à faire la paix avec les femmes ; Julia, tout juste de retour de congés maternité ; et puis Milda, Sara et un petit nouveau, Adam, qui vient d'intégrer cette équipe quelque peu originale où chacun est doué dans son domaine.



C'est en plein été que débute l'enquête, un été particulièrement chaud où les températures montent à plus de 30° [venez faire un tour dans le sud-ouest, petits joueurs !]. Chaleur, transpiration et panne de clim viennent ajouter encore plus de tension et d'irascibilité au climat macabre déjà bien présent.



Certains lecteurs n'y verront sans doute pas d'un bon œil les nombreuses digressions à l'intrigue propre. Il est vrai que les auteurs donnent autant d'importance à la vie privée de chacun des membres de l'équipe qu'à la série de meurtres et à l'enquête qui en découle. Pour ma part, j'ai justement apprécié cet aspect. J'ai pu ainsi apprivoiser la personnalité de chacun, m'y attacher de plus en plus, ressentir pour eux beaucoup d'empathie et comprendre pour la plupart leurs comportements (parfois inadaptés), leurs fêlures et leurs petits défauts (pas toujours très petits par ailleurs). Ils sont rendus profondément humains, et c'est à mon sens plus que bienvenu compte tenu des horreurs auxquelles ils doivent faire face durant toute l'enquête.



Quant à l'enquête justement, si elle touchait de près Vincent dans le tome précédent, c'est au tour de Mina maintenant. Je n'en dirai rien de plus pour ne pas divulgâcher. Sachez juste que, si l'on comprend/devine bien assez tôt qui est le commanditaire de tous ces crimes, l'intrigue reste tout de même bien construite : tout est bien amené, tout s'assemble petit à petit, le doute subsiste sur de nombreux éléments, les réponses à nos interrogations se font attendre juste à point, le suspense reste maîtrisé, la tension et l'urgence montent crescendo.



Quant au dénouement, il est tout en émotions. Si toute l'équipe résout l'enquête non sans mal, où chacun y tient son rôle à la perfection, elle se termine sur un évènement dramatique que je n'avais pas vu venir. J'en ai eu les larmes aux yeux, tellement c'était bouleversant.



Ce deuxième roman avec Vincent et Mina (et tous les autres) est une grande réussite en ce qui me concerne. On comprend à la toute fin, grâce à une énigme que Vincent a tout juste résolue, que les auteurs n'ont pas l'intention d'en rester là avec eux. Je vais donc attendre avec impatience le troisième volet !

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La boîte à magie

Depuis que Camilla Lackberg a déserté sa série Erica, j'ai du mal, et cette nouvelle série ne me convainc pas du tout... Je m'y suis copieusement ennuyée.



A partir d'un cadavre retrouvé dans une boite à magie (celle où le magicien découpe son assistante...), et de l'enquête qui s'en suivra , les auteurs brossent le portrait d'une brigade de la police de Stockholm différente des autres.

Et c'est la première chose qui m'a gênée : les personnages.

On dirait un catalogue de tout ce qui se fait dans la littérature policière rassemblés dans un roman pour mieux faire monter la "sauce" de l'empathie, de l'étrangeté, de l'originalité.

On a Mina , "l'inspectrice vedette" aux tocs importants (elle est obsédée par les microbes ) , qui vit seule, mais passe beaucoup de temps à observer une adolescente (sa fille ? ), il y a un potentiel mystère la dessous qui sera certainement dévoilé dans les tomes suivants. . Mina est inscrite aux AA. C'est elle, sur la recommandation d'une vague connaissance de cette association, qui ira chercher le second personnage " The Mentalist", sensé leur apporter de l'aide.

Lui, c'est pareil, je n'ai pas accroché. Divorcé , il a épousé la soeur de sa première femme, et les deux enfants du premier "lit", cohabitent avec le troisième , et leur tante. C'est glauque ! Mentaliste a succés, il est obsédé par les chiffres, les codes et va se prendre d'affection pour Mina et réciproquement, Tomberont-ils dans les bras l'un de l'autre ou resteront-ils copains, on le saura dans un prochain tome ..

En arrière plan , on a droit à toute une brochette de flics uniquement définis par leurs manques ou leurs problèmes : le dragueur lourd / le solitaire / le père épuisé par la naissance de ses triplées / la chef qui ne peut pas avoir d'enfants...

Mais cet amas de problèmes finissent par lasser et ralentir l'histoire, le suspens. Le mentaliste ,un peu bizarre ,ne pouvant pas s'empêcher de donner pour certains mots la définition du dictionnaire, on se croierait sur Wiki...

Il faut attendre la fin pour que l'histoire décolle un peu, et là encore, c'est glauque et complétement tiré par les cheveux .

Le problème de cette histoire (et c'est un comble lorsqu'un roman parle de magie), c'est qu'on voit trop les ficelles tirées par les auteurs, leurs recettes d'écriture. Camilla Lackberg utilise encore le procédé de la série "Erica", des allers-retours dans le passé, sensés expliquer le présent, les névroses accumulées dés l'enfance, expliquant la perversion et les crimes commis adultes.

Mais là, c'est n'importe quoi...



Pas convaincue par un manque criant de suspens, des personnages qui sont des clichés sur pattes, je ne pense pas poursuivre la série.

Ce roman fait 648 pages...
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La boîte à magie

Mina la policière est phobique des germes et fréquente les réunions des AA et Vincent le mentaliste a un toc avec les chiffres, en plus de ne rien comprendre aux relations sociales. Les nouveaux héros de Camilla Läckberg sont vraiment gratinés.

Dans cette première enquête ils vont devoir tenter de résoudre des crimes en lien avec le milieu de la magie, des crimes sacrément tordus et d'une violence inouïe.

J'ai bien aimé ce tout premier volume des aventures d'un duo assez improbable, au point qu'on se demande comment ils arrivent à vivre au quotidien, chacun des deux souffrant de maux très handicapants et ayant tous les deux des vies privées bien compliquées.

Les personnages secondaires ne sont pas épargnés non plus par les problèmes, entre un policier misogyne, un autre qui n'a quasiment pas dormi depuis trois mois et une chef qui n'arrive pas à être enceinte...

La construction du roman est la même que dans la série mettant en scène Erica la biographe, à savoir deux histoires racontées en parallèle, une qui remonte à plusieurs décennies et une qui est actuelle, les deux ayant évidemment un lien, la plus ancienne devant forcément expliquer les meurtres d'aujourd'hui.

L'ambiance de la Suède d'aujourd'hui est bien décrite, une Suède partagée entre l'ouverture vers le monde et une partie de la population beaucoup plus traditionnelle et fermée à l'accueil des étrangers par exemple.

J'ai bien aimé que l'enquête se déroule sur plusieurs mois, ce qui est plus crédible que de résoudre plusieurs meurtres en trois jours.

Une bonne enquête, originale et bien menée et des personnages que j'aurais plaisir à retrouver dans une future enquête, au moins pour suivre leurs vies privées bien chaotiques.

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La boîte à magie

Je connais Camilla Laeckberg pour avoir déjà lu plusieurs de ses livres. Jamais je ne l’avais vu associée pour écrire un livre à quatre mains.



Mina Dabiri , jeune enquêtrice, demande à Vincent Walder, célèbre mentaliste et illusionniste, d’aider la police à établir le profil psychologique d’un tueur.



Pourquoi lui, justement ?

Parce qu’il est mentaliste et illusionniste.

Tuva a été assassinée dans une boîte à magie transpercée par des épées.

Robert a été découpé en trois morceaux dans une autre boîte à magie, et on découvre que le suicide d’une jeune femme était en fait un crime.

Chaque cadavre est marquée d’un chiffre romain et est accompagné d’une montre indiquant l’heure du crime.



Pour Vincent, la date, l’heure et le chiffre romain forment un code qu’il doit craquer pour comprendre la logique du tueur.



Voilà un livre dont la structure n’est pas ordinaire.

L’intrigue démarre très fort. Dès les premières pages on assiste, comme si on y était, à l’assassinat de Tuva. (Je me dis : « faudra s’accrocher » - la description de l’événement est très réaliste).

Et puis, toute l’action s’arrête pour faire connaissance avec les différents protagonistes. Vincent Walder, obsédé par les nombres pairs, toujours occupé à compter puis Mina, névrosée et percluse de tocs et l’équipe de Police qui ont tous aussi quelques casseroles à leur actif.



J’ai failli m’arrêter à la page 45, tellement ces détails m’avaient sorti de l’enquête.

Je me suis fait violence et j’ai continué…

Grand bien m’a pris.



Le deuxième crime relance l’histoire et m’a permis de « raccrocher les wagons » et de ne plus lâcher…

L’enquête avance doucement mais très sûrement. Même les petites digressions, qui bien souvent agacent, sont utiles à la progression de l’intrigue parce qu’il y a toujours un petit indice qui y traîne.



Les personnages sont très attachants et très sympathiques. Leurs problèmes les rendent terriblement humains.



C’est Julia, cheffe de l’équipe, préoccupée par son traitement hormonal pour avoir un bébé.

C’est Peder qui ne dort pas à cause de ses triplés.

C’est Christer, solitaire et bougon

C’est Ruben, le macho qui a réponse à tout mais toujours à côté de la plaque.



Le style est efficace

Les phrases courtes et les chapitres courts donnent un excellente dynamique au texte.

Les flashbacks nous permettent d’avancer dans notre propre enquête.



La fin est haletante.

Je ne saurai que vous conseiller ce pavé de 650 pages pour 900g (c’est lourd pour un livre - Pourriez pas faire deux tomes, SVP ?…)
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Le culte

Deuxième enquête de Mina et Vincent, les personnages de Camille Läckberg et Henrik Fexeus.



L'équipe de Julia est chargée de l'enquête sur l'enlèvement de William, petit garçon de cinq ans. Trois jours plus tard, on retrouve son corps.

L'équipe fait le rapprochement avec l'enlèvement de Lilly survenu quelques mois plus tôt et qui s'était terminé de la même façon…



Les auteurs répètent un peu le même schéma que dans « La boîte à magie ». Tout en suivant l'enquête on va se trouver mêler aux problèmes personnels de toute l'équipe.

On pourrait penser que toutes ses digressions nous éloigneraient de l'intrigue.

En fait non ! Par ce procédé, j'avais franchement l'impression d'être un collègue.



Nos deux héros sont toujours aussi névrosés et leurs attitudes lors de leurs retrouvailles m'ont laisser penser qu'il pourrait se passer quelque chose entre eux…



Le rythme est toujours soutenu et la fin est surprenante et peut-être un peu too much.



Un petite suite si on en croit la citation de la page 711 : « il devait payer. Plus de quarante ans après la mort de sa mère, il allait enfin recevoir sa punition. Il ne savait pas par qui. Ni quand ça allait arriver. Il savait seulement que c'était en préparation. »



Franchement, j'ai hâte.
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Le culte

Crime d'enfant, certainement le plus abjecte de tous les crimes.



J'avais lu le premier opus de cette nouvelle série, La boite à magie, et de fait j'ai retrouvé un certain nombre de personnages déjà connus. Mais je dirais qu'on peut très bien lire cette seconde enquête sans avoir l'impression d'avoir loupé quelque chose.

On retrouve donc Mina et son équipe d'enquêteurs à savoir Ruben, Julia, Peder, Christer, le chien Bosse et un nouvel arrivant Adam. On retrouve pareillement les manies et obsessions des uns et des autres.



Mina va refaire appel au mentalisme Vincent Walder car elle se trouve confrontée à ce qui pourrait bien s'avérer être une série de meurtres d'enfants de 5 ans dans la région de Stockholm.

L'histoire s'ouvre sur la disparition du petit Ossian Walthers que son papa, Fredrick ne trouve plus en venant le récupérer à l'école maternelle de Södermalm. Les encadrants, Tom et Jenya n'ont pas remarqué qu'une femme l'aurait attiré vers sa voiture. Dès la disparition de l'enfant, l'équipe d'enquêteurs a peur de la ressemblance d'une disparition similaire, 1 an avant, de la petite Lilly Meyer, retrouvée assassinée 3 jours plus tard. Les mises en scène des enlèvements ainsi que celles des crimes sont travaillées à la perfection.

Commence alors une course contre la montre bien compréhensible tant la notion d'un nouveau désastre affole toutes les personnes gravitant autour de l'affaire en cours.

Les personnages principaux évoluent au fil du temps et ça ne gêne en rien, mais je dirais que c'est peu fréquent et un peu déstabilisant dans les polars.

Le personnage du mentalisme révèle d'intéressants artifices et moyens pour progresser dans la recherche du coupable. Pour rendre ce personnage attrayant, les auteurs lui ont rajouté un handicap supplémentaire : de nouveaux ennemis en lien avec son passé, plus précisément son enfance.

Ce ne sera qu'au bout de plus de 700 pages que l'on aura droit à l'identité du meurtrier et à la raison des crimes. Et encore, puisqu'il persiste quelques zones d'ombre ! On sent bien que les deux auteurs, Camilla Läckberg et Henrik Fexeus, ont encore des cordes à leur arc pour les prochains thrillers.



J'avoue que je me demande toujours et encore comment deux auteurs arrivent à écrire un polar à quatre mains. Dans tous les cas, ici c'est bien écrit ; j'ai eu beau scruter, on ne décèle pas qu'ils sont deux à manoeuvrer le gouvernail. Réellement j'admire cela.



Une nouvelle fois de la bonne et glaçante enquête suédoise.
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Le culte

Les intrigues policières qui concernent des enfants sont toujours plus sombres que celles concernant des adultes.

Dans ce roman, le second d'une série mettant en scène deux protagonistes très particuliers, nous allons tenter de comprendre comment et pourquoi des enfants de 5 ans ont été enlevés en plein jour sans que personne ne le voit.

Mina est policière et est obsédée par les germes, microbes, virus et bactéries, ce qui rend son quotidien assez fastidieux, et Vincent est mentaliste, son toc à lui ce sont les chiffres et les énigmes, il compte tout et assemble les lettres des mots pour former des nombres, bref, sa vie à lui non plus n'est pas simple, surtout qu'il a bien du mal à décrypter les sentiments des autres.

Ce duo improbable a déjà travaillé ensemble lors d'une précédente enquête, qui nous faisait découvrir le milieu de la magie, et ils vont à nouveau faire équipe cette fois-ci.

L'intrigue est prenante et nous emmène dans le milieu des sectes, on nous montre comment l'embrigadement se fait et comment on peut manipuler à peu près n'importe qui avec les bonnes techniques.

Les personnages secondaires sont bien décrits et on ressent un fort attachement pour eux.

Parallèlement à l'enquête, on va suivre la vie personnelle de Mina, qui a un lourd secret et celle de Vincent, qui a une femme très jalouse.

Il sera préférable d'avoir lu le premier volume avant de lire celui-ci, car la vie personnelle des personnages y est abondamment expliquée, ainsi que leurs liens, et même si on comprend l'intrigue, ce tome est la suite directe du précédent, une partie de l'intrigue du premier roman se poursuit dans celui-ci.

J'ai adoré retrouver Mina et Vincent, même si leurs tocs et phobies sont parfois vraiment pénibles et qu'on a très envie de les secouer.

La partie policière est haletante, même si on devine certains éléments importants bien avant la fin.
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La boîte à magie

Traduit du suédois par Susanne Juul



Je découvre deux nouveaux enquêteurs, Mina Dabiri et Vincent Walder.

Ils sont un peu spéciaux, ces enquêteurs. En effet, Dina craint la "crasse", réelle ou fantasmée. Elle se nettoie de façon compulsive et nettoie tout aux alentours. Quant à Vincent, un mentaliste, il est obnubilé par les chiffres, qui ne doivent surtout pas être impairs ( ? ), il est claustrophobe et méticuleux à l'extrême.

Un peu barjos ces deux là, non ?

Ce duo fonctionne à merveille et ils mènent une enquête difficile en 649 pages pendant lesquelles je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Bonne lecture.
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La boîte à magie

Camilla Lackberg figure parmi les rares auteurs "venus du froid" que j’apprécie. Dans sa série avec pour héroïne Erica Falck, j'avais beaucoup aimé sa façon de mêler habilement une enquête policière sur des meurtres particulièrement "gore" aux petites anecdotes de la vie de famille des enquêteurs, nous faisant ainsi facilement passer du biberon à la salle d'autopsie. Le premier opus de son nouveau duo est en cela une totale réussite.



Mina Dabiri, enquêtrice à la brigade criminelle de Stockholm, s'adjoint les services de Vincent Walder, célèbre mentaliste et illusionniste, pour résoudre le meurtre sordide d'une femme, retrouvée transpercée d'épées, dans une boite à magie. Tout le talent de Vincent va être sollicité dans cette enquête de 650 pages pleines de rebondissements. Parallèlement, Camilla Lackberg qui s'est faite accompagner dans l'écriture par Henrik Fexus, auteur et mentaliste, nous détaille la face cachée de chaque intervenant de la brigade. On y découvre toutes les failles que chacun tente de dissimuler aux autres : solitude, addiction, névroses diverses. Même si on peut trouver que les TOCs de Mina ou les obsessions de Vincent, par définition répétitifs, reviennent régulièrement sur le devant de la scène, le suspense est bien présent et je n'ai pas vu un seul instant venir le dénouement. J'aime beaucoup également l'alternance de temporalité dans les chapitres à laquelle l'auteure nous a habitués.



J'accorde un 19/20 à ce nouveau duo d'enquêteurs non-conventionnels. J'attends de voir avec impatience comment Camilla Lackberg va se renouveler pour écrire la suite de leurs aventures, en évitant les rappels incessants de leurs névroses.
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La boîte à magie

Gröna Lund, parc d'attraction incontournable de Stockholm. Entre manèges à l'arrêt et obscurité angoissante, une boîte transpercée d'épées contenant un corps de femme est retrouvée.



Pour la nouvelle enquêtrice Mina Dahbiri, l'affaire dépasse les compétences de la police. Vincent Walder, expert en mentalisme et en communication non verbale, accepte de lui prêter main-forte.



S'agit-il d'un tour de magie qui a mal tourné ou d'un tueur machiavélique??



En complément de leurs talents, une visite dans les archives policières devrait aider le duo à trouver des réponses...



Grâce à des indices parsemés sur le corps de la victime et dans le parc d’attractions où a été découverte la mise en scène morbide, Vincent soutient la piste d’un tueur en série.



Les deux acolytes font alors le lien avec d’étranges meurtres toujours non résolus.



La menace pèse sur le duo et une course contre la montre est lancée. Comment retrouver un dangereux psychopathe dans la jungle urbaine de Stockholm ? Mais surtout : comment sauver les prochaines victimes ?



Les talents de Camilla Läckberg qu'on ne présente plus et du mentaliste et présentateur télé Henrik Fexeus se conjuguent pour créer La Boîte à magie, premier volet d'une nouvelle trilogie mettant en scène un duo inédit étrangement complice et aux multiples névroses.



Ce roman vous emmène en Suède, dans un univers où les couleurs des parcs d'attractions et des tours de magie vont se teinter de sang et d'obscurité...



Quel plaisir de retrouver la plume de Camilla Läckberg. dans ce thriller une nouvelle fois rédigé de main de maître !



Camilla Läckberg nous aiguille à sa convenance vers différentes possibilités tout en nous laissant gamberger un minimum.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La boîte à magie

Excellent polar, bien différent et surtout tellement meilleur de ceux qu’écrit Camilla Lackberg seule.

Ici, deux personnages hors-normes tiennent le haut du pavé: Mina, policière ultra névrosée, fait partie d’une équipe spéciale d’enquête sur un meurtre particulier. Elle contacte Vincent, mentaliste de spectacle, mais aussi souffrant d’un trouble de la sphère autistique, et le fait entrer dans l’équipe comme consultant. À eux deux, il vont remonter différentes pistes en apprenant à surmonter leurs problèmes mentaux et leurs difficultés à lier des liens sociaux, tout en avançant dans l’enquête, qui les mène dans le monde des spectacles de magie.

Excellente enquête, très originale (bon, quand même on tue des femmes innocentes avec des procédés atroces, comme d’habitude) mais je n’avais encore jamais rien lu sur le monde de la magie, du coup belle découverte!

Les deux protagonistes sont intelligents, courageux et fragiles: Mina, lourde de névroses ingérables. Malgré tout, elle est courageuse et commence à tisser des liens avec Vincent et même avec les membres de son équipe que l’on voit s’ouvrir subtilement à son rythme.

Vincent, est lui aussi la proie de sa maladie, qui l’oblige à des actes qui nous semblent illogiques mais qui en fait obéissent à une logique qui lui est propret qui est coincé dans un mariage foireux - mais en fait l’est-il tant que cela?

L’évolution du roman est rythmée, et suit le rythme de l’ouverture de l’esprit de Mina et Vincent, c’est plutôt bien fait - plus rapide n’aurait pas été crédible, cela aurait été surfait.

Dans l’ensemble, ce duo d’enquêteurs fonctionnent super bien, comme celui des auteurs, et je conseille vivement la lecture de ce polar, même aux « allergiques » de Lackberg, car ici, on est assez loin de son style habituel.
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La boîte à magie



Nouvelle série et nouveau tandem d'enquêteurs. J'étais assez impatiente de découvrir ce que Camilla Läckberg nous avait concocté et la couverture de ce nouveau roman m'attirait beaucoup.

Au final, je ressort un peu déçue de ma lecture parce que je me suis parfois bien ennuyée alors que l'autrice m'avait habituée à des page turners.



Le nouveau tandem, c'est Mina et Vincent. Tous les deux sont atteints de TOC, dans différents registres, mais c'est cela qui leur permet de se comprendre alors qu'ils manquent tous les deux d'intelligence émotionnelle. Elle, flic dans une unité un peu spéciale, boirait des flacons de gel hydroalcoolique si elle pouvait, passe son temps à fuir le moindre germe et finira sans doute par acquérir une usine de plastique juste pour contrôler la chaîne de fabrication des pailles. Lui, mentaliste à succès, ne peut s'empêcher de trouver des "systèmes" dans toutes les suites de lettres ou de chiffres et regarde des tutos pour savoir comment se comporter en famille et entre amis. Bref, pour le commun des mortels, ils sont insupportables. Mais ensemble, ils pourraient bien progresser.



L'intrigue policière tourne autour d'une série de meurtres mis en scène selon certains tours de magie célèbres. L'équipe de Mina est sur le coup, Vincent est un consultant externe intégré à l'équipe le temps de l'enquête.



Sans surprise, et c'est peut-être un premier regret, Camilla Lâckberg intègre entre les chapitres une histoire qui s'est déroulée dans le passé. C'est un procédé hyper usé dans la série avec Erica Falck qui ne crée plus aucun suspense.

L'équipe spéciale qui mène les investigations est intéressante. Oui, mais voilà... On sent que l'autrice, qui écrit cette fois en collaboration avec un auteur, mentaliste comme un des personnages principaux, a voulu poser les bases d'une future série. Et donc, au lieu de bien poser chacun des personnages gravitant autour du tandem phare, elle est allé bien souvent dans trop de détails, inutiles pour ce volume, tout en laissant une part de mystère qui laisse donc un goût de trop peu. On pourrait presque imaginer qu'elle a déjà en tête un tome par membre de l'équipe tant les ficelles sont grosses et dans le même temps, malgré la profusion d'informations, je n'ai finalement pas bien compris pourquoi ils ont été choisis pour faire partie de cette équipe particulière. Et pourtant c'était ça qui m'intéressait au moment de faire connaissance.



L'intrigue était un peu sans surprise, j'ai quand même retrouvé une envie de tourner les pages de plus en plus vite dans le dernier tiers et ne suis pas mécontente de la fin, bien qu'on ait là une porte "béante grande ouverte" tant la suite est téléphonée.



Une lecture mitigée donc, qui accuse quelques longueurs inutiles à ce stade de la série qui ne fait que commencer, qui m'a parfois un peu ennuyée mais que j'ai quand même lu jusqu'au bout. Je ne vais pas dire que je suis impatiente de retrouver tout ce petit monde mais quand le deuxième tome sortira, je serai sans doute au rendez-vous pour voir si l'ensemble évolue dans le bon sens.
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La boîte à magie

Camilla Lackberg a délaissé depuis quelques années le cycle des enquêtes d'Erika. Depuis elle a écrit quelques romans indépendants, dont l'excellent Sans passer par la case départ, qui sort du genre policier. Elle y revient aujourd'hui avec La boîte à magie, et un couple d'enquêteurs originaux atteints tous les deux de troubles du comportement, un mentaliste et ex-prestigidateur claustrophobe et affligés de T.O.C. et une policière phobique et hypocondriaque, réussissant tous deux à surmonter leurs problèmes pourtant poussés à des stades invalidants pour interagir socialement et rencontrer un certain succès dans leurs professions respectives. Ils font partie d'une équipe enquêtant sur une série de meurtres (eh oui, un serial killer, hélas) perpétrés selon des modus operandi bizarres, tirés de divers tours de magie.

J'avais rédigé une première critique assez enthousiaste au début de ma lecture me réservant d'y revenir. De fait aujourd'hui mon avis est beaucoup plus mitigé J'indiquais en effet que cet opus était sans doute le meilleur roman de l'auteur. Son meilleur roman policier peut, Camilla Lackberg n'étant pas selon moi un auteur particulièrement doué, dont le meilleur livre est finalement Sans passer par la case départ, guère apprécié car sortant du cadre policier et déconcertant ses lecteurs habituels.

Cependant l'auteur met en scène des personnages attachants avec un passé compliqué où se trouve d'ailleurs la clé de l'énigme, edont l'étude des relations est le meilleur du livre.

Quant à l'intrigue policière, elle souffre des défauts habitué des histoires de tueurs en série : un manque de vraisemblance, des ressorts trop compliqués, et surtout un serial killer "surpuissant" bien éloigné des tueurs réels.

Il faut reconnaître cependant que le suspense est réel et tient en haleine jusqu'à la fin du roman, malgré sa longueur peut-être excessive, et bien que certains fils ne soient pas réellement dénoués Mais sur ce point, je n'en dirai pas plus, car il est criminel de trop en révéler sur l'intrigue de ce genre d'ouvrages.

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Le culte

Après la boîte à magie, qu'on avait conseillé dans les polars de l'an dernier, quoi de plus logique que de vous recommander le second volet des aventures écrit à quatre mains par Camilla Lackberg et Henri Fexeus « Le culte », modeste pavé de..... 720 pages !!!



L’action se passe en Suède en plein été et on retrouve l’enquêtrice Mina et le mentaliste Vincent Walder, ils vont une nouvelle fois lier leurs compétences afin de trouver le responsable de crimes odieux qui touchent des enfants.

le duo Mina ( la policière) - Vincent ( le mentaliste) sont ainsi plongés dans une course contre la montre pour arrêter le ou les assassins de jeunes enfants. Ceux-ci sont enlevés et retrouvés morts selon un schéma bien précis que Vincent devra absolument déchiffrer avant qu’il ne soit trop tard.

Rythme soutenu, énigmes subtilement distillées, personnages attachants et tellement bien construits, ce roman possède tous les ingrédients pour des moments de lecture réussis!



L’enquête est vraiment poussée, et après une mise en route sans doute un peu longue, le rythme s’accélère nettement les deux cent dernières pages.



On vous vous conseille de lire " la boîte à magie" en premier car si les deux enquêtes sont indépendantes l'une de l'autre, les références au premier volet sont assez importantes et .les personnages secondaires sont un peu plus mis en avant.



Incontestablement, ce thriller possède tous les atouts pour une lecture passionnante, haletante et addictive !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La boîte à magie

Bon et bien j'arrête là.

Ce n'est pas dans mon habitude d'abandonner une lecture, mais là j'ai été jusqu'à la page 371 et je ne vois pas l'intérêt de continuer.

C'est long, long, si long....

C'est dommage l'intrigue est plaisante mais ça avance trop doucement.

Et puis tant de livres dans ma PAL....

Tant pis.

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Le culte

C’est le second tome des aventures de Mina et Vincent, respectivement Inspectrice à la Brigade criminelle et mentaliste.

Des enfants sont enlevés et tués, leur cadavre disséminé dans la ville. L’enquête est difficile dès le début et l’hypothèse qu’ils suivent est celle d’une secte. Les policiers engagent Nova, une femme puissante, écrivaine et leader charismatique d’une association fondée sur la philosophie d’Épicure, qui prône le renouveau et s’est spécialisée dans la guérison d’anciens membres de sectes. Mina a des réserves sur les théories de la consultante et trouve là une bonne raison de se rapprocher de Vincent, qu’elle n’a pas vu depuis deux ans (cf tome précédent) et avec qui elle a tissé des liens spéciaux.

C’est avec un très très grand plaisir que j’ai retrouvé les deux « enquêteurs bizarres » révélés dans « la boîte à magie ». Ce tome est encore meilleur que le précédent: on s’est habitué aux TOC handicapants de Mina - qui voit des virus et bactéries partout et se désinfecte toute la journée -, et à Vincent dont le cerveau fonctionne comme un ordi de compétition à reconnaissance faciale. Leurs bizarreries réunies en font une équipe de choc, notamment parce qu’ils se comprennent mieux que n’importe qui d’autre. L’enquête est compliquée, mais les retournements nombreux sont autant de rebondissements et on ne s’ennuie jamais (il y a même une bonne grosse tragédie…😢). D’ailleurs, il faut bien aller jusqu’au bout car le dernier chapitre est très très révélateur et répond à la question que personne ne se pose de tout le long du polar… mais je ne divulgâche rien!

Bref, pour tous ceux qui ont aimé « la boîte à magie » foncez! Pour tous ceux qui aiment les polars bien ficelés: commencez par « la boite à magie » car ce sera plus simple à suivre et beaucoup plus sympa de voir se développer les relations entre les divers personnages.
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La boîte à magie

Challenge plumes féminines 2024 – n°1



Je continue mon furetage sur youtube et la découvert de certaines bibliographies. Pour cette auteure, c’est seulement ma 2ème lecture et le début d’une nouvelle série.



L’histoire est intrigante mais bizarre. On alterne entre plusieurs personnages, le passé et le présent de certains. C’est difficile à suivre et de s’y retrouver. Les 2 personnages principaux sont intrigants à cause de leurs différentes manies mais on n’a pas vraiment l’explication du pourquoi de celles-ci. J’ai malgré tout eu un peu de mal avec eux mais j’ai fini par m’attacher à Mina. En fait, de l’histoire, je n’ai pas retenu grand-chose à part les meurtres étranges perpétrés dans des boîtes à magie. L’enquête avance tout doucement voire trop. Et puis, l’alternance entre le passé d’un jeune garçon et le présent de deux des enquêteurs m’a mis un peu le bazar dans la compréhension de l’ensemble (et vu la lenteur de mise à dispo des épisodes), j’avais tendance à oublier beaucoup de détails… Malgré tout, j’ai eu du mal à me départir d’un sentiment de plagiat entre la série américaine Le mentaliste et ce 1er tome, beaucoup de choses se ressemblent, jusqu’au terme même de mentaliste. C’est la première fois que je le vois apparaître depuis cette série TV (que j’appréciais beaucoup au passage). Seuls les meurtres ont réussi à me tenir en haleine tout au long car le reste de l’histoire n’est que blabla sur la vie de tous les jours des deux protagonistes. Du coup, ça devient vite long et redondant avec les affaires de famille de chacun, les jalousies ou les secrets des uns et des autres. De temps en temps, nous avons également les histoires des autres membres de l’équipe. J’ai donc attendu patiemment la fin pour connaître la résolution de cette enquête. Un peu déçue du coup car tout se résout à 2h de la fin, voire moins, grâce à un évènement qui débloque tout. Certes, je commençais à me douter de certaines chose car certains éléments sont manquants dans cette histoire. Malgré tout, pour d’autres, j’étais loin du compte. Mis à part ça, ça n’a pas su relever mon avis pour l’ensemble de cette enquête et son enrobage.



Comme vous l’aurez compris, j’ai été un peu déçue par cette histoire qui n’a pas su me prendre aux tripes tout au long du roman. Malgré les histoires respectives des protagonistes, j’y suis restée assez hermétique. Seule l’utilisation des boîtes à magie m’intriguait car assez atypique. Je testerai peut-être un autre roman de cette auteure afin d’avoir un avis définitif sur son style d’écriture et ses histoires. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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