Citations de Hervé Duphot (18)
La terre est vivante, il faut l'aimer, la dorloter pour que la vie s'y développe.
Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l'éternité.
Si j'ai conçu cette machine d'accouchement, c'est parce que j'ai constaté à quel point l'ignorance et le manque de connaissance pouvaient tuer !
Grâce à elle, si vous m'en donnez l'autorisation, je pourrai, à travers des cours adaptés, enseigner aux femmes simples notre art pour en faire des accoucheuses qualifiées.
A propos, je vous ai rapporté ça Rose.
C'est la main de Fatma, ça protège du mauvais sort, j'ai pensé qu'après vos déboires dans le jardin, ça pourrait servir...
Merci, c'est très gentil... mais ça s'est bien arrangé avec Marcel....
Je connais d'autres roses plus simples mais tellement plus parfumées... On les trouve au pied du Haut Atlas, où elles ne fleurissent qu'une fois par an. Alors on doit se dépêcher de les cueillir avant qu'elles ne s'étiolent.
Je vois encore le large visage de Mrs. Grose, tandis qu’elle pénétrait le sens de mes paroles.
« À Harley Street ?
— À Harley Street !
— Eh bien ! mademoiselle, vous n’êtes pas la première, et vous ne serez pas la dernière, non plus.
— Oh ! répondis-je, en réussissant à rire, je n’ai pas la prétention d’être la seule. En tout cas, mon autre élève, à ce que j’ai compris, arrive demain ?
— Pas demain, mademoiselle, vendredi. Il arrivera comme vous, par la diligence, sous la surveillance du conducteur ; on lui enverra la même voiture qu’à vous. »
Une fille, encore !
En êtes-vous certaine, madame ?
J'en ai déjà deux.
Comme si nos femmes, elles savaient pas y faire pour accoucher nos enfants !
Je reconstitue ainsi tous les organes de la reproduction aussi bien externes qu’internes. Les femmes apprendront ainsi l’autonomie et s’entraîneront sans blesser, ni la mère, ni l’enfant.
La poupée se glisse dans la matrice avec son placenta dans la position choisie par l’enseignante, en fonction de la situation à travailler
C’est le devise du jardinier : toujours hâte-toi lentement, au jardin, les choses prennent du temps et il faut les faire au bon moment.
Touche pas à ça, imbécile de chat !
On s'ennuie quand on ne travaille pas, vous savez...
- Tous ne jurent plus que par les chirurgiens sous prétexte qu'ils utilisent des instruments qui nous sont interdits ! Comme s'il suffisait d'un pied-de-biche pour faire sortir un enfant !
Qu’est-ce qui s’est passé ?! J’avais demandé qu’on me fasse appeler.
– Grand-mère a pas voulu…elle a fait venir la veuve Bouvier. Mais quand le bras du petit est sorti en premier, elle a pas réussi à le sortir tout entier… alors elle a décidé de couper tout ce qui sortait… et puis elle est partie.
- Une fille, encore ! En êtes-vous certaine, Madame ? J'en ai déjà deux.
- Alors j'ai bien peur que ça ne vous en fasse trois.
Alors là, y a le machin qui part à tout berzingue, impossible de l'arrêter !
Et le vieux schnock qui hurle à côté : Les pivoines, les pivoines !
Comme faut qu’il sorte vite, le p’tiot, moi, je fais sauter la mère tant qu’elle peut. Ça décroche son fruit…
Moi, j’appuie bien fort sur l’ventre d’la femme pour qu’il sorte, mais je n’ai plus autant de force qu’avant.
- Monsieur, sachez que je suis sage-femme jurée au châtelet et donc habilitée par le tribunal dans certaines affaires ! Je suis également maîtresse et mes apprenties sont formées selon les règles de l'art !
- Ainsi vous êtes sage-femme ? Mais qui, aujourd'hui, fait encore appel à une sage-femme quand on peut appeler un accoucheur ? C'est ça la modernité, le progrès ! Je crains même, madame, que vous ne soyez déjà une espèce en voie de disparition, si j'en crois l'article publié dans notre encyclopédie par M. Tarin...