Nos regards se croisent. Soudain, nous réalisons chacun que nos corps sont trop serrés l'un contre l'autre. J'ai conscience de ma peau, de la sueur qui perle sur la lèvre, de mes cuisses qui s'effleurent. J'ai conscience de la chaleur qui se dégage de son cou sous mes doigts ; de ses cheveux qui les caressent et de mon envie d'y plonger les mains. Je respire son odeur : mousse, bois de chêne et de cuir. Je contemple sa bouche traîtresse et l'imagine contre la mienne.
Qu'on me laisse obtenir tout ce que jai toujours désiré, tout ce dont j'ai toujours rêvé, ainsi que le malheur éternel qui l'accompagnera.
Qu'on me laisse vivre avec un fragment de glace dans le cœur.
Cardan - On lui montre qu’en tant que grand roi je ne suis pas un bon à rien
Jude - Et comment s’y prend-on?
Cardan - Ça sera très difficile, répond-il, car j’ai bien peur qu’elle ait raison.