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Critiques de Homer Hickam (44)
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Albert sur la banquette arrière

Le titre étrange et le côté road-book du résumé m'avaient incitée à participer à cette masse critique privilégiée. Quand, à la réception du livre, j'ai vu le bandeau où l'auteur du "fakir Ikea" clamait avoir adoré "Albert sur la banquette arrière", je me suis dit "aïe aïe aïe". Je n'ai pas lu le "fakir Ikea" mais je le rapproche de toute cette mouvance de feel-good-books, comédies prétendument décalées et rafraîchissantes. Une précédente masse critique privilégiée m'avait fourni l'occasion de découvrir ce registre avec "l'assassin qui rêvait d'une place au paradis" que j'avais détesté au plus haut point. C'est donc très méfiante et en moonwalk que je me suis lancée dans la lecture du roman de Homer hickam.



"Albert sur la banquette arrière" ne va pas me réconcilier avec ce genre de romans. Je crois que je l'ai encore plus détesté que "l'assassin...". Pourtant "Albert..." est un peu moins mal écrit que le roman de Jonas Jonasson et le contexte m'attirait d'avantage. Oui, mais voilà, Homer Hickam ne sait tout simplement pas raconter une histoire. J'ai été plusieurs fois tentée d'abandonner ma lecture mais par respect pour Babelio et l'éditeur Mosaic qui m'ont permis de lire ce roman gracieusement j'ai tenu à aller au bout. Et le voyage fut long, très long !



Au cours de leur périple, les héros, Homer et Elsie, vont vivre bien des péripéties, croiser la route de braqueurs, de syndicalistes, de contrebandiers d'alcool, ils vont devenir champion de base-ball et garde-côte pour lui, infirmière et gérante de pension familiale pour elle, ils vont faire les acteurs, se trouver coincés dans un ouragan, le tout accompagnés d'un alligator et d'un coq. Ce qui aurait dû à une aventure burlesque trépidante et absurde allant à 100 à l'heure se révèle un récit d'une mollesse impressionnante provoquant un ennui abyssal.



De plus, le roman pourrait se passer dans les années 60 ou 80 que ça ne changerait rien, le contexte de la grande dépression n'est pas vraiment utilisée si ce n'est au cours du passage avec les ouvriers grévistes ; passage que j'ai envie d'appeler "le chapitre foutage de gueule qui fout un peu la gerbe à qui a un minimum de conscience sociale. Pour résumer, on a dans ce chapitre un patron faisant appel à des casseurs de grève et à des gros bras face à ses employés réclamant plus de sécurité et de meilleurs salaires. Mais en fait, il n'est pas si méchant que ça, il ne savait pas qu'il fallait bien traiter ses ouvriers. Le happy end de cet épisode c'est que les grévistes acceptent de reprendre le travail avec une baisse de salaire mais avec la promesse d'une augmentation dès que l'entreprise irait mieux. Ce passage ravirait le Medef !



Ajoutez à ces péripéties inintéressantes des dialogues insipides d'une indigence totale.

Quant aux personnages, ils ne sont pas plus réussis. Ils sont caractérisés à la truelle, fadasses, sans épaisseur et n'ont aucun arc transformationnel. Elsie est détestable, odieuse, ne cesse de râler et de reprocher à son mari de n'être "qu'un mineur de charbon". Et tout d'un coup, sans que l'on comprenne pourquoi ni comment, dans le dernier chapitre, elle devient la gentille petite femme à son petit mari chéri. Homer, envers qui, tout au long du roman, on ne ressent qu'une indifférence polie a fini par susciter ma détestation. en fait, celui qui n'était qu'un falot sans caractère, épris d'une emmerdeuse se révèle un gros con qui ne rêvait que d'une bobonne qui s'assiérait sur ses ambitions pour se mettre aux fourneaux et lui pondre des mioches. Les féministes apprécieront.



Bref, tout ça est affligeant !

Pour les dialogues qui balancent, je garde Lansdale. Pour la dinguerie des situations, je garde Dorsey. Et je tire un trait définitif sur tous ces feel-bad-books.



Challenge Multi-défis 2016 - 38 (un livre d'un genre que vous détestez)

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Albert sur la banquette arrière

Il y 'a des gens qui cherchent partout des Mirza ♫, des Youki ♫, des Rantanplan, des Milou ; Homer et Elsie ne cherchent pas Albert , et pour cause, il est sur la banquette arrière .

Il y a des êtres qui "adoptent un mec.com ", des chiens , des chats , des trente millions d'amis... Homer et Elsie n'ont rien adopté du tout, on leur a offert Albert , en cadeau de mariage .

Vous dire qu' Homer est enchanté par ce cadeau serait mentir . Car ce cadeau est encombrant , premièrement parce qu' Albert est un alligator et qu'il grandit et deuxièmement parce que ce cadeau vient du premier (et unique !) amour d'Elsie : Buddy .

Homer aimerait bien , accessoirement (!), qu'Elsie se souvienne que c'est avec lui qu'elle est mariée . D 'ailleurs, ce serait mieux aussi si elle l'aimait ...

Alors, parce que cette fois "s'en est trop!", Albert pose un ultimatum à Elsie. C'est lui ou Albert ! L'alligator devra rejoindre sa région d'origine , la Floride ...Et les voilà partis en voiture tous les trois , traversant l'Amérique des années 1930 , la grande Dépression, un tournage de film, les rencontres avec 2 écrivains célèbres, une échappée en bateau et une autre en avion ...

Mais c'est aussi parti pour le complétement "barré", le loufoque, l' invraisemblable et le carrément à l'ouest ... Car l'auteur mélange les souvenirs de ses parents (les véritables Homer et Elsie), avec de l'invention pure .

Ce voyage conté ,aurait pu être une énorme partie de plaisir et de sourires mais m'a ennuyé plus d'une fois. Je n'ai pas adhéré au grain de folie de l'auteur et me suis méfiée dés que j'ai vu le bandeau publicitaire sur la couverture :"recommandé par Puértolas (que je n'apprécie pas pour les mêmes raisons ...)

Je n'ai pas "cru" à ce couple , dont les ressorts psychologiques sont si superficiellement abordés par l'auteur : Elsie, parce que j'ai eu envie de la claquer tout du long, pour son égocentrisme, son entêtement , sa bêtise et son "mari -carpette", aveuglé par l'amour .

Je n'ai pas adhéré une seule seconde à la personnalité d'Albert bien trop gentil pour un alligator . [ Je signale au passage que ces bestioles bouffent même leurs petits ...Je hais les reptiles ...Qu'Albert me pardonne ! Surtout qu'il me pardonne !!!! "PAS BOUGER " LE CROCO !!!

Reste une jolie idée (qui aurait été plus intéressante si l'auteur s'était concentré sur l'aspect historique des années 30), une TRES jolie couverture , et un titre intriguant .



Je remercie Babélio et les éditions Mosaïc (qui n'en finissent plus de me surprendre par leurs choix éditoriaux audacieux et diversifiés ) , pour ce cadeau d'été .



Ps: je les remercie aussi , [ BEAUCOUP!] , pour ne pas avoir ajouté au cadeau qu'était ce roman , un cousin d'Albert grandeur nature ...Les Albert , je les tolère près de moi, en bonbons gélatineux uniquement ...

[ Love à tous les trente millions d'amis dans leur habitat naturel ...]
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Albert sur la banquette arrière

Me voilà grandement désappointée, assez déçue et embarrassée…



Un fils qui raconte avec décalage et humour, l'histoire assez loufoque et romanesque de ses parents avait tout pour me plaire. Un périple animé par d'étonnantes rencontres (Steinbeck, rien de moins !) en compagnie d'Albert, un alligator.

Je suis encore sous le charme d'En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut qui lui aussi raconte l'histoire d'amour hors du commun de ses parents et de la présence incongrue de Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique et je m'attendais à retrouver le même plaisir jubilatoire à la lecture de ce roman, mais je dois avouer en toute sincérité, que je suis restée complètement hermétique aux aventures d'Albert sur la banquette arrière. Dès les premières pages, j'ai ressenti un profond ennui, je trouve que le livre manque de fond et de style, que les situations semblent trop fabriquées et tournent en rond. Quant aux nombreux dialogues, ils sont consternants…

Cela ressemble à un grand malentendu pour moi, mais je comprends que ce roman puisse trouver son public, le faire sourire et l'émouvoir…

Je remercie Mosaïc les éditions Albin Michel et Babelio pour ce partenariat.



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Albert sur la banquette arrière

Pour attirer le chaland, rien de tel qu'un titre accrocheur, un pitch inattendu, une histoire loufoque, des pérégrinations à tiroir. Si le bandeau en couverture précise "recommandé par Puertolas", on peut s'attendre au pire!

En ce qui me concerne, cet alligator peut parfaitement aller retrouver les écureuils de Central Park et le fakir enfermé dans son armoire bon marché, son sort m'a laissée totalement indifférente. Qu'on en fasse des sacs à main tape à l'oeil pour la famille Kardashian ou des portefeuilles pour maffiosi, peut me chaut.

On est loin de l'écriture grinçante de John Fante ou de la fantaisie onirique de Brautigan.

Oubliez les tribulations d'Albert et mettez dans vos valises Mon chien Stupide, ou Un Privé à Babylone, à la rigueur les Aventures de Mimi Cracra, ou Le Roman de la Momie. Je ne saurais trop vous conseiller Voyages avec un âne dans les Cévennes, un vrai bonheur, ou le Quatuor d'Alexandrie, un pur chef d'oeuvre.....Bref, soyez perspicaces, avertis, rusés, curieux, n'allez pas en Floride gazouiller sous les palétuviers, c'est plein de moustiques.

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Albert sur la banquette arrière

Avant toute chose, je remercie Babélio et l'éditeur Mosaic pour cet envoi.

J'avais envie d'un roman décalé, bourré de fantaisie, voire d'un livre complètement déjanté....et bien c'est carrément raté.

J'ai commencé la lecture pleine d'enthousiasme, et au bout d'une dizaine de pages, je soufflais déjà de déception et d'ennui.

C'est à se demander comment l'auteur a réussi à écrire un roman si barbant avec une idée pourtant originale et drôle au départ, c'est presque un tour de force à ce niveau-là.

On a un homme amoureux de sa femme, une femme qui elle, est amoureuse de son ex, et un alligator couché sur leur banquette arrière, et à partir de là, l'auteur nous énonce une avalanche de péripéties, de situations incroyables et de rencontres improbables, le tout, sur un ton morne et sans humour.

Question psychologie, passez votre chemin, les personnages sont creux, fades et pas très intéressants.

Question style, bah, ce n'est guère mieux, c'est lourd et plat, mais plat...

J'ai essayé tant bien que mal de poursuivre mais je dois avouer que je n'ai pas dépassé la moitié de ce roman malgré ma volonté farouche de le terminer.

Alors, si vous êtes un fervent défenseur de la lecture du regretté annuaire téléphonique comme distraction de vacances, peut-être que ce catalogue de situations ubuesques vous plaira, moi, j'ai baillé, j'ai râlé, j'ai re-baillé et comme je ne suis pas maso, que je n'ai pas envie de me saboter les soirées et qu'il y a des tas d'autres livres qui m'attendent, j'ai finalement laissé tomber sans regret Elsie, Homer et leur bestiole couchée sur la banquette arrière.
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Albert sur la banquette arrière

Merci à Masse critique et aux éditions Mosaïc; ce roman pourrait bien illuminer mon été.

Parce que je l'ai fini. Ça m'a rappelé ma longue descente du Mont Ida que j'ai faite la cheville gonflée en me disant à chaque pas que j'allais devoir arrêter. Ce bonheur quand j'ai enfin atteint le village d'Anogia! Ben là c'est pareil. Je l'ai fait. J'en ai bavé mais je l'ai fait.

Autre petit bonheur : il n'est pas totalement improbable que je sois un grand écrivain. J'attends que les maisons d'édition m'envoient leurs offres. Moi aussi je suis capable de produire des dialogues oiseux et des personnages fantoches.

Recette:

- Prendre une situation loufoque, tiens un couple en balade avec un alligator. Ne pas savoir quoi en faire (un caniche? Un prédateur ?) Ajouter un gag pour faire bonne mesure ("Oh! un crocodile. -Ah non, c'est un alligator.") Répéter à chaque épisode.

- Inventer des aventures rocambolesques. Ne pas savoir comment les développer. Ne pas les développer et mettre des ellipses temporelles pour faire chic et décalé.

- Multiplier les dialogues. Ignorer superbement que le style puisse varier selon le locuteur. Se dire qu'avec toutes ces ellipses il faut faire attention à ne pas perdre son lecteur. Employer le plus gros des conversations à résumer les épisodes précédents.

- N'avoir peur de rien. Ne pas hésiter à réécrire un livre de Steinbeck. Ben quoi ?

- Penser à la chute: donner le sens de la vie. Mettre des photos de famille.

- Et imaginer un coq qui n'a aucun rôle et dont personne, pas même l'auteur, ne comprend à quoi il sert. Laisser le lecteur découvrir qu'il s'agit d'une parfaite allégorie du roman et donc la seule bonne idée de l'histoire.
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Albert sur la banquette arrière

Un roman un peu loufoque, même beaucoup par moments. Mais j’étais prévenue, donc j’ai démarré ma lecture sans m’attendre à des situations ou réactions logiques.



A partir de là, le fait d’offrir un alligator comme cadeau de mariage et que personne ne s’en étonne plus que cela, tout va bien.



Une histoire sympa où j’aurai juste aimé que les situations soient un peu plus drôles et les personnages un peu plus approfondis.



Elsie et Homer sont très intéressants, ils auraient mérité qu’on nous en dise un peu plus sur eux, leurs vies, leurs caractères.



Elsie est indécise, elle ne sait pas trop ce qu’elle recherche, elle aime son mari mais le souhaiterait un peu différent, Homer aime sa femme mais se demande si il parviendra à la garder auprés de lui.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Albert sur la banquette arrière

Elsie et Homer décident de ramener leur alligator, Albert, dans son habitat naturel : la Floride. Ce voyage a pour but, en théorie de ressouder le couple "séparés" par l'animal et ce qu'il représente : le souvenir de l'ex grand amour/fantasme d'Elsie.

Et à chaque halte de leur road trip, des aventures plus ubuesques, improbables et totalement déjantées les attendent. Ces aventures permettent à l'une de s'épanouir dans son "grain de folie" et ses rêveries d'ado , et à l'autre de sortir de ses habitudes bien rangées et conventionnelles.





Parfois j'ai du mal à comprendre comment Babelio fait ses sélections pour les Masses Critiques de ce type, et sachant qu'a priori je n'aime pas du tout les récits loufoques, cette question restera sans doute un mystère pour moi encore longtemps !



Bon, j'avoue, j'ai bien aimé l'alligator - pas sûr que j'en adopterais un ou que je me risquerais à lui faire des papouilles, mais dans une fiction, après tout pourquoi pas.

En ce qui concerne l'histoire, mieux vaut ne pas avoir de trop grandes attentes. Certes, il se lit vite car de style, ce livre est dépourvu. Le côté moins sympa c'est que la majorité des chapitres ne servent à rien, ne font pas avancer le récit et n'ont pas d'impact particulier sur l'évolution des personnages.



Le cadre était intéressant, l'idée originale, la métaphore de l'alligator pour représenter le "poids" de nos relations passées dont on ne se défait pas était bien pensées. Mais bon, le tout n'a pas bien pris. Trop de louches de bons sentiments. Trop facile. Un résultat un peu fade.



Mais, pour ne pas être hypocrite j'ai tout de même mis la 3ème étoile, car j'ai apprécié certaines scènes. Malgré ça, ce n'est pas un roman que je conseillerai..



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Mosaïc pour ce partenariat Masse Critique.



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Albert sur la banquette arrière

C'est la mention "road-trip des années 30" au coeur de la Dépression qui m'a eue. En soi, l'idée était sympa, et même si j'ai toujours un peu de mal avec les romans burlesques du genre Le Vieil Homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire, je me suis dit que pour l'été, ce pourrait être agréable...

Malheureusement, dès les premières pages - à part le prologue que j'ai apprécié - j'ai ressenti une franche animosité envers cette jeune Elsie qui, bien qu'elle soit la maman du narrateur, est vraiment déplaisante. Elle porte peu d'estime à son mari tout frais que personne pourtant ne l'a forcée à épouser, sous prétexte qu'il est faible - parce qu'il refuse de frapper son beau-père - et n'aime pas autant qu'elle Albert, l'alligator que l'homme qu'elle a aimé dans le passé lui a offert.

Passons le fait qu'Albert soit capable de sourire et de ressentir de l'affection - moi qui pensais que les reptiles ne connaissaient pas ce sentiment de par leur nature - on aurait pu malgré tout se laisser porter par ce récit extravagant du couple qui décide de quitter la Virginie-Occidentale pour rendre Albert à la Floride, tout ça donc sous contexte de Dépression et avec un coq intrusif par-dessus le marché perché sur le dossier du siège avant. Malheureusement, Homer Hickam n'est pas John Irving, et les dialogues tout comme les descriptions sont d'une platitude extrême, quand ils ne sont pas complètement stéréotypés.

Je me suis même demandé comment une maison d'édition française avait pu investir dans la traduction et la publication d'un tel texte sans intérêt...

Je n'ai donc pas fini le livre, malgré la bonne volonté que j'ai voulu y mettre, et j'en suis désolée, car le roman aurait pu marcher, avec un peu plus de bonne volonté de la part de l'auteur aussi. Je remercie quand même Babelio et Mosaïc pour cette proposition, mais sans doute la cible a -t-elle été mal choisie?
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Albert sur la banquette arrière

J'aime pas décevoir, mais n'aime pas être déçue non plus.



Albert sur la banquette arrière réunissait pourtant tous les ingrédients afin de me faire digérer mon retour de vacances.



Hélas, mille fois hélas, force est de constater que pour moi cette lecture fut insipide. Un humour très Laurel et Hardy, humour qui certes correspond à l'époque où se situe l'action du livre, humour qui a une époque de ma vie, vers 4/5 ans je pense, a du au moins m'amuser, qui, aujourd'hui me fatigue et me désespère.



Des personnages que j'ai juste eu envie de frapper, moi, qui pourtant suis non violente, Elsie pour son statut de chieuse à plein temps et Homer pour son statut de couillon... Deux personnages qui m'ont autant fatiguée que désespérée.



Entre nous, Albert aurait mieux fait de recouvrer son instinct animal plutôt que de faire ami-ami avec le coq, et de boulotter ces deux grotesques personnages...











Toutefois, merci à Babelio et aux éditions Mosaïc.
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Albert sur la banquette arrière

Pfff ! C'est vrai qu'il n'est pas terrible ce bouquin !

Je ne peux que rejoindre l'avis d'autres lecteurs au sujet de cette lecture fort décevante. le résumé avait cependant tout pour retenir mon attention et pour me plaire . Je m'attendais vraiment à lire un truc un peu fou fou et surtout j'avais envie d'une lecture un peu légère qui me fasse sourire...Et bien que nenni !! J'avoue que je me suis vraiment ennuyée pendant cette lecture et de plus j'ai été tentée d'abandonner en cours de route, ce qui est quelque chose de rarissime pour moi..

Je reconnais que les 30 premières pages m'ont bien plus, mais après, mon intérêt pour les aventures d'Elsie, de Homer et de leur alligator est allé decrescendo... Leurs péripéties n'ont rien d'amusant pour ma part et cette lecture ne m'a rien apporté si ce n'est l'impression de perdre mon temps...

J'ai l'impression que l'auteur est passé à coté de son idée de départ et qu'il n' a pas su l'exploiter...

En tout cas, je remercie Babelio et les Editions Mosaïc pour l'envoi de ce livre.
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Albert sur la banquette arrière

En tout premier, je remercie Babelio et les Editions Mosaïc .



Un alligator sur la banquette arrière ,

une mémoire d'éléphant, un cou de girafe , une langue de chat, un trou de souris, un hippopotame dans le tiroir, un polichinelle insolent, un nègre en chemise ,



... et un raton laveur,



un alligator sur la banquette arrière,

un singe sur l'épaule, un papillon en hiver, un chat dans la gorge , des fourmis dans le pied, une araignée au plafond,

... et deux ratons laveurs ,



Un alligator sur la banquette arrière,

une dinde de Noël, un lapin chasseur, une pie voleuse , un lièvre à la royale , un canard à l'orange , un homard Thermidor , une outarde canepetière ,



... un bouquin abandonné sur la banquette arrière



... et quelques ratons laveurs



Merci Monsieur Prevert à qui j'ai emprunté l'idée et les ratons laveurs de cet Inventaire ...
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Albert sur la banquette arrière

Albert sur la banquette arrière, c'est l'archétype même du livre qui a tout pour me plaire :

* Un ton déjanté : miam !

* Époque de la Grande Dépression : miam miam !!

* Sud des États-Unis : miam miam miam !!!

Tout est réuni pour qu'à la fin de ce livre, je n'ai plus qu'une seule envie : l'épouser !



Alors...



Alors qu'est-ce qui a pu merder à ce point pour que je le commence bille en tête et le finisse en reculant ?

Un peu tout j'imagine.



Commençons par l'histoire, pas mauvaise en soi, un bon postulat de départ (un jeune couple possède Albert un alligator, enfin plutôt l'épouse possède un alligator et le mari le supporte tant bien que mal jusqu'à ce qu'il pose un ultimatum à sa femme : Albert ou lui. Et les voilà en goguette sur les routes du Sud pour ramener le reptile sur ses terres) de bonnes idées (rencontrer Steinbeck et Hemingway n'était après tout pas donné à tout le monde) mais à la vérité... c'est plat, mais c'est plat. Avec les aventures que vivent ces trois-là (ces 4, n'oublions pas l'incruste d'un coq que personne ne connait mais qui est du voyage quand même) – et on peut dire que ça s'enchaîne sans trêve – réussir malgré tout à ne pas accrocher son lecteur une seule seconde, faut vraiment que monsieur Hickam junior y ait mis du sien.

Faut dire aussi que ces personnages... Enfin moi j'ai bien aimé Albert, j'ai fini le livre juste pour lui. M'enfin ce petit couple, on dirait des personnages en deux dimensions, aucune épaisseur, zéro psychologie, je parle même pas d'un foetus de début d'empathie, Albert sur la banquette arrière, ça a beau être un bouquin, là-dedans on dirait qu'ils lisent (lisent ? Ânonent plutôt) un prompteur.

Vient ensuite le problème de l’écriture, qu’à mon goût je n’ai pas trouvé si catastrophique, non, je dirais plutôt qu’elle manque cruellement de fantaisie, aucune prise de risque dans le récit, des phrases simples, scolaires, exactement ce qu’on est en droit d’attendre d’une dissertation de débutants mais certainement pas d’un auteur publié (en écrivant cette phrase, je me rends compte de ma naïveté, donc inutile de me faire remarquer, j'ai vu !)



Malgré tous ces défauts par lequel pèche ce livre, je crois que ma plus grosse déception vient que des deux thèmes sur trois cités au début, on n'en sente pas le moindre goût. Ça se passe dans le Sud, on le sait parce que c’est souvent répété et heureusement parce que, hormis citer les états, à aucun moment la (si caractéristique) sauce southern ne vient ne serait-ce que nous chatouiler un peu le palais. Idem pour l’époque, en pleine grande dépression, ok donc on travaille dans les mines de charbon et en plus on croise Steinbeck, ça situe l’époque, soit, mais c’est vraiment tout. Ce livre se serait déroulé dans les années 80 et dans le midwest, on aurait senti aucune différence.



Pour résumer, ce qui ressort de ce livre, c’est que Homer Hickam Jr a eu des idées, plein (ça on peut pas lui enlever) mais n’a pas vraiment su les exploiter, elles sont empilées comme ça, à la suite, avec des transitions un peu bancales au milieu histoire de dire mais sans plus… Peut-être que finalement cette histoire un peu vraie mais pas complètement, qu’il sentait qu’il devait écrire en souvenir de ses parents, eh bien, peut-être (peut-être) qu’il aurait dû la garder pour lui. Sans vouloir lui manquer de respect ni rien.



Et que tout ça ne m’empêche pas de remercier Babelio et Mosaic dont j’ai bien sûr apprécié le geste à sa juste valeur.
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Albert sur la banquette arrière

Rien que le titre de ce roman m'a donné irrémédiablement envie de le lire. Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'alligator sur la banquette arrière ? Bon qui dit une histoire avec un animal, dit lecture !



L'écriture est simple et efficace, comme le sont souvent les romans de littérature américaine. Adaptée à tous. Ça manque peut-être de personnalité mais ça n'est pas dérangeant.



Très clairement, il s'agit d'un road-trip américain jalonné de diverses aventures et rencontres. L'histoire n'est pas très dynamique mais on aime la déguster ainsi. On prend son temps en même temps que les protagonistes.



Qu'en est-il des personnages d'ailleurs ? J'ai adoré Albert, forcément ! Mais il n'est pas le personnage principal. J'ai bien aimé le coq également, même si je ne sais toujours pas ce qu'il fait là ... Homer a été très attachant. Ce ne fut pas le cas d'Elsie que j'ai bien souvent eu envie de gifler tant elle m'insupportait. La femme capricieuse dans toute sa splendeur ! Homer a bien eu du courage ...



Il faut savoir que c'est une histoire vraie, en grande partie du moins (ou pas). Nous n'aurons jamais le fin mot de l'histoire. Mais réelle ou non, c'est un petit conte vraiment agréable.
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Albert sur la banquette arrière

Et effectivement, je rejoins les commentaires précédents. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. le début était prometteur mais vers la moitié du livre, j'ai complètement décroché, ce qui est rare pour moi. Bien que l'idée soit bonne, mettre en avant des parents via un Road trip, ici, l'histoire est complètement niaise, sans saveur et je déteste ressentir ça. Je passe donc mon tour et espère lire des livres bien plus loufoques à l'avenir.

Quoi qu'il en soit, je remercie Babelio et les éditions Mosaic pour cet envoi !
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Albert sur la banquette arrière

Albert sur la banquette arrière , l'histoire plus ou moins vraie d'un mari, de sa femme et de l'alligator de sa femme.

Rien que pour ce titre je me dois de remercier Babelio et les éditions Mosaïc pour cette masse critique privilège. J'ignorais que les éditions Mosaïc étaient une maison d'éditions appartenant au groupe Harlequin ... surprise surprise !!!

1935 les États Unis sont encore en plein dans la Grande dépression, beaucoup sont désormais sans travail, trainent sur les routes dans un état d'indigence. Ce n'est pas le cas du couple formé par Homer et Elsie Hickam. Tout irait pour le mieux si Elsie ne s'imaginait pas vivre ailleurs qu'à Coalwood, ville minière de Virginie Occidentale. Son époux, amoureux fou, n'est qu'un modeste mineur de charbon. Où est donc passé son amour de jeunesse Buddy Ebsen ce beau jeune homme parti à New-York pour y faire carrière dans le monde du cinéma. seul souvenir de lui , son cadeau de mariage Albert l'alligator ...La vie du couple devient infernale, Elsie ne jure que par Albert à rendre tout homme jaloux ...Elsie, voulant à tout prix quitter Coalwood, accepte de partir en Floride pour y laisser Albert . Le voyage commence et les péripéties aussi....

L'auteur fait dire à John Steinbeck, rencontré de façon inopinée sur la route :"Raconter votre histoire sans vous soucier de savoir si elle sera drôle ou non. Quand on essaie d'écrire pour faire rire, ça ne marche généralement pas "-p86. Monsieur Hickam les conseilleurs ne sont certes pas les payeurs mais peut-être auriez vous du réfléchir un peu plus à cette maxime . Vous l'aurez compris je n'ai que peu adhéré à cette histoire malgré sa loufoquerie, les ficelles grossières d'un comique de situation ne m'ont pas beaucoup fait sourire à une ou deux exceptions près. Par compte l' Amérique de la Grande dépression est là , ancrée dans le décor , rien que pour cela je ne regrette pas cette lecture.



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Albert sur la banquette arrière

Oui, bof! Au début j'ai souri, et espéré...Et puis je me suis franchement ennuyée. Et pourtant certaines situations sont assez drôles mais de là à en faire un livre!!!!
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Albert sur la banquette arrière

Avec un titre aussi loufoque, un résumé aussi accrocheur, le nom d'un auteur reconnu et primé; ce livre avait tout pour me plaire, me faire rire et me faire voyager. Est-ce que la magie a opéré ?



Il est toujours surprenant et surtout frustrant lorsqu'un livre promettait tout et qu'au final cela ne fonctionne pas, que l'on sente toutes les promesses s'évaporer, que l'on s'attendait à un festival de situations décalées et amusantes, de traits d'esprits innovants, d'un style pétaradant et que l'on a des personnages qui manquent de profondeur et une histoire qui manque de piquant...



En effet, il ne suffit pas de créer des situations inattendues, des gags surprenants pour que l'aspect loufoque opère. Il faut la petite étincelle, celle qui nous fait oublier le quotidien, qui nous permet de rire aux éclats. J'ai toujours pensé qu'il était plus dur de faire rire que de faire pleurer, et dès lors les romans de ce style sont beaucoup plus périlleux que les histoires tragiques. Dès lors Homer Hickam a tenté l'expérience et il n'a pas réussi à aller jusqu'au bout à mes yeux.



Et pourtant on en voit du paysage, et pourtant on s'attache aux personnages, et pourtant on lit ce livre avec quelques fois le sourire mais il y manque certains éléments essentiels mis en avant dans la quatrième de couverture... Ainsi trop de dialogues qui ne permettent pas de réellement mettre en lumière les protagonistes, trop de "blabla" et pas assez d'âme : cela devient plat au fur et à mesure.



En définitive, tout était là pour faire un merveilleux road trip mais un pneu a crevé en chemin...
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Albert sur la banquette arrière

Primo, c’est censé être un récit plein d’humour. « Réellement cocasse », nous dit même la quatrième de couverture. Ça n’a pas fonctionné avec moi. Mais alors, pas du tout. Les situations sont souvent absurdes, certes, et les personnages sont embrigadés malgré eux, mais pas une seule fois, je n’ai eu la moindre esquisse de sourire.



Secundo, c’est censé être une histoire touchante sur le couple. Raté. Homer et Elsie ne m’ont pas touchée. Ils m’ont, au mieux, ennuyée et, au pire, agacée. Le premier par sa mollesse et sa manière de subir (les événements, son épouse, la vie…) ; la seconde par son égoïsme, sa manie de dénigrer sans cesse Homer, sa façon de vivre dans un passé fantasmé. Bref, ils sont fades. Les quitter fut un réel soulagement.



Mais quel dommage quand même. J’aurais aimé apprécié cette histoire improbable. D’autant plus que l’auteur est parti d’histoires vraies que ses parents lui ont racontées. Comment a-t-il pu en faire quelque chose d’aussi barbant ?... Le côté désuet au premier abord semblait plutôt sympathique. J’ai aimé la présentation des différentes étapes du voyage, avec ces parties en « Comment… » et ces sous-parties en « Où… », une mise en forme que l’on retrouve dans des vieux romans. (Par exemple, « Comment Elsie apprend à aimer la mer, et Homer et Albert deviennent gardes-côtes » : « Où Elsie découvre l’endroit de ses rêves ; où Homer et Albert livrent une bataille sanglante et sans merci contre des trafiquants et autres voyous des mers. ») C’est un peu léger si le seul point positif concerne le sommaire…



Albert sur la banquette arrière suit le filon de ces romans au titre original et à la loufoquerie affichée (comme par exemple, les livres de Romain Puértolas, auteur de L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, cité sur le bandeau qui va avec le livre et que je n’ai pas lu). Si c’était bien fait, je dirais pourquoi pas. Mais quand c’est aussi ennuyant, plat, vide, non, ce n’est pas possible.



Je remercie malgré tout Babelio et les éditions Mosaïc pour ce roman dont la lecture fut malheureusement exceptionnellement laborieuse. Je suis allée jusqu’au bout dans un espoir désespéré de trouver quelque chose de réussi (ou du moins, de pas raté) dans ce récit. En vain.
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Albert sur la banquette arrière

A l'instar de nombreux lecteurs, j'ai trouvé ce livre drôle et plein d'une douce fantaisie, les personnages attachants, les dialogues et les situations cocasses. Mais je crois que je ne suis pas sensible à ce genre littéraire. J'ai persévéré (page 170, tout de même) mais j'ai tout le temps l'impression d'être sur la berge. Cela m'amuse un peu mais pas suffisamment pour lire les 250 pages restantes.

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