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Critiques de Hugo Buan (102)
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Enquête du commissaire Workan, tome 3 : La nu..

5 étoiles pour moi !



"La nuit du tricheur" de Hugo Buan se déroule à Rennes.



Cinq oeuvres du peintre Georges de la Tour vont être exposés dans l'ancien couvent des Jacobins à Rennes. Tout est fait pour assurer la sécurité autour de l'exposition et tout semble sous contrôle...

Mais si on retrouve dans cette histoire le commissaire Workan et son équipe... c'est bien parce que tout ne va pas se passer comme prévu... Les malfrats rôdent !! Fletcher et sa bande.



Passionnant, drôle, un très bon moment de lecture.
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Enquête du commissaire Workan, tome 4 : L'oei..

Une enquête du commissaire Workan passionnante ! 5 étoiles pour moi !



Le professeur Maximilien Lachamp, Paléoanthropologue, est victime d'un accident et à son réveil à l'hôpital se souvient d'avoir enterré un corps ! rien que ça !

Il fait donc appel à Lucien Workan pour résoudre cet imbroglio.



Une enquête savoureuse où les crimes s'enchaînent.

On retrouve avec plaisir toute la fine équipe du commissaire : Lerouyer, Roberto et Leila.
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Enquête du commissaire Workan, tome 7 : Le qu..

L'écriture de Hugo Buan découverte il y a déjà quelques années est savoureuse, je ris beaucoup en le lisant et je passe toujours un bon moment de lecture.



Le commissaire Workan est amené dans "Le quai des enrhumés" à enquêter à Saint Malo.

Un cadavre nu est découvert sous des tonnes de sel dans le port.

Workan va croiser pendant son enquête de drôle de personnages : un vieux monsieur grincheux et son chien Bob, une secrétaire nymphomane et j'en passe.



N'hésitez pas à lire cette enquête et toutes les autres d'ailleurs de Workan !
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 1

Un policier historique, j'adore ça.

Le premier chapitre s'annonce bien, mais tout retombe dès le 2e, on apprend tout de suite la vie du personnage durant les 10 ans qui séparent les deux chapitres, déçus je continue cependant. Des personnages intéressant, mais j'ai du mal avec le héros, trop bien, trop généreux, trop… quoi. J'ai bien aimé l'idée, mais je me suis arrêté au 1er tome. De plus le terme de complotiste me semble peu approprié pour l'époque et le personnage qui l'utilise recherche des comploteurs complotistes, ça devient compliqué. J'aurais bien aimé aimer ce livre.
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J'étais tueur à Beckenra City

J'étais tueur à Beckenra City réussi la prouesse de nous faire aimer un tueur à gage ! Léonard fait un boulot hors norme, mais il le fait bien !



Hugo Buan laisse pour ce polar de côté son personnage récurrent de Workan.

Un vrai plaisir de lecture, j'aurai bien aimé une suite à l'histoire de Léonard. Je suis une inconditionnelle de l'écriture de cet auteur qui pour avoir eu la chance de le rencontrer à plusieurs reprises est de surcroît quelqu'un d'hyper sympathique.
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 1

Ce roman m'a été offert par une collègue, pour mon pot de départ et j'en suis ravie ! J'ai adoré !

Je lis très peu de romans historiques, et très peu qui se passent en Bretagne, et c'est vraiment une erreur que je dois corriger car je les apprécie beaucoup à chaque fois...

J'ai beaucoup aimé la partie policière du roman, mais aussi énormément la partie historique, qui est très travaillée, nous apprend beaucoup de choses, sans être lourde.

Le commissaire Darcourt a une façon de fonctionner peu orthodoxe, et a un caractère un peu spécial pour un personnage principal, ce que j'ai beaucoup apprécié.

Je lirai d'autres romans de Hugo Buan, et aussi d'autres romans de cette maison d'édition, Palemon Editions, que je ne connaissais pas. Je suis allée me renseigner et leurs publications ont l'air très sympa ! À découvrir !
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 3 : L'inc..

Troisième et ultime tome de la série Les âmes noires de Saint-Malo qui finit la trilogie en beauté. Ceux qui ne l'ont pas encore lue ne mesurent pas leur chance : celle de pouvoir la lire d'un trait en se procurant les trois tomes. Louis Darcourt et Joseph Tocagombo rencontré sur les champs des batailles napoléoniennes et Henri Girard un ami d'enfance forment un trio efficace et complémentaire. Et même si ce tome est un peu plus sombre que les précédents, il est émaillé de quelques notes d'humour, notamment dans les dialogues entre eux trois et parfois avec des suspects ou des témoins à la lente comprenette. Il y a aussi pas mal de références ou d'allusions, comme par exemple l'expression "le glaive vengeur" de Bernard Blier dans Faut pas prendre les Enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages, mais c'est aussi le début du titre d'un livre nommant des conspirateurs et traîtres à la Révolution, dont la tête est tombée sous le glaive (Merci Internet).



Ce roman est aussi l'occasion de parler de l'invention de Chappe, le télégraphe avec ses sémaphores plantés dans les clochers des églises ou sur des collines. Ses signes sont déchiffrables uniquement par les initiés, mais subsistent des doutes, des peurs sur une utilisation par des gens mal intentionnés, doutes et craintes qui reviennent à chaque fois qu'un nouveau moyen de communication apparaît... Parfois justifiés, lorsqu'on voit le déversoir de haine et de peur que sont devenus certains sites ou réseaux de nos jours.



Et bien sûr, il y a l'intrigue ou les intrigues, puisque Louis Darcourt est sur plusieurs dossiers. La recherche du ou des meurtriers, celle de sa sœur, dans une ambiance particulière, entre les républicains, les royalistes et les impérialistes. Période tendue pendant laquelle les gens ne savaient plus comment s'appeler -le "citoyen" était-il toujours de mise ?-, ne connaissaient pas vraiment les jours, le calendrier républicain était toujours en vigueur, jamais vraiment su par le vulgum pecus... Bref, tout cela est idéal pour une trilogie policière historique et lorsqu'icelle est bien écrite et racontée, aucune raison de passer outre.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Enquête du commissaire Workan, tome 3 : La nu..

Si il y avait des étoiles négatives, je lui en mettrais plein car rares sont les romans policiers aussi vulgaires, pitoyables, pas même digne d'un roman de gare ou d'un SAS ... Des personnages hauts en couleur? Non, des clichés , des ramassis de poncifs....la plus ratée de mes dernières lectures trouvées dans les boites à livres. Il a fini à la poubelle.
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 1

Ce livre est très intéressant pour l’aspect historique. On sent que l’auteur a fait un gros travail de documentation pour nous faire revivre le Saint Malo de la révolution.

En revanche, il faut accrocher avec le style de l’auteur…et ça n’a pas été mon cas
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 2 : Sillo..

Ce tome 2 de la série Les âmes noires de Saint-Malo, à la très belle couverture met en scène et implante davantage le trio de policiers au sein de Saint-Malo. L'on arpente les rues de la ville et de ses alentours, l'on visite les tavernes, les débits de boissons, les lieux de débauche, mais aussi les landes, les marais, au fil d'une plume très documentée. Cela pour le contexte géographique. Pour l'historique, force est de dire que pareillement, l'auteur est fort bien documenté et qu'il sait faire vivre aux lecteurs l'époque troublée : "Louis Darcourt avait connu la Monarchie royale, la République révolutionnaire avec la Constituante, la Législative, la Convention, le Directoire, le Consulat et désormais l'Empire, il fallait s'adapter, il s'adaptera." (p.28/29)



Et puis, il y a les intrigues qui vont contraindre l'équipe à remonter le temps d'une dizaine d'années et se replonger dans la triste époque de la Terreur, celle où les exécutions étaient courantes, qu'elles rougissaient le Sillon de Saint-Malo. Époque à laquelle Justine, la sœur de Louis a disparu et qu'il a toujours espoir de retrouver, espoir en berne lorsque le squelette retrouvé pourrait correspondre à Justine.



Hugo Buan a bâti une équipe de policiers pas banale, entre Louis, un orphelin (parents guillotinés en 1794) recueilli et adopté par un aristocrate et revenu incognito dans sa ville de naissance, Joseph, un mulâtre de l'ex-île Bourbon et Henri avant d'être policier, surtout connu pour ses combines. Et surtout, sur des intrigues et des bases historiques et géographiques sérieuses, il écrit un polar décalé empli d'humour, notamment dans les dialogues et en particulier lorsque Louis interroge des témoins, notamment une prostituée :



"- Non... Il s'est jeté dans son puits à Saint-Coulomb ! Tout le monde pensait que c'était impossible à cause de ses cornes... Rapport à la largeur du puits, vous comprenez ? minauda-t-elle.



- Madame Malavoine n'était pas très fidèle ?



- Pas fidèle du tout ! C'est le genre de femme qui enlève le pain de la bouche des filles comme nous.



- Je vois... C'est une sorte de concurrence déloyale.



- A ce niveau-là, ç'n'est plus de la concurrence, c'est de l'acharnement !" (p.291)



Bref, ce fut donc un vrai plaisir que de retrouver le trio de policier de Saint-Malo, de s'instruire, car Hugo Buan raconte l'histoire de la Bretagne, tout en souriant aux réparties et aux sarcasmes voire à l'ironie des uns et des autres. Si j'étais de nature impatiente, je crierais : "Vite, la suite !... ", mais je me contenterai de dire très fort : "La suite, vite !"
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 1

Voilà un bout de temps que ce polar traînait dans ma bibliothèque. Je l'ai acheté dans une librairie de Saint-Malo, en vacances, parce que la première de couverture me plaisait : le nez de Saint-Servan au début du XIXème siècle. Et puis c'était aussi l'occasion de découvrir un éditeur du terroir breton : Palémon.



Hugo Buan, que je ne connaissais pas jusqu'alors, nous livre avec "Les âmes noires de Saint-Malo" (2 tomes) son premier polar historique. L'intrigue se déroule après La Terreur, durant les dernières années du Consulat. Louis Darcourt, né Louis Hervelin, orphelin de parents fusillés pour avoir caché un prêtre non signataire de la Convention, ex-officier de Bonaparte, est le premier et nouveau commissaire d'arrondissement des villes de Saint-Malo et de Saint-Servan. Accompagné de son fidèle acolyte, le sergent Joseph, un mulâtre affranchi, il s'attarde, dès son arrivée, à résoudre le meurtre d'un meunier, tué à coups de pavés dans l'une des ruelles les plus agitées de la cité corsaire.



Je ne suis pas Malouine. A vrai dire, je connais même très peu Saint-Malo. J'ai donc parfois été un peu décontenancé par l'abondance des noms des ruelles, chemins et autre lieux que l'auteur a parsemé tout au long de son récit. Je me suis sentie un peu étrangère, comme si ce livre avait été écrit par un Malouin pour des Malouins. Ce qui est d'ailleurs le cas. J'avais été prévenu mais je me suis fait prendre à mon propre jeu. Il y a bien une carte, au tout début de l'ouvrage, mais c'est assez fastidieux d'y revenir à chaque fois. Au-delà de ça, c'est bien écrit, voire très bien écrit, et agréable à lire. Il y a eu un vrai travail de recherche en amont. La période post-révolutionnaire est bien décrite de telle sorte que tout au long du livre je me suis sentie comme oppressée par l'atmosphère d'une ville malfamée, insalubre et bruyante. Prostitution, vols, viols, meurtres... sont légions dans la cité corsaire. Malgré cette ambiance très sombre, l'auteur n'abandonne toutefois pas son humour et qui est à priori sa marque de fabrique. Ses personnages ont du caractère et une forte personnalité. Leur répartie donne lieu à des dialogues parfois assez cocasses. Enfin, ce livre pointe les déboires d'une nouvelle administration française (les départements, la Police de Fouché...) qui peine à trouver son mode de fonctionnement. On y voit aussi les prémices de la médecine légale*.



De fait, c'est une lecture que je recommande et que je pense poursuivre avec l'achat du tome 2.



*Si je dois vous recommander un livre sur la médecine légale (fin XIXème siècle), je vous conseille Les Suppliciées du Rhône de Coline Gatel.



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Enquête du commissaire Workan, tome 2 : Cézembr..

Mr Buan, croisé par hasard dans un cultura au rayon livres, m'as proposé de découvrir certains de ses livres, dont celui-ci. Attirée par l'idée d'un roman policier au langage franc, le tout se déroulant sur l'île Cézembre, près de laquelle je travaille, j'ai pris un plaisir que je n'espérait pourtant pas si grand, et le livre a vite été terminé a mon plus grand regret
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 2 : Sillo..

J'avais dévoré le premier tome en une après-midi et j'ai recommencé l'expérience avec cette suite des aventures du commissaire Darcourt. L'auteur manie une nouvelle fois avec brio humour, références historiques et suspense avec deux nouvelles enquêtes menées en parallèle. Il est intéressant de voir le passage entre la République et l'Empire de Napoléon et les conséquences de la Terreur sur ces périodes. Des conséquences qui touchent de près le héros qui cherche toujours désespérément à savoir si sa soeur est toujours en vie ou non. J'ai également particulièrement aimé en apprendre plus sur l'histoire du Corbeau blanc qui avait seulement été évoqué dans le tome 1.

Hâte de lire le tome 3 !
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Les âmes noires de Saint-Malo, tome 1

Ce polar historique suit l'histoire d'un jeune commissaire de police exilé à Paris de retour dans son Saint-Malo natal sous la République de Napoléon. Le style, les descriptions, le franc parlé des habitants et le travail incroyable de l'auteur pour trouver les détails historiques m'ont permis de m'imaginer enquêter dans le vieux Saint-Malo avec le commissaire Darcourt et ses deux acolytes. D'ailleurs la relation de ses trois personnages est vraiment attendrissante et donne envie de continuer à les suivre dans leurs enquêtes.
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Enquête du commissaire Workan, tome 2 : Cézembr..

"Il lui cassait les couilles," Ce sont les premiers mots du roman d'Hugo Buan, Cézembre noire, pas fait pour les mijaurées. Le ton est annoncé, le style aussi, vulgaire, grossier, direct, sans fioriture. Sur la route, le protagoniste, Berty, file en direction de l'ouest, un Glock 17 dans la boîte à gants. On est bien dans un polar. On est en novembre, il fait froid. Le radio cassette diffuse une musique des Who, un tube de 1965. L'auteur est né en 1947, il puise dans les classiques de sa jeunesse.



Boulevard de la TA, à Rennes, le divisionnaire Prigent fait figure de citoyen modèle. Il ne chauffe pas son bureau et attend calmement sa retraite. Il confie une mission à Workan, le commissaire, ... sur Cézembre.



Il va y avoir du monde sur l'île. Côté flic, l'équipage se compose de : Workan, Roberto, le dragueur, les lieutenantes Leila et Cindy, et Lerouyer, qui doit embarquer tout ce petit monde sur son bateau. Au Barge' Hôtel, séjournent déjà les Darec, Léon, le grand-père de 75 ans, Noël, son petit fils de 18 ans, Mari-Line, mère de Noël – et un peu Mère-Noël -, les Montsiret, Delphine, la mère, Hubert, le père et Daphné, la fille, et aussi deux scientifiques américains, Edgar Paine et James Tuckan. Berty, anti-héros, stéréotype du branque, débarque avec une mission de tueur à gage et une cible inconnue.



Va-t-on vers un huis-clos à la Agatha Christie? Certainement, mais dans un autre registre. L'humour est ici lourd, le machisme obligé. L'atmosphère est toutefois tempétueuse, et l'action concentrée sur le rocher gagne en intensité, comme chez la romancière anglaise. Le premier cadavre n'apparaît qu'à la page 117 ( le roman en compte 317 au total ). Qu'à cela ne tienne, les chapitres courts se succèdent très vite, les pages se tournent sans peine. L'écriture pleine d'humour, avec ses dialogues cocasses, interdit tout ennui. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas rencontré l'expression "flanquer les miquettes"!



Hugo Buan est né a Saint Malo. Il habite Dinard. Il est familier de l'île de Cézembre. Il faut préciser que le Barge' Hôtel sort de son imagination. L'île compte bien un restaurant, le Repaire des Corsaires – il ne prend pas la carte bleu car il n'y a pas d’électricité courante - mais d'hôtel, point. La description de l'endroit est par ailleurs assez réaliste.

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Enquête du commissaire Workan, tome 5 : L'inc..

Ce n'est pas le premire ouvrage de cet auteur que je lis. J'ai apprécié ses précédents ouvrages mais je n'ai pas retrouvé le même plaisir dans celui-ci.

Le scénario ne manque pas de rebondissements mais je n'ai pas retrouvé l'écriture fluide des précédents ouvrages. Rien de dramatique, juste un ressenti différent. Peut-être faut-il trouver l'origine de cette impression dans le fait que le personnage principal m'a particulièrement mis mal à l'aise.

L'auteur s'est-il essayé a -t- il voulu s'essayer à une autre approche dans le genre polar ? Toujours est-il que l'on ne retrouve pas cette gouaille, l'humour qui rend plaisant d'autres de ses romans.

Ce n'est pas un mauvais livre mais ce n'est pas celui que l'on attend de cet auteur et cet opus n'est pas pour moi.
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Enquête du commissaire Workan, tome 2 : Cézembr..

Les éditions Pascal Galodé ont mis la clé sous la porte. Hugo Buan était alors passé chez un autre éditeur, certes breton lui aussi. Le commissaire Workan avait survécu à ce transfert. Et puis, tout récemment, Hugo Buan s'est converti au roman historique... Dommage, il semble avoir perdu beaucoup de l'humour qui faisait le sel de Cézembre noire.



Un huis-clos improbable, de l'Agatha Christie interprétée par la fine équipe des tontons flingueurs. Un vaudeville montypythonesque: les dix petits nègres réunis par l'auteur sur cette Cézembre noire étant tous plus ou moins déjantés. Il faut bien avouer que l'histoire de cette île est elle-même cauchemardesque, et son décor proche des entrées des enfers.



D'Albert dit Berty, le tueur à gages maladroit, à Noël, l'adolescent qui est un Wikipedia sur pattes, de Roberto le flic gaffeur à Hale-Ta-patte l'ancien para, la galerie de personnages est bien gratinée.



Mais si l'auteur prend plaisir à nous égarer sur des chemins semés de bizarre ou même de fantastique, il faut lui reconnaître l'astuce d'avoir construit un dénouement tout à fait vraisemblable quant aux motivations de l'assassin.

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Enquête du commissaire Workan, tome 8 : L'hérit..

Après le succès du Quai des enrhumés – je veux dire, le succès de l’enquête – nous retrouvons le commissaire Workan sur la route de Saint-Lunaire par mauvais temps. Il a été en quelque sorte convoqué par une vieille dame qui ne peut se déplacer mais veut l’entretenir d’une affaire importante, qui le touche de près. Il ne sera pas déçu, ou plutôt si, il se demandera à maintes reprises s’il n’est pas tombé chez les fous, ou, du moins, chez une mystificatrice hors pair. Cependant, à Saint-Lunaire même, un meurtre en suit un autre, puis c’est au tour d’un habitant des lieux d’être agressé tandis que la jeune femme qu’il hébergeait disparait. C’est une enquête pour le commissaire Workan !



Et bien non, à cause de complexité administrative. Lui et ses hommes avaient été chargés de la toute première enquête, mais, comme ils n’avaient pas brillé par les progrès qu’ils avaient fait effectuer à l’enquête, ils en avaient été dessaisis. Workan, qui, après les révélations de Mrs Drumond (quand je lis ce nom, je ne peux pas m’empêcher de penser à la série Arnold et Willy) veut absolument reprendre cette enquête, fera des pieds et des mains pour cela, quitte à accepter une autre enquête, et à les confier à ses subordonnés, dont je ne sais pas trop quoi penser. Il faut dire que j’ai l’impression qu’ils ne pensent pas beaucoup, tant ils commettent bourde sur bourde – à croire que si le commissaire Workan ne leur donne pas des ordres clairs, nets, précis, ils sont incapables de faire quelque chose de simple, pour ne pas dire d’évident – comme interroger la victime de l’agression, par exemple. A mon avis, ils ont dû tout donner lors du concours d’entrée de la police, et après bien… ils ne leur restaient plus grand chose ! Ou alors, les candidats étaient si peu nombreux ce jour-là qu’ils ont été recrutés d’office.

Workan, pendant ce temps, est pris dans les ombres du passé, de son passé, mais aussi celui de la famille de Mrs Drumond. Oui, selon elle, son ancêtre ne serait rien moins que Jack l’Eventreur, et elle peut le prouver. Ce n’est pas que Workan soit septique, non, c’est qu’il lui rappelle les livres, vrai-faux journal, vrai-faux témoignage de personnes qui ont prétendu être Jack. Ce dont il est sûr, cependant, c’est qu’il est face à un imitateur, qui connaît très bien les crimes commis par Jack. Il le sait, lui qui, depuis quinze ans, veut faire la lumière sur la mort de sa propre mère, dont l’assassin ne manque pas de le narguer à chaque date anniversaire. Workan – est-ce parce que cette enquête le touche de près ? peut être parfois très naïf, déstabilisé, penaud, alors qu’à d’autres moments il retrouve tout son mordant, son cynisme, à la limite de la misogynie et de la misanthropie. . Bref, être en sa présence est tout sauf reposant, que l’on soit son équipier, un suspect ou pire un simple badeau qui a eu la mauvaise idée de croiser son chemin.

L’auteur avait promis que dans ce tome, le mystère qui entourait la mort de la mère de Workan serait élucidé. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire. C’est simplement que je ne vous dirai pas comment elle sera résolue – ou pas.



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Enquête du commissaire Workan, tome 1 : Horte..

Les rares personnes qui lisent mes chroniques ne peuvent ignorer que j’adore la littérature populaire, que je n’apprécie guère que le genre policier et que j’aime tout particulièrement les personnages récurrents.



Si j’ajoute à tout cela que je suis un fan immodéré de l’humour, alors, il semblait évident que la série des enquêtes du commissaire Workan était faite pour moi.



Mais il faut toujours se méfier des évidences.



Le commissaire Workan est un flic toulousain muté à Rennes, né de la plume de l’auteur Hugo Buan.



Hugo Buan est un écrivain né en 1947 et qui vit en Bretagne.



Il a été dessinateur en Génie Civil et est un amateur d’arts…



Hortensias Blues, publié en 2008, est le premier roman de l’auteur et de la série du « commissaire Workan » qui doit compter désormais une douzaine de titres (ce qui laisse entendre que ces romans ont connu un certain succès).



Dans un immeuble de Rennes abritant des professionnels de la santé si bien physique que mentale (psy, dentiste, kiné, généraliste…) un dentiste est retrouvé, au petit matin, dans son cabinet, le crâne défoncé par un de ses clubs de golf, déculotté et un hortensia bleu enfoncé dans le fondement.



Le commissaire Workan, petit-fils d’un célèbre résistant, va être chargé de l’affaire. Mais celle-ci va rapidement se compliquer quand un second médecin de l’immeuble est assassiné dans les mêmes circonstances et ce n’est que le début de la série.



Autant le dire tout de suite : j’adore l’humour dans le polar.



Voilà, c’est dit.



Le problème de l’humour, c’est que tout le monde ne partage pas le même (c’est aussi un avantage).



Mon problème avec l’humour, c’est quand l’œuvre ne choisit pas son bord.



Pour être plus clair, qu’un personnage ait un comportement décalé, improbable, cela ne me dérange pas dans un cadre déjanté, qui prend ses distances avec la réalité.



Mais dès que l’histoire, le fond, l’ambiance générale s’inscrit dans un cadre de réalisme, alors, pour moi, les personnages ne sont plus libres de leurs mouvements et doivent respecter certaines règles.



Et c’est le gros problème, pour moi, dans ce roman.



L’histoire se veut « crédible » en mettant en place une intrigue autour d’un tueur en série qui assassine violemment des médecins (même s’il leur plante un hortensia dans le fondement post mortem).



Le tout se déroule au sein d’une institution placée sous le signe du sérieux et de la contrainte (la Police Nationale) et donc, selon moi, certains comportements et certaines incompétences devraient empêcher certains personnages d’arriver aux plus hautes fonctions.



Et c’est exactement le cas du commissaire Workan qui, en plus d’être violent, insultant, antipathique, grossier, est, pire que tout, totalement incompétent dans son métier.



Car, l’enquêteur, à chaque meurtre, se contente de lancer des hypothèses dans le vent comme d’autres le feraient de glaviots, au risque qu’un vent contraire ne vous le ramène dans la tronche (je me mets un peu au niveau du roman).



Aucune crédibilité dans sa façon de mener son enquête ni de traiter les suspects et encore moins ses supérieurs.



Certes, l’auteur avance, pour expliquer qu’il ne soit pas mis à pied, que son grand-père a dû lui léguer des dossiers sur un peu tout le monde, mais quand même.



L’enquête est menée en dépit du bon sens et si le commissaire Workan est l’incompétence personnifiée, malheureusement, ses subalternes ne sont pas là pour l’aider.



D’ailleurs, on pourra aussi se poser des questions sur le comportement de ceux-ci, notamment de la beurette de service qui tombe amoureuse d’un mec aussi insupportable et qui n’a pas grand-chose pour lui.



Bref.



Dans un cadre sérieux, j’aime que les comportements soient crédibles et ce n’est pas du tout le cas ici.



Pas plus ceux des policiers que des suspects ou du ou des coupables.



Quant à l’humour proprement dit, s’il y a quelques dialogues qui sont plaisants, quelques traits assez drôles, malheureusement, la plupart du temps, il tombe à plat du fait qu’il ne cadre pas…



Et, ce qui est peut-être encore le plus énervant, c’est que, bien que l’auteur choisisse d’être volontairement décalé, il ne peut s’empêcher de plonger les deux pieds dans les poncifs.



Le commissaire, bien que d’un physique pas forcément agréable est, quand même, indubitablement attirant (ba ouais, tant qu’à faire) que les gonzesses sont obligatoirement attirées par lui, surtout la fliquette qui est courtisée par tous les mecs du service.



Et je vous passe sur le mobile des crimes ainsi que sur l’identité du ou des assassins (sinon je vous gâcherais votre éventuelle lecture) qui tiennent autant la route qu’un funambule bourré comme une cantine qui a sniffé de la coke, s’est injecté je ne sais trop quoi dans les veines et n’a pas dormi depuis trois jours…



En plus, c’est long… mon Dieu que c’est long.



On attend de ce genre d’ouvrages qu’il soit, si ce n’est passionnant, au moins rapide à lire, mais là, presque 80 000 mots… pfff, je ne sais pas pourquoi je suis allé au bout de ma lecture, bien que j’ai dû terminer par une lecture en diagonale pour en finir…



Au final, un roman trop long pour ce type d’ouvrage, dans lequel l’auteur a la plume entre le récit décalé et le thriller, sans jamais trouver la bonne mesure ni les bons ingrédients… pour moi, car d’autres lecteurs ont adoré…



P.S. Et on en parle des couvertures, quelles que soient les éditions, toutes plus moches les unes que les autres…
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Enquête du commissaire Workan, tome 7 : Le qu..

Le commissaire Workan n’a pas vraiment envie d’aller à Saint-Malo. Il n’a pas le choix, pourtant, il lui faut enquêter sur un mystérieux mort. Le mystère est d’autant plus grand que le corps a été enfoui dans des tonnes de sel. Tuer une personne, c’est une chose, dissimuler son cadavre ainsi, s’en est une autre, à se demander ce que le coupable avait dans la tête – je vous rassure, Workan s’emploie à le découvrir. Il a fort à faire avec le témoin, celui qui a prévenu les secours, et qui n’ont pu que constater, à leur arrivée, que le corps n’était plus là et il ne s’est pas enfoui tout seul dans le sel. Puis, qui pouvait en vouloir à un conseiller en nutrition canine ? Un propriétaire de chien mécontent ?

Il n’est que le premier mort, d’autres suivront, et force sera de constater que les crimes sont liés. Oui, mais par quoi ? Ajoutons à cela que Workan est le prototype même du policier qui ne passe pas inaperçu, parce qu’il ne fait rien pour passer inaperçu. Il cumule tellement de défauts – misogyne, raciste… que je me suis demandé à quel point le personnage n’accentuait pas à plaisir ses défauts, bien réels, simplement pour embarrasser encore plus ses interlocuteurs. Oui, je pourrai ajouter « misanthrope » à ses nombreux défauts qu’il exhibe tranquillement, si ce n’est que nous croiserons dans ce roman des personnes qui le battent haut la main sur ce sujet. A croire aussi que certains témoins hors normes lui sont réservés. Comme si cela ne suffisait pas à compliquer déjà cette enquête, il se trouve que le lancement de la route du Rhum est pour bientôt, que la ville est envahie par les touristes, par les marins, mais surtout par les sponsors, pas toujours très fréquentables aux yeux du commissaire, qui ne cessera d’ironiser sur eux. Et une bonne dose d’ironie, il en faudra quand les motivations du meurtrier seront connues. Oui, il est des personnes qui sont vraiment prêtes à tout pour accomplir leur… délire ? Je crois que le terme convient bien. Encore faut-il que la police ait les moyens non pas d’enquêter (elle les a) mais les moyens d’agir. Respecter les lois et les procédures, c’est bien, ce serait mieux si les « truands » faisaient de même. Oui, mais, dans ces cas-là, ce ne serait pas des truands – logiques.

Comme j’ai aimé lire ce livre, en compagnie de chatons en pleine rémission, j’ai cherché dans ma PAL un autre titre de cet auteur. Coup de bol : c’était justement le tome suivant de la série.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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