Ian Fleming

Entre l'écriture de deux James Bond, Ian Fleming a raconté dans les pages du «Sunday Times» ses voyages à travers le monde. De jolis croquis de villes et autant d'instantanés de la fin des fifties, pour la première fois édités en français.
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babelio_id:Fleming-James-Bond-007-tome-1--Casino-Royale/66803

isbn:9782253182153

isbn:9782070420032

babelio_id:Fleming-James-Bond-007-tome-3--Moonraker-Entourloupe-dan/460903

babelio_id:Fleming-James-Bond-007-tome-2--Vivre-et-laisser-mourir/266357

Derrière le racisme et le sexisme avérés de l'auteur, une véritable épopée dans quatorze villes du monde, de Macao à Las Vegas, de Tokyo à Monte Carlo. À lire avec les lunettes de 1963.
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Un James Bond bon cru. On parle ici de la guerre froide bien présente à l'époque (1955). Les espions nazis et communistes sont partout. Il est ici question du premier missile balistique nucléaire intercontinental (qui ne verra le jour que 2 ans après la sortie du livre). Fleming est bien documenté. Pour le reste, c'est du JB pur jus (drague, grosses voitures et courses poursuites). Le tout est bien écrit et le suspense bien maîtrisé. C'est toujours agréable de se replonger dans un monde révolu et un peu désuet (il suffit de se reporter à la traduction du titre en français: "Entourloupe dans l'azimut": j'adore !!!). On constate toutefois que les problèmes politiques actuels ne sont pas si différents de ceux de l'époque.

Un livre à lire comme une vieille BD de Tintin, pour se détendre.

Ouch ! J'ai lu la version originale de 1954. Quelle horreur que ce racisme des années 1950 présent à toutes les pages !!! De plus, James Bond boit comme un trou et fume 70 cigarettes par jour (pas top pour garder une forme d'agent secret !?). Ca ne passe pas. Dommage, car le reste de l'histoire est bien ficelé et les passages descriptifs sont bien tournés. Ici, le vaudou est beaucoup mieux traité que dans le film et l'atmosphère générale est beaucoup plus sombre. On s'approche du roman noir. Finalement, j'ai bien aimé le livre mais j'ai été très perturbé par le racisme ambiant. Ce livre est vraiment très daté. Il paraît qu'une version française de 2023 a remanié une bonne partie du texte en supprimant les occurrences des mots "négro", "négresse" ou homme "noir" (lorsque que le qualificatif de la couleur n'apportait absolument rien). Mais apparemment, le racisme envers les asiatiques n'a pas été corrigé, ni les remarques homophobes... Il y a encore du boulot ! Une bonne histoire donc, mais une lecture à l'arrière goût amer.

Dans « les Villes électriques », récit de voyages effectués en 1959 et 1960 tout juste republié, l’écrivain britannique raconte l’envers de cités pas encore dévastées par le tourisme. Pour un peu, on entendrait la musique de John Barry.
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Mais, dans ces textes, Fleming se révèle aussi un épouvantable mâle blanc, bien de son époque, prétentieux, pétri de préjugés machistes et racistes, surtout au début, pour parler de pays où il ne passe que trois jours [...]. Sans doute force-t-il le trait, pour faire rire. Mais, sans le soutien de la fiction, Fleming ressemble par moments moins à James Bond qu’à Jean Dujardin découvrant le monde, ahuri, dans OSS 117.
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Si j'avais lu ce Bond sans d'abord avoir subi Casino Royale je l'aurais probablement trouvé assez désagréable, mais l'évolution du personnage depuis sa première aventure littéraire est remarquable.

S'il est toujours détestable et bourré de défaut, l'agent trouve tout de même une véritable humanité (sacrément misogyne par contre l'humanité)... et avec lui son auteur fait ressortir davantage de subtilité et d'émotion.

C'est pas beaucoup, mais c'est déjà ça.

Antisémitisme (je ne sais pas s'il a été corrigé dans la version visible sur Babelio, j'en ai lue une bien plus vieille) et misogynie mis à part (et sur le compte de l'époque, même si ça ne pardonne pas tout), je comprends pourquoi de toutes les sagas d'eurospy c'est celle-ci qui nous berce et évolue depuis tant d'années.

L'histoire est aussi simple qu'efficace, le style parfois un peu bancal mais généralement incisif... Ne reste pour râler que la personnalité de Bond (proche par moments de mon incarnation favorite : Timothy Dalton) qui est un ramassis de clichés sur l'espion brutal, froid, philosophe, intelligent en tout, expert en mixologie et en femmes. Mais je pense sincèrement que Fleming voulait rendre son personnage plus subtil que ses rivaux et que certains de ces traits désagréables étaient désirés. Du moins, je l'espère.

From Russia with love est le roman de Bond le plus apprécié du public et il a aussi failli être le dernier de la série. Déçu des ventes par rapport au temps qu'il consacrait à l'écriture, Fleming envisageait d'en finir avec James et de passer à autre chose. Mais cette cinquième mission de Bond est devenue très populaire grâce à un certain JFK.



Pour la première partie du récit, Fleming fait le choix d'une plongée dans les impitoyables services du SMERSH, jusque-là dans l'ombre. De mon point de vue, il réussit avec brio. Découvrir les agents et rouages de l'organisation d'assassins communistes m'a passionné, car c'est mené sans temps morts et avec une alternance magistrale des points de vue.



Les personnages sont tous réussis. Ce n'est pas sympathique de ma part mais sur ce point je vais comparer avec "R pour Revanche" de Preston et Child que j'ai lu récemment. Ce roman d'espionnage/action contemporain échoue complètement sur ce point, tous ses personnages sont ratés et le lecteur les oublie vite. Vous n'allez pas oublier de sitôt Red Grant, Rosa Klebb, Kerim Bey et, bien sûr, l'excellente Tatiana Romanova.



Les différences entre le roman et le film sont nombreuses, mais des scènes entières ont été fidèlement adaptées. Si plusieurs changements sont compréhensibles, d'autres m'intriguent. Parmi ceux qui me lisent, certains diront que je pinaille et que le film est une des adaptations les plus fidèles de l’œuvre de Fleming. Ils n'auront pas tort.



Je recommande chaudement la lecture de From Russia with love et les romans de Fleming en général. C'est le seul moyen de découvrir le vrai Bond, car il n'existe pas au cinéma même si l'incarnation de Sean Connery lui a presque rendu justice.

C'est vraiment incroyable car il y a beaucoup de film et quelques livres mais si vous aimez les cascades de voitures et beaucoup de pistolets ou de "PAN-PAN". si vous aimez alex rider ou mission impossible.merci de m'avoir écouté et d'avoir lu mon commentaire

- Pas de spoilers -



Sans surprise, les innombrables différences entre le roman et le film permettront au lecteur familier avec le second d'apprécier le premier. Cela dit, ce n'est pas le meilleur des textes de Fleming et ma note est celle d'un enthousiaste de 007.



Le roman débute de manière accrocheuse, introduit des personnages intéressants et en ramène d'autres. Puis, sur une décision de Bond - que j'ai du mal à m'expliquer -, le tout bascule dans une longue suite d'actions très cinématographiques. Cela conduit à une confrontation (pas finale) décevante sur le papier, mais calibrée pour Hollywood.



Ma lecture aura été plombée par un deuxième tiers peu satisfaisant. Je me demande encore ce que voulait faire Fleming mais soit il s'y est mal pris soit son idée n'était pas bonne. Je suis quand même satisfait et je sais que je relirai Diamonds are forever dans quelques années.



J'en recommande la lecture.

- Sans spoilers -



(Lecture suivie un mois plus tard de l'écoute de la version audio.)

D'abord, oubliez le film, il n'y a rien en commun (j'adore le film malgré tous ses défauts).



Le roman commence d'une manière étonnante en nous introduisant au quotidien de Bond à Londres, dans son bureau et chez lui. C'est court et cela m'a énormément plu, car cela ajoute au personnage. Cela rappelle aussi toutes les libertés prises par le monde du cinéma vis à vis de Bond et selon moi, ces libertés le desservent.



Malgré ma bonne note, le roman est très en-dessous de Casino Royale et Live and let die. L'intrigue est non seulement simple, mais Fleming vend la mèche dès le début. C'est donc une lecture totalement privée de suspense.



Comme dans Casino Royale, on a droit à un chapitre entier sur une partie de cartes et Fleming explique même les règles du jeu. C'est moins lourdingue que dans Casino Royale, mais si comme moi vous n'avez pas la fièvre du jeu, cela va plomber votre lecture.



Si vous n'êtes pas un fan de Bond, ôtez une étoile à ma note. Cela reste un roman d'espionnage correct, mais l'absence de suspense lui fait vraiment mal.

Je tiens à mentionner l'impeccable performance du comédien pour la version audio.

- Pas de spoilers -



Comme les autres romans de Bond, ma première lecture remonte à la préadolescence (à l'époque, j'ai lu jusqu'au tome 13) et je n'avais pas été marqué si ce n'est par la différence totale avec les films.

Les relire à l'âge adulte est un de mes plaisirs de l'année 2023.



Live and let die ressemble peu au film avec Roger Moore (un honnête divertissement) et est ancré dans les années 50 avec ses mœurs, ses problèmes et ses antagonistes. Du tome précédent, on retrouve Felix, ami de James et agent de la CIA qui va l'épauler pendant une enquête liée à l'apparition suspecte de pièces d'or anciennes aux USA.



Ce roman d'espionnage est de loin plus adulte que son adaptation ciné et les risques courus par Bond n'ont rien de la comédie apportée par Moore au personnage. Bond n'est pas un clown, il est le meilleur agent britannique (même si M, son patron, a l'intelligence de ne jamais le lui dire) et un vétéran de la 2° grande guerre. S'il est un séducteur, il n'aligne pas les conquêtes et ne traite pas les femmes comme le sexiste décrié par des gens qui n'ont jamais lu une page de ces romans.



Maintenant que les héritiers de Cubby Broccoli ont tué et déconstruit Bond dans l'horrible dernier film, le moment serait idéal pour des adaptations des livres en les plaçant dans les années 50. Arrêtons avec des Bond clownesques ou la version Jason Bourne dépressif de l'inepte daniel craig et mettons à l'écran le Bond des romans.



J'ai adoré ma redécouverte de ce roman et l'ai ensuite écouté en version audio. Je recommande !

Fan de la série, j'ai terminé Goldeneye le livre de J. Gardner, un des saints du dieu Flemming. Avec Golfinger, je me régale, c'est très bien écrit, Flemming est une vraie plume. (humour, action, description, dialogue), pas de doute !

Je suis très étonné de l'adaptation cinématographique qui est très fidèle au livre, scène par scène, au début du livre en tous cas, j'ai hâte de le finir !

Cà se lit bien et c'est très fluide, même après, la scène de la piscine… :)

J'ai deux autres Flemming encore à la maison, à lire, en même temps que d'autres romans commencés… Love IF,

Ej

Ce titre est le septième roman de Ian FLEMING relatant les aventures de l’agent secret britannique du MI6, James Bond, plus connu sous le nom 007.

Dans cet opus, James Bond traque Auric Goldfinger, un trafiquant d’or international, parti à l’assaut de Fort Knox et de ses fabuleuses réserves d’or.



Avis :

Publié en 1963, c’est dans ce roman qu’apparaît la célèbre Aston Morris truffée de gadgets.




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