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Critiques de Igor Bergler (27)
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La Bible perdue

Charles Baker, professeur réputé de Princeton, s’apprête à faire une conférence sur l’histoire médiévale, lorsqu’il est interrompu par la police roumaine car des meurtres étranges viennent d’être commis, avec une mise en scène pouvant évoquer un rituel : on leur a enlevé les yeux, les oreilles et la langues ».



Charles va donc mener l’enquête en compagnie de Christa, agent d’Interpol, avec des policiers aux méthodes encore dignes de l’ex-URSS. On va les suivre de Sighisoara en Roumanie, à Prague, en passant pas la Hongrie, avec des meurtres à répétition, des agents peu catholiques qui les espionnent, des menaces de tous ordres.



Au départ, Charles veut obéir à une des dernières volontés de son grand-père, en tentant de récupérer un sabre mystérieux ayant appartenu à Vlad Tepes, alias Vlad l’Empaleur, alias Dracula (fils du Dragon) mais pour cela il doit en fait résoudre toutes sortes d’énigmes qu’on lui fait parvenir par des moyens rocambolesques. C’est ainsi qu’on va lui demander de retrouver une bible éditée par Gutenberg ayant la particularité de contenir une mystérieuse liste sur laquelle un groupe secret veut absolument mettre la main.



Mais, un mystérieux Werner, membre d’un non moins mystérieux Institut composé de douze membres, féru d’informatique, espionne tout le monde en compagnie d’une comparse qui ne recule devant rien veut aussi récupérer sabre, bible et établir sa domination.



Les personnages sont intéressants, notamment Charles Baker qui se perd parfois dans les détails mais dont le raisonnement est intéressant, Werner qui rappelle un milliardaire sans scrupule et avide de pouvoir bien connu ou encore l’inspecteur Ledvina haut en couleur, le verre à la main, et nostalgique des méthodes de l’ex-URSS…



Certes, il y a des longueurs, et j’avoue avoir survoler les pages concernant les sabres, qui ne me passionnaient pas et ralentissaient le rythme. L’écriture est belle, les explications sur le plan historique sont claires et donnent envie de creuser. Au passage, Igor Bergler nous livre une réflexion savoureuse sur les personnes qui ne veulent que « continuer à jouer, à taper non-stop sur des boutons comme un singe sur un Smartphone, à passer sans cesse d’une chose à l’autre sans pouvoir se concentrer sur rien.



Je mettrai un bémol : connaissant mal l’histoire de la Roumanie, du moins de la Transylvanie pour simplifier, notamment au Moyen-Âge, de Sigismond de Luxembourg, à Rodolphe II en passant pas Vlad Tepes, il m’est impossible de déterminer l’exactitude des faits que l’auteur leur attribue. Donc, j’ai du pain sur la planche…



Je connais peu la littérature roumaine, et ce roman me permet d’y entrer avec enthousiasme.



Un grand merci à NetGalley et aux Fleuve éditions qui m’ont permis de découvrir ce roman qui se dévore ainsi que son auteur.



#LaBibleperdue #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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La Bible perdue

Il a suffit de trois mots accrocheurs dans le résumé pour me donner envie de lire ce pavé de 600 pages : Transylvanie, cadavres et Bible.

Un professeur américain, invité à faire une conférence en Transylvanie, est réquisitionné par la police locale car des meurtres particulièrement sanglants ayant probablement un lien avec lui viennent d’être commis en ville.

Très vite, notre héros malgré lui va se trouver embarqué dans une chasse au trésor, avec à la clé un mystère lié à une des premières Bibles imprimées par Gutenberg et la légende du célèbre Dracula en toile de fond.

Vous aimez les livres dans le genre de ceux de James Rollins ou de Steve Berry ?

Vous aimez tout ce qui ressemble de près ou de loin à des versions romancées d’Indiana Jones avec une quête, du mystère, des courses poursuites, un complot planétaire, un peu d’histoire, un peu de religion, des meurtres bien sanglants et du danger à chaque coin de rue ?

C’est exactement ce que nous propose l’auteur.

Ce roman n’est pas exempt de défaut loin de là, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, j’ai dévoré les 600 pages en un week-end.

J’ai déploré les nombreux et parfois fastidieux passages consacrés à l’histoire des conflits politiques des pays de l’Est dans les années 1500 (honnêtement, j’en ai sauté pas mal et ça n’a absolument pas gêné ma compréhension de l’intrigue), et une fin qui est rapide et qui n’apporte pas toutes les réponses.

Sans oublier le fait que la somme des faits ou des personnages célèbres mis en cause dans cette histoire la rendent assez peu crédible, mais bon, si on oublie ce « détail », on passe un excellent moment avec ce roman.

Parfois, du dépaysement, de l’action et du mystère sont les seules choses dont on a besoin pour se détendre.

Je remercie chaleureusement Netgalley et Fleuve éditions pour cet envoi.

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La Bible perdue

J’ai été très intrigué par cet ouvrage de type thriller historique/ésotérique, son auteur, le « Dan Brown » roumain, qui m’ont fait penser à mes lectures d’il y a quelques années. Sa traduction française publiée chez Fleuve Noir me rassurait sur le fait d’avoir en main, un roman de qualité et ce fut le cas même si…

Ce roman est un best-seller dans son pays d’origine et effectivement, il possède tous les ingrédients qui font en général le succès de ces récits, un professeur intelligent, charmant, érudit et au tempérament aventureux, l’enquêtrice, femme fatale, pleine de ressources aussi intelligente et aventureuse, une intrigue dans le présent mais qui remonte à des mystères anciens et une mécanique bien huilée mais sans réelles surprises à part une petite touche fantastique qui ne m’a pas déplu.

« La bible perdue » est donc pour moi un roman fait pour les amateurs de thrillers ésotériques et le seul vrai reproche à faire à ce récit est sa longueur, l’auteur, Igor Bergler, ne se prive jamais pour se lancer dans des descriptions interminables qui certes, enrichissent l’histoire mais cassent le rythme en nous faisant parfois un peu décrocher.

J’ai en tout cas bien apprécié le personnage principal Charles Baker dont ce n’est pas la première aventure même si c’est la première en français.


Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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La Bible perdue

La Bible perdue nous plonge dans un road-trip à travers le monde, dans lequel on suit un duo formé par un historien et un agent d'Interpol, qui se lance à la recherche d'une bible et de sabres légendaires. Une intrigue qui n'est pas sans rappeler le Da Vinci code et autres romans du même genre qui ont suivi. Ici, le roman est écrit par un auteur roumain qui semble être docteur ès histoire, et c'est un peu le point noir du livre. Des leçons d'histoire sans fin, sur des chapitres et des chapitres qui plombent un peu le rythme du roman. L'auteur joue avec ses exposés, en montrant parfois l'exaspération des autres personnages face à ces leçons.

Reste que l'histoire se suit tout de même avec intérêt et les personnages, fouillés et bien dessinés nous entraîne dans une chasse au trésor dont va dépendre le destin du monde. Rien que çà.

Une remarque cependant, ce roman n'est pas le premier mettant en scène Charles Baker, mais est le premier traduit. Pas gênant dans la compréhension de l'histoire, même si quelques références sont faites aux autres aventures du héros.

Un grand merci à Fleuve éditions et à Netgalley pour cette lecture.
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La Bible perdue

Le professeur Charles Baker, que nous devinons être le héros d'une série de livre non traduit, est dérangé pour venir sur le lieu d'un triple crime mystérieux au fin fond de la Transylvanie, le pays de Dracula.

A chaque cadavre, il manque soit les yeux, soit les oreilles, soit la langue.

Une bonne accroche, on tombe rapidement dans la marmite de l'intrigue, qui, au début du livre semble intéressante. Et puis, au fur et à mesure des pages, je me pose des questions sur ce mélange de situation, de scènes, qui chacune prise séparément semble accrocheuses, mais qui, enfilées les unes derrières les autres n'ont parfois aucun lien entre elles. Des mystères se rajoutent aux mystères, des intrigues aux intrigues et à un moment donné, on a envie de dire stop. Pouvons nous, à un moment avoir un début de résolution d'au moins l'une d'entre elles.

La vraisemblance n'étant pas, en plus, la préoccupation de l'auteur, on passe du coq à l'âne, y compris dans les émotions des personnages, qui en deviennent totalement peu crédibles.

Et les révélations finales sont soient décevantes (on en devine les plus importantes), soient abracadabrantesques (comme dirait JC).

Bref, après une accroche prometteuse, j'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'au bout. Je l'ai fait car, malgré la longueur, c'est très facile à lire.
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La Bible perdue

Avertissement

Ceci pourrait très bien être une histoire vraie. Elle l’est en très grande partie, c’est certain. Si elle l’avait été entièrement, certains noms auraient été modifiés afin de protéger la vie et de garantir la sécurité des protagonistes et de leurs familles.

Un thriller historico-ésotérique roumain

Charles Baker, célèbre professeur d'histoire de Princeton, est informé, lors d'une conférence en Transylvanie, que plusieurs cadavres ont été retrouvés dans une mise en scène évoquant la Bible du diable, son sujet d'étude. L'un d'eux a dans la main sa carte de visite. Aidé de l'enquêtrice Christa, il se lance sur la piste de la première Bible de Gutenberg, supposée renfermer un immense pouvoir.

Voilà le pitch de cette folle histoire, folle car elle va nous faire traverser les siècles et voyager dans le temps. 

On va faire aussi connaissance avec un duo d'enquêteur singulier. Et si au début de l'histoire ils sont un peu en retrait, peu à peu on apprends à les connaitre et les apprécier. Ils seraient dommageable de les comparer à des Indiana Jones ou à des Robert Landon ou Cotton Malone ou même aux agents de la Sigma Force. Mais peut-être se rapprochent-ils plutôt d' Antoine Marcas et son équipière, Jade Zewinski. 

Ces deux là vont  nous inviter à  déchiffrer des énigmes  codées,  nous dévoiler des secrets occultes, nous amener à déjouer des complots, et à découvrir des intrigues historiques. Oui on va découvrir l'histoire de notre vieux continent et surtout celle que l'on connait bien celle de l'Europe de l'est.

C'est peut-être le petit plus de ce polar historico-ésotérique. L'auteur s'attache à décrire parfaitement la géopolitique de notre continent, il ne nous offre pas simplement une histoire de course poursuite , un simple roman d'aventures avec sa sempiternelle chasse au trésor et son suspense débridé.

Non La Bible perdue d' Igor Bergler est plus profonde que cela, quitte parfois à prendre son temps pour installer et expliquer la logique de l'intrigue. Et j'ose le dire, La Bible perdue  est un thriller exceptionnel, qui place d'emblée son auteur au niveau des plus grands du genre.
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La Bible perdue

Avant tout, je tiens à remercier les équipes de Babelio, ainsi que les éditions Fleuves , pour m'avoir permis de découvrir cet auteur et ce roman dont la couverture ne laisse pas indifférent.



Charles Baker, est un célèbre professeur de l'université de Princeton. Conférencier et romancier émérite, érudit , charismatique et un brin arrogant. Afin de satisfaire les dernières volontés de son grand père, grand collectionneur et obnubilé par un sabre ayant appartenu à Vlad Tepes, Charles s'arrange pour effectuer une conférence en Transylvanie, dans la ville natale de ce fameux Vlad l'Empaleur, mieux connu sous le nom de Dracula.

Mais en pleine conférence, la police roumaine requiert son aide et Charles un peu irrité, se laisse conduire sur une scène de crime dont la mise en scène semble lui être adressée. Mais quel lien peut il y avoir entre lui et ces cadavres mutilés ? Va alors commencer, au grès de ses rencontres, de ses recherches et des indices pour retrouver ce fameux sabre, une véritable chasse au trésor. Mais ce sabre semble également lié à une autre œuvre : la première des bibles de Gutenberg. Cependant, Charles n'est pas seul à rechercher ces pièces historiques, une très vieille et mystérieuse organisation, semble avoir beaucoup à perdre avec ces découvertes et de ce fait est prête à tout.

A travers l'Europe, d'énigmes en énigmes ,de cadavres en cadavres, d'ombres en ombres, Charles, aidé de Christa Wolf, policière d'Interpol, va devoir faire preuve de patience , de courage et de résignation si il veut découvrir ce qu'on lui veut.



Ce roman est pour ma part une assez belle découverte. Pourtant, je reste un peu mitigée dû au fait que j'ai peut être mis la barre haute en sachant que ce roman était un best-seller dans d'autres pays et sans aucun doute du fait que nos esprits lecteurs sont un peu pollués par nos comparaisons (Indiana Jones et Robert Langdon, célèbre personnages des romans de Dan Brown).



Centré autour de Vlad Tepes, et sa complexe personnalité, ce roman est un véritable page turner. Tous les genres y sont représentés : Le polar avec une enquête hors norme à travers l'Europe et surtout les pays de l'est, le thriller ésotérique avec ses énigmes et textes codés, bien entendu, le thriller historique et sans oublier une pincée de fantastique.

Du suspens, des rebondissements en permanence, des courses poursuite, il n'y a pas de temps mort. La plume de l'auteur et les chapitres courts renforcent le rythme mais, malheureusement, ce dernier est régulièrement cassé par certains passages d'histoire pure ou d'inventaire d'armes qui m'ont semblé un peu fastidieux et à cause desquels j'ai eu tendance à décrocher.

Mais bien évidemment, on ne peut que saluer le travail de l'auteur pour toutes ses recherches historiques grâce auxquelles on découvre la réelle et complexe personnalité de ce personnage historique décrié et les manipulations de médias quels qu'ils soient et quelle que soit l'époque .



Les personnages principaux, au départ, m'ont semblé un peu caricaturaux et superficiels. Puis, peu à peu, j'ai découvert leur personnalité et j'ai apprécié leurs différences et leurs motivations. J'ai une petite préférence pour les policiers roumains un peu loufoques, dont Ledvina qui sort des sentiers battus.



Le dénouement est dans la lignée de l'intrigue, ça se tient. Cependant, les toutes dernières lignes m'ont laissé pantois, quel machiavélisme de laisser le lecteur avec ce doute, cette porte ouverte à l'expectative. Peut être une suite est elle envisagée. En effet, l'auteur fait régulièrement allusion aux précédentes aventures de ce prof aventurier, ce qui n'interfère en rien dans la compréhension de notre roman. On peut toutefois se demander si, dans un avenir proche, elles ne seraient pas traduites en français.



Si vous aimez les romans mouvementés , et les chasses au trésor je ne saurai trop vous conseiller de vous pencher sur cette Bible Perdue, et à votre tour, suivre Charles Baker et ses envolées historiques passionnées, mais sans oublier de surveiller vos ombres.

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La Bible perdue

Je suis tombée sous le charme de La bible perdue avec sa magnifique couverture rouge sang, j’étais prête à affronter ce thriller ésotérique où Vlad Tepes devient Dracula. Un livre dense où l’on est amené à voyager dans toute l’Europe centrale et bien entendu en Transylvanie, du Moyen-âge à aujourd’hui. On va suivre le professeur Charles Baker tout au long d’une enquête époustouflante qui mêlent les genres du polar. On y trouvera des éléments dignes du Da Vinci Code avec énigmes à décoder, des secrets à décrypter. La part belle est faite au côté historique et c’est là que le bas blesse car cela à bien failli me causer une panne de lecture, non pas que je sois insensible au long travail de recherche que cela a dû occasionner mais je suis restée hermétique à toutes ces longueurs, ces montagnes d’informations qui m’ont coupé dans mon élan. Même si l’intrigue en elle-même est intéressante trop d’interruptions finissent par nuire et par lasser. Les chapitres sont courts et mis à part le défaut vu plus haut, le rythme est plutôt rapide. On enchaîne les rebondissements, les courses poursuites et beaucoup de suspense. La personnalité de Vlad l’ Empaleur est suffisamment intrigante sans oublier la touche de fantastique qui est bienvenue. Alors même si les personnages principaux semblent de prime abord assez clichés, j’ai fini par les adopter. L’auteur ne manque ni de culture, ni d’imagination ce qui rend son roman inclassable tant il touche à tout mais comme on dit « le mieux est l’ennemi du bien » et je pense que ce roman aurait gagné en faisant plus dans la simplicité. Beaucoup de mouvements donc, pour ce roman qui tient la route avec une fin ouverte qui m’a laissée dans la frustration la plus totale peut-être y aura-t-il une suite. Bonne lecture.
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La Bible perdue

Pour qu’un thriller ésotérique fasse mouche, il faut que l’auteur maîtrise le juste dosage entre les éléments réels (ou à tout le moins crédibles) et la fiction. En l’occurrence je serai assez tenté de dire que c’est là que le bât blesse avec le présent roman.



Imaginez une intrigue qui intègre, pêle-mêle, Dracula, Jack l’Éventreur, la Bible de Gutenberg, une ribambelle de références historiques et une conspiration de niveau international qui implique quasiment tous les puissants de ce monde… Comme la fosse, ça vous laisse sceptique ? Et vous avez bien raison de douter que la solidité de l’édifice !



Déjà le côté fourre-tout de l’intrigue ne joue pas en sa faveur, Igor Bergler, qui semble être un écrivain très populaire en Roumanie, devrait pourtant savoir que parfois le mieux est l’ennemi du bien.



Ensuite il faut bien admettre que cette histoire de conspiration, diligentée par un institut secret dirigé par un Conseil encore plus secret, n’est jamais parvenue à me convaincre de son existence potentielle… même en faisant de gros efforts d’abnégation, c’était juste too much.



L’auteur pêche aussi par une nette tendance à la digression quand il émaille son récit de références historiques. Trop de détails tue le détail ! Au bout d’un moment on perd le fil et on a envie de lire en diagonale la suite de l’exposé.



J’ai commencé par exposer quelques points négatifs, mais tout n’est pas à jeter dans ce bouquin. Même si on ne croit pas un instant à ce vaste complot, le bouquin reste globalement agréable à lire (en diagonalisant les looongs exposés historiques). On se prend malgré tout au jeu et l’on a vraiment envie de connaître le fin mot de l’histoire.



Force est aussi de reconnaître que le duo composé par Richard et Christa fonctionne plutôt bien, de même certains personnages secondaires sont vraiment bien exploités (je pense notamment au commissaire Ledvina). Malheureusement le grand méchant de service, Werner, cumule les clichés qui font de lui l’archétype du bad boy.



Les derniers chapitres finissent de dynamiter un édifice déjà bancal, l’intervention du fantastique porte lourdement préjudice à l’intrigue, d’autant que là encore c’est surjoué ; Igor Bergler multiplie les effets de manche qui tombent à plat. Jusqu’à l’épilogue qui, contrairement au reste du récit, manque cruellement d’explications.
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La Bible perdue

J'ai l'impression de m'être perdu dans cette bible perdue ...



L'auteur est certainement un puits de science historique, mais je n'ai pas aime ce roman ésotérique, trop tiré par les cheveux à mon goût ...



Un groupe d'hommes dominant la planète économique depuis plus de 500 ans, des confréries qui essaient de les contrarier, Dracula qui vient faire ses apparitions, un jeu de piste pas toujours compréhensible, quelques morts ... mais pas le liant qui permet à la sauce de prendre.



Bref, déçu.
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La Bible perdue

En achetant ce livre juste avant le confinement, je pensais vraiment qu'il me plairait. Le titre et le 4ème de couverture m'attirait. Malheureusement j'ai vite déchanté. Les plus de 600 pages ne me faisait pas peur. Mais au final j'ai mis presque une semaine à le terminer et j'ai sauté beaucoup de pages pendant les "cours d'histoire" qui ne faisait pas avancer l'histoire. Et comparer ce livre au Da Vinci Code est osé car à côté ce dernier est un chef d'œuvre. Je ne suis pas sur de lire les autres aventures de Baker si elles sont publiées un jour. Je ne me suis même pas attaché au personnage.
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La Bible perdue

N'est pas Da Vinvi Code qui veut ! Et là, malgré la promesse de la 4eme de couverture, on en est loin. Pourtant tout y est. Un thriller ésotérique avec des messages codés teinté d'une pointe de fantastique. Une bible disparue, un sabre mystérieux, Dracula, une organisation secrète, des morts semés sur le trajet de notre professeur, un policier haut en couleur. Mais voilà, par moment, j'ai eu l'impression de me trouver sur les bancs de la fac à écouter un cours d'histoire, où même mieux, de me retrouver dans une conférence du professeur Charles Baker.

Pourtant j'ai plongé avec bonheur dans cette lecture car j'aime ce genre de récit où j’apprends des moments d'histoire que je n'ai pas vu lors de mes études. Et puis, Dracula est très peu utilisé dans les écrits, alors découvrir ses origines à quelque chose de palpitant. C'était palpitant au début mais petit à petit, je me suis lassée. L'action passe au second plan, disparait même complètement. J'ai passé plus de temps à refaire la chronologie historique qu'à chercher la bible disparue. C'est bien, mais à forte dose, j'ai frôlé l'indigestion. Trop technique, trop d'époque avec son lot de rois, de guerre, de complot. Au bout d'un moment, je ne savais même plus à quelle époque le récit faisait référence. Même Kafka est cité mais je n'ai toujours pas compris ce qu'il venait faire dans le récit. Et puis d'un seul coup, me revoilà au présent, en plein espionnage avec une organisation secrète qui veut prendre le contrôle du monde. Au bout d'un moment, j'ai même lâchée prise dans la recherche de la bible et du sabre car je ne comprenais même plus à quoi cela faisait référence. Et puis, après des pages et des pages de récit historique, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. D'un seul coup, tout prend fin. Et voilà notre professeur sauvé et chef du monde.

J'avoue, par moment, j'ai lu en diagonale pour abréger mes souffrances. Je garde quand même un bon moment de découverte de la vie de Vlad Tepes, le personnage qui devint, au fils des écrits historiques, Dracula.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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La Bible perdue

Merci à NetGalley et aux Editions Fleuves Editions de m'avoir permis de découvrir ce roman et cet auteur







L'intrigue de ce roman est très intéressante. On pourrait se croire dans un bon Dan Brown. Tous les ingrédients sont réunis pour un succès: un professeur érudit et charmant, une femme fatale, un complot, des meurtres, des bibles et des sociétés secrètes.



De fait, on s'attache rapidement aux personnages. Le professeur est brillant et la femme courageuse et patiente. Cependant, quelque chose ne prend pas. Les idées sont bonnes, mais la magie 'n’opère qu'en partie.



Une seule raison à cela: le livre est trop bavard. Il est toujours en train de nous expliquer quelque chose, une théorie, une période historique. On a parfois l'impression de se trouver devant un cours d'université en bonne et due forme. Ce n'est pas un sentiment que j'ai eu une seule fois pendant la lecture, mais de manière répétée. J'avoue avoir fini par sauter des passages. J'en suis triste, mais j'avais l'impression que cela n'en finissait pas.



Expurgé de ces longueurs, je me suis concentrée sur l'intrigue elle-même, qui est très bonne et réserve de bonnes surprises notamment celle de Ross que je n'avais pas vu venir. L'auteur jongle avec de nombreuses balles et parvient à les maintenir en l'air sans les faire tomber. C'est un exercice d'équilibriste difficile. La fin explique l'ensemble même si la référence au professeur comme étant le "sauveur" me semble un peu poussée.



Le livre est bien écrit. On ressent parfois quelques flottements de traduction, mais l'ensemble est très bien fait et se lit rapidement du moins si vous sautez les passages d'enseignements.



Petite remarque, ce livre n'est pas le premier tome des aventures du professeur. J'espère que les précédentes vont être traduites, car j'ai aimé l'intrigue et le personnage.
Lien : https://www.surlefildesmots...
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La Bible perdue

Charles Baker, professeur de l'Université de Princeton, part pour la Roumanie, dans une pittoresque ville de Transylvanie, Sigisoara, pour y participer au colloque d'histoire médiévale. A son arrivée, il est interpelé par Interpol car sa carte de visite, avec un dessin d'un diable dansant aurait été trouvée près de trois corps mutilés sauvagement.

Christa Wolf, agent perspicace et efficace qui suit le professeur à la trace, est intriguée par cet homme brillant et mystérieux qui en sait plus qu'il ne laisse paraître. Elle n'est même pas très surprise d'apprendre que le colloque est juste un prétexte pour des recherches personnelles de Charles au sujet de Vlad Tepes (Vlad l'Empaleur = Dracula).

Le lecteur assiste à un jeu de piste à travers l'histoire médiévale de la Roumanie au temps du cruel prince qui aurait caché un message pour l'humanité dans le premier livre jamais imprimé - la Bible de Gutenberg. Pour retrouver le livre sacré, il faut d'abord déchiffrer des énigmes, s'exposer aux dangers, ne pas hésiter à changer de pays. Le brillantissime professeur, passionné par la quête, avance à grands pas, s'approchant du but, conscient que le livre perdu qu'il recherche est très convoité...

Un long roman très documenté, parfois, un peu trop, La petite histoire familiale de Charles entre dans la grande, se mélangeant à la légende et touchant même à l'ésotérisme à la Dan Brown. Le livre considéré comme un thriller se lit agréablement comme un roman d'aventures, comme une chasse au trésor, dotée du suspens.

En Roumanie, La Bible perdue a été un phénomène, un best-seller le plus vendu pendant les 20 dernières années. Et il semblerait que l'auteur prépare deux autres volumes mettant Charles Baker au centre de l'action.

A découvrir !

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture :)
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La Bible perdue

Igor Bergler, encore assez peu connu en France, est pourtant un auteur à succès dans son pays natal, la Roumanie. Son premier roman La Bible Perdue a été un best-seller dans plus de trente pays, chose rare pour un livre écrit en roumain. Il a d’ailleurs été salué par d’autres auteurs confrères, Mihai Iovănel et George Arion, tous deux auteurs de polars roumains. Le roman appartient à la série Charles Baker, protagoniste principal de notre roman, qui contient également Le Testament d’Abraham et Six histoires de démons (que je traduis librement puisque aucune traduction française n’est encore disponible), suites de La Bible Perdue.



Partons, le temps d’une enquête, en Europe de l’Est, au pays de Vlad l’Empaleur où Vlad Țepeș, autrement plus connu sous le nom de Drăculea, Dracula, fils du dragon en roumain, et surtout prince de Valachie. Car Igor Bergler a décidé de revisiter le mythe, ou du moins de l’utiliser pour capter et sans doute attiser la curiosité de son lecteur. Ne vous attendez pas à un roman, purement gothique ou fantastique, dans la lignée du Dracula de Bram Stoker, l’auteur s’épanche davantage sur les origines du mythe que sur le vampire en lui-même. Penchez-vous plutôt du côté d’Umberto Eco si vous cherchez une filiation et son incroyable Le Nom de la Rose avec sans doute un peu de Dan Brown dedans.



Evidemment la Roumanie, évidemment la ville de Sighișoara, lieu de naissance de notre vampire à la réputation mondiale, aux confins de la Transylvanie, en plein centre du pays. Et notre protagoniste Charles Baker, donc, un universitaire américain, à mi-chemin entre un Indiana Jones des temps modernes, et un James Bond un peu gauche, accro non pas à sa vodka -martini au shaker, mais à ces whiskys précieux, vieillis en fût des décennies durant, et à d’autres alcools exquis (là, vous me voyez me renseigner sur la rareté d’un Champagne Clos d’Ambonnay… Et son prix.). L’enquête prend clairement et rapidement des allures de quête mystique, si vous pensez au Da Vinci Code, vous n’êtes pas loin des impressions que ce début de roman m’a laissé. Une épée, perdue ou cachée, à retrouver, un secret qui se transmet de génération en génération, des complots en cascade, l’auteur roumain a tiré toutes les ficelles pour fabriquer son roman, qui tient en haleine, sans aucun doute.



Si vous avez envie de dépaysement, si vous brûlez d’en savoir plus sur l’histoire de l’Europe centrale et de l’est médiévale, vous trouverez certainement dans ce roman de quoi vous satisfaire. L’auteur nous expose tout ce qu’il faut savoir sur les mythiques Vlad II Dracul – Le Dragon – et son rejeton, Vlad III l’Empaleur, qui deviendra un vampire sous la plume de Bram Stoker. Nous passons par Bucarest, brièvement, pour aller à Prague, découvrir le légendaire Golem, pour finir à Londres: du beau monde, vous en conviendrez. Avec ça, une réelle érudition. Et, une imagination sans borne.



Aucun temps mort dans ce roman, Igor Bergler nous laisse à peine souffler lors de ses digressions historiques, nous bondissons de péripéties en péripéties, au gré des découvertes de Charles Baker, c’est une narration haletante, rythmée, où l’espérance de vie des personnages, hormis notre duo Baker-Wolf, ne dépasse pas la dizaine de chapitres, ou chaque énigme résolue laisse place à toute une flopée d’autres mystères, encore plus sibyllins et indéchiffrables. Malgré l’épaisseur du roman, ou peut-être grâce à la masse de la matière tant narrative qu’historique dont Igor Bergler abreuve son récit, c’est un livre, il me semble, qui serait facilement adaptable au cinéma, tous les éléments sont là, suspens, action, mystère, retournement de situations, avalanche de coups fourrés. D’ailleurs, l’auteur est également scénariste et réalisateur, il ne serait pas étonnant que cette optique soit sérieusement envisagée.





L’enquête que mène Charles, aidé par Christa, et qui commence brutalement par la découverte de trois corps mutilés, prend une autre dimension, internationale, à mesure que les pistes s’ouvrent. Je ne suis pas vraiment adepte des scénarios emberlificotés, sans queue ni tête, de sociétés secrètes, des illuminatis, francs-maçons, ordre de la rose, ou autres templiers, on a eu notre lot de mysticisme préfabriqué avec Dan Brown et tous ceux qui se sont engouffrés dans le filon, mais contrairement à ce que le titre peut le laisser entendre, le roman est loin de se résumer à cela. Des retournements de situation assez surprenants vous remettent sur les rails si tant est que vous ayez relâché votre attention au cours des multiples digressions culturelles, comme ces pages sur les armes d’hast d’Europe de l’Est. Je ne doute pas de l’intérêt de ces exposés mais à trop vouloir en faire, l’auteur pèche quelquefois par excès de zèle. Beaucoup, énormément d’informations fondent sur le lecteur, un peu trop peut-être, Igor Bergler a voulu faire un roman fouillé, la mission est certes accomplie, mais un peu de concision de temps à autre n’aurait pas été de trop. En revanche, j’ai apprécié l’éclairage d’Igor Bergler sur la personnalité de Vlad Tepes l’Empaleur et les faits qui ont mené à le considérer comme un monstre sanguinaire ainsi que ses explications sur l’origine du mythe qui a conduit Bram Stoker à en faire un vampire.



Ma thèse principale, dans les conférences que vous évoquez, mais également dans mes travaux, est justement que les vampires n’existent pas, et que le prétendu vampirisme de Vlad Tepes a été inventé bien avant la publication de Bram Stoker. Nous sommes devant un exemple classique de guerre de réputation, ou l’on commence par détruire toute la crédibilité de quelqu’un, puis par le transformer de personnage dangereux en créature démoniaque.



Avec, en sus, une ligne de réflexion menée sur l’omniprésence et la surabondance des réseaux sociaux, de ces géants informatiques qui s’infiltrent de partout, pour espionner nos vies par toutes les brèches possibles et imaginables par le biais de nos téléphones mobiles, tablettes et ordinateurs.



Qui aurait bien pu oser mélanger en une seule histoire, les trois singes japonais Mizaru, Kikazaru et Iwazaru, la Bible, Dracula, Franz Kafka, Golem, Interpol… Il faut avoir un bagage culturel plutôt solide, c’est certain, pour tenter l’expérience. C’est un roman inclassable, qui flirte avec plusieurs genres à la fois, on croit se plonger dans un pur roman policier, mais qui tourne au roman d’aventures, avec quelques passages de roman d’anticipation, de roman historique, roman fantastique, roman gothique, d’épouvante, de thriller ésotérique. On peut déplorer un excessif mélange des genres, pour ma part, je reste sur une bonne impression finale, car même si j’ai été submergée par la somme d’informations et par une intrigue plutôt nébuleuse au départ, on ne peut reprocher à Igor un manque d’inventivité ainsi qu’un manque de culture, c’est certain. Il n’en reste pas moins que La Bible Perdue est un roman aussi passionnant que captivant à lire.




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La Bible perdue

Avec la quatrième de couverture j'avais commandé un menu gourmet mais on m'a servi des pâtes au beurre...sans beurre ni sel.

Du blabla, encore du blabla, 760 pages soporifiques. Aucune différence avec la lecture du dictionnaire. Ce livre est une succession d'entretiens entre les différents personnages qui tentent de résoudre des énigmes sur fond ésotérique transylvanien. Sans action, sans retournement de situation l'ennui m'a rapidement gagné.

Le héros est un universitaire qui sais tout, qui a tout vu, intelligent, tombeur de ces dames et insensible aux meurtres qui ont lieu autour de lui ( le type assiste à un triple meurtre et dans la foulée il va dans son hôtel favori et se fait un bon resto!...): absolument imbuvable. Puis il y a les autres. Sans saveur, sans relief, sans histoire, ils vont et viennent au gré des meurtres.

En fait le mot "SANS" est celui qui revient le plus dans ma critique tant il manque de tout dans ce roman.

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La Bible perdue

Tout d'abord merci à Masse-critique de m'avoir fait découvrir Igor Bergler, je ne suis pas sûre que j'aurai choisi cette lecture de mon plein gré. J'ai noté mes réflexions au fur et à mesure de ma lecture pour pouvoir bien cibler le coeur de l'intrigue.

Première partie : où l'on apprend à faire connaissance avec les personnages. Au détour des pages on trouve des cadavres, des exécutions sataniques, des énigmes surnaturelles... Et deux enquêteurs légèrement dépassés.

Deuxième partie : où l'on se familiarise avec l'histoire de la Roumanie au Moyen-Age et à la Renaissance (et, en parallèle, avec Vlad Tepes, mieux connu sous le nom de Dracula), ainsi qu'avec l'invention de l'imprimerie par Gutenberg et son premier "travail" : l'impression de la bible... Et on commence à cerner la personnalité des enquêteurs.

Troisième partie : A Prague, où l'on apprend à mieux connaître les vampires, où l'on remonte le temps en compagnie d'une ombre maléfique et où l'on ne sait plus qui sont les bons et les méchants. Et l'on se demande quel est le lien qui unit les enquêteurs à cette histoire un peu rocambolesque.

Quatrième partie : À Londres, où l'on rencontre un éminent historien qui raconte l'histoire de l'Europe après les invasions barbares et qui nous remet en mémoire l'histoire des religions et en particulier celle de l'Inquisition et des croisades.

Cinquième partie : À Bologne, où l'on s'attend à tout comprendre, mais où l'on reste un peu sur sa faim.

Ce livre c'est : une quête, un jeu de piste, des cadavres oubliés, une plongée dans l'histoire et une vision atypique de l'ordre économique mondial. C'est également un polar et un document historique qui développe une théorie conspirationniste que j'ai eu un peu de peine à comprendre.

Malgré tout, je n'ai jamais eu la tentation d'abandonner ma lecture.
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La Bible perdue

Avant de parler du livre je remercie les Éditions Fleuve et l'équipe Babelio pour m'avoir permis cette lecture.



Alors qu'il donne une conférence à Sighisoara la ville de naissance de Vlad Tepes, le professeur Charles Baker est interrompu par la police qui l'emmène sur le lieu de découverte de cadavres. Les trois corps mutilés sont disposés en croix et mis en scène comme pour les protéger des vampires. Coïncidence, le professeur a écrit un livre sur les vampires. Les corps portent également des tatouages éphémères représentant un diable, une référence à la Bible du Diable, le Codex Gigas. Deuxième coïncidence, le même diable que sur la carte de visite du professeur. Mais c'est sur les traces d'un autre livre que va le mettre un soi-disant cousin avant de mourir de ses blessures, la première Bible imprimée par Gutenberg. Accompagné d'une enquêtrice d'Interpol, le professeur va se lancer dans un véritable jeu de piste.



Avec une Bible à retrouver ainsi que les sabres ayant appartenu à Vlad Tepes, une société secrète peu crédible et des confréries d'artisans perpétués depuis le moyen-âge, l'intrigue présente de multiples facettes : peut être un peu trop ! On a la nette impression que l'auteur a voulu en faire trop pour présenter un récit de qualité, mais c'est l'effet inverse qui s'en dégage à la lecture.



De surcroit, très souvent l'auteur se lance dans de nombreuses explications sur des différentes parties de l'Histoire, de différents types d'armes moyenâgeuses,... des explications qui ne font pas progresser l'intrigue et qui nuisent fortement à la dynamique de lecture. Et comme si cela n'était pas suffisant l'auteur s'épanche à plusieurs reprises sur la vie personnelle du protagoniste principal qui ne sert pas une fois de plus à l'avancée de l'intrigue. Le lecteur est vite lassé par ces longueurs qui ne servent pas le récit et au bout de deux cent pages finit par sauter ces paragraphes au risque de laisser échapper une information importante.



Le duo de personnages principaux fonctionne plutôt bien ; les personnages de premier plan tout comme les personnages secondaires sont assez bien dépeints. Mais avec l'étalement de sa vie personnelle on a un peu de mal à s'attacher au personnage du professeur et c'est dommage car c'est celui qui devrait convaincre le plus le lecteur. Le personnage du commissaire fait cliché.



Avec les nombreux passages explicatifs, et les descriptions des différents lieux la plume de l'auteur se veut quelque peu lourde. Ce manque de dynamisme jour sur l'attention du lecteur qui peut passer à coté de points essentiels au développement de l'intrigue.



Au final un sentiment plus que mitigé pour ce roman qui s’éloigne à certains du thriller et se rapproche plus du roman d'aventure mâtiné dans le final d'une pointe de fantastique qui là encore ne convainc pas. Une centaine de pages de moins aurait peut être pu donner une lecture plaisante.
















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La Bible perdue

Charles Baker est un érudit et un éminent professeur d'université. Lors d'une de ses conférences en Roumanie, il est appelé sur une scène de crime car les indices laissés par l'assassin semble le désigner. La jeune inspectrice d'Interpol qui intervient sur l'enquête va l'y entrainer. Mélant roman policier, gothique, fantastique et érudition (le mythe Dracula entre autre), on retrouve tout cela dans ce gros pavé facile à lire et intéressant malgré les multiples digressions (et les nombreux clins d'oeil de l'auteur sur le fait que son personnage aime tout expliquer avec précision). Oui cela ressemble à du Dan Brown, plus qu'au Nom de la rose. Oui la dimension fantastique est - pour moi - un peu problématique

Bref ca se laisse lire.

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La Bible perdue

Honnête pavé de plage, qu'il faut entreprendre comme tel, qui a la deplaisante tendance à peter plus haut que son c**... Pardonnez-moi l'expression. En voyant l'édition Fleuve Noir et surtout le fait qu'il était rangé par mon libraire bien aimé dans la partie qu'il réserve aux pépites, je m'attendais à davantage. Prenez la Roumanie du XVeme siècle, Vlad l'empaleur (maisss oui, Dracula himself!), des confréries super secrètes de super méchants supra puissants, les vieilles pierres de Prague, Bologne, Londres... Des codes, des parchemins cryptés, jetez le tout dans un shaker, secouez bien, et vous avez La Bible perdue. Sorte de Da Vinci code version slave. L'auteur a etayé les sources historiques, c'est honnête de ce côté-là. Oh oui, il étaye, à tel point que par moment on a l'impression d'avoir mis le film sur stop pour parcourir une page wikipedia. Rubrique "le saviez-vous ?" Igor va vous faire une bonne tartine, bougez pas. Sur Gutemberg, sur l'épée Excalibur, sur Vladou.. (oui, il y a tout cela dans ce roman, ne soyons pas radin...) Mais ce n'est même pas ce qui m'a agacée. Mon exasperation vient des facilités narratives que s'octroie l'auteur pour dérouler l'intrigue. Le protagoniste sera donc un historien star conférencier totalement blindé (mais oui, l'Histoire, cette profession si lucrative...) au point que les palaces lui déroulent le tapis rouge avec des expressions comme "la même suite que d'habitude"?. Je n'avais pas vu de flagorneries si écoeurantes depuis James Bond, et son Martini Vodka... Ce cher Carles Baker, qui plus est, est forcément un homme à femmes, et enfin, suprêmement intelligent et savant. Je m'accrochais au fait que l'auteur faisait montre de douzième degré, préparant quelque chausse-trappe qui dégonflerait le melon du personnage, mais non. C'est du premier degré. Igor décrit systématiquement son perso d'une confondante fatuité avec la tendresse d'un nouveau parent pour un bambin insupportable.. Charles Baker sait toujours tout mieux que les autres (c'est la bibliothèque d'Alexandrie que le cerveau de ce brave homme de 45 ans), bien sûr est maitre en l'art du décryptage quand il tombe sur un code, bien sûr parle parfaitement latin, bien sûr il connaît la poésie medievale, connait les meilleurs whiskys, mais bien sûr. Quand Charles a besoin de voyager fissa, des mechants aux trousses, devinez... Sa copine du Ministère des Affaires etrangères lui dégote un passeport diplomatique en 12 minutes, et voilà Charles sorti du petrin, prenant tranquillement les vols en première ou en jet que tout le monde se bat pour lui réserver... Voilà voilà. Trop facile vous avez dit ? Du coup pas beaucoup de latitude pour moi, roué lecteur, pour tricoter quelqu'empathie avec mister Parker.... Sur la chute, honnête, encore une fois, sans plus, que dire... Peut mieux faire. Le thriller historique est un genre qui mérite mieux que ces sempiternels fatras esoterico- mystico-conspirationnistes...
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