Ildefonso Falcones

Le style Falcones: un genre de saga avec un contexte historique très fouillé. On en sort grandi: par l'hymne à la liberté qu'on y entrevoit, par la force des personnages (allez, j'ose le mot "résilience"?) qui y est insufflée, par les connaissances qu'on acquiert sur l'histoire de l'Espagne et sur la mentalité gitane. On pense aussi, en découvrant le personnage de Milagros, à Scarlett, à Esméralda. Un très beau livre, mais qui m'a moins emportée toutefois que les deux autres romans de l'auteur.

superbe!

J’ai découvert Ildefonso Falcones dans ce roman. Sa plume, légère et agréable, narre une histoire de destins entremêlés, d’amour et de lutte, de liberté de l’esprit, mais pas forcément du corps. Les personnages et leurs valeurs familiales prennent vie, incitant le lecteur à l’empathie, voire à la compassion, et à comprendre leur décision et leur caractère. La petite touche historique ici ou là est appréciable.



On pourrait qualifier ce roman de saga familiale. On y découvre l’importance de la « famille du cœur », ces personnes avec qui l’on vit, celles pour lesquelles nous sommes prêts à tout, mais qui ne partagent pourtant pas notre sang. De belles valeurs se dessinent au fil des pages, la liberté se tapit partout, au détour de chaque mot, pour mieux exploser dans les danses et les chants des protagonistes.



Le suspens reste à son comble jusqu’à la dernière page.



Bref, un bouquin qui se lit et s’apprécie autant comme un témoignage historique, que comme une saga ficelée, aux personnages profonds et attachants (ou pas), que l’on découvre avec plaisir et passion.



Read more at http://ma-boite-de-pandore.e-monsite.com/pages/chroniques/letterature/la-reine-aux-pieds-nus.html#uSHkWJGDOxUVabtO.99
Lien : http://ma-boite-de-pandore.e..

Assez déçue par cet opus après le plaisir éprouvé avec "La cathédrale de la mer" du même auteur. L'histoire semble patiner, ne pas avancer et (est-ce la traduction ?) n'est pas très bien écrite. D'un point de vue historique et sociologique, en revanche, on découvre l'Espagne d'alors et le peuple gitan et sa culture.

Étant une grande fan des romans tel que " Les piliers de la Terre" de Ken Follet, J'ai adoré ce roman de Ildefonso Falcones. L'enchaînement d'événements empêche le lecteur de s'ennuyer. On suit la vie d'un père, de son fils, du frère adopté, leurs aventures, leurs malheurs, les guerres. La vie des personnages évoluent en parallèle de la construction de la Cathédrale de la Mer.

Les personnages sont attachants même si le personnage de Mar a fini par me décevoir (sans spoiler le roman bien entendu, j'ai vraiment eu du mal à apprécier la relation Arnaud/Mar...)

C'est un roman riche en aventure et en Histoire. Une petite merveille à découvrir!

C'est le premier livre que j'ai lu de cet auteur. Ce roman est particulièrement réussi : une grande fresque romanesque, sur un fond historique riche et particulièrement étonnant. Une grande partie de l'histoire se situe à Barcelone, ville qui constitue presque à elle-même dans ce livre un véritable personnage ...

Ce livre est vraiment intéressant à ce point de vue car il apporte un témoignage sur l'organisation de la société au sein de cette ville, ses us et coutumes.

En toile de fond, il y aussi la construction de la cathédrale.

L'histoire est bien menée et l'on s'attache au personnage principal, qui se bat pour acquérir reconnaissance et dignité : bref un livre qu'on du mal à lâcher tellement il nous transporte ...

Fan du genre, ce livre est fait pour vous !

Super roman historique par l'auteur du magnifique Cathédrale de la mer

J'ai adoré ce livre qui m'a entraînée dans son sillon historique, Durant plusieurs jours j'ai vécu au rythme des personnages, suivant leur péripéties avec empathie comme si je les connaissais. On souffre et se révolte avec eux. Un magnifique livre, une belle leçon de vie.

Enfin, je l'ai fini ! Finalement, la fin était plutôt intéressante et assez inattendue. Livre à lire pendant les vacances, quand on a le temps !!!

Il me reste encore 200 pages à lire !

J'avais adoré la Cathédrale de la mer ; là, je trouve l'histoire un tantinet longuette, foisonnant de détails historiques qui finissent par nous perdre un peu.

Cela fait un petit moment que le personnage principal ne fait rien, et on attend avec lui que l'action redémarre !...

Espérons que la fin sera plus trépidante !

J'ai lu hier les 100 premières pages de ce roman ,j'avoue avoir du mal à accrocher ,les références historiques sont abondantes , certes ,mais il manque oserais je dire le souffle épique qui nous entrainait de suite dans les Cathédrales de la Mer . Mais ,attendons ,il reste 750 pages à lire ...
Lien : http://fr.msn.com

Ce livre est la version espagnole de : Les Révoltés De Cordoue écrit en 2009 et traduit en français en 2011 par Anne Plantagenet merveilleuse traductrice de La Cathédrale De La Mer
Lien : http://fr.msn.com

J'ai adoré et vécu les histoires de Bernat le droit de cuissage du au seigneur, la fuite, l'exil loin de ses terres. Le dégoût de son beau-frère pourtant sauvé par sa famille, la vie d'enfant et d'homme d'Arnau. J'ai vraiment trouvé que l'auteur respectait bien la vie d'autrefois et était magnifiquement représenté sans nous plus exagérer dans le sentimentalisme...

Ce roman nous plonge en Andalousie, au XVIème siècle. On y suit Hernando, issu du viol d'une jeune femme maure par un prêtre dont il a hérité des yeux bleus. Dans une Espagne déchirée par les conflits de religion, le héros fera son possible pour essayer de trouver des terrains d'entente entre le christianisme et l'islam.

Si le roman souffre parfois de quelques petites longueurs, les rebondissements nombreux nous tiennent en haleine et on apprend beaucoup sur ces événements historiques beaucoup trop méconnus. Attention néanmoins, les scènes de violence peuvent être très choquantes, ce roman n'est donc pas à mettre dans toutes les mains.

Impression un peu mitigée pour ce grand roman historique.

L'auteur connait bien son sujet et utilise le genre pour nous faire un magistral cours d'histoire, pas toujours dénué de parti pris selon les historiens. Mais c'est bien son droit puisqu'il s'agit d'une fiction.

La société médiévale, dominée par les nobles et l'église dans sa pire forme, l'Inquisition, ne fait pas rêver. Les petites gens (serfs et autres artisans libres ou pas) n'ont guère de droit, et les femmes pas du tout. D'ailleurs, le premier chapitre, scène de mariage paysan s'ouvre sur un double viol, celui commis par le seigneur qui exerce son droit de cuissage, puis celui du jeune marié, sur sa malheureuse épouse. L'enfant né de cette union Arnau Estanyol devient le héros de cette épopée. Devenu orphelin à l'adolescence, il s'intègre à la confrérie des porteurs de pierre qui joue un rôle central dans la construction de la cathédrale et la vie de la cité libre de Barcelone. Il ira ensuite faire la guerre et, devenu une vraie force de la nature en reviendra auréolé de gloire.

Il est difficile de croire que le personnage central, si mal parti dans la vie, parvienne à une telle situation de richesse et de pouvoir puisqu'il devient d'abord cambiste puis consul de la ville. Le jeune homme au grand cœur agit avec une belle indépendance d'esprit, sauve des enfants juifs que la foule auraient massacrés puisqu'elle rendait le peuple juif responsable de la peste. Cet acte généreux lui vaut la reconnaissance de leur père, riche juif qui l'installe dans une profession lucrative, aujourd'hui on dirait banquier, et lui confie un esclave maure, intelligent et doué pour les affaires qui assure la prospérité du jeune homme. Mais après maintes péripéties et un mariage contraint avec une bâtarde de la famille royale, le voilà au main de l'Inquisition, à laquelle il échappe grâce à l'action de son ancien esclave maure revenu pour le sauver, qui parvient à mobiliser l'armée de la ville.

Pas question de divulgacher la fin !

Disons que même si toutes ces aventures semblent quand même un tantinet improbables, l'auteur brosse un riche portrait de la Barcelone du XIVe siècle et des rivalités entre les rois des provinces espagnoles entre eux, et contre les puissances étrangères de l'époque, notamment la Sardaigne.

j'ai vraiment adoré ce voyage dans la Barcelone du début du 20ème et l'avènement du modernisme catalan avec cet artiste en errance entre son monde et celui des riches. J'ai beaucoup appris sur cette époque passionnante, tant du point de vue de l'art que de la situation politique et sociale. espagnol fluide, très bien écrit et très facile à lire. C'est un pavé et l'écriture est petite mais on ne peut plus s'en défaire.

Deuxième moitié du 16ème siècle, sud de l'Espagne au temps de l'Inquisition. La vie d'Hernando, musulman aux yeux bleus car issu du viol de sa mère par un prêtre.

A l'instar de la Cathédrale de la Mer, l'auteur construit une superbe fresque qui nous emmène donc au Sud de l'Espagne où à travers la vie d'Hernando, il narre la vie musulmane dans un monde chrétien imposé par l'Inquisition.

Le beau-père d'Hernando qui le maltraite s'occupe d'un troupeau d'âne. Hernando en deviendra un expert en chevaux. Il tombe également amoureux mais son beau-père épouse celle qu'il aime.

Hernando est instruit religieusement, chrétien et musulman. Mais il est musulman. Ce qui ne l'empêche pas d'aider les chrétiens, ou des juifs. Les musulmans doivent pour survivre faire croire qu'ils sont chrétiens.

Mais Hernando, avec d'autres, secrètement, essaie de faire reconnaître sa religion. Il cotoie tant de chrétiens qu'il est rejetté par les siens y compris par sa propre mère.

Celle qu'il aime avait été enlevé pour les Barbaries. Hernando, pensant qu'elle était morte, s'est remarié et a plusieurs enfants. Son beau père mort, Hernando la voit réapparaitre mais il est trop tard pour s'aimer. Elle l'aidera néanmoins dans son combat face à l'Inquisition.

L'auteur nous offre un spectaculaire roman historique très bien documenté tant sur le plan culturel et social des chrétiens et des musulmans. On a plaisir à suivre Hernando et son entourage, malgré les malheurs qu'ils subissent, au travers desquels Falcones analyse la situation politique du pays et de la région et des conséquences sur l'histoire.

Bernat Estanyol, paysan et propriétaire des terres de son père, décide de se marier. Le Seigneur, passant par ses terres le jour de ses noces, viole sa femme et oblige Bernat à la violer également. Un enfant nait. Arnau. Bernat doit fuir en l'enlevant et en tuant un homme car le seigneur le retenait ainsi que sa femme. Bernat et Arnau fuient vers Barcelone où sa soeur le cache chez son mari pottier devenu important dans la ville. Bernat devient meilleur qu'un simple ouvrier et Arnau es élevé au même titre que ses cousins.

Un a net un jour passent. Bernat devient alors libre. Mais qu'en devient-il du meurtre commis ?

Ainsi commence la vie d'Arnau Estanyol. Enfant il tombe en admiration devant la Cathédrale Saint Marie dont il fait de la vierge sa maman.

Mais les guerriers provoquent la misère du peuple. Le père d'Arnau, provoque une émeute, se fait pendre pour exemple. Arnau devient alos Bastaix, porteur de pierre. Au fil du temps, plus de pierre à porter, il devient un excellent financier grâce à un ami juif dont il sauve la famille. Grâce à son courage, il sauve Barcelone d'une invasion. Le roi l'en remercie en lui offrant une horrible nièce en mariage.

Il devient alors un seigneur et abolit bon nombre d'usage sur ses terres. Il se fait beaucoup d'ennemis de par sa réussite et sa propre femme va comploter pour l'amener face à un juge de l'Inquisition. Mais ses amis vont l'assister mais son salut viendra surtout de sa mère et de son frère adoptif.

Et tout est bien qui fini bien.

Une superbe fresque historique. Que dire d'autre : des personnages attachant etparfaitement décrit. Un Arnau Estanyol dont on prend plaisir à suivre sa vie.

Si on a aimé la Cathédrale de la mer, on va aimer la Reine aux pieds nus. Un roman historique qui se déroule dans l’Andalousie du 18e siècle. De belles interactions avec le monde des gitans et des gadjés (non gitans)

Bien écrit, le suspense va du début à la fin des 700 pages.

Je lirais volontiers d’autres romans de Ildefonso Falcones

Je lui donne une 9/10

Le thème : Ça se passe au XIVème siècle, à Barcelone et un peu dans les environs, le roman est vu à travers la vie de celui qui au début est un gamin de 11 ans. On y voit la vie dans différentes familles, la puissance et les actions de l'église et de ses prélats, les affrontements des puissances politiques et des corporations, les formes de misère de différentes parties du peuple – et des femmes –, la croissance, la grandeur, et l'effondrement de richesses et de pouvoirs. (Un roman de 624 pages, mais ne vous laissez pas effrayer, lisez-le petites tranches, et vous aurez l'impression de regarder une série).



J'ai apprécié : C'est foisonnant, riche de personnages et d'événements, bien écrit, enlevé, et l'auteur s'est appuyé sur des sources nombreuses pour asseoir la vraisemblance de nombreuses parties de l'histoire. Ça se lit comme on a lu les Alexandre Dumas. C'est un roman historique parce qu'il décrit la vie d'une société à une époque, et pour ce faire il n'a pas besoin de se relier à des événements historiques majeurs. Je comparerai volontiers ce roman à un autre, pas pour le thème mais pour la structure et le procédé : le roman le lecteur de cadavres d'Antonio Garrido. Je sais, le titre n'est pas ragoûtant, mais c'est un excellent roman qui décrit avec force détails et un bon ancrage historique une vie possible de l'inventeur de la médecine légale, dans la Chine Impériale du XIIIème siècle : ici comme dans La cathédrale de la mer on a la peinture d'une époque et le destin d'un homme. Ici comme dans La cathédrale de la mer c'est prenant et superbe.



J'ai moins apprécié : il y a quelques événements, nous dirons, "un peu miraculeux". Mais très peu