L’histoire : au XIVe siècle, le héros va voir s’élever pierre par pierre la Cathédrale de Barcelone, construite dans les larmes, le sang, l’adversité. Il évoluera toujours autour d’elle et dans son ombre, la grande Histoire marquant celle du personnage et celle de la construction de la Cathédrale.
Entraînant au début, mais très vite sans plus, on s’y ennuie vite. Les personnages sont ennuyeux, caricaturaux et aux âmes inexistantes : le héros est un bon, les femmes sont à sauver, la pédophilie est excusée…
On en fait des tonnes sur la condition affreuse des femmes, mais c’est bien la seule chose contre laquelle tous les brillants héros puissants et malins tels des Ulysses ne peuvent rien faire et sont faibles. Heureusement, la plupart des femmes restent jeunes, belles et sont donc violées. D’autres ont plutôt droit à ce genre de déterminants : froides ou calculatrices, de vraies radasses en sommes. Parfois, il leur arrive de vieillir et c’est la figure de la mère qui prend le dessus, le souvenir de l’amoureuse qu’elles ont été…
Le livre parle des systèmes de vassaux, des génocides juifs et des guerres, comme des féminicides, rien n’enlève à l’horreur. Mais impossible d’accrocher on se demande si l’auteur a déjà croisé un humain dans sa vie car on y croit pas, tous sont caricaturaux, pas possible de s’y attacher, vraiment des personnages de romans et puis c’est tout, dommage pour un roman si grandiloquent ancré dans l’historique.
Enfin, il y a un personnage qui semblait intéressant au début de l’ouvrage, peut-être car il était très faible et que voir son évolution aurait été intéressante. Mais l’auteur en a fait un personnage noir et avili pour montrer la faiblesse du monde, Joan qui avait un arc narratif intéressant et un peu inattendu jusqu’à en faire un Jafar ou un Scar.
Enfin, les héros nous fatiguent car ils sont pédophile et violeurs « mais c’est pas leur faute ».
Certes, livre se compose d’une grande galerie de personnages mais finalement c’est les mêmes qui reviennent tout le temps. Et c’est assez maladroit car ce sont toujours les mêmes qui sont en tors et les mêmes qui portent toutes les bénédictions. Pour plus de nuance, le cerveau aurait pu supporter plus de personnages, d’intrigues probables, moins de sentimentalisme pour des choses affreuses , inexcusables et réelles, que de longueurs comme il y en a eu trop. VRAIMENT TROP AU SECOURS C’ETAIT SI LONG.
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