AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Inaam Kachachi (28)


De son côté, il n'avait rien à cacher. L'armée du Mahdi n'est pas différente des armées classiques, des factions, des milices populaires d'autrefois. La foi ou l'idéologie, c'est pareil, et le mollah n'est pas différent du chef militaire. Chacun s'abrite derrière une collectivité.
Commenter  J’apprécie          00
La vérité c’est que les Irakiens considèrent mes camarades comme des occupants, des soldats qui accomplissent leur service militaire et exécutent les ordres – bref qui ne sont pour rien dans la décision de lancer cette guerre.
Commenter  J’apprécie          00
Etais-je une hypocrite, une Américaine à double visage ? Ou bien une Irakienne temporairement en sommeil, comme ces espions dormants qu’on infiltre des années à l’avance en territoire ennemi ?"
Commenter  J’apprécie          00
Il prétendit que la peur était une sagesse et une connaissance, que seul un ignare ignorerait la peur.
Commenter  J’apprécie          30
Du coton leur pousse sur la tête, comme poussent les révolutions : en robe blanche. Les jeunes filles ne savent plus si c’est un linceul ou une robe de mariée.
Commenter  J’apprécie          20
Comme chaque nuit depuis un mois, c'était une nuit chargée d'horreur et de barbarie. Révolu était le bon vieux temps des nuits de fête, nuits de secrets croustillants et doux murmures. les raids nocturnes intenses ne laissaient aucune seconde de répit. Même le calme précaire entre deux bombardements était lourd d'appréhension. Les avions s'introduisaient sournoisement, insidieusement, subrepticement. et la tempête tonnait d'un coup. Sans s'annoncer.
Commenter  J’apprécie          10
Entre autres sujets,le roman s'attaque aux difficultés pécuniaires quotidiennes dont souffrent les intellectuels irakiens.
Commenter  J’apprécie          10
La mort a de nous la nostalgie.
Elle traverse les continents pour venir nous voir,
les paniers de feu entre ses mains.
Dunya Mikhaïl
Commenter  J’apprécie          50
La mère est foudroyée, s'interrogeant avec effroi si son fils gâté a fini lui aussi nettoyeur ou garçon dans un estaminet.
Commenter  J’apprécie          10
La mère ne dit pas de qu'elle pense. Elle n'ose pas inquiéter sa fille en dévoilant le fond de sa pensée : loin de sa maison et des siens, l'homme a une âme chancelante et une raison déstabilisée ; les lignes se courbent dans ses yeux et le rendent incapable de communier avec le ciel;
Commenter  J’apprécie          10
La maison est le centre de l'univers pour tout être vivant, ma fille. Tu l'apprendras peut-être plus tard, lorsque tu auras vraiment aimé, te seras mariée et auras enfanté. Tu le sauras certainement même ; tu verras que la maison est le cœur battant de l'univers, que d'elle rayonne l'existence et jaillit la vie.
Commenter  J’apprécie          10
Au milieu des années 1990,en pleine période de souffrance et d'épreuve, la romancière Hayat Sharara, par ailleurs brillant professeur d'université, a clos le chapitre de sa vie, tandis que toutes les portes de l'espoir lui avaient été cruellement claquées au nez.Décision atrocement difficile.
Commenter  J’apprécie          10
À mon arrivée à Mossoul, j'avais découvert un terrible chaos. Des commissariats de police fermés et bombardés, des dizaines d'hommes encagoulés errant dans les rues. Était-ce bien la même ville dont le seul nom suffisait jusque-là à faire battre mon cœur... la ville de mes ancêtres ?
Commenter  J’apprécie          10
Au fond je l'aime, ce chagrin qui me transperce, j'apprécie la douceur de ses galets quand je plonge de toute mon âme nue dans son torrent, et pour rien au monde je ne voudrais libérer mes épaules de ce fardeau. Mon chagrin magnifique qui me persuade que je ne suis plus une Américaine ordinaire, mais une femme aux racines différentes, aux origines profondément ancrées dans l'Histoire. Comme quelqu'un qui tiendrait enfermé dans sa main le charbon ardent d'une vie à nulle autre pareille. […] De ce jour-là, j'ai accepté de vivre avec l'idée que je souffrais de cette maladie qu'on appelle le chagrin et de m'en accommoder sans lui chercher de remède.
Du reste, comment pourrais-je
Combattre la maladie
Qui m'a fait renaître,
Qui m'a bercée,
Qui m'a fait grandir,
Qui m'a élevée,
Et m'a inculqué, en fait de valeurs,
Les plus belles qu'on puisse imaginer ?
Commenter  J’apprécie          20
La France leur a ouvert la porte de manière inopinée. Elle les a accueillis en même temps que des milliers de réfu­giés. Ils ont cru alors qu’on les privi­lé­giait parmi les Noirs, les Jaunes et les métis, et qu’ils auraient droit à un meilleur trai­te­ment et de meilleurs loge­ments. Mais les poux sont anal­pha­bètes, ils ne savent ni lire ni écrire et ils ne font pas la diffé­rence entre la tête d’un Viet­na­mien et celle d’un Soma­lien, d’un Tchét­chène ou d’un Irakien.
Commenter  J’apprécie          10
La France leur a ouvert la porte de manière inopinée. Elle les a accueillis en même temps que des milliers de réfu­giés. Ils ont cru alors qu’on les privi­lé­giait parmi les Noirs, les Jaunes et les métis, et qu’ils auraient droit à un meilleur trai­te­ment et de meilleurs loge­ments. Mais les poux sont anal­pha­bètes, ils ne savent ni lire ni écrire et ils ne font pas la diffé­rence entre la tête d’un Viet­na­mien et celle d’un Soma­lien, d’un Tchét­chène ou d’un Irakien.
Commenter  J’apprécie          10
C’était l’année de la déchéance de la natio­na­lité pour les juifs. Ceux d’entre eux qui voulaient quitter le pays étaient auto­risés à s’en aller à la condi­tion de ne plus jamais revenir. Et cette année là, aucun juif ne fut admis à l’université.
Commenter  J’apprécie          10
e me calfeutre dans mon appar­te­ment et je suis les nouvelles du pays. J’écris de la poésie. Je dialogue avec Bagdad à l’aide de la télé­com­mande, et je me consi­dère comme une patriote. Mes poèmes sont les armes que je manie le mieux. Que puis-​je faire de plus qu’aligner les mots et les lamen­ta­tions à la manière des poètes d’antan. Même la tendresse, je m’évertue à l’ extirper de moi afin de ne pas être envahie par la nostalgie. Je ne veux pas retourner là-​bas, pas même pour en savoir plus. Les liens se sont inter­rompus depuis que les écrans ont été envahis par des Irakiens qui ne ressemblent pas aux Irakiens. Des voleurs, des coupeurs de têtes , des nervis qui exhibent sur la poitrine les médailles de leur forfait.
Commenter  J’apprécie          10
Le studio dans lequel ils vivaient verti­ca­le­ment le jour, et hori­zon­ta­le­ment la nuit.
Commenter  J’apprécie          10
Un pays incomparable frappé par la malédiction et devenu sauvage. Elle prie pour lui, mais le ciel ne répond pas. Son ciel clément et tendre qui ne l'a jamais déçue auparavant. Ne sont-ils pas rassasiés de sang ?
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Inaam Kachachi (53)Voir plus

Quiz Voir plus

CROC BLANC

Croc blanc vient de naitre, son pére a un petit handicap

il n'a qu'une oreille
il n'a qu'un oeil
il boite
il est sourd

10 questions
148 lecteurs ont répondu
Thème : Croc-Blanc de Jack LondonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}