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Critiques de Iona Grey (98)
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Les Heures étincelantes

« Les heures étincelantes », dans le roman, ce sont ces moments de grâce, entre chien et loup, après une coupe de champagne, quand légère ivresse et crépuscule donnent l'illusion que tout est possible, que toutes les promesses pourront se réaliser. Et des promesses de la vie plus ou moins impossibles à tenir, il en sera largement question dans ce mélodrame flamboyant.



En ce froid hiver 1936, la petite Alice, 9 ans, se languit de sa mère Selina partie accompagner son mari qui possède une mine de rubis en Birmanie. Peu choyée par ses grands-parents maternels qui l'abandonnent à sa gouvernante, elle-même peu chaleureuse, elle ne tient que grâce aux lettres de Selina, qui a organisé pour elle une chasse au trésor dans la maison. Une série d'énigmes qui lui permettront de mieux connaître sa mère, et de découvrir quelques secrets concernant sa jeunesse échevelée… Selina ayant partie des « Bright young people », ces aristocrates excentriques et décadents du Londres des Années folles, les jet-setters de l'époque, et dont la presse à scandale raffolait déjà.



La jeune Selina est donc intrépide, rebelle à toutes les règles rigides de sa classe sociale, et profite de la vie en essayant d'échapper au mariage avec le riche Rupert Carew que ses parents essaient de favoriser. Une manière de se remettre du chagrin que la mort de son frère Howard lors de la Première Guerre mondiale a causé dans une famille dominée par les apparences et la respectabilité, et pour laquelle les sentiments ne sont que des perturbations malvenues. Jusqu'au jour où elle rencontre par hasard Lawrence Weston, un artiste bohème avec qui elle partagera une relation passionnée, mais interdite. Selina bravera-t-elle toute convention sociale pour vivre son amour avec Lawrence ? Ou préfèrera-t-elle éteindre tout sentiment et épouser Rupert Carew, comme l'y enjoint sa famille, pour vivre la vie conventionnelle à laquelle elle est destinée ?



« Les heures étincelantes » est un roman d'amour assez classique – une « Belle et le Clochard » transposé dans les années 20 -, reposant sur une base chorale qui fait des aller-retour entre deux périodes, la jeunesse de Selina marquée par cet amour impossible, et le quotidien de cette petite fille en manque de tendresse maternelle, vilain petit canard d'une famille avec laquelle elle partage peu de traits communs. On devine assez rapidement l'intrigue, qui est un peu poussive et trop lente à se mettre en place dans la première partie du roman, mais cela n'est pas si grave puisque les attendus d'un roman d'amour sont là : sentiments exacerbés, bonheur fragile dont on comprend rapidement qu'il n'aura pas d'issue, bref tous les ingrédients d'une passion. J'ai suivi avec intérêt des personnages – Selina et Lawrence – très attachants dans leurs doutes et leurs souffrances, j'ai été émue à plusieurs reprises et je les ai laissés à regret. Un très bon moment de lecture en somme !

Merci à #NetgalleyFrance !

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Les Heures étincelantes

1936. Pendant que ses parents sont en voyage d’affaire à l’autre bout du monde, Alice doit s’adapter à la vie de famille chez sa grand-mère. Et l’ambiance est loin d’être chaleureuse. Pour pallier cette ambiance lugubre, la petite fille de 9 ans peut compter sur Polly, une femme qui a été autrefois très proche de sa mère Sélina.



Et puis, il y a les lettres que Sélina envoie. En plus de donner de ses nouvelles, de faire le récit du voyage, Sélina propose à Alice une chasse aux trésors. Un jeu de piste qui va conduire Alice à découvrir le passé de sa mère. Les lettres replongent Alice en 1925. Une époque d’après-guerre où Sélina profite de la vie, sort beaucoup et rencontre Lawrence, un artiste bohème. Une rencontre qui ne la laissera pas indifférente. Pourtant, près de 10 ans plus tard, Lawrence ne fait plus partie de la vie de Sélina et Alice ignore tout de lui…





Il y a quelques années j’ai lu Lettres à Stella, un roman que j’avais particulièrement adoré. Alors quand j’ai vu que Iona Grey sortait un nouveau livre, j’ai tout de suite eu envie de le découvrir.



Forcément quand on a adoré un premier roman, on a beaucoup d’attente pour le second. Et là je dois dire que j’ai été un peu déçue. J’ai particulièrement eu du mal à me plonger dans le début du livre. Il y a beaucoup de longs passages descriptifs, j’ai buté de nombreuses fois sur des phrases en me demandant s’il s’agissait d’un problème de style ou de traduction. Ce manque de fluidité dans ma lecture m’a presque fait hésiter à aller jusqu’au bout. Mais j’ai persévéré et finalement la deuxième partie m’a davantage convaincue.



L’histoire est touchante et se révèle de plus en plus profonde au fil des pages.
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Les Heures étincelantes

1936, un manoir glacé dans la campagne anglaise, une enfant solitaire et une absence qui se prolonge. 1926, Londres et les Années Folles, le champagne et le jazz, et une passion interdite.

10 années séparent les deux époques qui se racontent dans les pages sensibles et envoûtantes de ce roman so british: alors que les tensions nationalistes montent en Europe, Selina Lennox accompagne son mari en voyage d'affaires et confie sa fille, Alice, à ses parents, dans l'immense demeure de Blackwood. Pour divertir la jeune Alice, et avec la complicité d'une des femmes de chambre, Selina organise pour sa fille un jeu de pistes dans lequel elle raconte, par lettres interposées, sa jeunesse flamboyante. Alice parcourt ainsi les allées du parc de Blackwood, les chambres du château et les souvenirs de sa mère : les années 20, les « Bright Young People », cette jeunesse dorée du cœur de Londres enchaîne les fêtes et les extravagances dans l'atmosphère d'urgence de l'après-guerre. Selina, jeune femme libérée, en fait partie et son anti-conformisme choque le milieu étriqué dont elle est issue. Un soir, elle rencontre Lawrence, un photographe sans le sou, et leur passion bouleverse le destin de Selina.

Au debut, on croirait que le récit d' Iona Grey est un peu convenu, quoique plaisant dans la description de la jeunesse des années 20 bien décidée à vivre pour ceux qui n'ont pas survécu à la guerre, et attendrissant dans la relation spéciale qui relie Alice à sa mère. Et puis l'histoire s'emballe, le jeu d'Alice finit par prendre un tour complètement inattendu, passé et présent se rejoignent, l'émotion surgit avec fracas, et la passion nous emporte.



Dans ce roman, il est surtout question d'amour donc, des choix que nous faisons, des secrets que l'on chérit, d'émancipation aussi. Et de ces heures étincelantes, ces moments d'euphorie où le bonheur semble possible enfin, et qui s'évanouissent pourtant.



Un beau cadeau à (se) faire pour illuminer la grisaille de ce mois de décembre!
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Les Heures étincelantes



Magnifique livre qui nous emporte dans la jeunesse dorée Londonienne des années 25.

Un amour impossible mais torride. Un amour maternel extraordinaire.

Et la mentalité de l’Angleterre à cette époque.

J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai vibré.

Que d’émotions…

J’ai adoré.











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Les Heures étincelantes

Une histoire entre présent et passé pour nous conter le récit d’une rencontre, d’un coup de foudre, entre deux opposés.



Le passé avec Lawrence, artiste sans le sou, et Sélina, qui fait partie des « Brigitte Young People ». Ils sont issus de deux mondes différents mais, à leurs côtés, on va vivre un amour intense et bouleversant. Ensemble, ils vivront des heures étincelantes inoubliables. Rien se sera simple et chaque instant volé sera merveilleux. C’est aussi les frasques et les dérives de cette jeunesse dorée et l’envie d’indépendance de Sélina contre sa raison.



Dans le présent, on rencontre, Alice, qui est contrainte de vivre chez sa grand-mère. La fille de Sélina qui est mariée à Rupert. Grâce à une chasse au trésor astucieusement élaborée par sa mère, la petite fille va découvrir le conte de fée à l’origine de son existence. Avec elle, on va comprendre pourquoi nos deux amoureux se sont séparés.



Dès les premières pages, j’ai été prise par cette histoire que j’ai trouvé captivante, intrigante et palpitante. Puis on sent que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent êtres, et le récit va prendre une tournure à la fois bouleversante et poignante. L’amour présent dans ses pages est d'une magnifique intensité. L’auteure va au fond des choses pour nous toucher au plus profond de notre coeur. C’est la gorge nouée que j’ai refermé ce roman qui est un coup de coeur.
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Lettres à Stella

un livre d’une beauté, d’une vérité, d’une profondeur!

j’ai adoré ce roman que je conseille vivement.

Je suis toujours passionnée par les romans écrits sur fond de 2nde GM, je les trouve puissants, intenses.



il est des livres qui marquent ! Les lettres de Stella en fera partie pour moi.



L’amour impossible de Stella et Dan est d’un romanesque, d’un lyrique.

on cherche toutes a vivre ça au moins une fois dans notre vie.



Et comme le dit si bien Stella a la fin du roman «  nous avons été chanceux, au moins de nous rencontrer »



c est un livre qui m’a émue…





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Les Heures étincelantes

Très bon récit qui sait à la fois ménager le suspense mais aussi qui maîtrise l'art de la chasse au trésor... Séléna raconte en fait par ce biais les frasques de sa jeunesse à sa fille, Alice, âgée de 9 ans, qui se retrouve seule et isolée de sa mère dans une maison, où elle n'est pas vraiment la bienvenue. Au fur et à mesure de cette chasse aux trésors, on découvre la vérité sur la vie de Séléna, sa jeunesse frivole avec de jeunes nobles, son amour passionné pour Lawrence, un jeune photographe bohème et sans argent que le hasard lui fait connaitre. Au fur et à mesure du roman, le jeu de la chasse au trésor perd de son originalité au profit d'une vérité bien plus cynique et dramatique. C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert ce nouveau roman des éditions Les Escales, dans la droite ligne de leurs choix éditoriaux. Merci à Netgalley et aux éditions les Escales pour le prêt de ce livre. A découvrir
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Les Heures étincelantes

Brillantissime ! Une magnifique histoire d’amour très émouvante, je suis toujours sous le charme après l’avoir terminée.



La rencontre improbable entre une jeune femme aisée et un jeune artiste désargenté va déclencher une passion amoureuse aux conséquences douloureuses.



Une construction littéraire subtile donne un récit tres fluide. Nous suivons alternativement Selina jeune fille se grisant dans les fêtes et dix ans plus tard Alice,sa fille, qui attend le retour de sa mère. Celle-ci lui adresse des lettres évoquant son passé et dévoile petit à petit ses secrets.



Passion amoureuse et amour filial illuminent ce récit. Beaucoup d’émotions aussi, de la rage face aux disparus en cette période d’après guerre et de la rancoeur pour ces femmes des années vingt complètement dépendantes des parents et maris.



J’ai été très touchée par cette histoire qui m’a émue et fait vibrer. Un bijou littéraire, de la belle littérature à mettre entre toutes les mains.
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Les Heures étincelantes

Ouvrez ce roman et découvrez les célèbres « Bright Young People. » Vous ne connaissez pas ? Tant mieux, vous allez être emportés dans ce Londres des années 20 où surgissent plusieurs trucs sympas : la presse people, les talons hauts et les robes courtes. Soudain, on frôle une jeunesse certes folle, mais flamboyante où les soirées se transforment en chasse au trésor à travers la « City ». Des fêtes déguisées qui font les choux gras de la presse britannique mais offrent des paillettes aux lectrices. Sous la carapace dorée de cette jeunesse déjantée, on devine que la « British Society » a pris un sacré coup dans l'aile. La guerre a emporté trop de frères aînés, de pères et de cousins. Ainsi derrière cette folie passagère ne se dissimule pas qu'une légère insouciance. S'y glisse, aussi, une sage répulsion des conventions et des convictions. On fait la fête : pour oublier, se saouler, inventer un monde nouveau. L'art fait une jolie place à la photographie. Se fixe alors sur la pellicule la beauté nue des femmes, leurs regards enchanteurs, leurs coiffures extravagantes, leurs corps libérés des jupons. On dénude les épaules, le galbe des jambes. On découvre, essoufflée, le vertige d'un escarpin. Le vermillon vif d'un rouge à lèvres. La douceur des baisers fugaces. Cette magnifique époque du désir a vraiment existé, et même si sous ces rires grisants se cachent des larmes amères, tout dans ce roman est envoûtant.
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Les Heures étincelantes

«Elle avait l’impression d’être plongée en permanence dans cet état merveilleux et fugace du début de soirée - « l’heure étincelante », pour reprendre l’expression de Flick »

Ils sont ces jeunes gens brillants que la société anglaise nomme « Bright Young People ».

Ils s’appellent Selina Lennox, Flick, Théo et Harry et ils profitent de leur statut pour faire la fête sans aucune mesure et de cette légèreté retrouvée d'après-guerre : les années folles.

Le récit frivole, à ses débuts, s’intensifie au fur et à mesure que l’histoire se précise.

Les chapitres alternent, entre l’année 1925 avec la jeunesse de Selina et 1936 avec Alice, 9 ans, la fille chérie et sensible de Selina et la présentation de sa famille jusqu’aux domestiques, notamment Polly qui est très proche de Selina. Les périodes sont entrecoupées de lettres que Selina écrit à Alice depuis la Birmanie où elle a accompagné son mari Ruppert Carew pour affaires. Très vite, l'histoire familiale se creuse un peu plus et donne un autre regard sur le roman.

Une nuit de fête en 1925, alors que Selina et ses amis renversent un chat sur la route, celle-ci descend de la voiture et va rencontrer un mystérieux artiste Lawrence avec qui elle va enterrer le chat. Quel lien va-t-il se tisser entre eux que rien ne peut réunir ? Est-ce de l'amour qu'ils ressentent dès leur première rencontre ? Je n'en dis pas plus de peur de trop en révéler.

Cette histoire est saisissante. Le contraste est frappant entre les douleurs dues à la perte des siens pendant la première guerre mondiale, comme Howard, le frère, le fils chéri de la famille Lennox qui ne revint jamais de la 1ère guerre et les fêtes démesurées données par les familles riches de Londres ( le mariage de Miranda Lennox, l'autre soeur plus raisonnable), insufflées par une jeunesse en manque de liberté. Cette histoire se vit entre le froid de la maison de Blackwood qui a perdu de sa superbe, au moment où Alice est obligée d'y séjourner auprès de ses grands-parents et la chaleur de l'amour entre Selina et Lawrence, la peine d'Alice et la frivolité de Flick, les classes aisées et la pauvreté des autres. Et tous ces contrastes nuancent le récit et en font un livre marquant, comme une photo, une peinture d'époque gravé, marqué aussi à jamais dans un passé, d’un amour impossible.

C’est une très belle plume que je découvre, j'ai ressenti chaque détail, un livre vivant et c’était étincelant !


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Les Heures étincelantes

Une lecture très immersive dans les années 20-30. Peut être un peu trop au début pour moi. J'ai eu un peu de mal avec toutes les descriptions des fêtes, des toilettes, des restaurants, des hôtels, des personnages un peu fantasques....mais c'est comme ça qu était cette folle époque d'après guerre.



Par la suite et très vite, j'ai été happée par l'histoire. L'histoire d'un amour interdit, d un secret de famille, d'amour mère-fille.

J'ai beaucoup aimé la double temporalité : la première période éclairant petit à petit la seconde.



L'autrice incorpore la condition des femmes et les différences de classes qu'il existe à l'époque.





En bref, une très belle lecture que je vous recommande si vous aimez, secret de famille, double temporalité



#lesheuresetincelantes #netgalleyfrance
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Les Heures étincelantes

1935. Alice vit à présent à Blackwood, chez ses grand-parents Lennox. La demeure familiale semble bien lugubre aux yeux de cette petite fille de 9 ans. Sa maman adorée, Sélina, l'y a laissée le temps d'un voyage en Birmanie où les affaires de son père les réclament de toute urgence. Les lettres se font rares mais quelle joie quand elles arrivent.

Heureusement il y a Polly pour s'occuper d'elle, Polly qui a été la confidente et la complice de sa mère encore enfant . Et il y a la chasse au trésor que lui a concoctée sa mère ... L'occasion pour la petite fille de découvrir la jeunesse de sa mère, l'un des membres les plus charismatiques des Bright Young People. C'était en 1925...

Iona Grey nous offre un roman à tiroirs. La jeunesse de Sélina, ses amis, leurs excentricités qui faisaient la une des journaux, son exubérance et sa fringale de liberté. Il fallait oublier la grande Guerre et faire le deuil de ceux qui ne sont pas revenus. Et la jeunesse d'Alice, cette petite fille si différente des enfants de la famille, aussi brune qu'ils sont blonds, peu portée sur les études mais douée pour le dessin .

Si se dessine entre les pages l'histoire d'une Angleterre des années 20, écartelée entre une jeunesse extravertie prête à toutes les expériences et une société plus guindée , engoncée dans le protocole de la bonne société et celle des années d'avant-guerre où les mouvements fascistes trouvent un écho complaisant dans les milieux les plus divers y compris ceux de l'élite et de la noblesse, ce roman est avant-tout une superbe histoire d'amour, certes un amour impossible mais quand amour rime avec toujours.

Un grand merci aux éditions les escales pour ce partage via nettgalley

#LesHeuresétincelantes #NetGalleyFrance !
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Les Heures étincelantes

Mai1925 à Londres : Selena, 22 ans, est membre des Bright Young People, des jeunes de la haute société, qui vouent leur vie au plaisir, à l'alcool, à la drogue pour oublier la guerre qui leur a ravi des êtres chers. Elle croise la route de Lawrence, peintre et photographe, bohème et désargenté. Ils vivent une passion interdite jusqu'en février 1926 et le mariage de Selena avec un homme de sa condition.

Janvier 1936 à Blackwood : Alice, 9 ans, se languit de sa mère, Selena, qui se trouve en Birmanie avec son mari qui inspecte les mines de rubis dont il est propriétaire. Pour faire patienter Alice, qui se retrouve seule avec des grands-parents qui la rejettent, Selena a institué un jeu de piste afin qu'Alice découvre ses origines.

Ce roman, alterne les deux périodes, la première éclairant petit à petit la deuxième. C'est un peinture de la haute société projetée dans une période un peu déjantée, comme le furent les Années Folles en France, marquée par l'exubérance, la folie, les excès de toute sorte; il faut vivre fort et vite quitte à se brûler les ailes. C'est aussi une description de la différence de classes et leur imperméabilité : on se côtoie très éventuellement mais on ne se marie pas. C'est, enfin, une description de la condition des femmes qui ne pouvaient être libres, trop dépendantes financièrement d'abord de leurs parents, puis de leur mari; le mouvement féministe commence à se faire connaître et à s'affirmer malgré toutes les oppositions.

Le démarrage de ce roman m'a semblé un peu poussif avec des descriptions de fêtes, de toilettes, des dialogues futiles puis très vite, j'ai été happée par cette histoire d'un amour impossible, que les vicissitudes de la vie ne détruiront pas, mise en valeur par une belle écriture imagée et poétique.

#LesHeuresétincelantes #NetGalleyFrance
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Lettres à Stella

Moi qui n'aime pas les histoire d'amour gniant gniant...et bien...je n'ai pas du tout aimer ce livre qui pourtant a de très bon avis !

L'histoire à déjà était revu et revu on nage dans le cliché à croire que l'auteur a pris des passage d'autre livres je vous le jure moi qui ne li pas souvent de romance ici il n'y a que du déjà vue ! les personnage je ne les aime pas, je n'ai pas réussi à les apprécier, mais je ne lui mettrait pas la plus mauvaise note cars je pense que ceux qui aime lire des romance pourrez apprécier ce livre, d'où ces très bons avis sur internet, malheureusement moi je n'ai pas aimer du tout...
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Lettres à Stella

COUP DE CŒUR !

Lettre à Stella… depuis le temps que j’ en parle. Ce livre est très compliqué à chroniquer et je ne pourrai pas faire mieux malheureusement.



C’est un chef d’œuvre d’émotions. Un chef d’œuvre dans la plume. Un chef d’œuvre dans l’histoire. Il a une ambiance lourde de nostalgie et légère d’un bonheur furtif. C’est un livre qui vous brise, qui vous fait pleurer de joie et de bouleversement. Qui vous fait rire d’ivresse et de désespoir. C’est un livre qui vous transforme. On aime chaque protagoniste d’un amour protecteur et dès les premiers chapitres, le ton est donné. On lit le livre en se posant une unique question qui nous effraie « Pourquoi Stella et Daniel ont-ils été séparé ? »



L’autrice joue sur deux temporalités, j’ai un petit faible pour ce genre livre d’ailleurs.

La première correspond à notre époque. On suit Jess qui quitte son copain violent et se retrouve à la rue. Elle se réfugie dans une vielle maison abandonnée de Londres. Mais dans cette maison se trouve un merveilleux trésor : des lettres échangées durant la guerre entre deux amants : Stella et Daniel, un aviateur américain. Cependant, une dernière lettre arrive et explique l’état d’un Daniel, vieux, qui est en fin de vie. Il explique que le plus beau des derniers cadeaux de la vie serait de revoir Stella…Une course contre la montre va débuter afin de la retrouver. Pour les réunir et comprendre ce qui les a séparé. En parallèle, on découvre donc la vie de cette femme, Stella.



« Je t’ai promis un amour infini, à une époque où il m’était impossible de savoir si je survivrai une semaine de plus. Aujourd’hui, il semblerait que l’éternité touche à son terme. Pas un instant je n’ai cessé de t’aimer. Pas un instant je n’ai cessé de t’aimer. J’ai essayé, pour ne pas perdre la raison, mais je n’ai jamais été près d’y parvenir, pas plus que je n’ai cessé un seul jour d’espérer. »



« Ce n’est pas un adieu Stella. Je te le promets. »



« Prends soin de toi pour moi. »

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Lettres à Stella

ÉNORME COUP DE CŒUR !

Un hymne à l'amour. C'est sans hésiter la plus belle histoire d'amour que j'ai pu avoir la chance de lire jusqu'à présent. Un roman historique magnifique et bouleversant qui a été lu d'une traite. Un roman avec des personnages que je ne souhaitais pas quitter et dont je vais m'en souvenir encore pendant très longtemps.

Dan et Stella ce n'est pas seulement une histoire d'amour, c'est bien plus que ça... c'est un amour sans limite.
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Lettres à Stella

Un livre « romantique » qui alterne entre la Seconde Guerre Mondiale et aujourd’hui à Londres, qui parle d’amour et de guerre sans pour autant dégouliner de bons sentiments.



C’est étonnant comme le pitch de Lettres à Stella ressemble à celui d’Un parfum d’encre et de liberté : reprenez la chronique de ce dernier, changez de paysage pour l’Angleterre, le XIXe siècle par la Seconde Guerre Mondiale et vous y êtes :



Une fresque historique oscillant entre 2 époques, entre [guerre de Sécession] Seconde Guerre Mondiale et [2014] 2011, via deux personnages de femmes.



Plus encore que de femmes ou d’histoire, ce roman parle d’amour. Je vous préviens tout de suite : je ne suis pas la bonne cliente pour parler de romans d’amour. Au cinéma, tout ce qui peut être qualifié de bleuette me fait fuir, et j’ai une réputation à tenir auprès de mes amis, du genre : « Alice ? Lire un livre qui a reçu une prix « romantique » ? Plutôt crever ! ».



Partant de là, je n’étais pas spécialement motivée pour lire Lettres à Stella, mais je me suis quand même prise au jeu et je l’ai lu sans coup férir, pour 3 raisons.



Deux époques, deux ambiances



Déjà parce que l’on oscille entre deux histoires différentes, qui se croisent et se font écho. Chaque histoire donne de la profondeur à l’autre, en prend le contre-pied, comme les deux mains au piano. L’une donne le rythme, l’autre donne la mélodie.



1942, Londres. Stella est mariée au révérend Charles Thorne, mais très vite leur histoire tourne en eau de boudin. L’homme est intraitable, exigeant, jamais satisfait ; Stella manque d’affection et prend l’échec de leur mariage pour elle. Quand survient un bel – et très attentionné – américain qui est là pour bombarder l’Allemagne en renfort de la RAF, Dan, elle tombe sous le charme et découvre l’amour et la vraie vie.



2011, Londres. Jess est complètement paumée ; elle fuit un type infâme qui la tabasse et se retrouve dans une vieille maison qu’elle squatte et où elle découvre les lettres que Dan a écrites à Stella. Elle tombe amoureuse de cette histoire d’amour, et rassurez-vous, elle aussi va rencontrer un mec gentil d’ici la fin du livre.



Un suspens… et pas de suspens.



Pas de suspens, car comme pour les bleuettes cinématographiques, on devine trèèèès vite ce qui va se passer (ou ce qui s’est passé il y a 70 ans, dans le cas de Stella) – petit aparté : c’est d’ailleurs ce qui m’ennuie toujours dans ce type de récit.



Mais là où l’auteur corse quelque peu les choses, c’est que l’on apprend dès les premières pages que Stella et Dan, cela ne va pas tenir. En effet, la première lettre que Jess trouve dans la maison squattée, c’est une lettre que vient d’envoyer un Dan de 90 ans à sa Stella qu’il n’a pas revue depuis la guerre. Suspens, donc : mais qu’a-t-il bien pu se passer ?



Entre lettres et récit



Le récit est émaillé des lettres écrites par Dan, comme un grand patchwork narratif, ce qui fonctionne bien et casse la régularité du roman.



Reste qu’une chose m’a un peu refroidie à la lecture :



Un méchant très… méchant ?



Le méchant dans l’affaire, c’est le révérend Charles Thorne, je ne vous révèle rien, on le découvre très vite. Le personnage est très caricatural, on comprend très vite pourquoi il est aussi imbuvable (Stella met du temps à comprendre, elle, vous verrez). C’est quand même un méchant d’opérette, j’ai eu beaucoup de mal à le prendre au sérieux, ainsi que la totale soumission des femmes aux hommes. Ce roman se veut sans doute féministe, mais de façon assez naïve, un peu grossière peut-être, je n’y ai pas vraiment cru. Même problème avec le reste des personnages secondaires : chacun semble incarner un archétype (La Femme Libre, La Commère, etc.) sans réussir à l’habiter ou à lui donner vie. On a plus l’impression de croiser des mannequins de cire que des personnes…



Au total, je ne suis donc pas convertie aux romans romantiques, mais j’ai passé quelques heures agréables en compagnie de Stella, Dan, Jess et les autres.
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Lettres à Stella

Très très bon livre que je recommande à 100%.



J'ai toujours été très attiré par les livres où on trouve des correspondances à l'intérieur via des lettres. Même si dans ce roman les lettres sont présentes en petite quantité, je dois dire que j'accroche toujours avec ce genre. Je trouve que les lettres viennent ponctuer et rythmer le récit.



De plus, une partie du livre se déroule pendant la guerre et j'affectionne les romances qui ont lieu à cette époque.



Un livre très prenant par son rythme en alternance passé/présent. Touchant par ces personnages qui vivent les mêmes souffrances mais dans deux époques différentes.



Elise__♥
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Lettres à Stella

Se romans et tout simplement une pépite !! Un roman que j’ai adorer lue et relue tellement de fois, mais la première lecture et la plus belle car nous découvrons des personnages tellement attachants, l’histoire de Dan et Stella est tellement belle mais tragique et il y a Will et Jess et Nancy le personnel clés de l’histoire car au fil de la lecture on se rend compte que les choses aurait plus être différentes si Nancy aurais repris contact avec Stella dans l’après Guerre concernant les lettres de Dan ?



Une histoire passionnante avec une très belle fin, je remercie l’auteur Iona Grey de nous faire découvrir cette très belle histoire.



Lettre à stella et un gros coup de cœur pour moi !
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Lettres à Stella

Au début, j'ai eu du mal à entrer dans ce roman se passant pendant la seconde guerre mondiale, probablement à cause des descriptions un peu longues à mon goût. Heureusement, la force des sentiments entre les personnages et cette magnifique histoire d’amour, nous portent au fil des pages, dans l'attente du dénouement de l'idylle entre Stella et Dan. L’autrice nous embarque dans une machine à voyager dans le temps grâce aux lettres échangées entre les deux amants et le récit des événements se situant entre chacune d’elles. La partie contemporaine est un peu moins palpitante mais l'alternance entre les deux époques se fait avec fluidité. On se laisse finalement porter par le romantisme de ce livre et on ne s’arrête plus jusqu’à connaître la fin de l’histoire. C’est un très beau récit dont le final vous envoie ce petit coup au cœur, qui perdure une fois le livre refermé.
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