Citations de Isabelle Alexis (148)
La hantise du sportif de haut niveau c’est la tendinite, le petit os du pied, les genoux, la crampe, les chevilles, le ligament. Le mot blessure signifie fin du monde. Certes, ils aiment leur apparence physique mais ils sont obsédés par ce qui se trouve à l’intérieur. Ils peuvent dessiner tous les petits os du poignet et les nommer par leur nom latin, mieux qu’un étudiant en médecine. Leurs yeux deviennent des IRM. Ils pigent tout ce qu’il se passe à l’intérieur d’eux-mêmes.
La vie est faite de détails,mais un détail peut changer une vie.
Quand votre avenir prend la forme d’une porte blindée que vous venez de prendre dans le nez, votre imaginaire se met à travailler. Il vous envoie des images de votre silhouette en train d’enjamber un pont au-dessus d’une voie ferrée. Il rajoute peut-être un coucher de soleil au loin, pour faire joli.
Que c'est pénible de rompre ! C'est toujours aux femmes de le faire. Les mecs peuvent rester vingts ans avec une sorcière. En général, il quittent leur tortionnaire uniquement quand celle-ci leur envoie, un beau jour, une valise à la tête en rugissant : "Tu dégages maintenant !" Et encore ! ils partent en pleurnichant.
Je suis incapable de "prendre soin d'un homme". Là, j'ai touché le fond ! Rien que l'expression me répugne ! "Prendre soin d'une homme" moi ? (Mais mon pauvre vieux, même les plantes se suicident chez moi !) J'ai la sensation d'entendre une obscénité. Nous voilà de retour dans les années cinquante, il est temps de mettre les voiles, de fuir au plus vite ce sinistre personnage qui avait dans l'idée de déflorer ma vierge cuisine et de faire de moi sa bonniche !
Hier, il m'a posé cette question immonde : "Qu'est-ce que tu serais prêtes à sacrifier pour moi ?" M'imaginant en train d'égorger une jeune vierge sur l'autel de son immense orgueil, j'ai répondu : "Ben rien !" L'amour comme un sacrifice, une culpabilité permanente, une sorte de prison, il n'en est pas question, pauvre con...
Moi, j'avais toujours préféré les hommes qui enlevaient leur pantalon en mon honneur plutôt qu'un seul qui me le fasse repasser.
Il est traumatisé par l'abandon, par une foule de chose. Il lui faut juste de l'aide, de l'amour. Tu sais le bonheur, comme son nom l'indique, c'est quelque chose qui arrive à la bonne heure. La bonne heure varie selon les hommes. Il faut le préparer, l'anticiper...
- Tu as de la testostérone à la place des neurones. C'est ça ton problème.
Malgré "tout ça", elle avait droit à un baiser. A un beau baiser d'au revoir. Pas d'adieux.
- Tous les cyclones devraient porter ton nom...
- Tu me l'as déjà dit...
- Je t'aime !
- Oh non !
- Ben si.
- Le problème, c'est que je n'arrive pas à en rire moi.
Ma pauvre chérie, je sais que le Diable est en toi, mais on va le faire sortir.
Ce type lui avait vraiment tapé dans l'oeil et elle rêvait déjà du jour où la vie les mettrait de nouveau face à face et l'un sous l'autre...
- Je ne connaissais pas tous ces codes. En général, je dîne, je bois trop et je couche.
- Annule ! Hors de question de passer la soirée avec un pénis sur pattes.
- Tu es ivre ?
- Non.
- Tu es folle.
- Non plus.
"Ne pas tomber amoureuse." Votre mission si vous l'acceptez.
- Je trouve très joli d'employer le vouvoiement pour dire à un homme qu'on a envie de l'embrasser...