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Citations de Isabelle Bourdial (41)


« Bien sûr que je parle à mon chat, pas la peine de me regarder comme si je perdais la boule. Que suis-je censé faire ? L’ignorer quand il me pose une question ? » (p.164)
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« À Paris les gardiens sont peu à peu remplacés par des agents d’entretien extérieurs. Normal, pourquoi conserver un acteur social majeur de la vie urbaine ? » (p.150)
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« On s’est forcé à faire la fête en ayant l’impression d’avoir déjà la gueule de bois. »
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Sur le coup, je n’ai rien perçu de sa manœuvre. À la lumière des événements qui suivirent, je comprends aujourd’hui que le feu venait d’être allumé sous la casserole. Il fallait attendre que la température monte peu à peu, en occupant la grenouille, pour qu’elle ne s’aperçoive de rien. (...) (...)  En repensant à cette scène, je vois six grenouilles dans une marmite, le cerveau en ébullition. Sauteraient-elles a temps avant de cuire dans le bouillon
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Sans prononcer un mot, elle passe dans mon dos et m’effleure les fesses du bout des doigts. Une caresse si légère, à peine perceptible, un baiser de papillon… qui me fait sursauter, piqué par ce coup d’épingle. Un bloc de glace sale leste soudain mon estomac. Sidéré, je me retourne mais la garce est déjà partie.
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Cette lois, ce n'est pas un groupe que le clan accueille mais un homme seul, vêtu d'un simple short, qui n'a même pas pris la peine de revêtir ses parures ou d'orner son corps des peintures rituelles. Esteban grimace. Tout de même ! Son procès vaut bien qu'on fasse quelque effort de toilette !
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Dans notre pôle, une autre personne était en souffrance, pour des raisons différentes. Magali nous avait appris que son mari était atteint d’une leucémie. Son état avait nécessité une greffe de moelle. Il devait passer plusieurs mois en chambre stérile à La Pitié-Salpêtrière. Magali ne s’était pas arrêtée de travailler mais passait le voir à l’hôpital matin et soir. Cette nouvelle nous avait bouleversés. Notre collègue faisait preuve d’un grand courage. Elle nous avait demandé de ne pas aborder le sujet. Et nous la soutenions d’un sourire, d’une attention, en respectant sa pudeur.
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Là, dans cette salle de prestige aux boiseries flatteuses, aux lourdes tentures de brocart habillant les hautes fenêtres, plusieurs dizaines d’adultes chevauchaient de gros ballons bleus sur un magnifique parquet en dalles Versailles. Les plus audacieux tenaient en équilibre sur les sphères, allongés sur le ventre, d’autres les enveloppaient de leurs bras et se balançaient d’avant en arrière. D’autres encore les faisaient rouler contre leur dos pour se masser les lombaires avec un air d’extase. Cinquante personnes en pleine séance régressive sous l’œil goguenard des policiers, et qui n’eurent pas tout de suite conscience de leur présence.
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« Étions-nous à l’époque des égoïstes préoccupés par leur seul statut ? Je chassai cette idée de mon esprit. »
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Quelques jours plus tôt à Salavila, Espagne.
– S’il vous plaît, n’entrez pas ! Attendez quelques minutes. C’est bientôt votre tour.
Et la señora Costa leur claque la porte au nez. Mettre à rafraîchir les bouquets de fleurs dans la baignoire, rassembler les cadeaux dans la chambre du fond, surveiller l’équipe de tournage… Maria Amparo Costa ne sait plus où donner de la tête. Sa vivacité, inhabituelle depuis son opération du cœur, réjouit ses proches. Mais n’est-ce pas aujourd’hui le grand jour ? Tout irait pour le mieux si elle n’était sans arrêt interrompue. Ce matin elle a pourtant pris la peine de fixer sur la porte un mot exhortant les invités à patienter dans la rue en attendant qu’on vienne les chercher un par un
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J'aimerais que tu me dises où on a trouvé le corps de la victime. Au fin tond de la jungle amazonienne ?
- Si on veut. 11 gisait dans le port de Vigo, avec une de ces fléchettes en travers de la gorge.
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Auraient-ils cédé au seul plaisir de radiographier lame humaine ? Non, ils ont agi dans l'intérêt de la justice.
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... Notre unité est expérimentale. En fait, nous recourons aux neurosciences... nous collaborons avec le centre du cerveau et de la pensée de l'institut Cajal de Madrid afin de développer une toute nouvelle discipline : la neuropsychocriminologie.
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Durant cette période, il m’arrivait de croiser Raphaëlle dans l’open space. Elle portait toujours des tas de catalogues d’ameublement sous le bras. Cette fille se ternissait de jour en jour, je n’aurais pas été surpris qu’elle se dissolve un beau matin dans l’air ambiant. Ce fut pire lorsque Delahousse vint la voir dans l’open space, jeta une liasse de feuillets biffés sur son bureau et lui lâcha devant tout le monde :
Raphaëlle, on va essayer autre chose. Qu’est-ce que tu penses de l’aromathérapie ?
???
C’est un domaine en plein essor. La médecine s’y intéresse de près, tu sais ? L’aromathérapie, c’est à la fois de la botanique et de la chimie. On obtient, grâce à elle, des résultats étonnants. Elle peut transformer nos émotions, modifier notre humeur, nous toucher de l’intérieur … comme l’art, en somme !
Cette fois, la comparaison hasardeuse ne fit pas rire Raphaëlle. Son sens de l‘humour avait du plomb dans l’aile. De toute façon, l’autre ne plaisantait pas. Elle hocha la tête et attendit la suite.
Donc tu laisses tomber la décoration d’intérieur et à la place, tu m’écris 100 pages sur l’aromathérapie. Allez, ACTION ! dit-il d’une voix forte en insistant sur le dernier mot.
Il tourna les talons, repartit aussi brusquement qu’il était apparu. Elle se mit au travail sans piper mot. Et s’étiola un peu plus au fil des jours.
Dans notre pôle, une autre personne était en souffrance, pour des raisons différentes. Magali nous avait appris que son mari était atteint d’une leucémie. Son état avait nécessité une greffe de moelle. Il devait passer plusieurs mois en chambre stérile à La Pitié-Salpêtrière. Magali ne s’était pas arrêtée de travailler mais passait le voir à l’hôpital matin et soir. Cette nouvelle nous avait bouleversés. Notre collègue faisait preuve d’un grand courage. Elle nous avait demandé de ne pas aborder le sujet. Et nous la soutenions d’un sourire, d’une attention, en respectant sa pudeur.
Un soir j’étais allé récupérer une impression dans le local de l’imprimante et étalai mes épreuves sur un meuble bas, juste à côté du bureau de Grégoire. La porte en était restée ouverte. J’entendis distinctement sa voix, pleine de sollicitude, et celle, presque étouffée, de Magali.
Je t’avais bien demandé d’archiver les contrats auteurs de plus de cinq ans, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Ce n’est pas une critique, hein ? C’est juste pour savoir. -voix bienveillante-
Tu m’avais dit que ce n’était pas urgent. Grégoire. Qu’il fallait d’abord revoir tout le classement des CDD venus en renfort, ce que j’ai fait.
Certes, mais pourquoi n’as-tu pas archivé ces contrats après ? -voix “je veux juste comprendre, rassure-toi”-
Je n’en ai pas encore eu le temps, bredouilla Magali.
Explique-moi pourquoi, si tu veux bien -voix “aie confiansss, je sssuis là”-
Parce que dans la journée, j’ai trop de tâches à gérer. Je n’aurais pu le faire qu’en dehors de mes heures de bureau. Et tu sais bien que je ne peux pas rester trop tard. Je dois passer voir Louis à l’hôpital.
Aaaahh, fit le monstre. On tient le coupable ! -Voix triomphante et cinglante-
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Le sacre de notre espèce ne doit pas mener à sa perte. Éspérons que l'homme usera de son goût de l'équilibre, de la mesure, du partage, de la sensibilité, de la beauté pour mériter ce qualificatif de gloire plus que jamais nécessaire à son avenir : sapiens
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Chaud ou froid, la vengeance est un plat encore plus savoureux quand on le partage.
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Un silence s’est fait dans la pièce. Sofia et Kumi ne comprennent pas ma réaction. Mais Raphaëlle, elle, a fait le lien, bien sûr. Je me retourne et brandis la chose. Cinq centimètres de plastique moulé suffisent parfois à gâcher une excellente soirée.
« Vous l’avez trouvé où ? Dans votre boîte aux
lettres ? »
Mes amies contemplent le petit dinosaure que je scrute avec horreur comme s’il s’agissait du diable.
«Oui, on l’a découvert avant-hier, je crois, avec notre courrier, répond Kumi, perplexe.
— J’ai reçu le même. Et Raphaëlle aussi.
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 Cette fois, ce n’est pas un groupe que le clan accueille mais un homme seul, vêtu d’un simple short, qui n’a même pas pris la peine de revêtir ses parures ou d’orner son corps des peintures rituelles. Esteban grimace. Tout de même ! Son procès vaut bien qu’on fasse quelque effort de toilette ! 
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La tombola nous réserva une autre surprise. Les salariés avaient reçu un carnet de tickets leur donnant droit à deux coupes de champagne, un verre de jus d'orange ou un soda, une part de galette, une barbe à papa, fraises tagada et eau minérale à volonté.
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Dans notre pôle, une autre personne était en souffrance, pour des raisons différentes. Magali nous avait appris que son mari était atteint d’une leucémie. Son état avait nécessité une greffe de moelle. Il devait passer plusieurs mois en chambre stérile à La Pitié-Salpêtrière. Magali ne s’était pas arrêtée de travailler mais passait le voir à l’hôpital matin et soir. Cette nouvelle nous avait bouleversés. Notre collègue faisait preuve d’un grand courage. Elle nous avait demandé de ne pas aborder le sujet. Et nous la soutenions d’un sourire, d’une attention, en respectant sa pudeur.
Un soir j’étais allé récupérer une impression dans le local de l’imprimante et étalai mes épreuves sur un meuble bas, juste à côté du bureau de Grégoire. La porte en était restée ouverte. J’entendis distinctement sa voix, pleine de sollicitude, et celle, presque étouffée, de Magali.
– Je t’avais bien demandé d’archiver les contrats auteurs de plus de cinq ans, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Ce n’est pas une critique, hein ? C’est juste pour savoir. -voix bienveillante-
– Tu m’avais dit que ce n’était pas urgent. Grégoire. Qu’il fallait d’abord revoir tout le classement des CDD venus en renfort, ce que j’ai fait.
– Certes, mais pourquoi n’as-tu pas archivé ces contrats après ? -voix “je veux juste comprendre, rassure-toi”-
– Je n’en ai pas encore eu le temps, bredouilla Magali.
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