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Critiques de JB. Leblanc (68)
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Le cauchemar de Cassandre

Tout d’abord il faut savoir que ce roman est un mélange parfaitement pesé de thriller, d’ésotérisme et de fantastique. L’auteur, J.B Leblanc a su, malgré la longueur du roman (735 pages) faire défiler celles-ci sans aucun ennui ou aucun faux pas dans sa chronologie.



Un de ses plus grands points forts est et reste tout du long cette ambiance sombre, parfois glauque qui peut faire froid dans le dos. Elle est toujours posée de façon à plonger le lecteur dans le scénario en lui donnant le contexte d’ensemble mais aussi des détails pointus pour ressentir plus profondément l’atmosphère : ce froid glacial, ces ombres mouvantes, cette odeur pestilentielle en sont des exemples probants.



Un autre point fort est sans conteste la recherche faite en amont par l’auteur sur les différents sujets évoqués dans le roman. Cette documentation ressort dans les informations que l’auteur nous divulgue au fil du récit et des circonstances (sectes satanistes, exorcisme, ésotérisme…).







Et le dernier point vraiment magnifiquement orchestré est son scénario, qui comme je le stipulais dès le départ a une chronologie parfaitement huilée.

La maîtrise qu’il a de ses personnages nous plonge ainsi dans une chasse de grande envergure ou plutôt devrais-je dire dans plusieurs courses poursuite croisée.



Plusieurs clans sont ainsi en « compétition » et parfois certains personnages mènent double jeu et ce de façon complètement orchestrée là encore par l’auteur.



D’un côté nous avons donc Cassandre, l’héroïne, ou la victime selon les périodes du récit.

C’est un jeune mannequin adulée, à qui tout sourit. Jusqu’à ce jour où pour rendre service à son patron, elle se met dans le pétrin. Et de là va découler le pire dans sa vie : déchéance professionnelle, tentative de meurtre, mais aussi, elle l’avoue cependant moins facilement, des sensations bizarres qui l’assaillent, des relents putrides qui l’entourent, une impression de froid glacial et glaçant et surtout la présence dans son entourage de femmes au look macabre qui semblent la protéger.



Ensuite nous avons la police et au travers de cette grande famille, plusieurs personnages qui vont marquer la suite du récit.



Denis Beresson, jeune loup aux dents longues, très longues et ce envers et contre tout. Sa famille en pâtit et ce sans qu’il n’en éprouve la moindre culpabilité ni même semble-t-il qu’il ne s’en préoccupe. Son but ultime, entrer dans l’élite et pour cela il se fait fort de traquer et arrêter celui que ses collègues n’ont toujours pas réussi à appréhender, Kolber, même si pour cela il doit faire appel à des moyens disons moins conventionnels.

Il fait équipe dans son petit commissariat de quartier avec Nathanael, un flic imperturbable, posé, droit, carré dans ses bottes et peu affable, très maniaque et surtout seul.



Autre flic maniaque et têtu, le Commandant Marchegiani. Il traque depuis des années Kolber, remonte toutes les pistes, s’obstine, tient bon alors qu’aucune d’entre elles n’aboutit, qu’aucun indice n’est découvert. Il est maniaque au point de ne plus supporter les moyens mis en œuvre pour passer au peigne fin une scène de crime et attendre dehors que ses enquêteurs aient terminé. Il est aussi plus que déterminé. Découvrir qui est Kolber mais surtout le confondre est devenu sa principale tâche. Plus posé que Denis son obsession est à l’image de sa maniaquerie.





Mais les personnages qui m’ont particulièrement intéressée personnellement sont les suivants :

Kolber justement, assassin froid et calculateur, il remplit ses missions dans la plus parfaite indifférence. Il ne laisse aucune trace, si ce n’est une carte en guise de signature. Il est si bien organisé dans ses crimes que la police n’a jamais réussi à obtenir un indice en 8 ans de traque. Alors quand la mission « Cassandre » se profile à l’horizon, ce n’est pour lui qu’une affaire de routine. Pourtant les choses ne vont pas se passer comme prévu car les femmes au look macabre qui entoure Cassandre font lui donner du fil à retordre et lui occasionner quelques interrogations.



Et il reste enfin, le père Fantino. Exorciste de son état il fait partie d’une confédération religieuse peu connue mais surtout un peu hors du circuit normal de la religion. Sa vision des choses au cours de ce récit est vraiment particulière. Il va nous permettre de découvrir une autre version de l’église et de ses ouailles. Sa participation ici dans le récit ajoute la touche fantastique et purement glaçante de cette course poursuite. Lui aussi, a une mission, un sacerdoce duquel rien ne lui fera dévier. Et pour cette mission Cassandre est un élément important, mais un élément qui lui faut garder en vie de préférence tout en restant discret pour ne pas se faire reconnaître des femmes qui l’entourent.



En résumé, c’est un scénario aux différentes trames imbriquées petit à petit les unes dans les autres et ce de façon quasi minutées.



Des personnages torturés, complexes, troublants par leur particularité et à la psychologie travaillée et parfois poussée au paroxysme.



Avec certains d’entre eux, les ressentis sont abrupts, sans concession, le lecteur n'y trouve aucune nuance pour les atténuer et les rendre politiquement corrects. Pour eux, il n’existe que le noir ou le blanc et encore rarement. Kolber en est un exemple précis. Il est quasi imperturbable, rien ne semble le toucher de près ou de loin, il offre une image assez glaciale de l’homme. Au contraire de Cassandre, qui, dans la tourmente, évolue, réagit, passe par de nombreuses émotions mais généralement rebondit et repart de plus belle.



C’est donc un thriller brillant, qui vous emporte de bout en bout mais à ne pas mettre entre toutes les mains pour certains passages plus sombres et qui pourraient toucher les âmes sensibles.
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Le miroir du damné

Je remercie infiniment Séma Editions (Southeast Jones, tout particulièrement) pour ce service presse.



Un thriller rural horrifique d’une très belle qualité écrit à quatre mains par J.B. Leblanc et Frédéric Livyns, et un livre qu’on lit en apnée jusqu’à la dernière page. On se retrouve Au cœur du massif des Maures, dans le petit village de Tarsac, le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa. Un assassin particulièrement sadique qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ?



La moiteur de l’air, la chaleur rend à merveille l’ambiance oppressante, l’étouffement dans lequel vit ce village complètement enclavé où tous sont suspects…



Le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale vont devoir enquêter et plonger dans ce que l’être humain a de plus vil en lui.



On plonge dès les premières pages dans une enquête qui se termine en apothéose ! Tarsac transpire, Tarsac a peur, Tarsac est l’antre du diable avec cette chaleur qui va crescendo au rythme des découvertes, des meurtres et de l’horreur !



Cette ville transpire l’abandon, le bout du monde, les gens meurtris pas un passé encore vivace dans les souvenirs des villageois qui sont autant coincés à Tarsac que Tarsac est coincée dans ces montagnes, isolée du monde. Les personnages sont à l’image de la ville : secs et rudes.



Deux enquêtes vont se télescoper : celle de 12 ans en arrière et celle d’aujourd’hui. Y a t -il un lien ? Rien ne le laisse présager et pourtant les auteurs font basculer leur thriller rural vers l’horreur. L’alternance entre ces deux enquêtes, entre le passé et le présent, donne un rythme soutenu à la lecture. Malgré quelques longueurs parfois, dans les descriptions, on ne peut lâcher ce livre addictif et prenant.



Le parti pris des auteurs, d’allier thriller et surnaturel est une réussite et la construction laisse à penser que la frontière entre les deux est mince. Un pari réussi que de nous confronter à des croyances qui semblent révolues sur fond de sorcellerie et à un étrange miroir qui semble être le cœur de l’énigme.



La sorcellerie, la magie, les démons se côtoient sans que cela semble incompatible ou impossible ! Tout est plausible, claire et précis. Les auteurs ont fait un excellent travail en ne tombant pas dans la banale histoire de croyances rurales, mais tentent de prouver que les démons existent et surtout que la magie, les sorcières sont en parfaite harmonie avec la nature et en filigrane on comprend que ces croyances perdurent par endroit ! Même si cela reste de la fiction, on ne peut manquer de s’interroger…



La seule chose qui m’a gêné dans ma lecture, je dois dire même parfois horripilé, c’est la référence à la catégorie professionnelle par moment au lieu du prénom des personnages….



L’enfer ouvre ses portes pour nous accueillir en son sein et nous recracher complètement laminés, chamboulés, apeurés. Oui l’horreur, la peur prend tout son sens et on espère que cela va s’arrêter… Pour le bien de tous, pour la santé mentale de tous et de nous pauvre lecteur martyrisé et entraîné, par ces deux auteurs dans tout ce qu’il y a de plus incompréhensible !



Les auteurs arrivent à brouiller les pistes avec brio et nous entraînent vers un excellent thriller surnaturel sur fond de thriller rural d’une grande réussite.



Un petit mot pour cette magnifique couverture signée Christophe Huet qui ne peut qu’attirer une lectrice comme moi et qui ne laisse pas indifférente. Le graphiste a fait un excellent travail qui rend bien l’atmosphère du livre.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Histoires de... Folie

Je remercie Nathy des éditions Lune écarlate pour l'envoi de ce premier recueil "histoires de ..." Folie ! J'aime bien la couverture, même si je ne vois absolument pas à quoi cela correspond. Le mélange des histoires, sûrement, juste que je n'ai pas l’œil pour les décoder.



Qui dit recueil, dit plusieurs nouvelles sur un même thème. 8 histoires totalement différentes mais qui ont toutes ce point commun de la folie. Qu'elle soit meurtrière ou mentale, la folie est partout, autour des personnages ou dans les personnages qui seront les acteurs de chacune de ses nouvelles.



La première est ma préférée. Le choix de l’hippocampe de Sophie Dabat nous dépose aux pieds d'un enfant qui entends d'horribles bruits. Puis plus rien. Le silence total. Doit-il sortir de sa cachette ? Que va-t-il faire pour rester en vie ? Ce silence pesant, sa peur combinée à son âge... Il va trouver la force en lui de rester en vie, mais à quel prix ? J'ai adoré la fin !



Vient ensuite Peur Filiale de Johanna Almos. Je dirais qu'elle fait partie de mon top 3. Une jeune femme revient dans la maison familiale. Elle va s'occuper de sa mère qui était un véritable tyran. Cette vieille femme ne peut plus marcher correctement. Nous découvrons leur passé commun, les diverses agressions et l'horrible vérité qui va découler de ces années de mauvais traitement. La culpabilité est si facile à obtenir...



Avec Manta 131 de Kwamé Maherpa, j'avoue que je n'ai pas tout compris. Je suis restée perplexe sur un personnage. Je n'ai pas su voir qui était le plus fou dans l'histoire. Un homme d'affaire qui trouve la mort, un tueur probable en série qui traîne dans les parages,un sdf qui semble avoir tout vu, un policier qui cherche sans cesse qui peut bien faire cela et surtout le pourquoi ! La vengeance est un plat qui se mange froid.



L’empailleur de Patrick S. Vast donne déjà le ton rien qu'avec le titre. Je me suis doutée de ce qu'il allait se passer. Un homme arrive chez un de ces amis. Sa femme doit le rejoindre le lendemain. Mais la nuit ne porte pas toujours conseil.



Laure de Jacques Mercier ne m'a pas vraiment plu. Une jeune femme, une chouette, un hôpital psychiatrique. Au moins je peux reconnaître que savoir ce qui est vrai ou non dans l'histoire est difficile. L'auteur a bien réussi cela. c'est juste l'histoire qui ne m'a pas fait vibrer.



La marelle Hopscotch d'Arnauld Pontier est longue. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Pourtant deux frères jumeau, l'un est considéré comme un ange, l'autre comme un démon par leur mère. disons que mon esprit est déjà tortueux et que j'imaginais déjà la fin. dommage j'ai trouvé très rapidement ayant déjà lu une histoire avec des jumeaux.



Avec Comme un passage à niveau de Bruno Pochesci, j'ai mon top 3 de complet. Le récit est original, la mise en scène l'est tout autant. Un auteur qui se pose des questions sur des meurtres qui se produisent dans sa ville. Un policier qui se demande ce qui se passe réellement. Un tueur qui a de l'imagination. Je me suis bien amusée en lisant cette histoire. Comme quoi les phobies sont de véritables machines à tuer !



Enfin nous terminons avec Passage à l’acte de JB Leblanc. Nous découvrons Thibault, un jeune homme qui a tout pour déplaire. Un physique ingrat, des fringues d'un ancien temps. Il est celui que tout le monde fuit. Ses fantasmes, ses désirs, lorsqu'il va enfin "passer à l'acte" sa jouissance sera sans nom. Un récit construit qui montre la complexité de la perversité de l'homme.



En conclusion, j'ai apprécié certaines, d'autres moins, mais l'essentiel est là : la folie est bien représentée sous différents "thèmes". J'ai déjà lu pas mal d'histoires horrifiques et je sais qu'entre ces lignes c'était sympathique. Pas de sueurs froides pour moi, mais je pense que cela peut en donner à bon nombre. Le public averti est plus - pour ma part - pour des personnes qui n'en lisent jamais. Il permet de découvrir des auteurs que je n'aurais pas eu l'idée d'aller voir ailleurs.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/histoires-de-folie-recueil-collectif-a129514588
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Histoires de... Folie

N’étant pas une adepte des nouvelles comme maintes et maintes fois répétées, j’ai pourtant décidé de persister car qui sait, un jour je finirai par trouver la perle rare qui me fera complètement changer d’avis. Et il faut dire que je prends de plus en plus goût à ce type de récit, certains textes pouvant être de véritables petits coups de cœur !



Histoires de folie, premier recueil lu dans le cadre de notre partenariat avec les Éditions Lune Écarlate, a été une excellente découverte. Si la chronique est publiée seulement maintenant, pour être honnête, à peine commencé, il m’a été très difficile de poser le recueil sans l’avoir terminé.

Comme le titre l’annonce, ici la folie est le thème central. Et chacun des auteurs présents dans ce petit recueil va s’attacher à l’aborder systématiquement sous un angle différent. Ainsi, nous nous retrouvons avec des récits flirtant aussi bien avec le fantastique que le polar ou le thriller psychologique. Tous très différents, ils vont pourtant avoir une caractéristique commune : chacun des auteurs sait maintenir un suspens haletant pour nous plonger dans un état de profonde angoisse. Une chose est sûre : impossible de rester indifférent à la lecture d’un tel recueil. Qu’il s’agisse d’un psychopathe schizophrène jamais arrêté comme d’esprits avides de vengeance, les auteurs prennent un malin plaisir à plonger leurs personnages et leurs lecteurs au bord de la folie. Difficile parfois de savoir ce qui relève de l’esprit ou du fantastique. Est-ce le lecteur qui se fait trop d’idées ? Le personnage principal ne s’est-il pas contenté de divaguer ? Ah non peut-être pas… Quoique ? Allez savoir ! Tour à tour angoissé ou perdu, chaque fin de récit nous laisse sur notre faim et c’est à la fois à regret et avec beaucoup de plaisir que l’on passe à l’histoire suivante.



J’avoue que certaines plumes ont davantage attiré mon attention mais pour autant, il n’y en a pas une seule que je n’ai pas appréciée. Certains auteurs ont su sortir des sentiers battus et nous surprendre avec énormément d’originalité. Petite mention spéciale pour les présentations de chacun d’entre eux avant chaque récit. Certains font sourire plus que d’autres mais tous donnent envie de découvrir leurs univers particuliers.



Il est difficile de vous parler plus précisément de ce recueil sans faire une chronique sur chacune de ses nouvelles. En effet, toutes ont tellement su me captiver et me plonger complètement dans leur univers que j’avais envisagé pendant un temps de faire des chroniques séparées pour chacune d’elles. Puis j’ai réfléchi et je me suis dit que cela ne serait pas une très bonne idée. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que je vous priverais alors du même sentiment de surprise qui s’est emparé de moi lors de la découverte progressive de ces petits récits. Alors autant ne pas vous gâcher le plaisir !





Que dire pour ce premier ouvrage lu chez Lune Écarlate si ce n’est qu’il m’a énormément surprise tant par sa qualité que par sa diversité ? Je ne peux que vous recommander ce petit recueil et laissez la folie s’emparer de vous !
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Histoires de... Folie

la lecture de nouvelles autour du thème de la folie n’est pas une lecture habituelle pour moi. Néanmoins, je me suis laissée tenter afin d’élargir mes lectures et découvrir un nouvel univers. Ce recueil de nouvelles est composé de 8 nouvelles écrites par 8 auteurs différents et qui nous embarque dans 8 univers totalement différents. Je vais donc vous présenter ces différentes nouvelles :

- Le choix de l’hippocampe : Rowan se cache dans une valise suite à l’assassinat de sa famille. Il a peur de sortir de sa cachette et reprend confiance en lui grâce à une tache d’humidité, ressemblant à un hippocampe, qui va devenir son nouvel ami. Enfant traumatisé et prostré dans son silence, Rowan arrivera-t-il à « survivre » à ce drame ?

- Peur filiale : la narratrice est revenue vivre dans sa maison d’enfance car sa mère, terriblement diminuée, ne peut plus vivre seule. Durant toute son enfance, sa mère était un véritable tyran qui les martyrisait. Alors qu’elle est maintenant infirme, la narratrice va se faire agresser par sa mère et revoir à cette occasion son frère disparu depuis tant d’années.

- Manta 131 : Idrissa Kounate est un homme d’affaire qui cache un passé de caïd des cités. 10 ans plus tôt, il avait participé à un viol et un assassinat. Comme son ADN n’était pas répertorié, il n’avait pas été inquiété. Un soir, sortant d’un rendez-vous d’affaire, il prend le RER et est retrouvé mort le lendemain matin. Un policier va s’interroger sur ce meurtre et se retrouver au milieu d’une folle histoire de vengeance…..

- L’empailleur : Jean Leclerc est invité par Félix Croquet, un de ses amis, dans sa nouvelle maison en Ardèche. Il est passionné par les êtres vivants empaillés. Une nouvelle qui fait froid dans le dos….

- Laure : la nouvelle la plus surprenante de ce recueil. Une jeune femme, prénommée Laure, travaille sur les chouettes et rêve qu’elle en devient une. Elle se retrouve hospitalisée dans l’hopital psychiatrique de son fiancé Thomas…. Une nouvelle où l’on a du mal à démêler le vrai du faux.

- La marelle de Hopscotch : c’est l’histoire d’un homme qui fait sa vie, qui vit dans un monde à part, avec sa réalité et ses réflexions. Avec son jumeau, ils sont liés mais très différents. Il devient un « tueur en série » au fil des années et on suit son parcours meurtrier avec plaisir et angoisse.

- Comme un passage à niveau : un dentiste, auteur de polar, accomplit des meurtres pour alimenter son futur livre. Il souffre d’une phobie antiportable et a tendance à ne pas pardonner ceux qui passent leur temps dessus….

- Passage à l’acte : Thibault est un jeune homme dans son monde. Il travaille dans une entreprise en open space, il ne parle à personne et est très bizarre. Il écœure ses collègues. Un soir, en rentrant du travail, sa DRH a un accident de voiture. Il décide alors de l’enlever pour qu’elle le supplie.



J’ai lu toutes ces nouvelles avec plus ou moins de plaisir. Les deux premières m’ont laissé très perplexe tandis que « Manta 131 » m’a littéralement embarquée. Je n’ai pas été convaincu par Laure tandis que « l’empailleur » m’a fait froid dans le dos.



Pour moi, les trois dernières nouvelles sont les meilleures. Elles nous plongent vraiment dans un univers de folie « construit », qui donne envie d’en savoir plus et surtout, jusqu’où peuvent aller leurs auteurs.



Pour conclure, j’ai trouvé cette lecture très plaisante même si tout ne m’a pas plu. Je recommande donc ce recueil à tous les amateurs de nouvelles et de lectures où on plonge dans la folie de l’esprit.
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Le miroir du damné

Le lecteur découvre d’abord Lucy, une vieille dame, qui semble habiter Tarsac depuis toujours. Elle est en train de faire un malaise cardiaque et ses pensées dérivent vers Henri et sa culpabilité dans les événements qui ne manqueront pas de survenir vu son état…



Henri, un brave homme, que l’on retrouve en 2004, quelques années auparavant, et qui s’occupe du mieux qu’il peut de son fils Lucas atteint d’une malade aussi rare que grave. Son fils vit isolé et Henri commence à ne plus le supporter. Que pourrait-il bien faire pour alléger la peine de son petit garçon ?



Kalvyn Brimac a tiré un trait sur son passé, enfin presque. Parce qu’il étouffait à Tarsac le village de son enfance, il a déménagé, il vit avec son amie Susan et gagne sa vie comme agent immobilier. Tarsac se rappelle à son souvenir, quand un des voisins de son père l’appelle pour lui annoncer le décès de ce dernier. Dernier membre de la famille Brimac, Kalvyn va devoir s’occuper de la succession. Il doit revenir pour un temps à Tarsac.



Tarsac où il n’y a pas un souffle de vent l’été. Où le temps s’écoule comme au ralenti. Où les gens vivent au rythme des vignes et des moissons. Où l’on se perd dans le dédale des rues qui se ressemblent toutes. Où le réseau téléphonique a bien du mal à passer. Où les jeunes n’ont que le bar de Phiphi pour s’amuser un peu le soir…



Kalvyn revient au moment où des morts étranges se produisent dans le village. Et l’angoisse liée à d’anciens souvenirs douloureux resurgissent dans le village… La tension monte peu a peu…



Une excellente lecture.



Les deux auteurs réussissent un roman prenant, dense et machiavélique.



Les deux plumes s’accordent parfaitement et font de ce récit une réussite.



Le miroir du damné c’est l’oscillation entre fantastique et réel, le thriller et le style horrifique, présent chez des deux auteurs. Je ne pense pas me tromper en disant qu’on retrouve de JB Leblanc la précision des enquêtes policières et la psychologie torturée des personnages. Et de Frédéric Livyns les scènes qui vous donnent la chair de poule et font monter la tension nerveuse.



Le style est fluide et c’est très bien écrit.



Le petit bémol, pour moi, c’est le rythme. Parfait pourtant au debut et la fin mais au milieu de lecture j’ai trouvé que les personnages mettaient un peu trop de temps à bouger. Toutefois, ce bémol n’enlève rien à l’intrigue très bien ficelée et prenante. Les événements montent crescendo et la tension est palpable. Il faut dire que Tarsac est un village à l’atmosphère irrespirable en plein été et le lecteur ressent très bien cette touffeur et le malaise qui va avec. Mêlée aux événements qui arrivent, fantastiques, on ne peux qu’y être sensible nous aussi.



Le miroir du damné, c’est aussi l’histoire d’un flic du srpj de toulon qui débarque pour mener l’enquête sur les décès étranges qui ont eu lieu et qui se retrouve dans un milieu très éloigné du sien et pas très bien accueilli par les villageois. Il va faire équipe avec le chef de la municipale Fabre. Une figure importante de Tarsac.



La relation entre les deux sera tendue.



J’ai beaucoup apprécié le flic Courtas. On s’attache à lui. C’est un personnage très bien travaillé qu’on prend plaisir à suivre. Je me suis aussi attachée de façon plus étrange à ceux qui ont disparus et qu’on ne voit pas aussi longtemps que les autres : Henri, Lucas et Grégory. En toute cas, plus qu’à Kalvyn ou Lucy encore que pour cette dernière mon ressenti est plus ambigu. Car j’ai beaucoup apprécié ce personnage mais j’ai été beaucoup moins en empathie.



Quand à la fin, il faudra que j’en discute avec les auteurs. Je ne suis pas restée sur ma faim contraire mais je m’interroge au sens de la dernière scène.



En bref, j’ai adoré, j’ai étouffé dans Tarsac, j’ai ressenti parfois le malaise des personnages, j’ai frissonné d’horreur… Un titre parfait pour découvrir la plume et le style de Frédéric Livyns et JB Leblanc.



Un autre petit bémol le poids du livre… 850g presque 1kg… Pas pratique à lire dans le métro ni même allongée dans son lit si on veut pas l’abimer…
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La porte

Je remercie Lilian des éditions L'ivre-book pour cette lecture, ce troisième et dernier tome de la trilogie (sans nom même si j'ai dû lui en donner une pour la ranger) de J.B. Leblanc. Une couverture qui est tout à fait ce qu'il faut, la fameuse porte qui mène à l'autre côté, posée sur un monde en ruine.



Le Vatican est en effervescence, comme toute la planète de toute manière. Après ce qui s'est passé dans le tome précédent, le monde ne sait plus à qui se vouer, à part Dieu et ses Saints. Des hordes de démons se dévoilent pour mieux donner la peur aux humains, si faibles, si fragiles, si... humains ! Le complot luciférien est en marche. Le Vatican a besoin d'aide, une fois de plus. Nathaniel va devoir se mettre à leur service contre vent et marée, mais il faudra le concours d'Elisabeth. A la fin du tome 2, tous deux ont dû disparaître, afin d'être protégé, éloignés. La police recherche toujours Nathaniel à cause de cette sordide histoire. Qui va réellement triompher dans cette ultime bataille entre le Bien et le Mal ?



L'histoire se suit et ne se ressemble pas. Les personnages s'étoffent, la crainte que le monde bascule dans un désespoir sans nom s'annonce. Qui peut encore croire que les prières vont aider l'humanité ? Une poignée, ou au contraire la majorité ? Il existe un mince espoir et chacun se rattache à cet lumière qui jaillit de nulle part. Une enquête qui ne s'arrête pas avec la découverte de qui est Kolber dans les tomes précédents. Une guerre sans merci qui se livre dans un coin reculé, mais avant cela, il faut trouver le lieu. Des éléments qui semblent éparpillés, mais l'auteur le fait exprès pour mener diverses routes afin d'arriver au même et ultime but.



Une histoire complexe dans la lutte entre le Bien et le Mal. Mais les actes perpétrés de l'un et de l'autre sont à l'opposé de ce que nous pouvons penser. Faire le mal pour obtenir le bien, est-ce vraiment la chose à faire ? Plus d'actions, plus de violence aussi. Ce livre est plus sombre et sanglant que les autres. Une grande partie psychologique est impressionnante et tenace. Elle montre jusqu'où l'homme est capable d'aller dans ce qu'il croit être. Blanc ou noir, deux opposés qui s'attirent, le Bien et le Mal sont à l'identique que ces deux valeurs. Aucun des deux ne peut exister sans l'autre et pourtant les deux camps se complaisent à guerroyer contre l'autre.



Les personnages sont encore plus tiraillés. J'ai retrouvé avec grand plaisir Nathaniel et tout ce qui fait de lui un homme sans émotions. Elisabeth et sa douceur qui se ternit à cause de ce qu'elle vit. Et puis il y a toujours Louis Marchegiani qui a tout perdu auparavant et qui va continuer. Sa vie ne vaut plus rien à ses yeux, mais avec ce qui se passe, il va prendre conscience que la réalité n'est pas forcément ce qu'il croti voir. Nous avons des petits nouveaux, tel Patrick Sullen tiré par des ficelles sombres, ou encore Charles Ravière (oui, c'était presque Charles Xavier, mais ils sont bien différents). Ravières est un esprit fort, MALin et capable de supporter la torture sous toutes ces formes.



Dès le départ, nous comprenons que ce tome va être éprouvant. Patrick qui fait partie des services généraux se retrouve en mauvaise posture. Ligoté nu devant un autel de Lucifer, il va apprendre à ses dépends que jouer avec les enfers n'est pas à la portée de tous. Une marionnette est en action. Luxure, sang, hallucination collective ? Peut-être, peut-être pas, toujours est-il qu'il est à un stade où de toute manière il ne servira plus qu'un seul maître de toute sa vie.



Lorsque nous arrivons enfin au final où cette satanée porte est située, les actions s'accélèrent dans un huit clos difficile. Nathaniel a fait un choix qui va prendre plus de vie que prévues, mais pour sauver l'humanité, il faut un homme comme lui. (froid, calculateur, agressif et tout ce qui va avec) Sauf qu'il a quelque chose qui bat dans sa poitrine. Que ce soit un début de sentiment, une once d'émotion, cet organe qui ne lui a servi à rien durant des années, va se mettre à battre lorsqu'il devra faire ce qu'il faut pour assouvir le demande du Vatican. Car ils sont toujours derrière tout cela, sans se mouiller, bien entendu !



Un peu d'humour malgré tout avec la fameuse boite à humeur de Nathaniel, pardon sa boîte de régulateurs d’humeur dans sa poche, ou la boite à gant de sa voiture...



En conclusion, un tome un peu plus léger niveau pages que les précédents, mais bien plus intense. Plus d'actions, plus de recherches. Une quête qui ne finira pas bien pour tout le monde, mais c'était à prévoir vu comment cela se passe dans les deux premiers tomes, cela aurait été plus qu'un miracle. Une réflexion à garder sur la dualité Bien/Mal. Jusqu'où l'homme peut aller pour obtenir ce qu'il désire ? Les croyances et prières sont-elles si puissantes que cela ? Un final grandiose !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-porte-tome-3-jb-leblanc-a130482746
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Sombres résurgences

Aller, je ne vous fait pas languir, autant le dire tout de suite ce livre a été un véritable coup de cœur. On sent ici un univers très masculin, Paul Grassi en est le personnage principal, ce fonctionnaire de police est en train de faire un p….. de Burn out. L’auteur ne nous épargne pas, les flash-backs ainsi distillés sont crus et dérangeants mais surtout ils apportent de la profondeur au récit. J’ai apprécié le réalisme des mises en situation terribles auquel il est confronté tous les jours la violence, les cas sociaux et la précarité, il devient un homme peu recommandable et c’est pour protéger sa famille de sa propre noirceur qu’il décide de tout quitter. Une fuite inexpliquée loin de son travail, de sa femme et de ses fils. Il achète dans le plus grand secret une maison en ruine avec l’idée de la rénover et d’en faire un havre de paix. Mais bien entendu rien ne va se passer tel qu’il l’espérait. La maison a une lourde histoire, sa propriétaire a disparu plus de trente ans auparavant et le frère de celle-ci, très âgé lui demande de reprendre l’enquête non élucidée à ce jour. A partir de là, on va suivre une lente descente aux enfers en faisant la connaissance du second personnage fort de l’histoire, un tueur fou, psychopathe dont on voit se dont il est capable dès le premier chapitre histoire de nous mettre directement dans le grand bain. Le pire pour moi c’est d’avoir éprouvé de l’empathie pour ce tueur dont la personnalité est bien travaillée et fouillée. Trois personnages féminins très différents apparaissent la femme de Grassi , la disparue et Eva qui est celle qui m’a le plus touché par son amour inconditionnel. Alors avec un rythme infernal, chapitres courts on tourne les pages sans s’en rendre compte et le polar ce transforme en un thriller bien huilé pour ma plus grande satisfaction. Un seul personnage m’a laissé sur ma faim c’est celui du détective privé dont j’aurai voulu connaître l’histoire. Mais comme on le comprend dans les remerciements, il y aura certainement une suite que je lirai avec grand plaisir, la plume de JB Leblanc est acérée et précise autant pour ce qui est de nous décrire une atmosphère (j’ai encore les mauvaises odeurs de la maison dans le nez) que pour nous brosser une galerie de personnages forts. Si comme moi vous êtes fan de polar/thriller n’hésitez pas une seconde « Sombres résurgences » pourrait bien vous surprendre et emporter avec lui une petite part de votre humanité.
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Histoires de... Folie

Et vous, de quelle forme de folie souffrez-vous ? Découvrez huit textes troublants sur la folie, dans ce recueil : histories de folie.



En bref : Des textes très différents, avec des folies douces ou amères. La violence de certains propos m'a tenue éloignée d'un plaisir de lecture, alors que d'autres textes, plus oniriques, ont su me plaire.
Lien : http://www.lesmotsdenanet.co..
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Le miroir du damné

Le lecteur découvre d’abord Lucy, une vieille dame, qui semble habiter Tarsac depuis toujours. Elle est en train de faire un malaise cardiaque et ses pensées dérivent vers Henri et sa culpabilité dans les événements qui ne manqueront pas de survenir vu son état…



Henri, un brave homme, que l’on retrouve en 2004, quelques années auparavant, et qui s’occupe du mieux qu’il peut de son fils Lucas atteint d’une malade aussi rare que grave. Son fils vit isolé et Henri commence à ne plus le supporter. Que pourrait-il bien faire pour alléger la peine de son petit garçon ?



Kalvyn Brimac a tiré un trait sur son passé, enfin presque. Parce qu’il étouffait à Tarsac le village de son enfance, il a déménagé, il vit avec son amie Susan et gagne sa vie comme agent immobilier. Tarsac se rappelle à son souvenir, quand un des voisins de son père l’appelle pour lui annoncer le décès de ce dernier. Dernier membre de la famille Brimac, Kalvyn va devoir s’occuper de la succession. Il doit revenir pour un temps à Tarsac.



Tarsac où il n’y a pas un souffle de vent l’été. Où le temps s’écoule comme au ralenti. Où les gens vivent au rythme des vignes et des moissons. Où l’on se perd dans le dédale des rues qui se ressemblent toutes. Où le réseau téléphonique a bien du mal à passer. Où les jeunes n’ont que le bar de Phiphi pour s’amuser un peu le soir…



Kalvyn revient au moment où des morts étranges se produisent dans le village. Et l’angoisse liée à d’anciens souvenirs douloureux resurgissent dans le village… La tension monte peu a peu…



Une excellente lecture.



Les deux auteurs réussissent un roman prenant, dense et machiavélique.



Les deux plumes s’accordent parfaitement et font de ce récit une réussite.



Le miroir du damné c’est l’oscillation entre fantastique et réel, le thriller et le style horrifique, présent chez des deux auteurs. Je ne pense pas me tromper en disant qu’on retrouve de JB Leblanc la précision des enquêtes policières et la psychologie torturée des personnages. Et de Frédéric Livyns les scènes qui vous donnent la chair de poule et font monter la tension nerveuse.



Le style est fluide et c’est très bien écrit.



Le petit bémol, pour moi, c’est le rythme. Parfait pourtant au debut et la fin mais au milieu de lecture j’ai trouvé que les personnages mettaient un peu trop de temps à bouger. Toutefois, ce bémol n’enlève rien à l’intrigue très bien ficelée et prenante. Les événements montent crescendo et la tension est palpable. Il faut dire que Tarsac est un village à l’atmosphère irrespirable en plein été et le lecteur ressent très bien cette touffeur et le malaise qui va avec. Mêlée aux événements qui arrivent, fantastiques, on ne peux qu’y être sensible nous aussi.



Le miroir du damné, c’est aussi l’histoire d’un flic du srpj de toulon qui débarque pour mener l’enquête sur les décès étranges qui ont eu lieu et qui se retrouve dans un milieu très éloigné du sien et pas très bien accueilli par les villageois. Il va faire équipe avec le chef de la municipale Fabre. Une figure importante de Tarsac.



La relation entre les deux sera tendue.



J’ai beaucoup apprécié le flic Courtas. On s’attache à lui. C’est un personnage très bien travaillé qu’on prend plaisir à suivre. Je me suis aussi attachée de façon plus étrange à ceux qui ont disparus et qu’on ne voit pas aussi longtemps que les autres : Henri, Lucas et Grégory. En toute cas, plus qu’à Kalvyn ou Lucy encore que pour cette dernière mon ressenti est plus ambigu. Car j’ai beaucoup apprécié ce personnage mais j’ai été beaucoup moins en empathie.



Quand à la fin, il faudra que j’en discute avec les auteurs. Je ne suis pas restée sur ma faim contraire mais je m’interroge au sens de la dernière scène.



En bref, j’ai adoré, j’ai étouffé dans Tarsac, j’ai ressenti parfois le malaise des personnages, j’ai frissonné d’horreur… Un titre parfait pour découvrir la plume et le style de Frédéric Livyns et JB Leblanc.



Un autre petit bémol le poids du livre… 850g presque 1kg… Pas pratique à lire dans le métro ni même allongée dans son lit si on veut pas l’abimer…
Lien : https://lesdecouvertesdedawn..
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Le Vampire des Origines, Livre 2 - Anthologie

Une anthologie, c'est un peu comme un assortiment de petits biscuits ! Vous savez, ceux dans les grosses boîtes en fer, avec trois étages, et dont on aime tous les goûter, même si nous avons toujours des préférences ;)

Il y a nos favoris, qui se dévorent trop vite et que l'on aimerait pouvoir trouver en paquets individuels pour s'en repaître jusqu'à plus faim.

Ceux qui ne nous inspirent pas trop à vue d'oeil, mais qui une fois dans la bouche s'avèrent être délicieusement surprenants.

Ou bien ceux dont l'apparence vous fait succomber, mais qui finalement sont moins savoureux qu'espérés, voire carrément décevants...

Voici donc 15 petits récits (ou biscuits) vampiriques, écrits par des auteurs différents, à consommer sans modération...

Une collation qui m'a procurée des sensations diverses et inégales, dans laquelle les mordus du genre trouveront quelques délices à se mettre sous les crocs, et comme moi, des auteurs à suivre ;-)

Rappelons également que cette anthologie a remporté le Prix Masterton 2016

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Sombres résurgences

L'histoire est longue à démarrer. Moi qui aime plonger dedans rapidement, j'ai eu un peu de mal avec cet aspect-là. Mais pas envie de lâcher le livre pour autant car Paul Grassi, le personnage, a de suite éveillé ma curiosité. Qu'a-t-il donc vécu dans son métier pour fuir ainsi? Est-il déjà devenu un monstre ou a-t-il réussi à disparaître avant de le devenir? Et puis qu'est-il arrivé à Marceline? Chaque personnage éveille notre curiosité. Tous sont meurtris, que ce soit Paul, sa famille... ou les autres.

Au final l'intrigue est bien menée et originale. J'ai particulièrement apprécié le travail des caractères de chacun, la mise à jour de leurs faiblesses, de leur noirceur.

Un bon roman, pas assez rythmé à mon goût (je sais: je suis très exigeante avec ça), mais une histoire très intéressante qui se déroule au fur et à mesure, pour nous mener à une fin qui aura su garder son suspens.

Un auteur à découvrir.
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Sombres résurgences

Je vous le dis tout de suite : nouveau coup de cœur pour moi grâce à un de mes auteurs chouchous et de son livre « Sombres résurgences » qui m’a rendue complètement accro !

Vous l’aurez compris J.B Leblanc fait partie des auteurs que j’adore et que je suis à chacune des sorties littéraires car il a une plume que j’apprécie, il aborde des thèmes que j’aime et qu’il a tout simplement beaucoup de talent.

Bon je commence à parler du livre sinon…

Dans ce nouvel opus il nous dévoile une nouvelle face, plus noire, plus crue. Un thriller dans toute sa splendeur et c’est, à mon avis, une véritable réussite.

Il a su non seulement mettre en place une histoire prenante, mêlant des parcours individuels à la limite de la folie, mais aussi mettre en avant des personnages troubles, troublants, et démentiels pour certains.

Dès le premier chapitre nous sommes saisis, frappés par la folie pure.

Nous faisons donc la connaissance de Paul Grassi, un policier, qui au vu de son métier et des abominations qu’il côtoie lors de ses interventions, va péter un câble et tout quitter : boulot, femme, enfants,…

C’est la seule solution qui s’offre à lui, la seule raisonnable à ses yeux pour éviter de commettre le pire et devenir un des monstres qu’il traque. Mais voilà que, même au fin fond d’un village à plus de 800 km de chez lui, la noirceur le poursuit.

Pour des raisons financières au départ mais ensuite par compassion, il va revenir sur une affaire veille de plus de trente ans pour délivrer une personne de sa quête, lui fournir des réponses mais surtout pour réussir à se libérer lui-même.

Et là tout commence, s’accélère, s’emmêle pour nous emmener sur les traces d’une portée disparue et les secrets liés à cette dernière.

J’ai vraiment adoré la construction de l’histoire, ou devrais-je dire des histoires, qui donne tour à tour la parole aux différents protagonistes en incluant notamment des flash-back, ce qui nous permet de plonger dans leurs esprits et leurs pensées profondes.

Les personnages sont tout aussi hallucinants, surprenants, imprévisibles, glauques que ne l’est cette enquête.

Je dois avouer qu’au départ, j’ai détesté Paul par ce qu’il représente : la lâcheté, l’égoïsme dans toute sa splendeur. Il fuit sa vie, ses proches sans se soucier des conséquences. Mais au fil du récit, page après page, on le découvre et surtout on prend conscience de son mal être et son malaise en même temps que lui. On le voit peu à peu évoluer et au final je l’ai vraiment apprécié.

Bien entendu il y en a d’autres qui valent la peine d’être découverts pour différentes raisons et différents aspects.

J.B leur insuffle une sensibilité parfois à fleur de peau. Il fait dégager, par ses mots, des angles très réalistes ce qui nous permet de nous identifier à eux ou tout du moins de les comprendre.

Par des chapitres courts, intenses, l’auteur nous donne un rythme effréné, sans temps morts et totalement envoutant à notre lecture.

Il arrive à nous montrer les côtés les plus noirs, les plus sombres de situations ou de personnes sans pour autant nous rebuter. On essaie de les comprendre, on analyse avec lui leurs comportements, leurs actes et leurs réactions.

Je suis fan d’émissions sur les enquêtes criminelles ou celles sur les tueurs en série et par certains points j’ai retrouvé l’essence de ces reportages dans ce thriller où l’analyse de tous les aspects est mise en avant et pas seulement les actes en eux-mêmes.

Donc pour finir je me suis laissée emporter par cette histoire où nous pouvons constater que même les personnes les plus « stables » peuvent tomber, selon les évènements, dans des situations qui vont à l’encontre de leurs personnalités, de leurs certitudes, alors que d’autres sont perdus à jamais pourtant, parfois au fond de l’abysse une étincelle peut briller et essayer de les sauver…

Alors si vous aimez les thrillers bien ficelés, menés d’une main de maitre par un auteur talentueux, le tout dans un imbroglio savamment orchestré et bien foncez sans attendre !!
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Le miroir du damné

Le Miroir du Damné est un véritable phénomène dans le monde du polar: un roman policier flirtant avec le fantastique!! J'entends déjà les commentaires: quoi?? C'est quoi cette histoire à dormir debout? On ne peut pas mener une enquête criminelle en pourchassant non des tueurs en chair et en os mais un démon... Et bien si, on peut !! La preuve en est cet excellent roman confrontant les deux univers dans une harmonie parfaite, sans fausse note ni décalage.

A différents moments du roman, les deux auteurs s'entendent à manipuler leur lecteur, à instiller le doute dans son esprit, par exemple en lui faisant se poser la question cruciale: Fabre serait-il prêt à tout pour sauver son village, même l'impensable de la part d'un policier municipal? 

Le contraste entre le monde moderne et Tarsac, figé dans un immobilisme issu des siècles passés, est particulièrement bien mis en scène, créant une atmosphère pesante, délétère: "Courtas s’appuya contre les fenêtres. Il se sentait piégé, manipulé. Coincé dans une spirale dont il ne pourrait pas sortir. Lucy devinait ce qu’il se passait dans la tête de cet homme. Son monde pragmatique, rationnel au possible, baignant dans la culture de la preuve, venait de se heurter à une réalité nouvelle, impalpable, inconcevable : celui de la peur et des croyances ancestrales. C’était un véritable choc pour lui." (Pages 408-409).
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Nu sur le balcon - Anthologie

"Nu sur le balcon" est ce qu'on appelle communément dans le jargon littéraire, une anthologie. Il s'agit d'un recueil de nouvelles réunissant quelques auteurs autour d'une idée, d'un thème central.





Pour les auteurs, il s'agit d'imaginer, d'inventer une histoire : l'occasion pour eux de jouer de leur plume, de se défouler. Pour le lecteur, une opportunité de découvrir, ou retrouver un auteur dans une histoire courte. Chacun y va de son fantasme, aborde le thème avec son univers, ses bagages. "Nu sur le balcon" inspire des récits espiègles, grinçants, farfelus...



Le balcon faisant office de tremplin à l'ailleurs, au vide, de cet endroit où l'on est exposé à tous les regards. La nudité dévoile les secrets, la nature des gens, la mort, elle, cristallise le mystère. Nous sommes témoins de scènes étranges, voyeur consenti et apprivoisé. Nous côtoyons la violence, l'interdit, le sexe, la mort.



On est inquiet, circonspect, amusé. On se laisse guider et on aiguise au fil des nouvelles, notre réflexion. De l'autre côté de la rue, comme dans un effet miroir : se dessinent des projections évanescentes, conscientes ou inconscientes, de ce que l'on veut ou croit y voir...



Des nouvelles à découvrir indépendamment ou d'une seule traite, comme il vous en dira : pour le plaisir des mots et le goût immodéré de l'imaginaire.
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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L'ère du diable

Je remercie Lilian des éditions L'ivre-book pour m'avoir permis de lire ce seconde tome de cette trilogie.



Tout comme la première couverture, j'aime beaucoup celle-ci, montrant les éléments principaux du livre. comme l'indique le résumé, plusieurs mois se sont écoulés depuis le cauchemar de Cassandre. Nous retrouvons la plupart des personnages du tome 1, donc Nathaniel Dresde. L'histoire se positionne sur plusieurs endroits. Au brésil avec la mort d'un prêtre, en France avec Nathaniel et une prostituée, en Italie où une réunion secrète en plein coeur du Vatican s'effectue. Plusieurs faits qui n'ont pas de points communs au préalable, mais plus nous avançons et plus nous découvrons qu'ils en ont tous un. Le MAL absolu est de retour. Et ce dernier compte bien asseoir sa position sur les Hommes, détruire leurs rêves, leurs idéaux, leurs croyances. Lorsque Nathaniel va recevoir une proposition du Vatican, il va retrouver ce qui lui manque le plus : la chasse.



Une aventure qui dépasse bien des frontières. Que ce soit les pays visités, les religions, les esprits, l'auteur nous embarque dans une histoire fantastique. Les côtés policier, thriller, religieux sont bien présents. Un soupçon d'horreur par moment passe entre les lignes. Juste assez pour montrer que le Malin sait ce qu'il veut, est capable du pire... comme du pire ! J'ai eu l'impression de me retrouver au dessus d'un jeu d'échiquier. Les pions sont avancés, mangés rapidement, laissant le roi et la reine en retrait. Une protection de la reine forte envers son roi qui n'est autre que le bras vengeur du Vatican. Les pièces maîtresses sont amenées par l'autre camp sans qu'il ne s'aperçoivent de suite de la tactique. Tandis que les autres pièces, tels les fous, les cavaliers, les tours sont joués d'avance pour atterrir de l'autre côté de la barrière sans pouvoir rien y faire. Faire des sacrifices, laisser un cavalier se faire manger pour réussir à atteindre le roi d'en face. C'est un jeu d'échec que j'ai vu se jouer sous mes yeux et j'ai adoré !



Les personnages sont comme ces pièces, là pour la galerie et détourner le but ultime. D'autres sont présents pour montrer la puissance du Malin ou au contraire être ceux qui vont tenter de le bloquer. Je ne pourrais pas parler de tous les personnages. Je vais rester sur Nathaniel car c'est un personnage qui était complexe et qui le reste. Le passé de Dresde est un peu plus dévoilé. Son père est une pièce importante pour son esprit. Ce qui a fait de lui celui que nous avons connu dans le premier tome. Après ces mois passés aux archives pour diverses raisons, il est devenu encore plus taciturne. Plus solitaire que jamais. Pourtant cette prostituée pourrait être celle qui le ferait parler. Mais encore un point faible qu'il vaut mieux laisser tomber. Ses propres réflexions vont le mener à un but, à une forme de future relaxation de son esprit. A force d'analyser ce qu'il ressent, il se rend bien compte que quelque chose a changé et nous aussi nous ne pouvons que le constater. Il n'est plus tout à fait le même, jusqu'à ce qu'il retrouve ce qui lui manquait le plus. Une évolution qui va le mener droit à un choix décisif. Pourra-t-il sauver celui qui est considéré comme son ami ?



Nous rencontrons tout du long du récit des hommes et des femmes qui ont une histoire à raconter. Rien n'est simple pour chacun d'entre eux. Les exorcistes, les prêtres, les religieuses, les policiers, les contrebandiers, les tueurs, les goules, les démons... le bien et le mal dans une version revisitée. Rien n'est tout blanc ou tout noir. Le commandant Marchegiani en a fait les frais.Son épouse lui manque, les dossiers sur lequel il enquête le ronge. Il ne cesse de trouver un indice, un biscuit comme il dit souvent pour attraper ce Kolber. Les exorcistes tombent à la pelle comme de simples feuilles mortes sur un arbre qui se meurt.



Petit bémol : des passages un peu long, surtout au niveau du Vatican où j'ai eu l'impression que "l'enquête" stagnait pour enfin reprendre de l'ampleur par la suite.



En conclusion, encore une très belle lecture. Un très bon mélange de fantastique, de concret, de thriller et d'horreur. Une histoire qui tient la route et qui fait froid dans le dos. Des événements qui s'enchaînent, un jeu qui se met en place tout seul (enfin presque, car c'est l'auteur qui s'amuse). Un complot Luciférien qui n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Vivement la suite !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-ere-du-diable-tome-2-jb-leblanc-a129742054
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Histoire de... Loups-Garous

Première attraction, la couverture. Même s’il s’agit ici d’un ebook, la couverture est tout aussi importante qu’un format papier. Sobre, aux couleurs alléchantes, ça m’a attiré.

Ensuite, le titre. Après le vampire et le zombie, le loup-garou est le personnage par excellence dans l’univers du fantastique. Comme je n’en ai lu très peu sur le sujet, mais le connaissant tout de même à travers les films et séries que j’ai pu regarder, j’étais curieux de voir comment le sujet était traité. Mais ce qui me plait le plus dans ce livre, c’est le format nouvelle. L’occasion de découvrir différents auteurs sur un sujet donné et grâce à différents récits.



Je n’ai pas été déçu. Déjà, rien que la première nouvelle taille dans l’originalité sur le mythe du Loup-Garou. Il est assez compliqué de reprendre un tel mythe, de contourner tout ce qui a été fait jusqu’ici et de proposer une nouvelle vision, une nouvelle version, une évolution. C’est pourtant ce que nous propose JB Leblanc en nous décrivant sa vision du lycan à travers un Double AVC. Des plus intéressants, violent et instructif de surcroit, cette nouvelle met le ton et répond à mon attente de nouveauté.



Les autres nouvelles reprendront ce shémas d’originalité tout en faisant appel à notre nostalgie comme dans la nouvelle de Frédéric Czilinder, Nouveau Venu dans le Quartier, qui n’aura pas été sans me rappeler un certain Vampire, vous avez dit vampire, un film de Tom Holland et datant de 1985. Peut-être que le rapprochement est involontaire, en tout cas, il y a cet aspect nostalgie qui nous suit tout au long de cette histoire où deux potes pensent que le voisin de l’un d’eux est un loup-garou. C’est la nouvelle la plus longue de ce recueil et l’auteur prend son temps pour poser son intrigue et décrire la vie de deux jeunes lycéens durant leur vacances. Encore une fois, la nostalgie agit même si j’ai trouvé parfois que les réactions, voire les répliques de ces jeunes, étaient enfantines pour leur âge, alors qu’à côté de ça, ils vont se comporter tel des adultes ayant atteint cet âge avant l’heure.



Quand on parle de loups, il est inévitable de penser au petit chaperon rouge et cette image revient régulièrement dans les histoires. Frédéric Lyvins et ses Crocs de Sang va jusqu’à revisiter le mythe tout en s’éloignant du gentil petit conte de fée pour tomber dans l’horreur. Le propos est cependant réfléchi et l’approche, encore une fois, originale. Une vision plus pessimiste de la vie, surtout que l’histoire se déroule au 18ème, avec, c’était là aussi inévitable, une référence à la Bête du Gévandan. L’ambiance est encore une fois excellente, nous faisant oublier la nouvelle précédente dans le sens où l’on part pour un autre monde, sans avoir l’impression d’une redite.



Dans Les Entrailles du Loup, Lionel Behra reprend justement ce conte du petit chaperon rouge mais cette fois, il détourne complètement le mythe du loup-garou pour en faire un véritable conte de fée, touchant et humain. Le loup est alors relégué en arrière plan, presque une légende.



Frédéric Gaillard reprend lui aussi le petit chaperon rouge dans sa nouvelle, Loup y es-tu ? pour tranquillement conduire son récit vers un hymne à l’agriculture, montrant que le véritable loup de notre société n’est pas toujours celui que l’on croit. Peut-être la nouvelle qui m’aura le moins inspirée, ne sachant pas toujours où on allait.



Ceci étant, ce recueil est vraiment très bon. Des visions originales, toutes aussi différentes les unes que les autres et très bien écrites. L’occasion de visiter ou de revisiter le mythe du loup-garou et de voir des évslutions et des idées intéressantes, reprenant les codes du genre tout nous proposant quelque chose de nouveau. L’occasion aussi de découvrir des auteurs dont la présentation au début de chaque nouvelle est des plus originales, faisant passer les auteurs eux-même pour des loups au milieu des agneaux.



Merci à Lune Écarlate pour avoir réuni ces 5 récits étonnants et originaux. Une excellente lecture qui permet à la fois de se divertir, de se dépayser et de découvrir de nouveaux horizons.
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Histoires de... Folie

Le choix de l'hippocampe - Sophie Dabat : Rowan, un enfant de six ans, a assisté au massacre de sa famille. Il a échappé de justesse à ce massacre en se cachant. Seul au milieu des corps de son entourage, il va se découvrir un ami qui n'est autre qu'une tâche d'humidité en forme d'hippocampe.

La plume de l'auteure est fluide et fait ressortir le côté obscur de l'histoire. Elle nous offre également une fin à laquelle on ne s'y attend pas.



Peur filiale - Johanna Almos : Sacha, une femme de 36 ans, est revenue vivre auprès de sa mère malade pour en prendre soin. Elle le fait plus par culpabilité que par choix affectif, elle préfèrerait être loin de sa mère.

Tout au long de cette nouvelle, nous en apprenons davantage sur la vieille dame. L'auteure maîtrise très bien l'histoire et cela du début à la fin.



Manta 131 - Kwamé Maherpa : Idrissa Kounaté semble avoir tout pour réussir mais, cela ne l'empêche pas d'être méprisant. Après un rendez-vous d'affaire, Idrissa prend le train pour rentrer chez lui mais, c'est alors qu'il est plongé 15 ans en arrière, à l'époque où il était un délinquant. Il ne ressortira jamais de ce train. Charlemagne Legba, officier de police judiciaire en charge de l'enquête, se rend rapidement compte qu'il n'est pas au bout de ses surprises.

L’auteur nous transporte dans l'histoire et nous tient en haleine tant on est plongé dans cet univers sombre.



L'empailleur - Patrick S. Vast : Jean décide d'accepter l’invitation d’un vieil ami à venir passer quelques jours dans sa nouvelle maison. A peine le pas de la porte franchie, il se sent oppressé par l'ambiance qui règne dans cette maison.

Même si on comprend rapidement ce qu'il va se passer, l'auteur nous plonge dans une ambiance sinistre.



Laure - Jacques Mercier : Laure, femme de 35 ans, est éperdument amoureuse de Thomas, son compagnon. Elle passe d’identités oniriques à la vie réelle, en alternance.

La plume de l'auteur est délicate et nous offre de l'effroi et de l'inquiétude.



La marelle Hopscotch - Arnauld Pontier : Deux hommes, des frères jumeaux, ont une apparence physique identique mais, cela s'arrête là. En effet, ils ont des caractères bien différents, l'un est dominant et dangereux, l'autre est soumis.

L'auteur maîtrise très bien son récit, du début à la fin, avec une intrigue parfaitement menée.



Comme un passage à niveau - Bruno Pochesci : Un dentiste ayant une haine viscérale et incontrôlée des téléphones portables le mènera à une folie meurtrière.

L'auteur nous plonge complètement dans la folie de l'homme et on s'y laisse transporter.



Passage à l'acte - JB Leblanc : Thibault est un jeune homme répugnant et inquiétant aux yeux de tous. Personne ne souhaite sympathiser avec lui. Sans oublier que ses pensées sont nourries de sombres fantasmes mêlant sexe et cadavres.

L’auteur nous entraîne au plus profond de l’âme humaine pour nous la raconter d’une façon cauchemardesque.



Histoires de... Folie est une anthologie qui vous plonge au cœur de la folie de l'Homme. Ce recueil vous donnera des sueurs froides.
Lien : http://leslivresunepassion.b..
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La porte

Alors qu’au Vatican, l’ambassadeur tchèque tente d’en savoir plus auprès des autorités pontificales au sujet de la scandaleuse affaire du pont Charles, en Bourgogne, un certain Charles Ravière, sorcier wiccan autoproclamé, s’installe dans un petit village pour y créer sa secte. Patrick Sullen, flic des Renseignements Généraux, en voulant enquêter sur le phénomène, tombe à sa merci et se retrouve nu et enchainé au pilier en béton d’une cave sordide… Au cours d’une messe noire particulièrement glauque, Ravier le transforme en disciple de Lucifer…

« La porte » est le troisième et dernier tome d’une série tout ce qu’il y a de gore et de plus en plus axée sur le « hard » satanisme. Rien n’est épargné au lecteur, outre les meurtres habituels des thrillers, tortures en tous genres, cannibalisme, messes noires et apparitions de monstres sortis des enfers. Attention, ces livres ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Il est fortement conseillé aux âmes sensibles de s’abstenir. Cauchemars garantis pour les amateurs. En effet, ce dernier opus termine en crescendo et s’achemine vers une fin aussi terrible que laborieuse. Le héros, Nataniel Dresde, a une peine folle à rouvrir la porte des enfers qu’il a malencontreusement fermée. Et le rythme en souffre nettement. Dans l’ensemble, un ouvrage glaçant d’épouvante proche de l’univers de Dean Koontz, lequel aurait d’ailleurs su raconter la même histoire en trois fois moins de pages…
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L'ère du diable

Au Brésil, Cesare, prêtre exorciste est assassiné à l’intérieur d’une église. En France, Coraline, prostituée, s’intéresse à un client un peu étrange qui n’est autre que Nathaniel Dresde. En Italie, quatre hauts responsables du Vatican se réunissent en secret pour faire le point : le père Cesare est le troisième exorciste assassiné en très peu de temps. C’est très inquiétant et ne peut pas être une simple coïncidence. D’autant plus que le père Fantino, autre exorciste, a disparu de façon mystérieuse. Quant au commandant Marchegiani, il ne se remet pas de son échec dans l’affaire Kolber. Il est persuadé de la culpabilité de Dresde mais, sans preuve indiscutable, il ne peut rien faire…

« L’ère du Diable » est le deuxième tome de la trilogie paranormale proposée par J.B.Leblanc. Cette histoire relève du thriller ésotérique et fantastique avec un nouveau palier franchi dans l’horreur et l’épouvante. Contrairement au premier tome où l’on revenait souvent en arrière, cette fois, cela se produit beaucoup moins souvent, ce qui permet un bien meilleur rythme de narration. Les évènements s’enchainent à toute allure, l’horreur s’amplifie, le complot luciférien prend de l’ampleur. Le diable ne s’attaque plus seulement à l’Église catholique mais aussi à l’islam et même au judaïsme ! Il se permet une véritable hécatombe d’exorcistes et toutes sortes de destructions improbables comme dans la scène du pont Charles. Les personnages, et particulièrement celui de Nataniel Dresde, prennent de l’épaisseur, de l’ampleur et de l’intérêt. L’intrigue est haletante et menée avec brio. Seul petit reproche : encore des approximations lexicales et des coquilles qui agacent un peu le lecteur attaché à la précision de la langue. Au bout du compte, un très bon et très effrayant ouvrage à déconseiller aux cartésiens et aux âmes sensibles quand même !
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