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EAN : 9791090623125
VAL SOMBRE EDITIONS (01/10/2014)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Le diable s'est dévoilé. Un vent d'apocalypse souffle sur le monde. L'Enfer est sur le point de se déverser sur Terre. Une course contre la montre est lancée pour organiser les défenses. Les hommes doivent s'unir pour combattre le mal. Mais la marche de manoeuvre est mince et il ne reste que peu d'espoir pour libérer l'humanité. Il faut trouver... la Porte...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je remercie Lilian des éditions L'ivre-book pour cette lecture, ce troisième et dernier tome de la trilogie (sans nom même si j'ai dû lui en donner une pour la ranger) de J.B. Leblanc. Une couverture qui est tout à fait ce qu'il faut, la fameuse porte qui mène à l'autre côté, posée sur un monde en ruine.

Le Vatican est en effervescence, comme toute la planète de toute manière. Après ce qui s'est passé dans le tome précédent, le monde ne sait plus à qui se vouer, à part Dieu et ses Saints. Des hordes de démons se dévoilent pour mieux donner la peur aux humains, si faibles, si fragiles, si... humains ! le complot luciférien est en marche. le Vatican a besoin d'aide, une fois de plus. Nathaniel va devoir se mettre à leur service contre vent et marée, mais il faudra le concours d'Elisabeth. A la fin du tome 2, tous deux ont dû disparaître, afin d'être protégé, éloignés. La police recherche toujours Nathaniel à cause de cette sordide histoire. Qui va réellement triompher dans cette ultime bataille entre le Bien et le Mal ?

L'histoire se suit et ne se ressemble pas. Les personnages s'étoffent, la crainte que le monde bascule dans un désespoir sans nom s'annonce. Qui peut encore croire que les prières vont aider l'humanité ? Une poignée, ou au contraire la majorité ? Il existe un mince espoir et chacun se rattache à cet lumière qui jaillit de nulle part. Une enquête qui ne s'arrête pas avec la découverte de qui est Kolber dans les tomes précédents. Une guerre sans merci qui se livre dans un coin reculé, mais avant cela, il faut trouver le lieu. Des éléments qui semblent éparpillés, mais l'auteur le fait exprès pour mener diverses routes afin d'arriver au même et ultime but.

Une histoire complexe dans la lutte entre le Bien et le Mal. Mais les actes perpétrés de l'un et de l'autre sont à l'opposé de ce que nous pouvons penser. Faire le mal pour obtenir le bien, est-ce vraiment la chose à faire ? Plus d'actions, plus de violence aussi. Ce livre est plus sombre et sanglant que les autres. Une grande partie psychologique est impressionnante et tenace. Elle montre jusqu'où l'homme est capable d'aller dans ce qu'il croit être. Blanc ou noir, deux opposés qui s'attirent, le Bien et le Mal sont à l'identique que ces deux valeurs. Aucun des deux ne peut exister sans l'autre et pourtant les deux camps se complaisent à guerroyer contre l'autre.

Les personnages sont encore plus tiraillés. J'ai retrouvé avec grand plaisir Nathaniel et tout ce qui fait de lui un homme sans émotions. Elisabeth et sa douceur qui se ternit à cause de ce qu'elle vit. Et puis il y a toujours Louis Marchegiani qui a tout perdu auparavant et qui va continuer. Sa vie ne vaut plus rien à ses yeux, mais avec ce qui se passe, il va prendre conscience que la réalité n'est pas forcément ce qu'il croti voir. Nous avons des petits nouveaux, tel Patrick Sullen tiré par des ficelles sombres, ou encore Charles Ravière (oui, c'était presque Charles Xavier, mais ils sont bien différents). Ravières est un esprit fort, MALin et capable de supporter la torture sous toutes ces formes.

Dès le départ, nous comprenons que ce tome va être éprouvant. Patrick qui fait partie des services généraux se retrouve en mauvaise posture. Ligoté nu devant un autel de Lucifer, il va apprendre à ses dépends que jouer avec les enfers n'est pas à la portée de tous. Une marionnette est en action. Luxure, sang, hallucination collective ? Peut-être, peut-être pas, toujours est-il qu'il est à un stade où de toute manière il ne servira plus qu'un seul maître de toute sa vie.

Lorsque nous arrivons enfin au final où cette satanée porte est située, les actions s'accélèrent dans un huit clos difficile. Nathaniel a fait un choix qui va prendre plus de vie que prévues, mais pour sauver l'humanité, il faut un homme comme lui. (froid, calculateur, agressif et tout ce qui va avec) Sauf qu'il a quelque chose qui bat dans sa poitrine. Que ce soit un début de sentiment, une once d'émotion, cet organe qui ne lui a servi à rien durant des années, va se mettre à battre lorsqu'il devra faire ce qu'il faut pour assouvir le demande du Vatican. Car ils sont toujours derrière tout cela, sans se mouiller, bien entendu !

Un peu d'humour malgré tout avec la fameuse boite à humeur de Nathaniel, pardon sa boîte de régulateurs d'humeur dans sa poche, ou la boite à gant de sa voiture...

En conclusion, un tome un peu plus léger niveau pages que les précédents, mais bien plus intense. Plus d'actions, plus de recherches. Une quête qui ne finira pas bien pour tout le monde, mais c'était à prévoir vu comment cela se passe dans les deux premiers tomes, cela aurait été plus qu'un miracle. Une réflexion à garder sur la dualité Bien/Mal. Jusqu'où l'homme peut aller pour obtenir ce qu'il désire ? Les croyances et prières sont-elles si puissantes que cela ? Un final grandiose !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-porte-tome-3-jb-leblanc-a130482746
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Alors qu'au Vatican, l'ambassadeur tchèque tente d'en savoir plus auprès des autorités pontificales au sujet de la scandaleuse affaire du pont Charles, en Bourgogne, un certain Charles Ravière, sorcier wiccan autoproclamé, s'installe dans un petit village pour y créer sa secte. Patrick Sullen, flic des Renseignements Généraux, en voulant enquêter sur le phénomène, tombe à sa merci et se retrouve nu et enchainé au pilier en béton d'une cave sordide… Au cours d'une messe noire particulièrement glauque, Ravier le transforme en disciple de Lucifer…
« La porte » est le troisième et dernier tome d'une série tout ce qu'il y a de gore et de plus en plus axée sur le « hard » satanisme. Rien n'est épargné au lecteur, outre les meurtres habituels des thrillers, tortures en tous genres, cannibalisme, messes noires et apparitions de monstres sortis des enfers. Attention, ces livres ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Il est fortement conseillé aux âmes sensibles de s'abstenir. Cauchemars garantis pour les amateurs. En effet, ce dernier opus termine en crescendo et s'achemine vers une fin aussi terrible que laborieuse. le héros, Nataniel Dresde, a une peine folle à rouvrir la porte des enfers qu'il a malencontreusement fermée. Et le rythme en souffre nettement. Dans l'ensemble, un ouvrage glaçant d'épouvante proche de l'univers de Dean Koontz, lequel aurait d'ailleurs su raconter la même histoire en trois fois moins de pages…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nathaniel regardait à travers son pare-brise. La longue ligne droite bitumée qui traversait des champs à main droite et un bosquet à main gauche. Des sentiments contradictoires le traversaient. La colère, la surprise et la frustration prédominaient. On lui faisait assez confiance pour lui allouer une tâche, mais pas assez pour le mettre dans la confidence des plans d’action. Alors qu’il représentait un rouage important de la machine, pour ne pas dire essentiel. Il était le bras armé, celui qui se salissait les mains sur le terrain, celui qui prenait les risques. Mais on le tenait à l’écart des décisions. Il devenait un simple homme de main.
Mais quel était ce changement capital ?
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La phrase du grand noir résonnait dans sa tête : « Le Diable a pris les commandes du monde. » Et malheureusement, elle trouvait un écho chez lui. Elle prenait tout son sens avec le retour d’Hélène d’entre les morts. Ou l’animation d’Hélène, tel un marionnettiste, par un esprit accaparé par la chute de Dresde.
Marchegiani ne s’était jamais soucié de Dieu et du Diable, de leur existence et de leur influence sur la société. Il baignait dans le concret, dans l’hégémonie de la preuve, parmi les vicissitudes de l’homme et aucune divinité n’avait à voir, de près ou de loin, avec ça.
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Nous sommes au bord du chaos. ... ... Et je suis la dernière solution de Dieu..
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