Citations de J.R.R. Tolkien (1827)
La voie est fermée, reprit la voix. Elle fut faite par ceux qui sont morts, et les Morts la gardent jusqu'au moment venu. La voie est fermée.
Déchu de sa splendeur, son arrogance tourna au mépris pour tout ce qui n'était pas lui, esprit impitoyable et stérile.
Nous craignons d'en dire trop. Cela nous prive des mots justes quand la plaisanterie n'est pas de mise.
Je suis Aragorn, fils d’Arathorn, et je me nomme Elesser, la pierre d’Elfe, Dunadan, l’héritier du fils d’Isildur Elendil de Gondor. Voici l’Epée qui fut Brisée et qui a été reforgée. Voulez-vous m’aider ou me contrecarrer ? Choisissez vite !
"Only a ranger ! cried Gandalf. My dear Frodo, that is just what the Rangers are : the last remnant in the North of the great people, the Men of the West. They have helped me before : and I shall need their help in the days to come ; for we have reached Rivendell, but he Ring is not yet at rest."
I-2-1
"Yes, we wait for the stroke of doom," said Faramir. And they said no more ; and it seemed to them as they stood upon the wall that the wind died, and the light failed, and the Sun was bleared, and all sounds in the City or in the lands about were hushed : neither wind, nor voice, nor bird-call, nor rustle of leaf, nor their own breath could be heard ; the very beating of their hearts was stilled. Time halted.
III-5
(Riddles in the dark)
Bilbo ... even felt in his pocket with his other hand. There he found the ring he had picked up in the passage and forgotten about.
"What have I got in my pocket?" he said aloud. He was talking to himself, but Gollum thought it was a riddle, and he was frightfully upset.
"Not fair, not fair!" he hissed. It isn't fair, my precious, is it, to ask us what it's got in its nassty little pocketses ?"
(à l'entrée d'Isengard détruit)
The king and all his company sat silent on their horses ... and suddenly they were aware of of two small figures lying on it at their ease, grey-clad, hardly to be seen among the stones... One seemed asleep ; the other, with crossed legs and arms behind his head, leaned back against a broken rock and sent from his mouth long wisps and little rings of thin blue smoke.
For a moment Théoden and Eomer and all his men stared at them in wonder. Amid all the wreck of Isengard this seemed to them the strangest sight. But before the king could speak, the small smoke-breathing figure became suddenly aware of them , as they sat there silent on the edge of the mist. He sprang to his feet. A young man he looked, or like one, though not much of a half a man in height ; his head of brown curling hair was uncovered, but he was clad in a travel-stained cloak of the same hue and shape as the companions of Gandalf had worn when they rode to Edoras. He bowed very low, putting his hand upon his breast...
- Neuf compagnons, déclara Elrond. Vous formerez la Communauté de l'Anneau !
- Chouette ! s'exclama Merry. Où-ce qu'on va ?
Un renard qui passait par le bois pour ses propres affaires s'arrêta plusieurs instants pour flairer le groupe.
"Des Hobbits ! pensa-t-il. Qu'est-ce que cela veut dire ? J'ai entendu parler d'étranges faits dans ce pays mais j'ai rarement ouï parler d'un Hobbit dormant dehors sous un arbre. Et ils sont trois ! Il y a quelque chose de bien extraordinaire là-derrière."
Il avait parfaitement raison, mais il n'en sut jamais d'avantage.
La volonté du mal ruine souvent le mal.
On dit que lorsque Isildur revint de la Guerre de la Dernière Alliance, il demeura un temps au Gondor, à rétablir l'ordre dans le royaume et à instruire de ses devoirs Meneldil, son neveu, avant de partir lui-même ceindre la couronne de l'Arnor. Avec Menedil et une cohorte d'amis fidèles, il parcourut toutes les frontières des pays que revendiquaient le Gondor ; et comme ils regagnaient l'Anorien après avoir visité les limites nord, ils se retrouvèrent au pied de la haute Colline dite alors Eilenaer et par la suite dénommée Amon Anwar, "Tertre de Majesté", qui se dressait presque au centre du pays du Gondor. Ils se frayèrent un chemin à travers les bois touffus du versant nord, et parvinrent ainsi au sommet qui était tout verdoyant mais sans arbres. Et là ils nivelèrent le terrain, ménageant à l'est un petit monticule ; et à l'intérieur de ce monticule, Isildur déposa le coffret qu'il portait toujours avec lui. Et il dit : "Ceci est une tombe, et le tertre funéraire d'Elendil le Fidèle. Il se dressera ici à mi-chemin du Royaume du Sud, sous la garde des Valar tant que perdurera le Royaume ; et que ce lieu soit sacré, et que nul ne le profane ! Que nul homme ne trouble son silence et sa paix, à moins qu'il soit héritier d'Elendil !"
Sam s’assit et se gratta la tête, baillant comme une caverne. Il était soucieux. L’après-midi tirait à sa fin, et il trouvait cette soudaine somnolence inquiétante. « Il y a autre chose là-dedans que du soleil et de l’air chaud, se murmura t’il à lui-même. Ce grand arbre ne me dit rien qui vaille. Il ne m’inspire pas confiance. Écoute sa berceuse à présent ! Ça ne peut pas se passer comme ça ! Il se remit péniblement sur ses pieds et partit en trébuchant voir ce qu’il en était des poneys. Il constata que deux d’entre eux étaient partis à l’aventure assez loin dans le sentier, il venait de les rattraper et de les ramener vers les autres, quand il entendit deux bruits : l’un fort, et l’autre doux, mais très clair. Le premier était l’éclaboussement de quelque chose de lourd qui était tombé 100 La communauté de l’anneau dans l’eau, le second, un son semblable au déclic de la serrure quand une porte est doucement refermée à fond.
Extrait de l'avant-propos
Dans son essai Du Conte de fées (1947), mon père évoque les livres qu'il a lus durant son enfance et, ce faisant, affirme :
Comme je désirais fort peu aller à la recherche d'un trésor enfoui ou combattre des pirates, L'Ile au trésor me laissait assez indifférent. Les Peaux-Rouges m'allaient mieux : il y avait des arcs et des flèches (j'avais et j'ai encore un désir entièrement inassouvi de bien tirer à l'arc), des langues bizarres, des aperçus d'un mode de vie archaïque et, surtout, des forêts. Mais le pays de Merlin et d'Arthur valait mieux, le meilleur de tous étant le Nord sans nom de Sigurd des Völsung et prince de tous les dragons. Ces pays étaient éminemment désirables.
On admet sans aucun doute que l'ancienne poésie écrite en vieux norrois et connue sous le titre d'Ancienne Edda ou Edda poétique a gardé une force profonde, bien qu'enfouie, dans son oeuvre à la fin de sa vie. On sait bien, en tout cas, qu'il a emprunté les noms des nains de Bilbo le Hobbit au premier poème de l'Edda, la Völuspá, «Prédiction de la Prophétesse» : en décembre 1937, il fait remarquer à un ami sur un ton légèrement narquois mais qui est bien dans sa manière :
Moi-même, je ne pense pas grand bien du Hobbit, préférant ma propre mythologie (qui est tout juste évoquée), avec sa nomenclature cohérente... à cette multitude de nains aux noms eddiques, sortis de la Völuspá, hobbits et gollums ultramodernes (conçus pendant une heure oisive) et runes anglo-saxonnes.
Nombreux sont ceux qui vivent et qui méritent la mort. Et certains qui meurent méritent la vie. Pouvez-vous la leur donner ? Alors, ne soyez pas trop prompt à dispenser la mort en jugement. Car même les très sages ne peuvent voir toutes les fins.
Je ne connais pas la moitié d'entre vous à moitié autant que je le voudrais ; et j'aime moins que la moitié d'entre vous à moitié aussi bien que vous le méritez.
Il ne sifflait jamais en travaillant, à moins que quelque désastre, comme la gelée en mai, ne se fut produit après qu'il l'eut prédit.
« Ma chère Priscilla,
Un très joyeux noël ! Je suppose que tu vas suspendre ton bas encore une fois : je l’espère car j’ai encore quelques petites choses pour toi. Après quoi je devrai dire « au revoir », plus ou moins : mais je ne t’oublierai pas. Nous conservons toujours les numéros de nos vieux amis et leurs lettres ; et plus tard nous espérons revenir quand ils sont grands et quand ils ont leur propre maison et des enfants. »
Ils connaissaient tous la renommée de Mordqueues, car cette épée avait appartenu à Bellomarius, le plus grand de tous les tueurs de dragon du royaume.
[...] alors , un autre continent chuterait dans la mer. Un tel événement serait-il pleinement regrettable ou non ? La réponse dépend évidemment du continent victime et du continent que vous habitez.